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    (servez-vous, c'est pour vous, avec toute mon amitié)...

     

    une bien jolie histoire, pour vous souhaiter une agréable journée...

    bises les z'amis et bon mardi...

    bonne visite...

     

    L'île des sentiments …

     

     

    Il était une fois une île sur laquelle vivaient tous les sentiments et toutes les valeurs humaines : la Bonne humeur, la Tristesse, la Sagesse... ainsi que tous les autres, y compris l’Amour.

     

     

    Un jour, on annonça que l’île allait être submergée. Alors tous préparèrent leurs embarcations et s’enfuirent. Seul l’Amour resta, attendant jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de disparaître, l’Amour décida de demander de l’aide.

     

     

    La Richesse passa près de l’Amour dans un bateau luxueux et l’Amour lui dit :
    "Richesse, peux-tu m’emmener ?"
    "Je ne le peux pas car j’ai beaucoup d’or et d’argent dans mon bateau et il n’y a pas de place pour toi."

     

     

    Alors l’Amour décida de demander à l’Orgueil qui passait dans un magnifique bateau :
    "Orgueil, je t’en prie, emmène moi."
    "Je ne peux pas t’emmener, Amour, tu pourrais détruire la perfection qui règne dans mon bateau."

     

     

    Ensuite l’Amour demanda à la tristesse qui passait par là :
    "Tristesse, je t’en prie, emmène moi."
    "Oh Amour" répondit la Tristesse "je suis si triste que j’ai besoin de rester seule."

     

     

    Ensuite la Bonne humeur passa devant l’Amour, mais elle était si heureuse qu’elle n’entendit pas qu’on l’appelait.

    Soudain une voix dit :
    "Viens, Amour, je t’emmène avec moi."

     

     

    C’était un vieillard qui l’avait appelé. L’Amour était si heureux et si rempli de joie, qu’il en oublia de lui demander son nom. Arrivés sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.

     

     

    L’Amour se rendit compte combien il lui était redevable et demanda au Savoir :
    "Savoir, peux tu me dire qui est celui qui m’a aidé ?"
    "C’est le Temps" répondit le Savoir"

    "Le Temps ?", demanda l’Amour, "Pourquoi le Temps m’aurait-t’il aidé ?"

    Le Savoir plein de sagesse répondit :
    "Parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la vie".

      

    Auteur inconnu…

     

     

    bises de véro...


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  • encore des légendes et des croyances...

    bonne visite et bon samedi...

      

    Le culte des pierres... en BRETAGNE...

     

    On a pu croire que le culte des pierres n'existait plus au XIXe siècle qu'en Basse-Bretagne ; mais cela tenait seulement à son caractère clandestin. Ainsi qu'on pourra le constater par ce qui suit, il en subsistait des vestiges notables, même en pays gallot.

    A Roche-Marie, près de Saint-Aubin-du-Cormier, est une allée couverte où jadis les filles qui étaient amoureuses allaient se frotter ; elles avaient ensuite plus de chance pour se marier avec leurs amoureux. En Plouër, non loin du Pont-Hay, et près de la route de Plouër à Pleslin, se trouve la Roche de Lesmon ; elle est sur un tertre où se voient parmi les ronces d'autres rochers bruts en quartz blanc.

    Les filles ont été de tout temps « s'érusser (se laisser glisser à cul nu » sur la plus haute pierre, qui est un énorme bloc de quartz blanc en forme de pyramide arrondie, d'où l'on a une vue superbe sur toute la vallée de la Rance. De là on aperçoit même le mont Saint-Michel. Cette roche est bien polie, surtout du côté où l'on s'érusse. On prétend que ce sont les filles de Plouër qui, en se laissant glisser, ont opéré le polissage. Maintenant encore, lorsqu'une fille veut savoir si elle se mariera dans l'année, elle se laisse « érusser à cu nu » et si elle arrive au bas sans s'écorcher, elle est assurée de trouver bientôt un mari.

     

    La partie plane et inclinée d'une pierre dite le Faix du Diable, en Mellé, est usée par toutes les jeunes filles qui, de temps immémorial, sont venues s'y écrier (glisser dessus). Cela, dit-on, porte chance pour aider à se marier. La Roche Écriante (glissante), en la commune de Montault, est une masse unie et polie, inclinée de 45 à 50 degrés vers le sud-ouest, et qui, sur un parcours de 5 mètres environ, offre en trois endroits différents la trace évidente des sillons qu'y a creusés depuis bien des siècles l'innombrable quantité de personnes qui sont allées écrier. Une jeune fille songe-t-elle à se marier ? Elle va furtivement s'asseoir sur le sommet de la Pierre Écriante, puis, accroupie et se laissant emporter, elle s'abandonne à la pente, glissant rapidement jusqu'au bas. Elle dépose ensuite sur la pierre un petit morceau d'étoffe ou de ruban, puis se retire le cœur content, mais craignant bien d'être aperçue, car la pierre seule doit savoir le secret de son cœur, et l'année ne s'écoulera point avant que les cierges de la paroisse ne s'allument pour son mariage.

    A Saint-Georges-de-Reintembault, dans le bois Mignot, on voit une pierre énorme formant un plan incliné de 6 mètres de long, et connue sous le nom de Roche Écriante. Les jeunes filles vont se laisser glisser sur cette pierre de granit, qui en est usée par ce long frottement. On a dès lors une chance heureuse pour se marier vite. A la Tremblay, en Saint-Samson, près de Dinan, est un des plus beaux menhirs du pays ; on prétend dans le voisinage que si on peut grimper en haut, on se marie dans l'année.

    M. de Montbret, membre de l'Institut, ayant visité en 1820 un dolmen près de Guérande, trouva dans les fentes de cette pierre des flocons de laine de couleur rose liés avec du clinquant. On lui dit dans le pays que ces objets avaient été confiés à la pierre par des jeunes filles, dans l'espoir d'obtenir la faveur d'être mariées dans l'année, et que ces dépôts se faisaient toujours en cachette des curés. De là aussi vient par survivance l'usage qui existe en quelques pays de se frotter aux statues des saints qui ont hérité de certaines attributions des monuments préhistoriques. Ainsi, des femmes allaient se frotter à certains saints en pierre ou en bois, placés dans la campagne ; mais on ne l'a jamais ouï dire pour les monuments mégalithiques. 

    En pays gallot existe la coutume de faire marcher les enfants sur la tombe de personnages bienheureux. A Saint-Caradec, les mères viennent exercer leurs enfants à marcher sur la tombe de Guillaume Coquil, recteur, mort en odeur de sainteté en 1749. La même coutume existe en pays bretonnant à Lanloup, où l'on fait marcher les jeunes enfants sur le tombeau de Mélar ou Méloir ; à Tressigneaux, près de Lanvollon, et en nombre d'autres lieux. A Pluzunet, les mères de familles qui ont des enfants faibles vont les rouler dans le lit de saint Idunet (c'est une pierre, vraisemblablement naturelle, dont le dessus est légèrement creusé) et les y fouetter avec un balai de genêt dont elles se servent ensuite pour balayer la pierre. Elles sont convaincues que les enfants ainsi traités prennent de la force pour marcher seuls.

    On voit sur les hauteurs, près du village de la Retaudière, commune de Combourtillé, un bloc de grès assez considérable auquel se rattache une croyance bizarre qui doit être fort ancienne. Les maris malheureux y vont, dit-on, la nuit, payer un certain tribut. Cette singulière légende a sans doute été inventée afin de tourner en dérision ceux qui pratiquaient jadis un culte nocturne à cette espèce de pierre. Une modeste croix est placée auprès…

    De toutes les superstitions qui se rattachent aux mégalithes, celles des pierres à tonnerre, ou roches de tonnerre, est la mieux conservée, bien qu'elle ait une tendance à s'effacer. Sous le nom de pierres à tonnerre on comprend en pays gallot les haches ou les couteaux polis de main d'homme, et aussi certains cailloux ronds ou oblongs qu'on trouve dans les champs, et que les paysans croient être tombés du ciel au moment des orages.

    Avec les toutes petites pierres à tonnerre, on fait des colliers qu'on suspend au cou des enfants ; cela les préserve des maladies de l'enfance, et en particulier de la râche et du mal d'yeux. Ce collier porte le nom de chapelet de saint François. Mais la propriété la plus reconnue de ces pierres est, ainsi que leur nom l'indique, de préserver de la foudre. Cette superstition se retrouve à peu près dans le monde entier. En mettant dans son chapeau ou dans sa poche des pierres de tonnerre, on n'a rien à craindre pendant les orages. Les pierres à tonnerre ne peuvent s'entre-souffrir, et celle qui se trouverait dans le nuage tomberait à côté.

    Jadis, il y avait beaucoup de gens qui mettaient des pierres à tonnerre dans leurs poches quand le temps était à l'orage ; et s'il tonnait, ils récitaient une oraison en l'honneur de la pierre. En voici une qui parfois se dit encore :

    Pierre, pierre,
    Garde-moi du tonnerre.

    Ailleurs, voici ce qu'on dit :

    Sainte Barbe, sainte Fleur,
    A la croix de mon Sauveur,
    Quand le tonnerre grondera,
    Sainte Barbe me gardera ;
    Par la vertu de cette pierre,
    Que je sois gardé du tonnerre.

    Cette prière, qui tombe en désuétude, présente deux faits assez curieux : sainte Fleur, c'est vraisemblablement l'épine blanche, qui passe pour préserver du tonnerre, et qui peu à peu sera devenue une sainte. La fin, qui se récite en ayant sur soi une pierre à tonnerre, montre une superstition préhistorique soudée à une prière catholique.

    On met des pierres à tonnerre sur les fenêtres des maisons ou dans un trou du mur, pour préserver les habitants du tonnerre. Jadis on plaçait des pierres à tonnerre dans les fondations des maisons et même des églises ; c'était pour préserver ces édifices du tonnerre. En démolissant l'église de Trévron, près de Dinan, on trouva une hache en diorite. Dans les murs de l'ancienne école mutuelle, qui datait du XVIIIe siècle, on trouva une pointe en quartzite non polie ; en 1880, en démolissant une maison, également à Dinan, on a trouvé dans les fondations une pointe en quartzite du même type.

    D'autres usages, qui dérivent vraisemblablement des croyances relatives aux pierres protectrices, subsistent encore. Dans le fond des charniers à lard, on met un clou pour empêcher le lard de tourner. On place aussi un clou dans le fond du nid des oiseaux, pour que l'orage ne puisse leur nuire.


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  • Domaine des fées…

    Le Dolmen de la roche aux fées…

    Le dolmen de la Roche aux fées compte parmi les plus beaux monuments mégalithiques de l'est armoricain.
    33 pierres forment les parois et cloisons verticales. 8 dalles couvrent l'ensemble. Le portique, formé de deux piliers et d'un linteau tous trois parfaitement taillés, offre un passage de 3,50m de large pour une hauteur de 1,40m.
    Le vestibule, large de 3m, long de 2,80m et haut de 1,40m également, précède une porte de 1,10m de large qui ouvre directement sur la chambre.
    Celle-ci particulièrement spacieuse mesure 14m de long, 4m de large et environ 2m de hauteur sous voûte.
    Elle comporte quatre compartiments formés par trois piliers transversaux placés sur son côté sud.
    La légende prétend que le monument aurait été construit par des fées, lesquelles auraient apporté les pierres dans leur tablier. Lorsqu'il y en eut assez, elles laissèrent tomber celles qui leur restaient : ce sont les "pierres de Rumford" que l'on peut voir dans la forêt de Theil.
    Il est dit qu'en comptant les pierres on ne peut jamais trouver deux fois le même nombre car les fées déplacent sans cesse les blocs à l'insu du visiteur.

     

    Petite Légende de la Roche aux fées...

    La construction de cette magnifique demeure remonte à la nuit des temps. À cette époque, les fées étaient encore très nombreuses dans nos campagnes.
    Quand elles décidèrent de s'installer près d'Essé, elles commencèrent par se partager le travail. Certaines fées allaient chercher les blocs de pierre dans la forêt du Theil, d'autres construisaient la demeure en posant avec soin les immenses rochers qu'un millier d'hommes n'aurait pu soulever.
    Les fées transportaient les pierres dans leur tablier, en volant par-dessus les bois et les champs. Certains disait même qu'elles filaient la laine et cousaient des vêtements tout en volant, afin de ne pas perdre de temps bien sûr ! Et comme elles ne cessaient d'aller et venir, vous vous doutez bien qu'elles eurent vite achever leur ouvrage !
    Le jour où la Roche aux Fées fut achevé, les fées qui construisaient la bâtisse crièrent à celles qui portaient les pierres :
    - Nous n'avons plus besoin de pierre, la Roche aux Fées est terminée !
    C'est alors que toutes les fées qui étaient en l'air avec leur lourde charge dans leur tablier, laissèrent tomber les grandes dalles qu'elles portaient. C'est pour cela que l'on trouve aujourd'hui d'énormes blocs de pierre un peu partout dans la campagne environnante... Merci, mesdames les fées...
    Mais à partir du jour où les fées furent installées, il commença à se passer de drôles de choses dans les environs.
    Il fallait bien évidemment se méfier de leurs chants. Celui qui s'y laissait prendre ne revenait jamais. Mais il y avait pire encore ! Des enfants disparaissaient depuis que les fées étaient là !
    Certains disaient que si l'on trouvait un jour un enfant maigrelet à la place du sien dans le petit lit, c'était à cause des fées... En effet les enfants des fées étaient chétifs, et les fées préféraient les échanger avec ceux des hommes, plus forts.
    Évidemment les disparitions avaient toujours lieu au moment où les parents étaient dans les champs... Aussi personne n'osait plus quitter son nourrisson des yeux !
    Un jour, un paysan et sa femme apprirent qu'une fée rôdait aux environs, cherchant un nouveau-né. Or, ils avaient un enfant très jeune et fort beau mais il était difficile de le surveiller tout le temps car les travaux des champs ne pouvaient attendre.
    Alors l'homme eut une idée. Il envoya sa femme mener les vaches au pâturage pendant que lui se cachait près du berceau.
    Il n'eut pas à attendre longtemps car il entendit un léger frottement d'ailes dans la cheminée qui annonçait l'arrivée de la fée.
    Celle-ci regarda vivement autour d'elle et après avoir bien observé la pièce, elle se dirigea vers le berceau... mal lui en prit, car elle se reçut une casserolée d'eau bouillante en plein visage !
    Comme elle était aveuglée, elle se mit à crier :
    - Qui a osé me faire cela ?
    - C'est Moi-même ! rugit l'homme fort en colère.
    La fée était affolée, elle s'enfuit et rentra à la Roche aux Fées. La voyant dans cet état, ses compagnes la questionnèrent :
    - Qui donc t'a fait cela ?
    - C'est Moi-même ! pleura-t-elle.
    Évidemment, les fées crurent ainsi que cette fée était vraiment maladroite... heureusement pour le paysan qui, par sa ruse, échappa ainsi à la colère des fées !

      

     

    La maison des Fées à Brennilis…

    La sépulture de Ti ar Boudiged se trouve dans le parc d'Armorique, sur la commune Brennilis, à la limite du bourg.
    Le tertre dont l'arrière est en partie détruit est entouré de dalles de pierre fichées en terre. L'intérieur qui mesure plus de 13 m de long s'élargit de 1 m à son ouverture sud-est jusqu'à près de 3 m au fond.
    Un pilier se trouve au milieu de la chambre.
    Ce type de dolmen n'est pas fréquent en Bretagne, d'autres se trouvent à Laniscat (Liscuis I), Concarneau (Keristin), Plovan (Crugou), Treffiagat (Le Reun) et sur l'île de Groix (men Iann).

     

     

    La mare aux fées de Huelgoat…

     

    Petite Légende de la Mare aux Fées de Huelgoat...

    Derrière chaque arbre, derrière chaque pierre .Sortant du gouffre légendaire, la rivière d'Argent coule au milieu d'innombrables rochers. Ie signet d l' Argoat est un monde de légendes où la croyance fabuleuse reste tapie : «La Mare aux Fées >> . C'est le lieu de réunion de ces Dames des bois. La reine occupe le plus haut rocher et les petites fées se placent sur les autres pierres. Une fois l'an, la nuit de la Saint Sylvestre, elles tiennent séance plénière et celles qui ont désobéi à la règle des fées sont alors jugées. C'est ainsi qu'une .jeune fée accusée d'avoir parlé aux garçons du pays, fut jetée dans la Mare en punition de ce forfait. La fée est restée au fond de l'eau claire. Mais ceux qui cherchent à l'apercevoir sont irrésistiblement attirés vers la Mare et se noient.

    Selon les vieilles paysannes de grand savoir, les fées sont des princesses d'autrefois. N'ayant pas voulu de l'eau du baptême, prodiguée par les Saints venant en Bretagne, elles furent frappées jusqu'à la fin des siècles de la malédiction de Dieu. Les érudits celtomanes voient en ces fées le souvenir des druides ses survivant dans la forêt à l'écart du christianisme envahisseur.

     

    Quoiqu'il en soit, les fées d'Huelgoat sont dans la bonne tradition. Comme toutes leurs sœurs, elles se tiennent au bord de l'eau et se distraient en peignant à longueur de nuit leurs longs cheveux blonds, avec un peigne d'or. Aux heures nocturnes leur beauté est incomparable, mais de jour, ce ne sont que de vieilles femmes aux cheveux d'un blanc sale. Groac'h, boudig (dans les Monts d'Arrez) ou Korrigane, la Basse- Bretagne ne leur concède pas la bonté. Ce sont des jeteuses de sorts, amies des sorcières et de toutes les mystérieuses voleuses de beurre qui sévissent toujours dans la campagne de l'Argoat.

    Que se racontent-elles en leur assemblée annuelle ? Ressassent-elles leurs anciens méfaits: des chasseurs ou des bûcherons métamorphosés en arbres des bois, des chevaliers partis à la quête de quelque oiseau merveilleux et changés en pierre par leur pouvoir ? Peut-être en percevrez-vous les propos dans le ruissellement de cette rivière qui est d'Argent... comme la parole 

     

    L’étang du miroir aux fées…

     

     

    C'est là que la fée Viviane séduisit Merlin l'Enchanteur qu'elle enferma dans une prison invisible après l'avoir dépouillé de ses secrets de magicien.

    Il souligne l’emprise féerique sur cette vallée. Il est dit que si l’on passe par le Miroir-aux-Fées, on passe la porte des légendes.

     

    le Miroir aux Fées, un lac dans lequel cinq fées vécurent en se jurant les unes aux autres quelle ne regagneraient pas la surface, jusqu'au jour où l'une d'entre elles tomba amoureuse d'un mortel. Les autres fées, voyant cela, décidèrent de tuer l'homme. Devinant à son retour ce que les autres avaient fait, la fée les tua et retourna dans le lac. Désormais, lorsqu'une fée voulait lire l'avenir, elle devait payer un droit avec un grain de blé. Le nom de miroir a été donné au lac car la forêt qui l'entourait était tellement dense que le vent n'y passait pas, rendant la surface de l'eau tout à fait immobile. Même si on ne croit pas à la légende, on ne peut nier l'atmosphère étrange dans lequel baigne le Val sans Retour.

     

     

    Le val sans retour… domaine de la fée morgane…

     

    Situé près de Tréhorenteuc, à l'ouest de Paimpont, le Val sans retour est une vallée encaissée aux paysages contrastés, creusée dans le schiste rouge, (c'est le minerai de fer qui donne au schiste sa couleur rouge ; ce même minerai qui fausse les boussoles des randonneurs).

    Selon la légende, Morgane la fée, demi-sœur du roi Arthur, trahie par son amant, décida de retenir prisonniers dans ce val les chevaliers infidèles. Seul le Lancelot, fidèle à la reine Guenièvre, parvint à rompre l'enchantement, échappant au sortilège et alla délivrer les chevaliers.


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  • Bonjour, et bienvenue, un peu de légendes aujourd'hui

    de chez moi, la Bretagne...

    une région qui compte des tas d'histoires, de fées, de korrigans, de sirènes, etc...

    bonne journée et bonne lecture...

    bisous...

     

    Légende : Les fées du Golfe du Morbihan...

    Il était une fois des fées qui furent chassées de la forêt de Brocéliande. Leurs larmes formèrent le Golfe du Morbihan. Leur désespoir fût si grand qu'elles jetèrent leurs couronnes de fleurs. Celles-ci se transformèrent en rochers plus ou moins gros. Trois d'entre elles dérivèrent au large pour donner naissance à des îles : Belle-Ile, Houat et Hoëdic...

     

    LES MORGANS D'OUESSANT...

     

    Un peuple marin hante les profondeurs ouessantines : les Morgan. Ce sont des hommes et des femmes d'une grande beauté. Seule, Mona Kerbili, une jeune Ouessantine qu'on disait belle comme une Morganés, vit leur palais au plus profond de l'océan. Le roi des Morgan, ébloui par la beauté de Mona Kerbili, saisit l'adolescente et l'emporta au fond de l'eau.

     

    Dans le palais, au milieu des richesses abyssales, Mona, resplendissait. Le vieux roi en était fou amoureux. Son fils aussi... Le vieux Morgan refusa l'alliance des deux jeunes gens. Il força son fils à se marier avec l'enfant unique d'un des grands de sa cour. La noce fut belle : on mangea, on but abondamment. Or, le soir de la fête, le père cruel décida de mettre à mort Mona, la fille de la terre.... Vers minuit, les nouveaux mariés se retirèrent dans leur chambre nuptiale, magnifiquement ornée, et le vieux Morgan dit à Mona de les y accompagner et d'y rester, tenant à la main un cierge allumé. Quand le cierge serait consumé jusqu'à sa main, elle devait être mise à mort. La pauvre Mona dut obéir. Le vieux Morgan se tenait dans une chambre contiguë, et, de temps en temps, il demandait : - Le cierge est-il consumé jusqu'à votre main ?- Pas encore répondait Mona. Il répéta la question plusieurs fois. Enfin, lorsque le cierge fut presque entièrement consumé, le nouveau marié dit à sa jeune épouse :- Prenez, pour un moment, le cierge des mains de Mona, et tenez-le, pendant qu'elle nous allumera un feu. La jeune Morganés, qui ignorait les intentions de son beau-père, prit le cierge. Le vieux Morgan répéta au même moment sa question :- Le cierge est-il consumé jusqu'à votre main ?- Répondez oui, dit le jeune Morgan.- Oui, dit la Morganés. Et aussitôt le vieux Morgan entra dans la chambre, se jeta sur celle qui tenait le cierge, sans la regarder, et lui abattit la tête, d'un coup de sabre; puis il s'en alla." Le lendemain, lorsqu'il s'aperçut de sa méprise, le roi entra dans une grande colère. Puis il s'apaisa et donna son consentement au mariage de son fils et de Mona".Mais Mona s'ennuyait de son île bretonne. Elle obtint enfin l'autorisation de retourner dans sa famille. Elle y fit sensation. Puis le vent chassa jusqu'au moindre souvenir de ses aventures sous-marines. Jusqu'au jour où le jeune roi vint la chercher. La jeune fille se jeta dans ses bras... et on ne la vit plus, à jamais..."

    Morgans et Morganes
    Morganed, Morganès, Morganezed

    Les Morgans et les Morganes à différencier des Mari Morgan, sont des nains gracieux vivant dans l'île d'ouessant.
    Les Morganed et Morganezed sont de petits hommes et de petites femmes aux joues roses, cheveux blonds et boucles, aux grands yeux bleus brillants; ils sont gentils comme des anges...

     

     


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    merci Noël...

    bises à demain...


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