• scarabée du jeudi...

    restons dans le monde des insectes, avec des histoires de scarabées...

     

     

    en vous souhaitant une bonne journée...

    bisous les z'amis et bonne visite...

     

     

    Le petit scarabée noir et la rose…

     

      Il y avait une fois un jardin magnifique. Des centaines de roses y fleurissaient. Leur parfum était suave et leur éclat tel que celui qui les voyait gardait pour toujours le reflet de leur beauté dans ses yeux. Un jour de pluie, quand les nuages semblaient tous s'abattre sur la terre, un pauvre petit scarabée noir errait sur un sentier de ce jardin, en quête de quelque abri. En face de lui grandissait un rosier couvert de superbes roses rouges; leurs pétales semblaient de velours, et les gouttes de pluie y scintillaient comme des diamants. Le petit scarabée se dit : "C'est là que je vais me cacher" Mais le rosier était haut, et le scarabée ne savait presque pas voler . Aussi était-il un peu ridicule quand, péniblement, il s'éleva en l'air. Enfin il se trouva installé et, très content, se mit à l'aise sous les pétales d'une merveilleuse rose.  

      

     

     

     - Oh ! s'écria celle-ci, en frissonnant de dégoût à la vue du scarabée. Ne t'assieds pas sur moi, vilaine bête, tu pourrais salir ma belle robe!

    Le scarabée effrayé s'envola.

    Tout près s'élevait un autre rosier très fier et important. Ses fleurs étaient rose-saumon et leur parfum enivrant. Le scarabée se posa sous la plus grande feuille de la plus belle rose, en se faisant aussi petit que possible pour passer inaperçu. Mais hélas ! bientôt la rose le vit.

    - Pouah ! dit-elle, a-t-on jamais vu pareille horreur ? Quelle vilaine robe noire! Va-t-en , je ne peux supporter de voir des choses laides et je ne te permettrai pas de t'asseoir sous mes belles feuilles.

     

     

     Le petit scarabée , triste et fatigué, se remit en route.

    De l'autre côté du sentier, il y avait un rosier fort élégant, portant des roses jaunes aux tiges longues et élancées. C'est là que le scarabée se réfugia, aspirant au repos. Mais tout à coup les roses alentour éclatèrent de rire.

    - Regardez-le, non, mais regardez-le, disaient-elles, comme il a l'air stupide et morose ! quelle honte d'avoir un animal aussi dégoûtant dans notre jardin !

    Et elles continuèrent à dire toutes sortes de choses déplaisantes à l'égard du petit scarabée. Le cœur gros, il se laissa choir sans énergie sur la terre;

     

     

     Quand il regarda autour de lui, il se trouva assis sous un tout petit rosier, qui ne portait qu'une seule petite fleur minuscule et presque pas de feuillage. Le scarabée ne bougeait pas, s'attendant à être renvoyé par de cruelles paroles. Rien de pareil cependant n'arriva. Mais tout à coup il entendit des sanglots déchirants. Levant la tête, il vit la petite rose en larmes.

    - Pourquoi pleures-tu, petite rose ? demanda-t-il.

    Celle-ci ne s'était pas aperçue de son arrivée, et elle le regarda, très étonnée et un peu effrayée aussi.

    Les autres roses autour de moi sont splendides et magnifiques, et elles se moquent de moi et me taquinent. Cependant, ce n'est pas de ma faute si je ne suis pas aussi belle qu'elles.

    - Hum ! murmura le scarabée, et il ne dit plus rien.

    - Mais, tu es tout trempé, mon pauvre, s'écria tout à coup la petite rose en remarquant à travers ses larmes l'air piteux du scarabée. Tu vas prendre froid ainsi. Viens plus près de moi pour que je te couvre de mes feuilles !

     

     

     

    Ainsi le scarabée trouva un abri, protégé par la toute petite rose.

    - Ecoute, proféra-t-il après quelques temps, tu es une gentille rose et tu as été bonne pour moi, alors que tes belles compagnes m'ont chassé avec mépris. Voilà pourquoi, désormais, tu seras plus grande qu'elles et même plus jolie.

    La petite rose, incrédule, regardait le scarabée qui disait des choses qui jamais ne seraient.

    - Je suis la fée de ce jardin, continua-t-il. Personne ne connaît mon véritable visage, et personne jamais ne le verra. Mais, ce soir, je viendrai te toucher avec ma baguette magique, et tu ne pleureras plus.

    La nuit, quand toutes les roses étaient profondément endormies, la fée arriva dans son carrosse de toile d'araignée attelé de douze phalènes (ce sont des espèces de papillons de nuit) scintillantes. Sur ses beaux cheveux dorés brillait un diadème de gouttes de rosée, et sa robe était de la couleur des rayons de la lune.

     

     

     

    Elle s'avança vers la petite rose, l'embrassa, la toucha doucement de sa baguette, et puis elle disparut avec son équipage de rêve.

    Le lendemain, quand le jardin se réveilla, la petite rose se trouva être aussi haute que le mur gris contre lequel elle croissait. Des centaines de petites fleurs pareilles à elle-même étaient suspendues à ses branches garnies de jolies feuilles vertes. Et toutes elles bavardaient et riaient gaiement.

    La petite rose était si radieuse de tant de bonheur qu'elle en rougissait. Cela lui donna la couleur la plus ravissante qu'on puisse imaginer.

    Toutes les fières roses alentour regardaient en l'air avec de grands yeux étonnés et jaloux.

    Et voilà l'histoire de la rose grimpante...

     

     

    (histoire trouvé sur le net)...

      

      

    Symboles du Scarabée…

     

    Le mot scarabée en égyptien, khéper  ,sert à écrire les verbes "devenir", "se transformer" et à nommer le couronnement du roi "Neb-khéperou-Rê" (Maître des transformations du soleil).

     

     

     


    Les mœurs du scarabée (le bousier) ont amené les Egyptiens à le comparer au soleil. En effet, l'animal, à l'aide de son front et de ses pattes antérieures forme une boule avec les excréments des mammifères. Puis avec ses pattes postérieures, il fait rouler la boule jusqu'à un trou pour y pondre son œuf. Pour les Egyptiens, le scarabée poussant sa boule rappelle la course du soleil dans le ciel. Le jeune coléoptère qui naît de la boule qui l'a nourri pendant sa gestation est comparé à la naissance du soleil tous les matins à l'horizon.

     


    Le scarabée revêt donc une importance capitale : il incarne le dieu solaire qui renaît tous les matins à l'aube, il est un symbole de renaissance pour les morts et un emblème protecteur pour les vivants.
    Sur les momies, le scarabée est souvent posé près du coeur, siège de l'esprit.

     

      


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  • Coucou, c'est encore avec quelques mots sur les coccinelles que je viens vous souhaiter une belle journée...

     

     

    bisous bisous les z'amis...

     

     

    Symbole de la Coccinelle…

     

    On consulte la coccinelle pour savoir quel temps il fera; si placée au bout du doigt, elle refuse de s'envoler, c'est un indice de mauvais temps.

    La coccinella septumpunctata, dévore les pucerons et elle est donc la grande amie d’Achélaos “le maître des vergers

    Dans la Charente, après le meurtre de l'un de ces insectes, le berger voyait périr son plus beau mouton

    En Bretagne, le laboureur qui tue une Bête à bon Dieu perd un de ses meilleurs chevaux.

    En Ille-et-Vilaine, si on écrase une coccinelle, ou même si on l'enferme dans une boîte, on est exposé à mourir le lendemain.

    Dans la Creuse, pour garantir les enfants de divers inconvénients, on leur met au cou en guise d'amulettes des coccinelles.

    En Lorraine, si on voit des coccinelles près des ceps, le vin sera bon.

    Dans le Hainaut, celui qui la tue attrape des abcès

    En Wallonie, on la menace de lui donner des coups de marteau si elle ne dit pas l'heure qu'il est. Après avoir prononcé ces mots, on compte une heure, deux heures, trois heures : si elle s'envole à quatre heures par exemple, il est cette heure-là.

    A Mons, une coccinelle qui se pose sur une personne est un signe de chance.
     

     

     

     

       

      

     

    La Coccinelle...



    Dans une rose à Bagatelle
    Naquit un jour la coccinelle.
    Dans une rose de Provins
    Elle compta jusqu'à cent-vingt.
    Dans une rose à Mogador
    Elle a vécu en thermidor.
    Dans une rose à Jéricho
    Elle évita le sirocco.
    Dans une rose en Picardie
    Elle a trouvé son Paradis:
    Coccinelle à sept points,
    Bête à bon Dieu, bête à bon-point....



    Robert Desnos

     

     

     

     Proverbe norvégien

    "L'ombre de l'éléphant n'est pas plus lourde que l'ombre de la coccinelle."

     

     

     

     

     

     


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  • Lundi de Coccinelle...

    Coucou, avec des petites copines, et des légendes, je viens vous souhaiter un bon début de semaine...

     

    bon mardi et bonne visite...

     

    bisous bisous les z'amis...

     

     

    Le roi René et la Coccinelle… (Légende de Provence)…

     

     

    Cela se passait au royaume de Provence. Le roi René était bien triste, car son unique fille était aveugle. Mais tous ses sujets s’efforçaient de le consoler, disant qu'avec l'aide de la "Bonne mère" tout s'arrangerait bien un jour et que la princesse finirait par guérir et épouser le beau prince de Lorraine qui la voulait comme femme. Mais le roi demeurait toujours triste. Aussi, paysans, serfs, ouvriers, bourgeois, tous faisaient de leur mieux pour le contenter et effacer son chagrin. Tous... sauf un... On ne le connaissait pas. On l'appelait le "brigand". Mais on ne savait as très bien qui l était. Tout ce qu'on savait, c'est qu'il était certainement l'auteur de tous les méfaits et de tous les désordres, et vraiment ce n'était pas beau lorsqu'on pensait à la bonté du roi René. Mais le roi n'était pas seulement bon, il était juste, comme doivent l'être tous les chefs, et l'on était sûr que le jour où le brigand serait arrêté, le roi le punirait à mort.

     

    Il y avait, ce matin-là, grande agitation au palais des Baux. Un ministre à longue barbe était venu dire confidentiellement au roi que qu’allait fort al sur la côte. En effet, une bande de pirates, ou peut-être un pirate tout seul (s'il était très puissant et très diabolique, cela serait encore possible), devait débarquer la nuit pour causer des "malheurs" aux pauvres pêcheurs. A l'aube, ceux-ci se réveillaient et trouvaient leurs poulaillers sans poules, leurs bergeries sans moutons, et leurs beaux figuiers sans figues... Cela ne pouvait plus durer. Il fallait que Sa Majesté fasse quelque chose. Le peuple n'était pas content... Toujours ce "brigand" !

    Le roi tira sa barbe, se cacha le front dans ses mains et prit une grande décision... car il ne badinait pas avec les affaires de l'Etat. Il ordonna que tous ses policiers se répandent sur la côte et capturent ce terrible brigand. Cela n'amusait pas du tout les policiers, mais ils étaient obéissants et dévoués et ils partirent, bien sûrs de ramener le coupable...

    Ce n'est qu'au bout de cinq longs mois qu'ils ramenèrent aux Baux un pauvre homme en haillons, vêtu d'un vieux pantalon couleur de rouille, et d'une chemise verte déchirée, un pauvre homme au visage maigre et à la barbe grise. Il avait des cheveux trop longs, une allure sale et un foulard rouge noué sur la tête. Un vrai forban, celui-là ! Les "gens" du village se mirent derrière leur fenêtre pour le regarder passer, et un frisson de terreur les empêchait de parler... Les mains du forban étaient trapues, de grosses mains pour étrangler les poulets, et ses pieds nus étaient couvert de poussière. Il avait un air bourru et regardait tout le monde comme s'il n'avait jamais rien vu. Pourtant on était étonné de voir qu'il avait des yeux tout bleus, tout clairs, comme l'eau de la mer. Car un forban ne doit pas avoir des yeux clairs, mais des yeux ténébreux, noirs comme la nuit, et un regard sombre, "par en-dessous". Pourtant les policiers étaient sûrs que c'était bien "lui" !

    Alors on le conduisit vers le trône du roi, qui siégeait, ce jour-là, sur la place publique pour rendre la justice.

    Le roi le regarda longuement et, se tournant vers ses policiers, leur demanda :

    - Êtes-vous bien sûrs que c'est lui ?

    Car il ne voulait pas accabler un homme innocent. Mais tous les policiers inclinèrent la tête gravement.

    - Ce ne peut être que lui, Majesté...

    - Bon, dit le roi.

    Et il rendit sa sentence.

    - Tu aura la tête tranchée, dit-il à l'homme.

    Mais le forban avait l'air triste, toujours le même air. Et, après-tout, peut-être ne tenait-il pas tant que ça à la vie. Il inclina la tête et ne dit pas un mot.

    - Que peux-tu dire pour ta défense, lui demanda encore le roi.

    Mais il ne voulait rien dire, et les gens commençaient à être étonnés. Pourquoi n'essayait-il pas de s'expliquer ? C'était sûrement qu'il était coupable. Et une rumeur sourde courait parmi l'assemblée.

    - Qu'il meure, qu'il ait la tête tranchée...

    On monta donc l'échafaud sur la place publique. Le roi, quelques jours plus tard, prit place sur l'estrade couverte de velours rouge, et la reine était auprès de lui. La foule avait le droit d'assister, les femmes étaient très émues, mais les hommes disaient qu'il fallait bien que justice se fasse et qu'ainsi il n'y aurait plus de vols dans le pays.

    Le brigand monta vers l'échafaud l'air résigné. Il n'enleva même pas son foulard rouge et tendit sa tête au bourreau...

    Mais brusquement il la releva.

    - Attendez ! supplia-t-il... Pauvre bête !

    Personne n'y comprenait rien.

    Mais le forban d'un geste très doux chassait du revers de la main un tout petit insecte qui se trouvait là sur la planche.

    - Va-t-en, petite, tu te ferais tuer.

    C'était une coccinelle. Une petite "bête à bon Dieu" comme on les appelle ici, avec un dos rouge taché de petits points noirs.

    Et la bête à bon Dieu s'envola bien vite.

    Mais la reine s'était relevée brusquement, et elle avait saisi les mains du roi...

    - Arrêtez ! arrêtez ! qu'on ne tue pas cet homme !

    Le roi fit un signe au bourreau et demanda à la reine ce qui la poussait à demander cette grâce.

    - Voyons, dit la reine, un homme qui, au moment de mourir, pense à sauver la vie d'une petite coccinelle, cet homme-là ne peut être un méchant brigand, ce n'est pas possible !

    Le roi réfléchit en tirant sa barbe et il trouva que la reine avait raison.

    Il ordonna que l'on ramène cet homme vers sa cellule et fit faire d'autres recherches par d'autres policiers. Il fit bien. On découvrit un jour, à l'aube, le bateau du vrai "forban", qui n'avait pas encore mis les voiles vers le large... Et on arrêta un vrai brigand, une vraie brute qui se débattit et cria des paroles de haine...

    Le roi relâcha le premier et, pour le consoler de toutes ses tristesses et de toutes ses misères, il lui donna des champs et un "mas" afin qu'il vive en paix. L'homme vécut très vieux, dit-on... Et il était entouré de bêtes de toutes sortes qu'il élevait avec la plus grande douceur...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LA LEGENDE DE LA COCCINELLE

     

    Il y a longtemps, très longtemps, les coccinelles avaient un dos tout rouge sans aucune taches noires. Quand elles chassaient les pucerons du jardin, on aurait dit de toutes petites cerises.

    Les merles s'y trompaient; ils les harcelaient de coups de bec et même, parfois, les dévoraient.

    Les coccinelles en avaient assez mais que faire contre la nature? rouges elles étaient, rouges elles resteraient. Toutes pensaient ainsi sauf Qi, la plus maligne.

    Depuis sa naissance, Qi vivait dans la peur de se faire enlever par un de ces gros oiseaux qui criaient au-dessus de sa tête. Elle décida de chercher une idée.

    Elle alla, tout d'abord, demander conseil à la taupe

    - Toc, toc, toc, Madame la Taupe , c'est moi, Qi, la coccinelle ! pourriez-vous me conseiller?

    Elle expliqua son problème. La taupe sortit le museau de son terrier, plissa les yeux derrière ses grosses lunettes et répondit :

    - Si tu veux te protéger du merle, fais comme moi : creuse une galerie et passe ta vie sous la terre;

    La réponse ne convenait pas à Qi car elle aimait trop la lumière du soleil.

    Alors, elle alla voir l'escargot.

    - Toc, toc, toc, Monsieur l'Escargot, c'est moi, Qi, la coccinelle !

    Et elle lui posa sa question :

    L'escargot sortit une corne, puis l'autre, puis son corps tout entier

    - Moi aussi, j'ai des problèmes avec le merle, tu n'as qu'à t'envoler; je ne peux même pas le faire, moi !

    Et il rentra dans sa coquille.

    Elle aperçut le criquet, penché sur une branche de pommier.

    - Toc, toc, toc, Monsieur le Criquet, c'est moi, Qi, la coccinelle ! Je cherche une idée pour échapper au merle. Figurez-vous qu'il veut me dévorer car il me prend pour une cerise.

    Le criquet se mit à rire

    - Elle est bien bonne, celle-là ! Ma belle, il n'y a qu'une solution : la fuite ! Muscle un peu tes petites pattes et prends ton élan , comme ça !

    Et il sauta si haut, qu'il disparut dans le ciel.

    Qi était bien déçue, personne ne s'intéressait à son problème

    Elle grimpait tristement le long d'une branche de rosier lorsqu'elle aperçut un énorme œil noir cerclé de rouge qui la regardait fixement. Elle frissonna, terrifiée. A qui cet œil inquiétant appartenait-il?

    Elle eut la réponse quand le papillon s'envola dévoilant ses ailes rouges décorées de deux grands yeux noirs.

    Voilà la solution se dit Qi.

    Elle alla voir le caméléon qui, en ce temps-là, n'avait rien contre les insectes. Il passait son temps à peindre les fleurs du jardin;

    - Toc, toc, toc, Monsieur le Caméléon, c'est moi, Qi, la coccinelle, j'aurais besoin de vos services.

    Elle lui demanda de peindre deux yeux noirs sur son dos afin d'effrayer le merle.

    - Mais ton dos est si étroit! au mieux, je peux y dessiner quelques points noirs. Laisse faire l'artiste!

    Il prit ses pinceaux et décora le dos de Qi. de sept belles taches noires. Quand Qi regagna son arbre familier, toutes les coccinelles du jardin l'admirèrent et décidèrent de l'imiter.

    Ce fut un beau défilé dans la maison du caméléon. Il travailla des jours et des jours et finalement il ne resta plus aucune coccinelle sans les belles taches noires;

    Et savez-vous qui fut le plus surpris ?

    Le merle, bien-sûr, qui dû attendre le mois de juin pour se régaler de vraies cerises.


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  • Coucou,c'est sous un ciel bien gris que je vous acceuille aujourd'hui, mais à l'approche des vacances, et en attendant le retour du soleil...

    je vous offre de belles libellules, qui sentent bon l'été...

    en vous souhaitant tune belle journée...

    bisous bisous...

     

     

    bonne visite  

     

    La libellule et le papillon

    Deux frères se promenaient dans une forêt. Le plus jeune était toujours en train de courir, le plus vieux voulant toujours lui faire des misères.

    Ce jour là, ils se perdirent et furent séparés.

    Le plus jeune pris peur, il entendait encore la voix de son tyran qui le pourchassait, et s'enfonça plus encore pour se cacher dans la végétation. Le méchant grand frère ne pensait qu'à la punition qu'il allait lui donner pour l'avoir obliger à courir, et lui faisait savoir en criant sa colère. Bientôt il comprit que son frère lui avait échappé, et voulant rentrer, il s'aperçut qu'il était perdu. Le plus jeune quant à lui, n'entendant plus son tortionnaire de frère, sortit du buisson où il avait trouvé refuge. Attiré par le bruit clair d'un court d'eau, il alla y étancher sa soif. Alors qu'il était penché là, à contempler le ruisseau, une libellule vient se poser sur un rocher juste à coté de lui. Il n'osait la toucher, de peur de lui faire peur et qu'elle parte, le laissant seul dans cette forêt. Il ne pouvait détacher son regard des reflets dorés projetés par l'insecte.

     

     

     

     

    Pendant ce temps, son grand frère tachait de retrouver le sentier qui l'avait conduit là. Il était furieux, comment son imbécile de frère avait pu lui faire cela se disait-il. Car il en était responsable aux yeux de ses parents, et savait qu'une punition l'attendait à son retour. Plutôt que de rebrousser chemin pour le chercher, son esprit tortueux lui souffla bien vite qu'il avait pris la bonne décision. Il n'aurait plus à supporter son frère dans ses promenades. Il marchait lentement, un sourire mauvais aux lèvres. Son regard fut soudain plus cruel encore : il venait de voir un merveilleux papillon sur une fleur à quelques mètres de lui.

     

    Son petit frère de son coté, venait de se lever. La libellule ayant repris son vol le long du ruisseau, il la suivait ne pouvant se résoudre à la voir partir. Après une petite trotte derrière l'insecte, il reconnut un des sentiers qu'il empruntait chaque jour pour l'école, et rentra bien vite chez lui raconter sa merveilleuse rencontre à sa mère.

     

     

     

    Le grand frère, lui, s'était approché du papillon pour le toucher. A peine eut-il effleuré les ailes que leurs jolis motifs s'effacèrent. Pensant que le papillon avait fait cela pour se moquer de lui, il abattit sa vilaine main sur lui pour se venger. Le papillon voulut s'envoler, mais ses ailes avaient été grandement endommagées par le garnement et il ne put éviter le coup.

     

    Son frère venant de raconter ses infortunes et la belle libellule, les parents partirent à la recherche du méchant garçon mais ne le trouvèrent point, ni ce jour là, ni les suivants.

     

    Il ère encore dit-on, dans les bois et les forêts, à la recherche d'une victime à martyriser. C'est sans doute pour cette raison, que les petits elfes sont sages et aiment la nature. Ils savent qu'elle les protégera temps qu'ils la respecteront comme leur mère, et mangeront leur soupe bien gentiment avant d'aller se coucher.

     

     

     

     

     Histoire d'une libellule…

     

    Au fond d’un vieux marécage vivaient quelques larves qui ne pouvaient comprendre pourquoi nul du groupe ne revenait après avoir rampé le long des tiges de lys jusqu’à la surface de l’eau. Elles se promirent l’une à l’autre que la prochaine qui serait appelée à monter reviendrait dire aux autres ce qui lui était arrivé. Bientôt, l’une se sentit poussée de façon irrésistible à gagner la surface ; elle se reposa au sommet d’une feuille de lys et subit une magnifique transformation qui fit d’elle une libellule avec de fort jolies ailes. Elle essaya en vain de tenir sa promesse. Volant d’un bout à l’autre du marais, elle voyait bien ses amies en bas. Alors, elle comprit que même si elles avaient pu la voir, elles n’auraient pas reconnu comme une des leurs une créature si radieuse. 

     

    Le fait que nous ne pouvons voir nos amis et communiquer avec eux après la transformation que nous appelons la mort n’est pas une preuve qu’ils ont cessé d’exister….

     

    Walter Dudley Cavert...

     

     

     

    Symbole de la Libellule…

    La libellule naît sous forme d'œuf. Ensuite, elle se transforme en pré nymphe pour une courte durée. Après, elle devient une larve et finalement, elle se transforme en libellule adulte. La durée de vie d'une libellule est d'environ 5 ans, mais elle ne vit que quelques semaines sous sa forme adulte. La larve mue à plusieurs reprises et grandit chaque fois considérablement. Le nombre de mues varie de 9 à 16 suivant les espèces. On peut donc dire que la libellule passe la majorité de sa vie en état de transformation. J'aime beaucoup cette image de la transformation permanente, qui correspond à la réalité de l'être humain qui est lui aussi sans cesse en transformation, en évolution, en mouvement, en changement...  

     

     

     

    Dans la symbolique occidentale, la libellule est associée à la légèreté, l'élégance, la fragilité, la complexité, la simplicité, la rapidité, la liberté, l'instabilité, la vivacité, la vie.

     

    Dans la symbolique amérindienne, la libellule symbolise la duperie des sens et de la transformation. Ses ailes scintillantes rappellent les temps magiques et permettent de prendre conscience que ce monde n'est fait que d'une réalité apparente. L'enseignement de la libellule dit qu'en fait il ne faut pas se fier aux apparences et qu'il est nécessaire de prendre ses distances par rapport à notre perception sensorielle. En outre, la libellule transmet des messages des êtres élémentaires et des esprits des plantes. Quand vous voulez changer quelque chose, appelez en l'énergie de la libellule....

     

     

     

    Par Fetish-cat (trouvé sur le net)…


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  • CADEAUX...

     

    Coucou, c'est moi pour ce dernier jour de la semaine, je vous emmène chez moi en Bretagne, avec quelques amis, les Korrigans, et quelques histoires bien de chez nous...

     

    CADEAUX...

     

     

    bon séjour, bonne visite et bon WE...

     

     CADEAUX...

     

    et gros breizhous...

     

     

     

     

    La reine des Korrigans :

     

     

     

     

    Il était une fois un pauvre pêcheur qui s'appelait Pierre Cavalin. Il demeurait en haut d'une falaise surplombant la mer.
    Ce soir-là, il faisait mauvais temps. Pierre, assis au coin de la cheminée, mangeait une bonne soupe au lard avec quelques tartines de pain beurré.
    Tout à coup on frappa. Pierre alla ouvrir la porte. Une vieille femme, toute ruisselante, vêtue de guenilles entra.
    Le pauvre pêcheur l'invita à s'approcher du feu et à partager sa nourriture. La pauvresse but sa soupe avec appétit. Alors, elle lui dit qu'elle était la reine des korrigans. Pour le récompenser de sa bonté, elle l'invita dans son palais au pied de la falaise. Elle lui dit d'apporter trois sacs. A minuit pile, Pierre entrait dans la grotte des Korrigans.
    Dans une grande salle toute illuminée dansaient des centaines de Korrigans habillés de rouge. Le pêcheur fut entrainé par les lutins dans une ronde interminable. Pierre aperçut des coffres emplis d'or.
    La reine lui dit qu'il pouvait en prendre autant qu'il voulait à condition de partir avant le chant du coq.
    Il mangea, dansa toute la nuit. Quand le soleil commença à se lever, il se précipita pour remplir ses sacs d'or.
    Soudain, le chant du coq retentit. Pierre courut vers la sortie. Il avait trop attendu : Lorsqu'il arriva chez lui, il ouvrit ses sacs et constata que son trésor s'était transformé en cendres. Pierre était désolé.
    A la tombée de la nuit, la reine des Korrigans revint le voir. Elle eut pitié de lui. Elle lui offrit un plat magique, en terre, qui se remplirait de nourriture à chaque fois qu'on le désirerait.
    Pierre Cavalin conserva le plat en terre toute sa vie durant et ainsi, il n'eut plus jamais faim.

     

     

    Le plus petit des Korrigans :

     

     

     

     


    Anicet le Bossu faisait métier de jouer du biniou. Sitôt qu'il y avait une noce dans le pays, on le voyait arriver l'instrument sous le bras et suivi de son chien Gwendal. Il jouait le temps qu'il fallait et souvent plus.
    - A se revoir la compagnie ! Allez Gwendal, derrière ! Et le voilà parti allant d'un côté à l'autre, de gauche à droite, de droite à gauche.
    Il est vrai que la dernière bolée de cidre est souvent la bolée de trop !
    - Je ferai mieux de me coucher, oui ! et il se laissa tomber au pied d'un rocher tapissé de fougères sèches.
    Il n'eut guère le temps de dormir ; il fut vite réveillé par les aboiements plaintifs de Gwendal qui n'en finissait pas de trembler sur ses pattes.
    - Vrai, il se passe quelque chose de pas normal ! et c'est alors qu'il entendit tout un remue-ménage à un mètre à peine, sous une énorme pierre.
    - Seigneur Dieu! Un repaire de korrigans ! C'est bien ma chance ! et de répéter chaque fois qu'un des lutins sortait de la terre :
    - Le bonjour à toi ... et à toi aussi ... le bonjour à vous tous !
    - et le bonjour à toi ! Répondit celui qui avec sa barbe en pointe, des sourcils broussailleux avait des allures de chef.
    Et à son signal, les korrigans se mirent tous à danser autour d'Anicet en chantant : Dilin ha dimern, Mar de achiui hou tra ho Ké ha ké ha ké Mar de achiui ou traou Ka hé ké ha ké ... (Lundi et Mardi si vous achevez votre travail, regrets et regrets vous aurez !) La chanson s'arrêtait là.
    Il y avait bien une suite, mais aucun korrigan n'en connaissait le premier mot ! Alors ils reprenaient sans cesse les mêmes paroles, attendant vainement la suite.
    - Tu connais la loi des korrigans ? demanda celui qui avait des allures de chef.
    - Ma foi non !
    - Soit tu trouves la fin de la chanson et tu deviens l'homme le plus riche du monde...
    - et si je ne trouve pas ?
    - je ne sais pas encore. On te changera peut être en crapaud ! ou bien on te collera une deuxième bosse sur le dos ! Attends un peu... J'ai une autre idée ! Sais-tu quel jour nous sommes ?
    - ma foi non !
    - Le 23 septembre... Le jour de la Saint-Kadog, le saint patron des korrigans ! La tradition veut que ce jour-là nous racontions des histoires, des histoires de lutins, bien sûr, et toujours en exagérant. Alors, puisque tu es là, nous te choisissons comme juge. A toi de décider, entre trois de nos conteurs lequel est le plus vantard. Seulement souviens-toi de ce que je vais te dire : "Per gwirion n'eo ked mad da laret !" (toute vérité n'est pas bonne à dire !).
    Le premier korrigan commença ainsi :
    - Ne cherchez pas ! je suis le plus petit. Et c'est de famille ! A l'époque où mon pauvre père vivait et où un lutin était encore un lutin, il passait sous le poitrail d'un cheval sans avoir à se baisser ! et on l'applaudit comme il se devait.
    Le deuxième était déjà plié en deux par le fou rire :
    - Eh bien moi, mon père était plus petit encore ! Pensez un peu : d'une niche de chien il s'était fait une demeure de cinq pièces !
    Et on l'applaudit tout autant. Vint le troisième concurrent.
    - Quelle chance vous avez tous les deux d'avoir connu vos pères ! Le mien est mort bien avant ma naissance. C'est ma mère qui m'a appris qu'il s'était tué en tombant d'une échelle alors qu'il cueillait des fraises dans la région de Plougastel !
    - alors ? Lequel des trois a le plus exagéré ?
    - Pas plus l'un que l'autre.
    - Comment, rugit le troisième korrigan-conteur, n'ai-je pas mieux menti que les autres ?
    - Peut être, mais si je l'avais dit, les deux autres m'auraient assommé.
    - Ca c'est sûr ! Dis donc, tu as oublié d'être bête, toi !
    - je me suis souvenu : "Toute vérité n'est pas bonne à dire !"...

     

     

     

     

     Le Korrigan et le Bossu :

     

     

     

     

     


    On raconte qu'un jour, un bossu vint à passer près d'une clairière. Il aperçut des korrigans qui s'amusaient à chanter :
    - Lundi, mardi, mercredi, ... lundi, mardi, mercredi ...
    - Ben alors, les korrigans, elle est pas finie, votre chanson ? moi je peux vous donner la suite ! se moqua gentiment notre bossu

     

     

    - Attention, dirent les korrigans, si ce que tu nous promets n'est pas à la hauteur de nos souhaits, tu seras sévèrement puni de ton audace !
    Et le bossu de chantonner :
    - Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi, et puis le dimanche aussi et voilà la s'maine est finie !
    - Hourra ! crièrent les korrigans tellement ils étaient contents ! Notre chanson est plus longue à présent ! Dis-nous c' que tu souhaites : argent, beauté ?
    -Ben, si vous pouvez, j'aimerai bien me séparer de ma bosse.
    Sitôt dit, voilà les korrigans qui s'emparent du bossu, et le jettent dans un trou. Quand il réapparaît, le voilà tout droit, notre bossu ! Tout beau !
    Souvent, les intrépides ont moins de chance. Quiconque essaie d'entrer dans la ronde des korrigans se voit piégé toute la nuit jusqu'à épuisement. Ce sont des êtres facétieux qui peuvent se révéler dangereux.
    "Vengeance de lutin, on n'en voit pas la fin" dit le proverbe.

     

     

    j'espère que ça vous a plu, car ils ne sont aussi méchants qu'ils en ont l'air, mes petits Korrigans...

      

    CADEAUX...


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