• En Attendant Noël... J-24... Bonne Journée...

    à J-24... en attendant Noël... bonne journée... bises de Véro...

    J'ai trouvé ce texte merveilleux, en espérant qu'il en inspirera plus d'un/une. Message d'espoir ou simple lettre d'amitié, ce message est pour tout ceux et celles qui recherchent des paroles apaisantes, des mots qui apporteront la sérénité dans l'âme et un moment de paix dans une des épreuves que la vie nous fait vivre souvent bien malgré nous.

     

    Puisse ce message vous apporter espoir et quiétude.

    Bien à vous...

     Une simple lettre

    Il y a tant de chose qu'une femme peut vivre sur cette terre. Des joies... des moments de délice qui font couler sur le cœur de douces larmes apaisantes. Des larmes de joie qui en séchant, se transforment en un baume qui enrobe l'âme d'une étreinte cajoleuse. Ces sortes de larmes on les appelle plus tard, dans nos moments de solitude et d'ennui, des souvenirs heureux. Parfois il nous arrive même de sourire en songeant à de courts et brefs bonheurs. C’est à ces moments là que le corps en profite pour cicatriser les plaies que le malheur a laissé errer sur notre âme. Des plaies ils en existent sous de multiples visages. Ne vous méprenez pas sur ces mots, il a pour une femme un tout autre sens que la plaie physique qui laisse coulé le sang car dans le cœur d'une femme il prend apparence de douleur...Bien souvent une plaie se présente sous forme de peine. C’est de ceci dont nous avons une grande crainte. De la peine et de la douleur qui étouffe la joie et notre être au point de se renfermer sur nous-mêmes. C'est quand trop de peine et de douleur nous gagne que la solitude insidieusement s'installe. L’implacable solitude qui, malgré le fait que nous sommes entourés de gens bien souvent, nous ronge comme un cancer. Que faut-il penser de notre vie quand la joie est partie vers des ailleurs et que la souffrance nous gagne...Que faut-il faire de nos mains quand elles ne s'entendent plus...Que notre cœur se tord en nous pour nous enlever l'appétit et le goût de vivre...Qu'avons-nous à faire d'un corps qui souffre de tant de blessures et de meurtrissures dont certaines parfois sont si lourdes à porter que l'on aimerait que tout se termine puisque la vie ne nous apporte que malheur...Personne n'a de réponse à cela, à ces maux qui nous accablent sans relâche et qui nous hantent et perdurent comme si la main d'un sorcier caché plantait d'ignobles aiguilles à notre effigie. Personne n'a de réponse pour cette femme qui battue par son conjoint, endure tant de souffrance et se laisse mourir chaque jour davantage. Personne n'a de réponse à cette femme abandonnée avec des enfants sur les bras et sans le sous par un homme lâche et sans âme. Personne n'a de réponse à cette femme qui subit un viol et qui tout au long de sa vie, vivra la rage et la honte...jusqu'à même se sentir coupable Non, personne n'a la réponse à tous ces maux mais il existe quand même une chose où nous avons tous un grand pouvoir. Une chose qui prit à petite dose, peut redonner le goût de vivre et le sourire. Une chose qui avec l'aide d'amis et de gens qui sont à l'écoute, peut faire renaître la beauté et la prise de conscience du mieux-être.

      

    L'espoir...

    L'espoir en quelque chose de meilleur parce que chaque être humain doit vivre en fonction de ceci. Toutes les religions du monde ont leur bien-fondé sur ce mot, l'espoir. Mais prenez garde de ne pas confondre l'espoir, le bonheur et les faux paradis de ces religions. Laissons à ceux qui désirent y croire le malheur d'y perdre leur espoir et vivons. Vivons ce que la vie nous donne de plus beau. Parcourons malgré nos maux les sentiers de rêve et accrochons-nous aux brindilles de la vie. Chaque seconde où nous pouvons aider quelqu’un sur cette terre est en soit un grand bonheur. Une source de vie qui par elle-même, fait naître en nous un sentiment de juste valeur. Chaque fois qu'une personne subit ce que nous avons subi, venons-lui en aide. Partageons sans s'imposer comme une vérité, nos souffrances et écoutons-la. Écoutons ce que les gens autour de nous ont à dire .Berçons-nous sur leurs émotions et leurs larmes pour les apaiser un peu. N’ayons jamais en tête l'appât du gain et le désir de manipuler qui ne pourrait que faire naître en nous des choses encore plus malsaines que nos maux. Ne reculons jamais d'un pas devant la vie. Ne baissons jamais les bras face à l'adversité et la douleur morale car la vie pour nous faire mal, est capable des pires choses. Si une personne baisse les bras et tend la main à la fatalité elle n'en sera que plus malheureuse. Il n'y a pire image sur cette terre que l'être humain qui accepte la fatalité d'une situation temporaire. Car tout n'est que temporaire dans la vie. Quelle estime pouvons-nous avoir de nous-mêmes des jours entiers nos bras sont lourds, nos épaules affreusement baissées alourdissant et faisant courber le dos chaque jour un peu plus. Il nous faut donc apprendre avant de condamner toute chose, à posséder un grand respect de nous-mêmes et de ce que nous sommes. Il faut apprendre à aimer les bons côtés de notre être et à les chérires du plus profond de notre cœur. Chaque être humain est un trésor et une perle aux yeux de Dieu. Alors je dis que toute personne qui demande à la vie des changements pour son bien-être doit avant toute chose tendre la main à la fierté. Lui ouvrir les bras le plus grand possible pour que ce dos cesse de s'arrondir. Il faut sourire à la vie et être fier de nous, de ce que nous sommes et avoir une admiration sans borne pour l'immensité de notre cœur .Nous sommes, chaque être humain, la personne la plus importante de notre vie. Là est le secret je crois. Là est le secret de tous les maux qui nous accablent et nous grugent sans répit .Il faut apprendre chaque jour de toutes nos épreuves. Il nous est primordial et essentiel de dire non. De dire non si une chose nous irrite. De dire non si une autre nous agresse. De dire non à la vie si elle veut nous faire baisser les bras. Il faut être fier et le plus humblement du monde s'aimer, se trouver beau et se regarder dans le miroir en se disant bonjour...S'aimer soi-même. Accepter ce que nous sommes avec nos faiblesses et notre image. Il faut prendre soin de cette âme que la vie a meurtri et que d'autres on sali. Il faut apprendre à tourner la page et vivre heureux en ayant de nous un grand respect.

     

    Voilà. Je vais cesser d'écrire car je pense ne jamais m'arrêter. Alors soyez heureux en choisissant la difficile route de la non-violence...Ayez de la compassion pour ceux qui n'ont de demeure que la rue. Tendez la main à ceux qui sont de nationalités différentes. Ecoutons ce que les gens ont à dire et tournons le dos au fanatisme qui brime la vie...Espérez, ayez confiance en vous et dites-vous bien que la vie a sa place dans la vie...Faites de l'amitié une richesse et éloignez-vous de ces gens qui vous accablent...L'amitié est une richesse que peu possède mais ouverte à tous...Dites-vous que l'honneur et la fierté ont leur place dans la vie, c’est essentiel au bonheur...Tendez la main à tous ces adolescents qui n'ont de l'avenir qu'une idée de dégoût. De bon cœur ils veilleront sur nous lors de nos vieux jours...Ayez de la compassion envers ces clochards qui n'ont dans la vie qu'un simple sac de voyage comme avoir. Soyez de ces gens qui croient que l'impossible est surtout possible et qui en le pensant se sentent libres...Aimez vos amis et vos proches non pas pour leur apparence mais pour leur cœur...

     

    À vous tous, à ceux qui sont dans le malheur, faites de la vie votre meilleure amie car dans la vie les problèmes ont l'importance qu'on leur accorde.

     

    Source: En toute amitié André julien...www.lespasseurs.com


    votre commentaire
  • Texte A partager

    À un dîner bénéfice, le père d'un enfant handicapé a prononcé un
    discours inoubliable. Le voici :


    On dit que Dieu fait tout avec perfection... Mais où est la
    perfection en Shay, mon fils ?
    Mon fils ne peut pas comprendre les choses comme le peuvent les
    autres enfants.
    Mon fils ne peut pas se souvenir des faits ni des chiffres comme le
    peuvent les autres enfants.
    Où est donc la perfection de Dieu ?
    Je crois, a-t-il poursuivi, qu'en créant un enfant handicapé comme
    mon fils, la perfection que cherche Dieu est comment nous
    réagissons à cet enfant...


    Voici une petite anecdote pour vous illustrer mes propos.


    Un après-midi, Shay et moi nous promenions près d'un parc ou des
    garçons que Shay connaissait jouaient au base-ball.
    Shay me dit : Penses-tu qu'ils me laisseront jouer ?
    Je savais que Shay n'est pas du tout le genre de coéquipier que les
    garçons recherchent d'habitude, mais j'espérais que l'on permette à
    Shay de jouer.
    Je demande donc à un des joueurs de champ si Shay peut participer.
    Le garçon y pense pendant quelques instants et dit :
    Nous perdons par six points et nous sommes à la huitième manche.
    Je suppose qu'il peut faire partie de notre équipe et avoir
    l'occasion de frapper au neuvième tour. Shay poussa un sourire énorme.


    On dit à Shay de mettre le gant et de prendre sa position. A la fin
    de la huitième manche, l'équipe de Shay marque quelques points mais
    traîne toujours par trois points.
    Au bout du neuvième tour, l'équipe de Shay gagne encore un point !

    L'équipe a maintenant deux retraits, les buts remplis et une chance
    de gagner le jeu. C'est au tour de Shay à frapper, risquant ainsi
    de perdre la partie !
    Chose étonnante, on lui donne le bâton. On sait sans doute que
    c'est presque impossible de gagner, car Shay ne sait ni comment
    tenir le bâton comme il le faut, ni comment frapper la balle.
    Cependant, quand Shay s'approche du marbre, le lanceur avance
    quelques pas pour lober la balle assez doucement pour que Shay
    puisse au moins toucher la balle avec le bâton.
    Shay frappe lourdement au premier lancer, sans succès. Un de ses
    équipiers vient à son aide et les deux prennent le bâton en
    attendant le prochain lancer.
    Le lanceur avance davantage et jette légèrement la balle à Shay.
    Avec son équipier, Shay frappe un roulant vers le lanceur, qui le
    ramasse. Il aurait pu facilement le lancer au premier but, éliminer
    facilement Shay et le jeu se terminerait.
    Mais voilà, le lanceur jette la balle très haut, dans le champ
    droit, loin au-delà du premier but.
    Tous se mettent à crier : Cours au premier, Shay! Cours au
    premier!"

    Jamais il n'avait eu l'occasion de courir au premier but.
    Il galope le long de la ligne de fond, tout étonné.
    Quand il atteint le premier but, le voltigeur de droite a la balle
    en main; il peut facilement la rendre au deuxième but, ce qui va
    retirer Shay qui court toujours.
    Mais il lance la balle par-dessus le troisième but et tous crient :
    Cours au deuxième! Cours au deuxième!" Les coureurs devant Shay,
    transportés de joie, encerclent les buts en route au marbre.
    Lorsque Shay s'approche du deuxième but, l'adversaire le dirige
    vers le troisième et s'exclame : Cours au troisième!"
    Quand Shay passe par le troisième, les joueurs des deux équipes le
    suivent en s'écriant ; Fais un circuit Shay!"
    Shay complète le circuit, prend pied sur le marbre et tous les
    joueurs le soulèvent sur leurs épaules. Shay est le héros !
    Il vient defaire le grand chelem et de gagner le match pour
    l'équipe!

    Ce jour-là, continue son père, les larmes au yeux, ces 18 garçons
    ont atteint leur propre niveau de la perfection de Dieu.


    Quelle belle histoire, vous dites-vous?
    Devrais-je la faire suivre ?


    Bizarre que nous transmettions des milliers de blagues par courrier et
    qu'elles se propagent, mais lorsque nous envoyons des messages au sujet
    des choix de vie, nous n'avons pas si hâte à les faire suivre...
    Bizarre que nous puissions facilement accéder aux sites obscènes et
    vulgaires du syberspace, mais quand il est question de moralité,
    cela ne nous semble pas vraiment approprié.
    Bizarre que lorsque vous faites suivre ce message (si vous décidez
    de le faire), vous n'allez probablement pas l'envoyer à un grand
    nombre de vos connaissances puisque vous n'êtes pas certain en quoi
    ils croient, ni de leur perception de vous pour le leur avoir envoyé.

    Bizarre que nous soyons plus préoccupé de ce que les autres pensent,
    mais non pas de sa perception de soi-même.


    Le paradoxe d'aujourd'hui est que :


    Nous avons la patience de construire de grands édifices mais pas de
    patience suffisante pour contrôler notre colère;

    Nous avons de larges routes, mais des points de vue étroits...
    Nous dépensons plus, mais possèdons moins;

    Nous habitons des maisons plus grandes, mais les familles sont plus petites;
    Nous jouissons de plus de commodités, mais avons moins de temps disponible;
    Nous accumulons plus de diplômes, mais faisons preuve de moins de
    logique, moins de discernement...
    Nous avons multiplié nos avoirs, mais diminué nos valeurs.
    La science permet de vivre plus longtemps, mais nous avons priorisé la
    quantité sur la qualité.

    Nous avons fait le voyage aller-retour à la lune, mais nous avons de la
    difficulté à traverser la rue pour se présenter à notre voisin...


    La technologie peut vous permettre d'expédier cette lettre à tous
    ceux que vous connaissez avec une simplicité étonnante, mais c'est
    à vous de décider si vous voulez partager ce beau texte et la
    moralité qu'il véhicule...

    Si tu ne renvoie pas cette lettre c'est que tu n'a rien compris de
    ce message..."


    FELICITATIONS A CEUX QUI ONT EU LA PATIENCE DE TOUT LIRE. LE
    BONHEUR EST PARFOIS (ET SOUVENT) FAIT DE PETITE CHOSE...
    BONNE JOURNEE A TOUTES, ET FAITES EN SORTE DE LA RENDRE MEILLEURE
    POUR VOUS ET POUR VOTRE ENTOURAGE...

    votre commentaire
  • me voilà de nouveau aujourd'hui avec des petites légendes sur le Pic-Vert, pour vous souhaiter une belle journée...

    bonne visite... bises de Véro...

    LA LEGENDE DU BOIS QUI CHANTE :

    D'APRES UNE TRES ANCIENNE LEGENDE SIOUX,

    le Pic-vert serait l'inventeur de la flûte. La légende raconte qu'un jeune homme, qui chassait pour nourrir sa famille, pistait un élan fort rusé. L’animal l'entraina au plus profond de la forêt.

    Le jeune homme perdit son chemin et chercha un endroit où dormir. Il entendit alors un son étrange et mélancolique, un son inconnu. C'était magnifique et très triste.

    Le lendemain matin au réveil, le jeune homme entendit un Pic-vert. Ce dernier faisais des trous sur un tronc d'arbre, du bout du bec, qu'il a fort pointu, c'est bien connu. L'oiseau fit un signe au jeune homme et s'envola vers un autre arbre. Le jeune homme le suivit jusqu'à une forêt de cèdres rouges.

    Le Pivert se posa sur une longue branche et y creusa des trous. Le soir venu, quand le vent se mit à souffler, le son mélancolique entendu la veille s'éleva à nouveau et se répandit à travers la plaine. Le Pivert s'envola. Le jeune homme prit la branche d'arbre et l'emporta jusqu'à son village. Il n'avait pas trouvé de nourriture mais rapportait sa découverte à son peuple.

    Il souffla dedans, la secoua, essaya de reproduire le son entendu dans la forêt... en vain. Alors il demanda l'aide du "médecine-man", le sage du village. Celui-ci lui dit d'aller sur la colline surplombant le village.

    Le jeune homme grimpa sur la colline, s'assit et se mit à prier. Le troisième jour, il eut une vision.

    Les esprits le visitèrent, il vit le Pivert transformé en homme qui lui montra comment s'y prendre, comment casser la branche de l'arbre, faire les trous et tailler la "siotantka". Le jeune homme sut donc enfin fabriquer la flûte. En Sioux, "siotantka" signifie "le bois qui chante"…

     

     

     

     

    En plusieurs pays, le pivert est appelé l'avocat ou le procureur des meuniers ; son nom et l'interprétation de son chant indiquent qu'il implore la pluie qui, suivant la croyance générale, peut seule le désaltérer.



    Des légendes expliquent pourquoi il est ainsi puni : les paysans de la Gironde disent que lorsque le bon Dieu fut à même de creuser la mer, les fleuves et les fontaines, il chargea de ce travail les oiseaux du ciel, qui tous se mirent à l'ouvrage, sauf le pivert. La besogne achevée, Dieu déclara que le pivert n'étant pour rien dans le creusement des réservoirs terrestres ne boirait d'autre eau que celle de la pluie, happée en l'air comme il pourrait



    Suivant une tradition du pays de Dinan, après la fin du Déluge, le globe se trouva si parfaitement desséché qu'il n'y restait plus la moindre humidité : Dieu ordonna à tous les oiseaux de se rendre au paradis, de prendre chacun une goutte de rosée sur les arbres qui y croissent, et de venir la déposer à un endroit qu'il leur indiqua. Ils obéirent et, en quelques minutes, la mer fut remplie et les ruisseaux se remirent à couler. Le pivert, qui seul avait refusé de se déranger, fut condamné à ne jamais se désaltérer aux ruisseaux et aux fontaines : c'est pour cela que, lorsque la soif le dévore, il frappe les troncs d'arbres avec son bec, espérant y trouver la goutte de rosée qu'il n'a pas voulu aller chercher au ciel.


    votre commentaire
  • Pour ce debut de semaine, je vous offre quelques mots sur le Pic-Vert... en vous souhaitant un bon Lundi et une belle semaine...

    bonne visite et bisous à tous et toutes...

     

    Quelques mots sur le Pic-vert…

     

    Le pic vert, habillé de vert et coiffé de rouge, est tellement joli qu'on a du mal à s'imaginer qu'il est indigène, car on croit généralement que toutes les espèces indigènes sont ternes et monotones. Mais il s'agit bien d'un oiseau indigène. C'est un véritable plaisir de le voir arpenter la pelouse à la recherche de fourmis et de fourmilières.

    Le pivert est de loin le plus grand des pics, de la taille d'un pigeon biset. Son plumage vert et jaune lui sert de camouflage dans le feuillage. Il porte avec une calotte rouge sur la tête et un masque facial rayé de noir, qui le distingue facilement. Le dessous est couleur chamois-jaune. En vol, ses larges ailes gris foncé et son tronc trapu sont bien visibles.

    Son bec, puissant et lourd, contient une langue peut sortir d'environ 10 cm dont l'extrémité aplatie, enduite de salive, peut atteindre les insectes vivant dans les cavités du sol et du bois.

    Le pic vert ne vient pas souvent dans les jardins, sauf à la campagne. On le voit davantage dans les parcs. Des trois espèces indigènes de pics; c'est le seul qui passe une grande partie de son temps au sol, cherchant son plat favori, les fourmis en creusant des trous pour sortir les insectes avec sa grande langue. Il s'aperçoit aussi perché sur la tranche d'un tronc, à la manière typique des pics. Son bec est alors utilisé pour creuser les bois vermoulus afin d'en extraire les larves. Néanmoins, à l'opposé des autres pics, il tambourine rarement.

    Son vol est curieux: il fait quelques battements d'ailes, avant d'entamer un long vol plané, les ailes plaquées contre le corps en lançant son cri typique, une sorte de rire. Au terme d'un vol sinueux, il se pose dans le jardin.

    Quand il est dérangé, il s'envole d'un vol ondulé en poussant son cri caractéristique, ressemblant à un éclat de rire moqueur. On dit souvent qu'il apporte la pluie, ce qui lui vaut en certains endroits le surnom d'« oiseau de pluie ».

    Par grand gel, lorsque les fourmilières sont difficiles à éventrer, il s'attaque parfois aux ruches dans lesquelles il pratique des trous afin d'en extraire les occupants. Il s'attaque parfois aux nichoirs.

    Le pic vert se rencontre dans les villes et à la campagne, où on trouve de grands arbres et des pelouses dégagées, de préférence en bordure d'un bois.


    votre commentaire
  •  

    en vous souhaitant un bon Week-end, je vous laisse avec un joli conte indien,

    bisous bisous et bonne visite...

      

    Les nénuphars…

     

    Cela se passait il y a bien longtemps. Tout alors était encore beau et bon sur la terre. On n'y connaissait ni la haine, ni la guerre. Les hommes ne faisaient qu'une grande famille. Ils s'aimaient, ils aimaient les animaux qui vivaient avec eux et ceux-ci aimaient les hommes et ne les craignaient pas. Il n'y avait pas d'hiver avec bourrasques et froid pénétrant, et l'on ne parlait pas encore de foudre ni d'orage.
    Les arbres et les buissons étaient toujours couverts de fruits magnifiques que l'on pouvait manger sans risque. Le gibier abondait dans les forêts et le maïs dans la plaine.
    Les fleurs parsemaient les prairies, croissaient sur le flanc des montagnes et au bord des rivières. Elles embaumaient l'air de leur parfum et le chant des oiseaux semblait une musique divine.
    Les indiens vivaient sur cette terre bénie. Heureux, ils passaient le temps à chasser et s'entraînaient à différents sports. Ils aimaient surtout aller sur les rivières, dans des canots qu'ils construisaient avec soin et patience ; souvent, le soir, les jeunes gens, réunis en groupe, contemplaient le ciel et admiraient les étoiles. Ils pensaient qu'elles étaient les demeures des esprits bons et généreux qui avaient comblé de leurs dons la race rouge.
    Un soir, ils s'aperçurent qu'une de ces étoiles semblait s'être rapprochée de la terre. Elle brillait d'un éclat magnifique, à peu de distance du sommet du pic dont la pointe se dressait au-delà des montagnes du Sud.
    Ils crurent remarquer qu'elle se rapprochait un peu plus chaque nuit. Intrigués et curieux, ils attendaient impatiemment la fin du jour pour voir où elle apparaîtrait dans le ciel.
    Le fait est que bientôt on l'aperçut de moins en moins au Sud et de plus en plus près de la terre des Indiens. Elle finit par se poser au-dessus des grands arbres de la forêt voisine.
    Cette approche de l'étoile avait éveillé la curiosité générale. Des jeunes gens partirent en courant afin de la voir de plus près.
    A leur retour, ils assurèrent que sa forme rappelait les ailes d'un oiseau. Les sages de la tribu, interrogés à ce sujet, ne surent que répondre.
    Peut-être l'étoile était-elle le présage des malheurs qu'on avait autrefois prédits ; mais un astre si beau pouvait-il présager un malheur ?
    Plusieurs lunes passèrent ainsi. L'étoile au-dessus de la forêt projetait un éclat de plus en plus brillant, comme s'il en émanait un désir de plus en plus ardent d'attirer l'attention des hommes.
    Or, une nuit, un des jeunes Indiens fit un rêve : il vit auprès de lui une jeune fille d'une beauté sans égale. Elle était vêtue de blanc. Tout autour d'elle, resplendissait de clarté.

     - Jeune brave, dit-elle, je trouve si belle la terre de tes ancêtres, avec ses fleurs et ses oiseaux, ses lacs et ses rivières, que j'ai décidé de quitter mes sœurs et de venir habiter parmi vous. Demande aux Sages de la tribu ce que je dois faire pour être des vôtres.
    Le jeune homme s'éveilla. Il vit l'étoile qui brillait dans le ciel. Sa clarté était la même que celle qu'il avait vue s'irradiant de la belle visiteuse.
    Le lendemain, il raconta aux Sages le rêve qu'il avait fait. Tous comprirent que l'étoile voulait vivre parmi eux.
    Cinq jeunes Indiens furent donc choisis parmi les plus beaux et les plus braves. Ils devaient aller à la rencontre de l'étoile.
    Ils partirent par les chemins du Sud. Lorsqu'elle commença à descendre vers eux, ils lui souhaitèrent la bienvenue et lui présentèrent le calumet où brûlaient des herbes odorantes choisies pour elle. L'étoile prit le calumet puis, étendant ses grandes ailes blanches, elle suivit ses amis jusqu'au village.
    Toute la nuit, et les nuits suivantes on la vit au-dessus de wigwams et des tentes, où elle restait jusqu'à l'aube. Sous les traits de la belle visiteuse précédemment vue en rêve, elle apparut de nouveau au jeune Indien endormi.
    - Mon désir le plus ardent, lui dit-elle, est de vivre toujours parmi nous, près de vous, d'être aimée de vous tous, de faire réellement partie de votre existence. Demande aux Sages quelle forme je dois prendre et où je peux me poser.
    Les sages tinrent de nouveau conseil. Où pouvait se poser l'étoile ? Au sommet d'un arbre ? au creux d'un rocher ? dans le coeur d'une fleur ?
    Indécis, ne sachant quel conseil donner à leur amie, ils lui répondirent que partout elle serait la bienvenue. C'était à elle de choisir l'endroit où elle se sentirait vraiment heureuse.
    L'étoile choisit d'abord le cœur de la rose blanche des montagnes ; mais elle se trouvait ainsi loin des hommes, isolée et cachée à leurs yeux. Ce n'était pas ce qu'elle désirait.
    Elle devint fleur de la prairie, mais comprit vite son imprudence : les chevaux, qui ne la voyaient pas, la meurtrissaient ou l'écrasaient dans leur course.
    Elle se réfugia sur le rocher mais, trop haut perchée, les enfants ne pouvaient la voir ni l'atteindre. C'est alors qu'elle eut l'idée de vivre sur la rivière, dans les étangs et sur les lacs. Elle verrait les petits jouant au bord de l'eau, les jeunes hommes vigoureux conduisant leurs canots. Elle serait avec eux, jeunes et adultes, lorsqu'ils s'ébattraient, en riant de plaisir, dans la fraîcheur de l'onde et elle sourirait aux vieux restés sur le rivage.
    "Oui, c'est vraiment là que je serai heureuse", pensa l'étoile. Et le lendemain, à l'aube, on vit des centaines de nénuphars d'une blancheur immaculée, qui parsemaient les cours d'eau et les lacs.
    Les Indiens reconnurent immédiatement leur amie et se réjouirent à la pensée de l'avoir toujours parmi eux sous la forme des nénuphars.

    mon imagerie du Week-end, pour le plaisir des yeux,

    (photos de Spiritsilf)... 

     


    votre commentaire