• petite créa et texte de moi...

     

    Bisous et bonne visite...


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  • une petite poésie sur mes amies les Fées,

     

    Un visage lunaire
    A l'ombre des glaciers
    Caresse la lumière
    De ses ailes d'acier,
    Petit être de chair,
    De l'ombre tu es née,
    Les rêves oubliés,
    Te condamnent en nos terres…

    Elle porte en elle la différence
    Du goût amer de la souffrance,
    Celles qu'on porte comme un fardeau...

    Et sur le lit d'un fleuve en peine,
    Elle brode l'Amour de ses chaînes
    Emportée par le vent des flots...

    Ephémère et fragile,
    Une étoile scintille
    Au milieu des roseaux...
    Mais la douceur subtile
    De son coeur en exil
    Caresse les ruisseaux...

    Elle pleure sur l'horizon
    Des larmes de justice,
    Son âme est sans raison,
    En proie à la malice
    De ces tristes facondes,
    Et leurs propos immondes

    Son cœur greffé de vair,
    La fige d'anathèmes,
    Et se meurt dans les vers
    D'une aura sans bohème…

    Elle explore le temps,
    Cœur à corps éternel,
    Emportée par le vent,
    Au gré des ritournelles,
    Que chantent les enfants,
    Lorsque s'ouvre le ciel,
    D'un automne naissant…

    Elle est le tabernacle
    Infini des obstacles,
    Fragile et courageuse,
    Loyale et valeureuse,
    Qui se nourrit des peines,
    Pour transcender la haine
    Dans un livre d'ébène,
    Et le brûler à vif…

    Qui pourrait croire en celle
    Dans l'infini vacarme
    De ce monde sans ailes,
    Brisé du cri des larmes…

    Non, je ne suis pas fée…
    Ne suis qu'une étincelle,
    La flamme qui chancelle
    Lorsque se meurt le ciel
    Sous le regard des Belles,
    Morbide volupté…

    Je ne suis
    Qu'une enfant
    Meurtrie
    Depuis l'éternité…
    Je suis un corps
    Aculé
    D'un monde sans pitié…
    Mais pas une fée…

    Car pour moi…

    Elle est cette femme gracieuse,
    Terrible et facétieuse,
    Qui court après le temps…
    Et qui n a d autres grâces
    Que le bonheur des autres…

    Tout s'efface…

    Légère sous la pluie,
    Elle pêcherait la lune
    Pour enivrer Neptune…

    Fuit-elle l'absence
    Ou la raison ?...

    Et pourtant,…
    Ramasser des coquillages,
    Tresser des fleurs sauvages,
    Explorer les nuages,
    Penser à ses amis,
    Se perdre dans l'oubli,
    C'est aussi ça la vie…

    Je ne connais de fée
    Qui sous l'ombre des charmes
    Ne sachent plus voler…
    A moins d'être envoûtée
    Par la morbidité…

    Jeu de Cènes
    Sous un chêne
    Vieilli,
    Par des siècles d'oubli…

    (auteur anonyme...)...

     Bonne Journée...

    Bises...

    d'Amitié de Véro...


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    Morgane La Fée...

     

     

    Prêtresse de l'Ancienne religion à Avalon

     

    Mythologie Celtique

    La Fée Morgane, reine d'Avalon, l'île aux Pommes de l'autre monde, porte une branche de pommier en fleur, symbole celtique de la paix de l'abondance et de la virginité. Plus symboliquement, elle est une déesse. Surnommée Morgane la Fée a cause de son visage fin et sa ressemblance avec le petit peuple.

     

    Fille du roi de Cornouailles et d’Ygerne,

     

     

    Sœur du roi Arthur, elle devient sa maîtresse lors du rite de "l'ancienne religion" païenne : Beltane. Ce rite de l'ancienne religion, dont le culte était voué à La Déesse-mère (représentée par la Lune), consistait à réunir la Déesse Mère et le Dieu Cornu par le biais de 2 jeunes gens représentant chacun la Divinité. Le fruit de cette union sera Mordred…

     

    Morgane deviendra prêtresse de cette religion païenne, plus ancienne que la Chrétienté, dont la "base" est situé sur l'Île d'Avalon.

    Les prêtresses de la Déesse portent souvent des croissants de lune tatoués sur la peau sur le front ou sur les mains.

     

     

     

    Morgane est guérisseuse et Magicienne, fidèle au monde merveilleux d'Avalon qu'elle abandonnera un temps pour tenter de répandre ses principes dans le monde réel qui découvre le Christ et ses lois, cette nouvelle religion où la Déesse Mère est remplacée par une vierge et où tous les rites célébrants la nature et la fécondité sont écrasés et remplacés par des rites chrétiens rendant gloires à des principes masculins.

    Morgane tentera de lutter contre l'oubli que l'on veut imposer à sa culture et à la tolérance qui la caractérise...

     

     

    Petit à petit Morgane a perdu sa nature de femme pour prendre l’aspect enchantée de certaines fées que le regard du mortel éclaire ou assombrit selon son état d’âme.

     

    C'est une figure emblématique des légendes celtes, certain la prenne pour sorcière d’autre pour la déesse mère, mais sa biographie réelle reste un mystère de plus pour l’histoire ...

    Bon Vendredi...

    Bises...


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    La fée Viviane….

     

     

    Belle comme toutes les Fées, avec ce quelque chose de plus troublant qui enchanta Merlin... 

     

    Elle est née au château de Comper, au nord de la forêt, et y coule de beaux jours jusqu'à sa rencontre avec Merlin. Son père, le roi dionas, était le filleul de la déesse Diane, et Viviane dés son enfance est vouée a la forêt de Brocéliande.

    

    On l’instruit dans la science des plantes et des étoiles. Succombant à son charme et à ses pouvoirs magiques, elle devient aussi habile que Merlin...

     

    Amoureux fou, il lui offre un merveilleux château de cristal . Devenue la dame de lac du pays d’Avalon, elle y élève LANCELOT DU LAC, son fils, célèbre chevalier de la table rond, et initie les prêtresses a la sagesse d’Avalon dont morgane futur dame du lac.

     

    Bonne journée...

     

    

    Gros breizhous...


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    La fée mélusine... 

     

      

    Si l'on en croit la légende, la fée Mélusine apporte la gloire, la puissance et la fortune à ceux qui lui font confiance. Telle fut l'aventure d'un jeune seigneur nommé Raymondin, qui chevauchait dans la forêt. Il errait ainsi, sans fortune, sans famille, sans fief et fort triste, car il avait tué par accident le comte du Poitou au cours d'une partie de chasse, et craignait vengeance ou châtiment. ..

     

    Au hasard de sa course, Raymondin rencontre près d'une fontaine une jeune femme d'une étrange beauté. Elle s'appelle Mélusine. Raymondin en tombe immédiatement amoureux et lui propose de l'épouser. Elle accepte, à une condition : une fois par semaine il la laisserait seule dans sa chambre sans chercher à la voir. Mélusine conseille à Raymondin de dire la vérité sur la partie de chasse, à la Cour du nouveau comte du Poitou...

     

     

    Raymondin écoute le conseil, et bien lui en prend. Le comte accepte l'explication et propose à Raymondin une terre à l'occasion de son mariage. Mélusine lui donne alors un second conseil : demander autant de terre qu'une peau de cerf peut en contenir. Une fois la promesse faite, Mélusine découpe la peau d'un cerf en fines courroies et entoure un territoire. C'est le fief de Lusignan.. 

     

    Le jour du mariage, Mélusine s'occupe de tout : en une nuit, elle construit la chapelle pour la cérémonie du mariage et des tentes pour les invités, qui sont subjugués. Après les fêtes somptueuses, les deux nouveaux époux s'installent dans une demeure que Mélusine fait surgir, par enchantement, une forteresse juchée sur la colline de Lusignan.

    Mélusine est avant tout une femme. C'est une mère de famille irréprochable qui donne dix enfants à Raymond. Tous deviennent de preux chevaliers bien qu'ils soient frappés, chacun, d'une étrange malformation (une grande dent, un seul œil, une oreille plus longue que l'autre)

    La fortune sourit aux Lusignan. Mélusine est une grande bâtisseuse. Elle construit des églises, des châteaux, des couvents qui deviennent vite opulents. Elle apporte la prospérité dans le pays. Les Lusignan accèdent au statut de grands seigneurs respectés. Les bonnes récoltes se succèdent sur leurs terres et les richesses affluent dans les coffres. Mélusine sait compter. C'est une parfaite maîtresse de maison qui gère à merveille le bien de son mari.

     

    Tout est donc pour le mieux, mais une telle félicité ne saurait durer : un jour, un seigneur malveillant fait germer la jalousie dans le coeur de Raymond. Il lui suggère que Mélusine a un amant qu'elle reçoit tous les samedis, lorsqu'elle s'isole dans sa chambre pour se baigner. Un samedi, Raymond prend son épée et perce un trou dans la porte de la chambre de sa femme : il s’aperçoit que son corps se termine avec une queue de serpent. Découverte, Mélusine s'enfuit par la fenêtre en poussant un cri terrible...

     

     

    Elle revient tourner autour de la forteresse de Lusignan à la mort de chacun de ses descendants. Telle est l'origine mythique de cette famille féodale, enracinée dans l'ouest de la France, et qui entra dans l'Histoire, à l'époque des croisades, en coiffant la couronne de Chypre et de Jérusalem...

      

    L’histoire enseigne que Mésuline est une femme-serpent, liée aux forces de la nature, une fée dotée de pouvoir magiques. La dynastie qu'elle crée tire sa puissance d'un enracinement dans un terroir occidental, mais sait aussi participer à l'épopée des croisades, inspiré par l'éternel rêve oriental. Mélusine abandonne ceux qui trahissent leur serment. Elle est à l'origine d'une œuvre humaine qui demeure pérenne, même lorsqu'elle retourne à son univers surnaturel. Son action bénéfique continue à se faire sentir et l'épopée continue pendant des siècles. On ne peut l'enfermer dans aucune catégorie, aucune institution, aucun concept préexistant. Pour bouleverser la situation en place, elle dispose de facultés de transformation absolues.

    La fée Mélusine est capable de changer à tout moment de nature et d’aspect. C'est une figure païenne en même temps qu'une bonne catholique. Elle génère un nouvel ordre spirituel et un nouveau système de valeurs. Mélusine est irréductible à toute tentative d’enfermement, e classification et de récupération.

     

     

     

    Gros breizhous et bonne journée...

    Véro...

     


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