• et oui pour clôre ce chapitre sur les sorcières, je ne pouvais pas parler des Sorcières de Salem, puisque c'est de plus une histoire vraie, ou la folie de jeunes filles à entraîner la condamnation et la mort d'une vingtaine de personnes, aux etats-unies en 1692...

    Les Sorcières de Salem...

     

    En 1692, à Salem, un petit village situé dans le Massachusetts, aux États-Unis, plus de 200 personnes sont accusées de sorcellerie. Voici l'histoire d'une panique collective provoquée par la crainte irraisonnée du diable.

     

     

    Au XVIIe siècle, l'église catholique prétendait que la sorcellerie était le pire de tous les pêchés. Elle était le fruit d'un pacte avec le diable. Les pasteurs protestants, pour leur part, rendaient Satan responsable de tout phénomène surnaturel. On croyait donc, à cet époque, que les symptômes comme les crises de nerfs, les convulsions et le délire auxquels on ne trouvait aucune explication médicale, étaient l'œuvre de sorcières agissant au nom du prince des ténèbres. 1692, une véritable chasse aux sorcières a commencé dans un village de la Nouvelle-Angleterre appelé Salem.

     

     

    Samuel Parris, pasteur de la communauté de Salem Village, coule des jours paisibles avec son épouse, sa fille Élisabeth, qu'on surnomme affectueusement Betty, sa nièce Abigaïl Williams et son esclave noire Tituba. Celle-ci, pour amuser les fillettes, leur raconte à l'occasion des récits Vaudou et leur dit la bonne aventure.

     

     

    Toutefois, après un certain temps, envahies par des sentiments de culpabilité et de crainte du démon, Betty et sa cousine se croient damnées pour l'éternité. Leur santé se détériore: elles sont régulièrement en proie à des crises de convulsions. L'examen médical ne révélant aucun trouble physique et les traitements se montrant inefficaces, on déclare que les deux filles ont été victimes de Sorcellerie

     

     

    Interrogée avec insistance sur le nom de son persécuteur, Betty Paris, en pleine crise d'hystérie, s'écrie: "Tituba..." Il n'en faut pas plus pour qu'Abigaïl et les autres filles du village imitent leur camarade. Pressées de toutes parts, elles accusent plusieurs femmes de Salem. Dans la salle d'audience, les prétendues victimes fabulent pour obtenir leur libération. Une peur insidieuse s'empare des habitants de Salem.

     

     

    Les jeunes filles qu'on prétend ensorcelées en viennent même à accuser des gens irréprochables de la communauté. Les prévenus ont beau clamer leur innocence, on n'accorde aucun crédit à leurs démentis. Les arrestations se multiplient. À la mi-juin, 70 personnes sont entassées dans des prisons de Salem et même de Boston.

     

     

    En réponse aux nombreuses pétitions qui sèment le doute dans leur esprit, les magistrats ordonnent la mise en liberté de quelques-uns des accusés. Vers la fin de l'année, les jurés reconnaissent publiquement avoir causé la mort d'innocents et ils demandent humblement pardon aux familles de ceux-ci. En moins d'un an, plus de 200 personnes ont été accusées de sorcellerie. De ce nombre, environ 150 ont été reconnues coupables puis emprisonnées. Certains sont devenus fous, 19 autres ont été pendus.

     

     

    terrible histoire que celle des Sorcières de Salem, quand la folie vous tient, c'est fou ce qu'elle peut faire...

    bonne visite et bonne lecture...


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  • Bon...  croire ou pas croire aux sorcières, ça!!! chacun fait comme il veut,

    mais alors pourquoi existe-t'il en France des villages reconnus pour être des villages de sorcières?...

    et oui il y a deux villages réputés, ou l'on fête les sorcières...

     

    - Saint –Pée-sur-Nivelle...

     

     

    C’est un charmant village situé à côté de Bayonne qui fut, dans les temps anciens, surnommé « la terreur des sorcières ».

    En 1609, le château de Saint-Pée-sur-Nivelle fut le théâtre sanglant des agissements sordides du bien nommé Pierre de Lancre, chasseur de sorcières. Pierre de Lancre était né à Bordeaux en 1553. Après des études de droit et de théologie en France, puis en Bohème et à Turin, il devint le 3 août 1582, Conseiller au Parlement de Bordeaux. En 1588, il épousait la petite-nièce de Montaigne. Et c’est en 1609 que le conseiller de Lancre intervint au Pays Basque, à la tête de la commission d’enquête demandée par Henri IV.

     

    Château des Sorcières à Saint-Pée-sur-Nivelle – Pays Basque

    Cette commission devait purger le pays de tous les sorciers et sorcières sous l’emprise des démons, des guérisseuses et des cartomanciennes. Vaste programme pour un homme peu compatissant. Il ne faut pas oublier que la région basque vivait beaucoup à l’époque de la pêche. Et donc cette région était peuplée de marins et surtout de leurs femmes réputées pour leurs soi-disant mœurs légères. C’était donc un vivier de femmes seules censées courir le sabbat afin d’assouvir leurs pulsions. C’est donc dans le château de Saint-Pée-sur-Nivelle que ce triste sire introduisit plus de 600 procès pour sorcellerie. Des femmes, mais aussi des enfants et des prêtres furent torturés puis brûlés. Pour cette besogne, il fût aidé par une toute jeune fille de 17 ans qui était experte à trouver « la marque du diable ».

    De retour de mer, les marins prirent fait et cause pour les malheureuses accusées encore vivantes. Aussi, craignant une insurrection, le parlement de Bordeaux rappela Pierre de Lancre.

     

    - Mâlain , petite ville de Bourgogne, haut lieu de la sorcellerie...

     

     

    Mâlain porte bien son nom puisque ce village fut considéré comme un ancien lieu de la pratique de sorcellerie noire en France. En effet, on y raconte l’histoire d’une jeune femme qui, un soir, aurait été emmenée par un homme en rouge, jusqu’à une crevasse réputée pour avoir été appelée « La crevasse du Diable » et qui mènerait jusqu’aux enfers. Aussi, le château de Mâlain, aujourd’hui en ruine, est-il lui-même considéré comme maudit car construit au-dessus de cette « crevasse du Diable ».

    Loin des fables ancestrales, si Mâlain fête de nos jours ses sorcières, c’est qu’en 1644 le procès que firent les villageois à quelques femmes et hommes, est de triste mémoire. A Mâlain, tout commence déjà par une légende qu’on raconte depuis la nuit des temps.

    Cérès, déesse antique de la fertilité, cherchait désespérément sa fille disparue depuis des lunes et des lunes. Au hasard de ses pérégrinations, son chemin croisa celui d’Aloîs, un enfant du pays, à la grâce et au charme troublant. Celui-ci, connaissant la région comme personne, entraîna Cérès jusqu’à l’entrée d’une cavité située sous la colline de Mâlain.

    « Voici l’entrée de l’enfer, où Pluton a enfermé ta fille » avoua-t-il à Cérès.

    C’est ce que la mémoire populaire retint de cette légende antique. L’antre du démon était situé sous la colline de Mâlain, là où se trouve le château maintenant. De nos jours encore, on nomme cette cavité « le trou du diable ».

     

     

    Château de Mâlain – Côte-d’Or - Bourgogne

     

    Cependant, au Moyen Age curieusement, cette légende ne semble pas effrayer les bergers qui font de cette cavité une bergerie aménagée. L’année 1640 est particulièrement ardue pour les habitants de Mâlain. Pluies, gelées et grêles viennent à bout des potagers et vergers, et donc des fruits et légumes des paysans. La disette menace et en ces temps obscurs, il est facile d’attribuer cette malchance météorologique à des preuves d’existence du diable et de ses condisciples. On cherche alors des coupables et on s’en prend à quelques femmes et hommes sous des prétextes fallacieux.

    Comme souvent à cette époque, les villageois décident de faire justice eux-mêmes. En fait de justice, il s’agirait plutôt d’une pantomime parodiant celle-ci. On garrotte les supposés sorciers et sorcières, on les emmène au bord de l’Ouche à hauteur du Pont-de-Pany. Les pouces attachés aux gros orteils, ils sont jetés à l’eau.

    Ceux qui s’enfoncèrent dans l’eau furent reconnus innocents mais décédèrent dans d’atroces souffrances. Ceux qui surnagèrent malgré les coups de fourche furent jugés coupables. Ultime ignorance, une femme qui plaignit chrétiennement le supplice de ces pauvres gens fut lapidée par la foule et, dit-on, enterrée sous une pierre. La justice des lieux jugea une dizaine de ces pauvres gens. Et ceux qui réussirent à surnager furent condamnés à être pendus puis leurs corps brûlés. Cette peine fut heureusement levée par le Tribunal de Dijon qui gracia ces pauvres hères. Mais le mal était fait et la suspicion demeura envers ces personnes pendant de longues décennies, et leurs descendants eurent toutes les peines du monde à s’intégrer.

    Voilà pourquoi de nos jours, on peut assister une fois tous les deux ans à la Fête des Sorcières à Mâlain. Les villageois expient ainsileurs fautes en fêtant celles qui furent jugées coupables il y a maintenant fort longtemps...

     

     

    bonne visite et surtout n'essayez pas de vous enfuir, je vous surveille hihihihihi...

    bisous à tous et toutes...

    et bon samedi...


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  • j'ai encore d'autres copines à vous présenter, quoi !!! vous êtes deja mort de trouille!!!

     aller rester, elles sont sympas mes copines hihihihihi...

     

    - La Caillac Bheur...

     

     

    Elle habite une grotte ouverte à tous les vents en Grande Bretagne. Elle serait très grande, 1 m 73 pour être précis, mais horriblement maigre, avec des os saillants et pointus. Son visage est décharné, bleu de froid. Il exprime un rictus d’épouvante impressionnant. Elle a les mains noueuses et griffues et boite, suite à une chute malencontreuse. Son habillement ne serait pas plus agréable que son physique car elle porte une longue robe noire en haillons, un châle gris sur la tête et un tablier déchiré dont la poche est pleine de grêlons.

    La Caillac Bheur est cannibale et pour se reposer s’assied sur un tas d’os humains. Cependant son activité principale la fait protectrice de la faune de la montagne : cerfs, daims, boucs, chèvres sauvages et même les loups. Elle les rassemble et les mène paître pour les dérober à la vue des chasseurs.

     

     

      - La Fausserole...

     

     

    Elle fut chassée du monde des fées pour sa perversité. Elle était pourtant bien plus intelligente que la plupart de ses consœurs. Sous une apparence douce, vêtue de blanc et de jupons, elle arrive un jour dans un village, y loue une maison qu’elle astique avec entrain. Elle rend service aux personnes âgées, invite les femmes les plus distinguées pour prendre le thé et passe ainsi aux yeux de tous pour la plus gentille et la plus charmante des voisines.  

    Une jeune femme si douce devait, selon les villageois, trouver un mari honnête et travailleur. Ils lui en trouvèrent un qui ne fit malheureusement pas long feu. Elle le tua. La Fausserole tue les époux. Puis, en veuve éplorée, elle quitte le village afin de fuir les lieux de son malheur et part pour un autre village. Pourtant, elle finit par être démasquée. Elle avait trouvé pour mari un homme grand et fort, mais analphabète. Sur le registre de mariage, lorsqu’il dut signer, à la place de son nom, il traça une croix rouge. A la vue de la Sainte Croix, la Fausserole poussa des hurlements terribles et disparut par la fenêtre.

     

    - La Valkyrie...

     

     

    Elle vivrait dans le Walhalla, c’est-à-dire dans le domaine d’Odin, dieu scandinave de la guerre, séjour des héros morts au combat. Elle serait une fée éternellement belle et jeune, gracieuse comme un cygne, dont elle emprunterait l’apparence parfois.

    Elle est d’une taille et d’une stature impressionnantes qui se révèleraient au combat. Le plus souvent, elle s’habille de voiles courts et transparents maintenus par une ceinture d’or, mettant en valeur ses charmes certains.

     

     

    Cependant, quand elle part en guerre, elle revêt une cuirasse d’airain, une jupette en mailles d’acier, des jambières et des épaulières finement ciselées. Sur ses cheveux blonds nattés, elle porte un casque. On dit qu’elle aime manger du ragout d’ours, du sanglier rôti arrosé de cervoise et d’hydromel. En fait, elle serait douce, sensible, aimante, aussi douée pour le chant que pour l’art du combat.

     

     

    Dans l’art moderne les Valkyries sont parfois décrites comme étant de belles vierges montant des Pégases, ornées de casques et armées de lances. Cependant, le cheval de la Valkyrie était un kenning de loup, donc contrairement aux stéréotypes, elles ne montaient pas de Pégase. Leurs montures étaient plutôt des hordes de loups qui traînaient au milieu des corps de guerriers morts. Ces loups étaient de macabres combattants. Tandis que le loup est la monture de la Valkyrie, celle-ci semble être apparentée au corbeau, animal apparaissant fréquemment dans la mythologie nordique, notamment Hugin et Munin, deux corbeaux perchés sur les épaules d’Odin, volant au-dessus des champs de batailles et choisissant des corps. Les hordes de loups et de corbeaux ayant ainsi nettoyé les lendemains de batailles pourraient avoir été là pour servir de plus grandes causes. L’origine des Valkyries en général n’est pas rapportée comme existante, mais plusieurs Valkyries connues semblent avoir des parents mortels.

     

     

    bon samedi...

    et bonne visite...

    bisous...

     


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  • à quelques jours d'Halloween, il est encore des personnages que je dois vous présenter...

    et oui aujoud'hui c'est la sorcière Véro qui vous acceuille dans son univers de sorcellerie, avec des copines, des vilaines et des gentilles sorcières...

    bisous bisous, et bonne visite... hihihihihihi... 

      - La Dame Cygne

     

     

    On peut, dit-on, la rencontrer aussi bien sur un lac irlandais que sur les bords du Rhin ou du Danube. Elle serait de taille moyenne, très gracieuse et sa peau serait aussi blanche et parfumée que le lys. Elle s’habille de plumes immaculées et porte des chaînes d’argent ou d’or rouge, des colliers ou des couronnes. La Dame Cygne est plutôt frugale dans ses habitudes alimentaires puisqu’elle se contenterait de lentilles d’eau et de rupelles des pâturages, des étangs et des rivières. Elle aurait un caractère particulièrement doux. Elle serait sage et patiente, mais deviendrait particulièrement dangereuse si on la menace et son pouvoir magique serait immense.

     

     

    Des légendes racontent que la Dame Cygne et ses compagnes auraient créé la voie lactée, les papillons blancs des marécages, les fleurs de nénuphars, la neige et les nuages. Elles pondraient même des pierres de lune, feraient chanter les alouettes des marais et protègeraient les albinos. En quelque sorte la Dame Cygne est une sorcière lunaire.

     

     

    - La Dame Rouge...

     

     

    C’est une fée d’une irrésistible beauté, plutôt grande, les yeux brillants au regard velouté. Elle a une peau si blanche que le bleu de ses veines ressort. Afin de conserver intacte sa beauté, elle se réfugie, dit-on, dans une chambre glaciale d’un manoir inaccessible. Elle s’habille avec beaucoup d’élégance d’une longue robe de cour noir et rouge, avec une collerette en calice qui encadre parfaitement son visage.

     

    Pourtant, la Dame Rouge est un monstre de perversité, une ogresse insatiable, dérobant les enfants pour les dévorer. De même, elle obligerait ses amants d’une nuit à se soumettre aux plus démoniaques débauches. Elle les capturerait en ouvrant son manteau écarlate, offrant ainsi à leur vue un corps que nulle autre fée n’aurait et ne pourrait égaler, non seulement à cause de sa beauté parfaite, mais par le sortilège érotique qui émane d’elle. La Dame Rouge redoute pourtant de se voir dans les miroirs et ne supporte la vue de son image que dans le reflet des eaux corrompues.

     

     

    -La fée Carabosse...

     

     

    Elle était très vieille, très laide et très méchante. Son nom vient du fait qu’elle est bossue, mais vraiment très bossue. Si son apparition est rare dans les contes, elle n’en demeure pas moins célèbre pour être à l’origine de la malédiction qui frappe la princesse Aurore, héroïne de la Belle au Bois Dormant. La version la plus ancienne du conte qui nous soit parvenue est celle de « Le Soleil, la Lune et Thalie », extraite du « Pentamrone » de Giambattista Basile. Il n’y est cependant pas question de méchante marraine. Si le destin de Thalie est bien prophétisé, il ne résulte pas d’un sort qui lui est jeté.

     

     

    Dans les deux versions postérieures du conte, qui restent les plus connues, la fée Carabosse n’apparaît pas en tant que telle :

    . Dans sa version, Charles Perrault ajoute le personnage de la méchante marraine, mais elle est présentée comme une « vieille fée », sans précision sur son nom.

    . Dans l’adaptation des Frères Grimm, elle devient la « treizième fée » par opposition aux onze premières qui offrent à la princesse des dons merveilleux et à la douzième qui intervient en dernier ressors pour atténuer la malédiction.

     

    - La Sorcière d’Hansel et Gretel...

     

     

    Hansel et sa sœur Gretel sont les enfants d’un pauvre bûcheron. Craignant la famine, l’épouse du bûcheron, leur mère, convainc son mari de perdre les enfants dans la forêt. Ceux-ci entendent son plan et recueillant de petits cailloux blancs marquent le chemin depuis chez eux. Ainsi la tentative de les perdre échoue. Toutefois la mère pousse le père à recommencer et cette fois les enfants n’ont que des morceaux de pain à jeter derrière eux. Une fois abandonnés en pleine forêt, ils réalisent que le pain a été mangé par les oiseaux. Errant dans la forêt, ils trouvent une maison de pain d’épices avec des fenêtres en sucre qu’ils commencent à manger.

     

     

    L’habitante de la maison, une vieille femme, les invite et prépare un festin. Cependant cette vieille femme est une sorcière qui a construit la maison pour attirer les enfants afin de les manger. Elle enferme Hansel dans une cage et fait de Gretel sa servante. Gretel doit cuisiner afin d’engraisser son frère Hansel et chaque jour la sorcière vérifie s’il est suffisamment gras pour être mangé. Comme elle est à moitié aveugle, elle demande à Hansel de lui donner son doigt et celui-ci à la place lui tend un os. La sorcière a ainsi l’impression qu’Hansel ne grossit pas et les enfants gagnent ainsi du temps. Mais un jour, folle de rage, elle n’a plus la patience d’attendre et décide de manger Hansel.

     

     

    Alors qu’elle se prépare à cuire Hansel, la sorcière demande à Gretel de regarder dans le four pour voir s’il est prêt. Gretel prétexte qu’elle est trop petite et la sorcière doit vérifier par elle-même. Alors qu’elle se penche dans le four, Gretel la pousse et referme la porte derrière elle. La sorcière meurt carbonisée. Gretel délivre Hansel et s’emparant de tout ce que contient la maison de la sorcière, ils regagnent le domicile de leurs parents.

     

     

    Ce conte des Frères Grimm était destiné aux lecteurs de la classe moyenne du XIXe siècle. L’original était pourtant une description de la dureté de la vie au Moyen Age. L’infanticide était alors, selon les idées historiographiques de l’époque, une pratique courante et en période de disette il était donc habituel d’abandonner les enfants dans les bois et de les laisser mourir.

     

    -Diana...

     

     

    C’est une fée qui vit en Espagne, dans un jardin magnifique, au fond d’une grotte. Elle a des cheveux blonds, sa peau douce est parfumée. Elle se nourrit de mets fins et épicés au safran. Cependant, elle se transforme parfois en mégère hideuse, ou même en serpent, pour éprouver les gens à qui elle réclame un baiser « donné sans dégoût ». Elle aussi on l’accuse de voler les enfants. Pourtant, Diana serait une fée bienfaisante, bienveillante et généreuse envers les hommes dont elle s’efforcerait de racheter la faute originelle. Ainsi, elle s’active pour surveiller les berceaux, protéger la paix des foyers, les cultures et le cycle des saisons. Elle guérit aussi les malades, aide les pauvres, récompense les personnes de bien, se chargeant également de punir les autres. Lorsque les hommes meurent, on dit en Espagne, qu’elle les conduirait au tombeau et veillerait durant trois jours pour en chasser les démons avides de chair morte...

     

    Bonne journée et bonne visite...

    hihihihihihi... les z'amis...

     


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  • Citrouille du Lundi...

     

       

    La citrouille en cuisine…

    Le fruit....

    La citrouille doit être ferme, lourde dans la main, son écorce dure, sans taches ni craquelures.

    Les graines...

    À moins d'être emballées sous vide, les graines perdent rapidement leur fraîcheur et rancissent. Le meilleur moment pour les acheter est l'automne, tout juste après la récolte.

    L’huile...

    Choisir de préférence une huile de citrouille pure à 100 % (les produits bon marché peuvent renfermer d'autres types d'huile), pressée à froid et dont l'étiquette porte une date de péremption.  

     

     

    L’huile de citrouille...


    C'est en Autriche que, en 1735, on aurait pour la première fois exprimé l'huile des graines de citrouille d’une variété locale (styriaca), dont la chair est insipide. Elle a d’abord été employée dans les baumes et les crèmes pour ses propriétés médicinales. Elle est ensuite passée dans l'alimentation. Des chercheurs ont découvert son action favorable sur la prostate. Ils se sont penchés sur la composition de cette huile dans le but de comprendre le mécanisme de cette action. La fabrication de l'huile de citrouille est devenue une institution nationale en Autriche. La citrouille y occupe cinq fois plus de terres agricoles que les vignobles.... 

     

     

    Muffins à la citrouille, au bacon, et aux oignons caramélisés…

     

     

    1 t. farine 1 t. farine de blé entier 2 c. à thé poudre à pâte ½ c. à thé bicarbonate de sodium 1 c. à thé thym séché 1 c. à thé sauge séchée Pincée de sel 2 oignons moyens hachés 1 c. à table beurre 3 tranches de bacon hachées ? t. lait 1 c. à table vinaigre ¼ t. huile végétale ¼ t. sirop d’érable 1 t. purée de citrouille Graines de citrouilles «sweet ‘n spicy» (facultatif)

     

    Dans un petit bol, verser le lait et le vinaigre, laisser ainsi reposer pendant au moins 30 minutes, réserver.

    Dans une grande jatte, bien mélanger les farines, la poudre à pâte, le bicarbonate de sodium, le sel et les fines herbes, réserver...

    Dans un poêlon, faire chauffer le beurre sur un feu modéré et y faire tomber les oignons accompagnés du bacon, pendant une quinzaine de minutes.

    Transférer le tout dans un grand bol.

    Ajouter le lait caillé réservé, l’huile, le sirop d’érable et la purée de citrouille et bien mélanger.

    Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et mélanger jusqu’à humectés (ne pas trop mélanger!).

    Remplir les 12 cavités d’un moule à muffins préalablement tapissées de caissettes de papiers ou légèrement beurrées, de cet appareil et parsemer chaque muffins de quelques graines de citrouilles ,si désiré.

    Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 à 25 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin en ressorte propre.

    *Donne une douzaine de gros muffins....

     

    Velouté de citrouilles…

     

    Ce velouté est un vrai délice de saison: doux, onctueux et réconfortant. Un régal !

    Ingrédients 700 g de citrouille (poids non cuit avec peau) 1 litre de lait 40 g de beurre doux 40 g de farine Sel Préparation   :

    Coupez la citrouille en gros cubes et placez-les dans un panier vapeur. Faites cuire la citrouille pendant 20 à 25 minutes. En fin de cuisson elle doit être molle. Otez ensuite la peau de la citrouille.

    Placez le beurre dans une grande casserole et faites le fondre. Une fois qu’il est fondu incorporez la farine et remuez au fouet afin qu’il n’y ait pas de grumeaux. Versez petit à petit ½ litre de lait dans la casserole afin de délayer le mélange beurre/farine (comme pour une béchamel). Salez légèrement. La préparation doit être assez liquide.

    Incorporez ensuite la citrouille coupée en cubes et bien égouttée dans la base au lait, ajoutez le restant de lait et laissez cuire 10 minutes ensemble en remuant. Au bout de ces 10 minutes mixez la préparation et poursuivez la cuisson 5 minutes. Servez bien chaud... :

     

    Bon appetit, et bonne après-midi...


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