• Coucou, c'est encore moi, avec encore plus de chaleur

    pour vous souhaiter une belle journée...

    de feu et de fêtes...

    bisous les z'amis

    et bonne visite...

      

     

    Hello... Coucou...

     

      

    Feu de la Saint-Jean…

     

    On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean
    marquaient autrefois le début de l’été. Mais d'où vient réellement cette tradition?



    Le 21 ou le 24 juin ?

     

     

     

     

    On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean marquaient autrefois le début de l’été. En fait, ils avaient lieu dans la nuit du 23 au 24 juin ou du 24 au 25 juin selon les lieux, le 24 juin étant le jour de la Saint-Jean, donc en léger décalage avec le solstice d’été.
    S’ils ont toujours été peu fréquents dans le Maine, la Bourgogne, la Franche-Comté, la Champagne et les Ardennes, ces feux de joie étaient réalisés chaque été dans la plupart des communes du reste de la France. Ils se sont maintenus jusqu’à la Première Guerre mondiale, parfois jusqu’à la Seconde, qui leur a donné un coup d’arrêt définitif.



    Un grand feu à voir de loin !

     

     

     

     

    Dans certaines régions, chaque ferme faisait son petit feu. Mais la règle générale était la réalisation d’un grand feu de joie commun qui devait se voir le plus loin possible. Dans les plus humbles villages, la veille ou le jour de la Saint-Jean, tous les gens de la commune apportaient le soir venu, à l’endroit désigné, des fagots de brindilles, des branches mortes, des combustibles divers que l’on empilait en tas, dans la gaieté générale.
    Parfois, on entassait tous ces matériaux autour d’un grand arbre coupé et fiché là depuis quelques semaines. Le sommet en était alors souvent décoré de fleurs en bouquet, en couronne ou en croix.



    Qui allumait le feu ?

     

     

     

     

    L’Eglise a toujours eu une regard mitigé sur ces feux qui datent de la nuit des temps. Tantôt elle s’en sert pour organiser des processions et christianiser cette fête populaire à travers le culte de Jean le Baptiste, tantôt elle tente d’interdire les feux de la Saint-Jean comme “entachés de superstitions”. Dans certains lieux, c’était donc le curé qui allumait le bûcher. Dans d’autres en revanche, c’était celui qui l’avait construit, ou bien le maire, le syndic, la personne la plus âgée du village, une jeune fille (les familles se battaient parfois pour que leur fille ait cet honneur), ou bien encore les derniers mariés de la commune…



    Que faisait-on autour du feu ?

     

     

     

     

    Des danses bien sûr, car cette fête était d’abord l’occasion pour la jeunesse du pays, garçons et filles, de se retrouver et de se plaire… Mais tourner autour du bûcher avait un sens quasi magique, variable selon les régions. Dans l’Oise, les mamans tournaient trois fois autour avec leur nouveau-né dans les bras pour lui porter chance. En Bresse, quatorze fois “pour être assuré de ne jamais avoir mal aux reins”. Dans la Creuse, on en faisait le tour neuf fois si on voulait trouver femme ou mari. “Aussitôt que les flammes pétillaient, tous les assistants, jeunes et vieux, se prenaient par la main et se mettaient à danser des rondes autour de la jônée. Les jeunes filles surtout se livraient à cet exercice avec beaucoup d’entrain, car elles savaient qu’en dansant ainsi neuf fois autour des feux de la Saint-Jean, elles se marieraient infailliblement dans l’année.



    Les rites magiques autour des feux de Saint-Jean

     

     

    Des superstitions et croyances magiques étaient liées à ces feux de joie. Dans la Creuse et le Poitou par exemple, on jetait des pierres dans le brasier pour les récupérer ensuite et de les placer dans les champs de raves : plus grosses étaient les pierres, plus grosses seraient les raves ! En Touraine, en Limousin ou dans le Haut-Poitou, on y jetait des pierres marquées d’une croix pour que “la bonne Vierge vienne s’asseoir sur la plus jolie des ces pierres, de sorte que le lendemain on y voit de ses beaux cheveux d’or”. A Metz, on faisait brûler des bouquets d’armoise pour éviter les maux de reins des moissons. Pour obtenir le même résultat, on pouvait dans certaines régions se faire balancer au-dessus du feu. Dans les Charente, balancer son petit enfant au-dessus du feu neuf fois, c’était lui assurer une croissance rapide. En Gironde, celui qui voulait avoir de l’argent toute l’année devait tourner autour du feu de la Saint-Jean en y jetant une pièce, qu’il lui fallait retrouver dans les cendres une fois le feu éteint et conserver précieusement. En Bretagne, pays où les morts sont toujours plus présents qu’ailleurs, des sièges étaient posés autour du feu pour que les ombres des défunts viennent s’y placer, écouter les chants et contempler les danses.


    Le saut par-dessus le brasier

     

     

     

    Sauter par-dessus le feu de la Saint-Jean était aussi un rite très fréquent. On disait tantôt que le saut permettrait de se marier dans l’année, tantôt qu’il préservait des furoncles ou des sortilèges, tantôt encore qu’il portait bonheur ou qu’il “donnait force aux os et préservait des
    rhumatismes”… Les vieillards qui ne pouvaient plus sauter par-dessus le feu se contentaient d’enjamber une braise !
    On faisait aussi sauter ou plutôt passer les troupeaux à travers le brasier presque éteint ou bien on menait les bêtes à travers la fumée ou les cendres du feu de la Saint-Jean pour les protéger des épidémies le reste de l’année.



    Et après ?

     

     

     

    Une fois le feu éteint, chacun rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé dans une armoire ou placé près du lit des parents, conservé jusqu’à la Saint-Jean prochaine, il devait préserver la maison de l’incendie, de la foudre et de certaines maladies. On pouvait
    aussi en placer un morceau dans son champ pour protéger ses récoltes de la grêle, parfois aussi (disait-on) des chenilles et des limaçons. On utilisait jusqu’aux cendres de ce feu de joie, cendres auxquelles on attribuait des vertus bienfaisantes.
    Quant à l’origine de ces feux de Saint-Jean elle-même, elle reste aussi inconnue que les propriétés magiques de ses cendres puisque, selon le grand folkloriste français Arnold Van Gennep, il ne peut s’agir ni d’une résurgence celtique, ni d’un culte romain ou germanique christianisé… Le mystère demeure.

     

     

     

    Texte : Marie-Odile Mergnac...


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  • bon mercredi les z'amis...

     

      

    Coucou, c'est moi avec d'autres légendes sur le feu, pour vous souhaiter un mercredi de feu... et de chaleur...

    mais attention de n epas s'y brûler...

    bisous bisous les z'amis...

     

    Le feu…  (legende Iranienne)...

     

     

     

     

     

    Sadeh (qui veut dire littéralement "centaine" en persan) est la fête de l’apparition du feu, une centaine de jours après la fin de l’été ou une centaine de jours avant le début du printemps, selon la légende. La fête de Sadeh est une fête aussi ancienne que Norouz ou Mehregân. Elle était la plus grande fête du feu de l’antiquité iranienne et également l’une des plus grandes solennités des Perses. A ce titre, elle était célébrée avec magnificence et par des cérémonies publiques.

     

     

     

     

     

     

    Lorsqu’arrivait le soir de la fête, au dixième jour du mois de Bahman (onzième mois du calendrier persan), sur toute l’étendue du vaste territoire de la Perse antique, la population en liesse célébrait la fête en allumant des feux sur les collines et sur les toits. Les gens se rassemblaient autour des feux et priaient ensemble pour le retour de la saison chaude. Venait ensuite le moment des spectacles, des jeux et des chants d’allégresse autour des feux.

     

     

     

     

     

     

    L’histoire de la fête de Sadeh remonte à la plus haute Antiquité. Dès l’origine, Sadeh fut une festivité populaire puisant ses sources dans l’observation par l’homme des changements cycliques des conditions climatiques pendant une année, durée conventionnelle voisine de celle d’une révolution complète de la Terre autour du Soleil. Initialement, la fête de Sadeh n’avait donc aucune origine ethnique ou religieuse : elle était une festivité populaire appartenant à tout le monde, animée du souffle d’un sentiment "cosmique" dans le sens philosophique du terme : sentiment d’appartenir à l’univers considéré comme un système bien ordonné.

      

    La fête de Sadeh était célébrée en des temps immémoriaux, et ses sources remontent à une époque si ancienne qu’elle s’est effacée de la mémoire collective. Cette ancienneté est, en réalité, la raison principale de l’hétérogénéité des récits et des légendes que relatent les documents anciens sur les origines de Sadeh, documents qui ne manquent pas d’ailleurs de se contredire parfois concernant la date de l’apparition de la fête de Sadeh.

     

     

      

     

    Le feu… mythologie grecque…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Héphaïstos

     

     

     


    Héphaïstos est le dieu du Feu et des volcans. Selon plusieurs traditions, il est soit le fils de Zeus et d'Héra, soit il fut engendré par Héra toute seule. (Zeus donna tout seule naissance à Athéna).
    La légende veut, qu' Héra en voyant l'enfant qu'elle venait d’enfanter, laid et boiteux (aucun dieu du Mont Olympe n'est ni laid, ni infirme), elle l'empoigna par le pied et le lança par-dessus l'Olympe.
    Deux divinités de la mer Thétis et Eurynomé, eurent pitié du petit et prirent soin de lui. Il grandit dans une grotte sous marine, puis sur l'ile de Lesbos.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Maitre du Feu, Héphaïstos est aussi dieu des métaux et de la métallurgie : il fabriqua un trône d'or qui emprisonnait tout ceux qui s'y asseyaient. Pour se venger de sa mère, Héra, il décida de lui envoyer ce trône. A peine, eut elle le temps de s'y installer qu'aussitôt des invisibles chaines se refermèrent sur elle.
    Tous les dieux de l'Olympe le prièrent de délivrer sa mère. Héphaïstos refusait catégoriquement. Zeus lui proposa alors, de lui offrir Aphrodite en échange; ravi, il délivra aussitôt sa mère du trône d'or. Aphrodite cependant, devient très rapidement la maitresse d'Arès, et Héphaïstos prévenu par Hélios, le soleil qui voit tout, inventa un stratagème pour emprisonner les amants. Aucun prodige technique n’est impossible à réaliser au dieu forgeron. Il construit aussi, la foudre de Zeus, le bouclier d' Athéna, les flèches d'Eros, le chariot en or d'Hélios et les armes d'Achille. Les volcans sont ses ateliers où travaillent avec lui les Cyclopes.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Héphaïstos contribua même à la fabrication de la première femme, Pandore, avec de la terre. Elle sera douée de la vie par Athéna, et parée par les dieux de l'Olympe de toutes les grâces et tous les attraits.
    Ses inventions techniques ont également été décisives et d'un grand secours lors de la Guerre de Troie et de la Gigantomachie.

     


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  • Coucou, je vous offre un peu de chaleur aujourd'hui avec quelques légendes sur les feux, traditionnellement allumer en juin,

    en vous souhaitant une belle journée...

      

    CADEAUX...

     et bonne visite...

      

      

      

    En bien des pays, c’est au solstice d’été qu’était allumé un grand feu de joie autour duquel on dansait. Le Christianisme, n’ayant pu faire cesser ces pratiques païennes, les a tolérées, ou parfois christianisées, un prêtre bénissant alors le feu de la Saint-Jean, à la même date.

     

     

     

     

    La tradition de ces feux est loin d’être éteinte aujourd’hui, tant en France qu’en Suède où ils commémorent Balder, le plus beau des ases, fils d’Odin le Grand, dieu scandinave, et de Frigg son épouse, et lui-même dieu de la lumière.

     

     

     

     

     

    Balder…. Mythologie Nordique…

     

    Balder, le dieu bien aimé –    

     

       

     

     

      Fils d’Odin et de Frigga, Balder était une divinité Ase beaucoup aimé par ses semblables, et qui connut une destinée tragique. Balder l'intouchable. Marié à la déesse Nanna, il avait engendré Forseti, une divinité réputée pour son sens de la justice. Mais Balder ne nous est bien connu que par l’histoire de sa mort, qui nous rappelle qu’à Asgard, contrairement à l’Olympe, les dieux sont mortels. Balder faisait alors des rêves funestes, et ses confrères en furent alertés. Odin se rendit donc au Niflheim, afin de connaître le pourquoi de ce phénomène. Là, il apprit que Balder était condamné. Frigga, ayant eu connaissance des dangers qui menaçaient la destinée de son fils, décida de parcourir les neuf mondes, afin de faire jurer aux entités animées et inanimées, de bien vouloir épargner la vie de Balder. 

     

           

     

     

     

      Ce dernier devenant ainsi invulnérable, les autres dieux s’amusèrent à lui tirer des flèches dessus, ou à lui envoyer des lances. Les projectiles étaient à chaque fois déviés, ou bien s’arrêtaient net devant leur cible. Loki, quant à lui, détestait Balder, et voyait d’un mauvais œil la puissance de ce dernier. Il décida alors de rendre visite à Frigga, déguisé en femme, afin de lui demander comment Balder était-il devenu invulnérable. Cette dernière lui répondit qu’elle avait demandé à toutes les entités animées et inanimées des neuf mondes de ne pas toucher à Balder, et que tous avaient accepté. Cependant, elle avoua n’avoir pas posé la question au gui, qu’elle jugeait inoffensif. Loki se rendit donc dans la salle où les dieux s’amusaient à tirer sur Balder, et s’approcha de Hoder, le dieu aveugle et frère de Balder. Loki incita Hoder à tirer sur son frère, mais ce dernier refusa à cause de son infirmité. Loki proposa alors à l’aveugle de guider son tir, lui fournissant une flèche faite de gui. Hoder tira alors sur Balder, qui reçut le projectile en plein cœur et mourut.    

     

     

      

     

        Le cadavre de Balder fut alors déposé sur un bateau. Sa femme, Nanna, mourut de tristesse, et son corps fut déposé près de celui de son mari. L’embarcation funéraire fut ensuite poussée vers le large par la Géante Hyrrokkin, puis incendiée.    

     

        

     

     

    Parfois dans ces feux on jetait symboliquement des végétaux sélectionnés, des animaux nuisibles. Ces feux de la Saint-Jean ont donné lieu à de multiples interprétations qui ne s’excluent pas mutuellement :
    rite de passage le veille du solstice,
    souvenir d’un ancien culte du feu ou d’un culte solaire, celtique ou gréco-romain
    rite de purification
    pratique de caractère prophylactique contre telle ou telle calamité

     

     

     

     

     

     

     

    Le feu…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    (traditions celtiques)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Beltane est fêtée le 1er Mai, pour cette fête du printemps deux feux seront allumés, les participants passeront entre eux. A l'origine, les paysans faisaient passer les troupeaux entre ces deux feux afin de les prévenir contre les maladies. Cette fête est aussi appelée Le Feu de Bel en honneur à Bélénos.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette fête est une fête de joie, chant, couronnes de fleurs pour fêter la Reine de Mai, épouse du Seigneur de la Lande, épousailles éternelles qui donneront les fruits et les blés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les richesses de Beltane sont le choux, le lait doux et le lait caillé, la bière.

     

    Dans le Glossaire de Cornac, Beltane est décrit ainsi : " Beltaine, feu de bel, feu bénéfique, à savoir un feu que les Druides faisaient par leur magie ou leurs grandes incantations, et on amenait les troupeaux pour les protéger contre les épidémies chaque année à ces feux. Ils faisaient passer les troupeaux entre eux. "

     

    St Patrick alluma lui aussi un feu à Beltane, mais pour fêter les Pâques chrétiennes et les Druides dirent au Roi Loegaire qui régnait alors sur Tara : " Ce feu que nous voyons, qui que ce soit qui l'ait allumé cette nuit, il s'éteindra jamais dans l'éternité. Il prévaudra en outre sur tous les feux de notre coutume, et celui qui l'a allumé - le règne survenant de celui qui l'a allumé cette nuit - nous vaincra tous. Il te soumettra et tous les hommes de ton royaume. Tous les royaumes tomberont devant lui. "

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • ma petite créa du Lundi

    (servez-vous)

     

     

    Un chrétien est un homme qui se repent le Dimanche, pour ce qu'il a fait le Samedi, et qu'il refera le Lundi...

     

     

    Depuis que les femmes travaillent , on est passé de "merci mon dieu , c'est vendredi", à "merci mon dieu, c'est lundi". Si une mère n'a jamais dit cela c'est que ses enfants n'ont pas encore atteint l'adolescence...

      

      

    Ecrire...

      

    écrire...

    Ecrire, est une liaison d'amour avec soi et les choses, et les moments et les gens... Ecrire, c'est vivre une vie parallèle à sa vie de chaque jour : c'est le vase purificateur de l'âme et de ses mouvances...

    Louise portal...

     

     

     

     

    Les Mots

     

    Anoblir les mots par écrit
    pour qu'ils s'unissent afin d'en faire de la poésie...

    S'enrichir de vocabulaire et s'envoyer en l'air, avec des mots et leurs mystères pour la douceur d'un vers…

    Améliorer son quotidien avec des mots qui sonnent chaque matin, parce qu’ils font et défont les liens...

    Conquérir une assemblée avec quelques mots bien placés, qui bien composés peuvent créer l'unanimité...

    Offrir une rythmique à quelques mots magiques, et simplement pour le plaisir s'embellir avec le son et la musique...

    S'éblouir de la magnificence des mots qui font force et prestance, quand on les maîtrise avec aisance...

    Remercier la générosité des mots qui ont fait notre passé, et qui sans cesse en évolution, dans l'avenir, nous ferons avancer...

    Préférer partager les sens et la beauté des mots et s'exclamer car bien accorder, ils nous offrent un monde de générosité...

    Je voudrais avoir ce don, pouvoir m'exprimer comme tous les auteurs, les écrivains, les paroliers, qui maîtrisent sans écorcher l'âme des mots et leurs sonorités...

    Car les mots ont une force insoupçonnée qui couchés sur du papier, sont des trésors de générosité... 

         (petit texte de moi)... 

     

     

         


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  • Coucou, c'est avec Voltaire que je vous reçois aujourd'hui chez moi, ou le soleil est de la fête...

     

    en vous souahitant une belle jouréne bisous bisous et bonne visite...

     

    la poésie de Voltaire...

    Le mois de juin annonçant l’été, les fêtes, le soleil, la chaleur estival, est aussi un mois propice à la séduction, aux amours, aux ébats coquins, dans les champs de blés, par exemple, mais je préfère pour parler d’amour et de ses coquineries, vous laissez avec Voltaire

     

     

     

     

     

     

    et son très joli poème Polissonnerie…

     

     

     

     

     

     

    Polissonnerie…

     

      

     

     

    Je cherche un petit bois touffu,
    Que vous portez, Aminthe,
    Qui couvre, s’il n’est pas tondu
    Un gentil labyrinthe.

     

    Tous les mois, on voit quelques fleurs
    Colorer le rivage ;
    Laissez-moi verser quelques pleurs
    Dans ce joli bocage.

     

    - Allez, monsieur, porter vos pleurs
    Sur un autre rivage ;
    Vous pourriez bien gâter les fleurs
    De mon joli bocage ;
    Car, si vous pleuriez tout de bon,
    Des pleurs comme les vôtres
    Pourraient, dans une autre saison,
    M’en faire verser d’autres.

     

    - Quoi ! vous craignez l’évènement
    De l’amoureux mystère ;
    Vous ne savez donc pas comment
    On agit à Cythère ;
    L’amant, modérant sa raison,
    Dans cette aimable guerre,
    Sait bien arroser la gazon
    Sans imbiber la terre.

     

     

     

     

    - Je voudrais bien, mon cher amant,
    Hasarder pour vous plaire ;
    Mais dans ce fortuné moment
    On ne se connait guère.
    L’amour maîtrisant vos désirs,
    Vous ne seriez plus maître
    De retrancher de nos plaisirs
    Ce qui vous donna l’être.

     

     

    Voltaire...

     

     

     

     

     

     

     

    de Kees Van Dongen,Le tango ou la danse de l'archange

     

     

      

     

    le mois de Juin, est un mois d'arts, rien qu'avec la Fête de la musique...

     

     

     

    deja dans la Mythologie Grecque, Apollon est tombé sous le charme d'inspiratrices, belles et intelligentes, des artistes... les 9 muses...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Muse signifie en grec "tourbillon".

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Filles de Zeus et de Mnémosyne (déesse de la mémoire), les neuf jeunes filles étaient destinées à l'origine à devenir nymphes (divinités des sources, cours d'eau, et forêts).
    Puis leur fonction évoluèrent, après avoir consoler ceux qui souffrent, elles entreprirent d'inspirer les créateurs, quel que soit leur domaine artistique.

     

    Elles se répartirent alors les rôles, chacune se consacrant à un art :

     

     

     

    NomAttributs

     

     

     

    Clio

     

    L'histoire

     

     

     

    Melpomène

     

    La tragédie

     

     

     

    Thalie

     

    La comédie

     

     

     

    Calliope

     

    L'éloquence

     

     

     

    Erato

     

    La poésie pastorale, l'élégie

     

     

     

    Polymie

     

    La poésie lyrique

     

     

     

    Euterpe

     

    La musique

     


    Tersichore

     


    La danse

     



    Uranie

     

    L'astronomie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De l'union de Zeus avec Mnémosyne (la mémoire) durant neuf nuits consécutives naquirent les neuf Muses de l'antiquité, protectrices des arts, des lettres et des sciences. Calliope, présidait à l'Éloquence, elle est ici représentée un rouleau à la main, Melpomène, muse de la Tragédie et Thalie, muse de la Comédie, tiennent chacune un masque, Euterpe, muse de la Musique tient une flute dans sa main gauche, Clio muse de l'histoire est accoudée, Polymnie, sa voisine de droite est la muse de la Poésie lyrique, Érato est celle de l'Élégie, tient une cithare, Uranie muse de l'Astronomie, avec un globe à ses pieds et Terpsichore, muse de la Danse.

    Les Muses sont les déesses Grecques qui président aux arts et aux sciences et inspirent ceux, poètes, musiciens et hommes de sciences, qui s'en remettent à l'imagination. Elles sont le symbole du lien étroit réunissant tous les arts.

    Zeus, sous les traits d'un berger, rendit visite à Mnémosyne (Une Titanide, fille d'Ouranos (le Ciel) et de Gaia (la Terre) en Piérie (région de Macédoine), pendant neuf nuits. Un an plus tard elle donna naissance aux Muses ou Filles de Mémoire.

    Le plus ancien sanctuaire des Muses est L'Hélicon, c'est une chaîne de montagnes en Béotie. C'était une montagne consacrée au culte d'Apollon. Elles sont les compagnes d'Apollon et forment des chœurs avec les Grâces, Apollon était le leader du chœur, patron du chant et de la lyre et donc appelé Musagète. Couronnées de violettes, elles possèdent des voix sans pareilles et leurs chants sont si beaux qu'un jour le mont Hélicon s'enfla de plaisir au point d'atteindre le ciel. Le cheval Pégase, d'un coup de sabot, fit jaillir la source Hippocrène et lui fit reprendre sa forme.

    les Muses permettent d'accéder à un savoir sur le monde : la musique dont le nom vient des Muses est une porte vers la connaissance de la structure de l'univers : elle ouvre sur l'arithmétique et l'astronomie, elle permet à l'individu de percevoir l'harmonie des sphères.

    L'art de la Muse, "Mousikê" pour Les Grecs c'est ce que nous appellerions aujourd'hui la culture.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     À bordeaux…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    D'architecture néo-classique, le Grand Théâtre de Bordeaux a été édifié entre 1773 et 1780 par l'architecte Victor Louis. Judicieusement situé place de la comédie, c'est un des monuments incontournables de toute visite de la ville de Bordeaux.

     

    Douze statues du sculpteur Pierre Berruer représentant 3 déesses (Junon, Vénus, Minerve) et les 9 muses ( Euterpe, Uranie, Calliope, Terpsichore, Melpomène, Thalie, Polymnie, Érato, Clio) surplombent la façade d'un portique de 12 colonnes de style Corinthien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Apollon et les 9 muses…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      


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