• Bonjour, je vous offre un mercredi tout en cuir aujourd'hui en vous souhaitant une belle journée...

    bises de Véro... et bonne visite...

     

    Bruno Baratier...

    mercredi de Cuir, bonne journée...

    Bruno Baratier…

    Portrait:

    Sculpteur Né en 1950 à Marseille
    Etudes de Lettres et de Philosophie ( Universités de PAU et de BORDEAUX )
    1966 à 1968 : Benjamin de l'équipe d'une Revue de Poésie à Paris "La Béquille" puis "Le Point d'Etre" ( Hubert Haddad, Yves di maria, Bernard Sarfati, Raphael Bassan )
    1968 à 1972 : Etudes Universitaires
    1972 à 1973 : Tournées de Café Théâtre
    1973 à 1977 : Apprentissage des techniques de travail du cuir (maroquinerie-sellerie) dans l'atelier d'un artisan Catalan
    1977 à 1983 : Comédien dans la troupe "Théâtre des TAFURS" Participe à la mise en scène et à l'élaboration des décors.


    bruno baratier a décidé, il y a longtemps maintenant, de dédier sa vie à l’art; sur tous les fronts, dans tous les camps, il a lutté pour l’existence du spectacle vivant, et la liberté des pratiques artistiques.
    plus de course à la transgression, seulement la possibilité pour chacun d’effectuer sa propre coupe à l’intérieure de l’histoire de l’art. parce qu’il en va des possibles du corps, et des espaces qu’on lui laisse pour s’épanouir. car comme le dit paul valéry, le corps est la porte trouble de tous nos états, le seuil absolu par lequel on entre dans le langage.
    si le corps parle, c’est parce qu’il sent, ressent comme un impératif le besoin de se communiquer; de faire sentir sur sa limite, les signes de son altérité la plus pure, mais parfois, le langage perd sa voix, bégaye, vacille, expérimente comme un crime la nécessité d’être partagé.
    toute l’œuvre de bruno baratier est traversée de ce mystère, de cette injonction des nerfs à retrouver, à travers le labyrinthe de ses passions le chemin de l’ouvert.
    faites exclusivement de cuir, ses sculptures montrent l’invisible de la peau, ce que la carne cache dans les involutions de sa chair, toujours faites de plis et de replis que l’artiste baratier sait déployer, décupler, et faire remonter à la surface, en un geste alchimique.

    mercredi de Cuir, bonne journée...

    mercredi de Cuir, bonne journée...

    mercredi de Cuir, bonne journée...

    mercredi de Cuir, bonne journée...

    mercredi de Cuir, bonne journée...

    mercredi de Cuir, bonne journée...

    mercredi de Cuir, bonne journée...

    mercredi de Cuir, bonne journée...

    autres sculptures sur cuir...

    (images du net)...

     


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  • Pour vous aujourd'hui de l'Origamie, bonne découverte et bonne journée...

    bises de Véro...

     

    Méconnu en France, Éric Joisel (1956-2010) était admiré de ses pairs à travers le monde et notamment au Japon et en Angleterre. Il a inspiré la génération des jeunes créateurs d’origami en Espagne et en Amérique où il est une référence, une véritable légende. À son décès, le monde de l’art a multiplié les hommages à l’intention de celui qu’il considère comme un très grand artiste.

    Les créations d’Éric Joisel sont variées. Toujours en trois dimensions, elles sont souvent pliées à partir de papier légèrement humide (wet folding) qui sèche peu à peu au cours du pliage, créant des courbes délicates et douces, donnant à ses oeuvres du relief. Fin sculpteur de créatures vivantes et d’objets inanimés, il est cependant avant tout connu pour ses éloquents personnages humains.


    Éric Joisel, le magicien de l’origami, exposition présentée au Musée du Papier fait la part belle à la carrière d’Éric Joisel, permettant de constater comment progressivement il a affiné ses techniques de pliage, ses personnages devenant de plus en plus réalistes, proches de la caricature. On notera la série de musiciens rassemblés en un jazz band, dont le premier orchestre sera exposé au Masters of Origami, en 2005, à Salzburg. On citera également la série qu’il consacre au Seigneur des Anneaux, où foisonnent des personnages aux allures de barbares. Armes et vêtements, draperies et cottes de mailles sont le prétexte à des défis techniques qui font l’admiration de tous les spécialistes.

     

    Robes Origami

    C'est comme ça que les imagine et réalise Amila Hrustic : des robes inspirées des formes de la géométrie, des maths ... ou des origami ? Quelques photos de son travail ...

    Amila Hrustic est une jeune artiste diplômée du département des Beaux arts de l'Université de Sarajevo. Elle a voulu faire figurer dans son travail baptisé Plato’s Collection

    Des volumes en papier et tissus pliés et assemblés pour créer des symétries et harmonies. Formes simples et crues, soulignées par des contrastes de noir et blanc minimalistes. Un langage plastique qui s'oppose presque au corps humain ..

     

    autres artistes...


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  • bienvenue en pays Québécois aujourd'hui,

     

    avec une petite légende trouvée sur le net, et dont je ne connais pas l'auteur,

    en vous souhaitant une belle journée et une bonne semaine...

    bises de véro...

    En Pays Québécois…

    Légende du sirop d'érable

    Bien avant l’arrivée de Christophe Colomb, les tribus amérindiennes savaient comment recueillir la sève des érables et la transformer en sirop d’érable.
    Et à leur tour, les Amérindiens ont appris à nos ancêtres à fabriquer le sirop d’érable.
    Mais les Amérindiens, eux, comment ont-ils appris ?

    Une des nombreuses légendes raconte qu'un petit écureuil grimpa le long d'un tronc d'arbre, mordit sa branche et se mit à boire.

    Un Amérindien se trouvant au pied de cet arbre le regardait et se demandait pourquoi, puisqu'une source d'eau fraîche coulait tout près.

    Il imita l'écureuil en faisant une fente avec son couteau ... surprise, l’eau qui s’en écoulait était sucrée !

    Jusqu'alors, sa tribu ne trouvait du sucre que dans les fruits sauvages.

    Et voilà qu’il existait un arbre qui pleure du sucre en larmes de cristal.

    En plus, il venait de découvrir un remède contre le scorbut dont les siens souffraient souvent au printemps.

    Tout ça parce qu'il avait regardé et imité un écureuil en train de se désaltérer avec la sève d’érable.

    Une autre légende de la tribu MicMac raconte que par une journée de printemps, alors que le vent était encore frisquet, une vieille femme alla ramasser la sève des érables et, comme elle goûte meilleure chaude, elle en mit dans un pot qu'elle plaça au-dessus de son feu de teepee.

    Fatiguée, elle alla s'étendre pour se reposer.

    Lorsqu'elle se réveilla, le soir était déjà là. Dans le pot, elle trouva un sirop doré, clair et sucré.

    CROYANCE POPULAIRE

    Les premiers cris des corneilles annoncent l’arrivée du temps des sucres.

    Les premiers cris des outardes annoncent la fin de la saison.

    Si on entaille les érables lors du croissant de lune, la coulée est abondante.

    Si l’érable coule trop vite au moment de l’entaille, la coulée ne durera pas longtemps.

    L’apparition de l’oiseau des sucres signifie qu’il est temps d’entailler (bruant des neiges).

    Cet oiseau est fréquent lorsque le temps d’entailler les érables est arrivé.

    Les papillons des sucres annoncent la fin de la coulée.

    C’est un papillon gris et blanc qui fait son apparition à la fin de la saison des sucres et qui se noie dans les chaudières d’eau d’érable...

    (images du net)...


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  • Pour vous souhaiter une belle journée, je vous fais découvrir, une belle légende de Pays...

    La légende oubliée d'Aneau...

    bonne visite et bises de Véro...

    La légende oubliée d’Auneau

    Chevalier Yvain et La Vouivre

    La vouivre est le nom d’une sorte de serpent ailé, immortel, qui habite les ruines des châteaux et des couvents. Il y a des paysans qui assurent l’avoir vue traverser les airs en forme de barre ou de flèche de feu, et qui disent que quand la vouivre veut boire à la source d’un ruisseau, dans les étangs ou les mares, elle dépose sur le rivage le bijou (diamant, rubis) qu’elle a sur le front. (Cf. désiré MONNIER (1818).
    Cette créature fabuleuse se transforme en femme à la beauté surnaturelle lorsqu’elle se baigne. Elle porte au milieu du front un rubis ou un diamant lumineux qui lui permet de tout voir et de tout savoir. Cette femme – serpent apparaît au crépuscule et entraîne certains hommes dans les marais.
    * *
    Autrefois, au Moyen-âge vivait à Auneau, le chevalier Yvain, un jeune seigneur. Il portait toujours de riches tuniques de velours ou de brocart émeraude et des bottes de cuir aux éperons dorés. Il aimait chevaucher sur de magnifiques chevaux et parcourait ses domaines en de longues chasses à courre.
    Un soir qu’il rentrait seul de la chasse, très fatigué par une longue partie, il cheminait tranquillement sur les bords de l’Aunay. Quand passant près d’une fontaine, Yvain eut l’idée de s’y désaltérer. S’approchant, il aperçut une très belle damoiselle assise sur la margelle. Elle chantonnait tout en lissant ses très longs cheveux blonds. De temps à autre, elle se rafraîchissait en s’aspergeant de quelques gouttes de l’eau de la fontaine. Cette eau devait être de jouvence tant elle rendait belle la délicieuse créature. Yvain descendit de cheval et s’approcha doucement de la mystérieuse jeune fille.

    Elle avait la peau très claire, d’une blancheur de neige, les lèvres d’un rouge très vif comme des pétales de rose. Les yeux étaient très brillants et aussi noirs que le jais. Il en tomba sur le champ follement amoureux et décida aussitôt de la demander en mariage. Surprise, elle sursauta car elle ne l’avait pas entendu venir. Elle trouva ce jeune homme charmant et se sentit, elle aussi, bouleversée en le regardant.

    Yvain se souvint qu’un célèbre troubadour, passant par son château, lui avait appris peu de temps auparavant un poème dont il en avait fait son texte favori. Sans plus attendre, il commença à le réciter en le murmurant d’une façon romantique et tendre :
    « Eh, je meurs, je meurs d’amourette
    Puis-je vous donner un baiser ?
    Vous êtes le but de ma quête.
    Acceptez-vous de m’épouser ? »
    Emerveillée et charmée par la courtoisie, la galanterie et surtout l’audace de ce jeune chevalier, elle enchaîna aussitôt :
    « Je suis gardienne de l’Aunay,
    J’accepte de vous épouser.
    Si je sors la nuit en secret
    Surtout ne me suivez jamais. »

    Les deux jeunes gens firent alors plus longuement connaissance, se donnèrent mille et mille détails et finalement Yvain emmena Aulna – car c’était le nom de cette jeune et belle personne - dans son château. Aulna visita le manoir, le trouva très beau mais beaucoup trop étroit et surtout beaucoup trop sombre.

    Ils avaient décidé de se marier et la cérémonie eut lieu près de la fontaine où ils avaient échangé leurs premiers serments, dans l’église Saint Rémi d’Auneau quelques semaines plus tard.

    Ils n’eurent plus qu’une idée : agrandir le château, l’embellir et transformer le donjon : celui-ci devait devenir le plus haut et le plus solide de toute la région.
    Aulna portait visiblement chance à Yvain : il devenait de plus en plus riche et puissant. Ils vivaient très heureux. Les jours passaient délicieusement.

    Quelques mois plus tard, par une nuit de pleine lune, Aulna décida de se rendre en cachette à la fontaine. Mais, les grincements de la chaîne du pont-levis réveillèrent Yvain. Sans bruit, il la suivit discrètement. Elle longea l’Aunay, se faufila vers l’église et descendit jusqu’à la fontaine. Là, elle s’assit sur le rebord de la pierre, trempa ses pieds et s’enfonça doucement dans l’eau. Soudain, elle enleva ses deux yeux et les posa sur la margelle de pierre. Yvain ne put se retenir et poussa un cri de frayeur.

    Le charme était rompu : Aulna se transforma aussitôt en vouivre blanche. L’Aunay, si calme d’habitude, se déchaîna et bouillonnait maintenant d’écumes épaisses, monstrueuses et tourbillonnantes. Des éclairs zébraient le ciel noir et dans un fracas terrible, le clocher de l’église trembla ; toutes les portes et les fenêtres du château claquèrent tandis qu’un coup de tonnerre terrifiant s’abattait sur Auneau. Dans un fracas énorme, le donjon du château, foudroyé, s’écroula au même moment.

    Depuis longtemps, on savait que les souterrains sous le donjon étaient hantés. Mais on comprit alors qu’Aulna était redevenue la gardienne de ces lieux angoissants et lugubres. Mais où donc étaient passés les yeux de la vouivre, dans cette tempête hurlante, impressionnante et dévastatrice ?

    Bouleversé et désespéré, le chevalier Yvain rentra au château et devant le spectacle de son donjon détruit, il ne put retenir ses larmes. Il pleurait surtout la perte de sa bien-aimée et refusait d’admettre qu’elle put être cette chose effrayante qu’il avait entraperçue à la fontaine.

    Il décida de réunir un conseil de sages pour comprendre le phénomène qu’il avait vécu et comment envisager l’avenir. Des devins, des savants, des magiciens, des sorciers, des nécromanciens furent convoqués au château.… Chacun avec sa science tenta d’expliquer le mystère mais ni les étoiles invoquées, ni les cendres des herbes brûlées, ni l’étude du vol des oiseaux, ni les entrailles des animaux sacrifiés n’apportèrent de réponse. Après des jours et des jours de consultations infructueuses, une très vieille dame donna le conseil d’interroger trois personnes qui connaissaient, affirmait-elle, des secrets : un vieillard, un homme d’âge mûr et un jeune enfant. Yvain leur promit une récompense et leur posa trois questions :
    « Qu’est-ce qui est le plus léger ?
    Qu’est-ce qui est le plus doux ?
    Qu’est-ce qui est le plus lourd ? »

    Sans hésiter, le vieillard répondit : « la plume, la laine, la pierre ».
    L’homme adulte répliqua : « le vent, le bruit du feuillage dans le vent tiède du soir, le bois du vieux chêne ».
    L’enfant murmura : « un enfant dans les bras de sa mère ; un enfant qui boit le lait de sa mère ; un enfant mort dans les bras de sa mère ».

    Cette réponse plongea l’assistance dans un grand étonnement et tous les présents furent profondément émus. Sans aucun doute, cet enfant en savait plus que tous les sages, mages et nécromanciens interrogés. L’enfant s’approcha d’Yvain et s’adressa au chevalier : « Je connais en effet le secret des souterrains du donjon. Je peux te le donner mais à une condition : tu dois me promettre, en échange, de me laisser partir, aussitôt que je te l’aurai confié, pour retrouver ma mère qui s’inquiète sans doute de mon absence. »
    Le chevalier accepta. L’enfant reprit : « Sous le donjon, cachés depuis la nuit des temps, sommeillent deux dragons : l’un rouge, l’autre blanc. Seule la gardienne des souterrains peut les empêcher de se battre ! Elle a pouvoir sur eux… ! »
    Puis il partit en courant sans donner d’autres explications au chevalier et disparut.

    Yvain comprit alors qu’il ne pourrait jamais reconstruire le donjon de son château tant que les dragons seraient tapis dans les souterrains. Comment faire pour débarrasser les lieux de ces monstres ? Seule la prière pourrait l’inspirer et le guider. Il se rendit seul à l’église Saint Rémi et il se recueillit dans le silence. C’est alors qu’apparut dans le chœur de l’église une lueur : une dame vêtue d’une longue robe blanche portant de longs cheveux d’argent. Il crut reconnaître le sourire de sa mère, morte depuis des années déjà. Il resta immobile et stupéfait. Elle s’approcha de lui. Dans ses mains diaphanes, une épée brillait au pommeau d’or décoré de deux pierres précieuses étincelantes, noires comme du jais. Elle lui tendit l’épée puis elle le guida sans un mot jusqu’à l’entrée d’un souterrain sombre, étroit, inquiétant et lugubre. L’apparition s’évanouit.

    Armée de cette épée terrible et exceptionnelle, le chevalier comprenait que son courage et sa bravoure lui commandait d’accomplir l’exploit qui délivrerait son château. Aussi n’hésita-t-il pas à pénétrer dans le souterrain qui s’ouvrait devant lui et à s’aventurer dans le couloir ténébreux. Il arriva enfin dans une grotte : là, dormaient les deux dragons, l’un entièrement rouge comme le sang, l’autre entièrement blanc comme la neige. Au bruit des pas du chevalier, dérangés dans leur profond sommeil, ils se mirent aussitôt en colère et commencèrent à se battre dans un grand fracas de flammes, de cris horribles et de coups de griffes. Yvain s’approcha doucement sans se faire voir des combattants. Un trait de lumière éblouissante éclaira le dragon rouge. A ce moment, le dragon blanc lançait des jets de flammes mortelles sur son adversaire. Le chevalier planta son épée resplendissante dans la tête du dragon rouge qui s’effondra. Une fumée rouge s’en échappa aussitôt.

    Le dragon blanc resta là, dépité, en colère de voir sa proie lui échapper et il se retourna vers le chevalier. Comment Yvain allait-il pouvoir se sortir de cette périlleuse situation ? Le dragon blanc, furieux, excité comme un démon, crachait du feu tout autour de lui en de nombreuses flammes mortelles ; sa queue, hérissée de longues écailles acérées s’agitait en tout sens et frappait le sol puissamment, faisant trembler le souterrain.

    C’est alors que la mystérieuse gardienne apparut et tendit le bras, lança un nouveau rayon lumineux qui éblouit le dragon blanc et l’immobilisa. Yvain en profita pour transpercer le cœur de la bête de son épée : le dragon trembla puis tomba, quelques soubresauts, et fut terrassé à son tour. Une fumée blanche s’éleva aussitôt.

    La grotte fut illuminée de toute part : des jets de lumière vive se croisaient en tous sens. Puis les carcasses des dragons se réduisirent en poussière. Pour remercier la gardienne des souterrains, Yvain lui offrit son épée. Aussitôt, elle reconnut ses yeux fixés au pommeau de l’épée. Elle les reprit et, redevenue vouivre, elle se dépêcha de retourner à la fontaine. Elle s’y désaltéra longuement, enleva ses yeux noirs, les posa sur le rebord de la pierre et s’enfonça délicatement dans l’eau comme à son habitude.

    Yvain sortit du souterrain très fier d’avoir terrassé les dragons. Son exploit accompli, il s’approcha de la fontaine, but quelques gorgées et maladroitement fit tomber les yeux au fond de l’eau, au moment même où la vouivre remontait à la surface. Mais la jeune femme sortit de l’eau et ne se préoccupa pas des précieuses pierres noires. Yvain reconnut Aulna, l’appela très doucement. Il lui demanda de revenir vivre dans son château et de redevenir la merveilleuse princesse qu’elle était autrefois. Il restait là éperdu d’amour devant ce regard si tendre. Ce n’était plus la noirceur du jais mais une douce nuance de nacre qui emplissait les yeux de la jeune fille. Ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre en un long serment d’amour. Depuis l’Aunay coule tranquillement et paisiblement.

    De retour au château, le chevalier fut surpris par la présence des fumées blanches et rouges qui s’approchaient de son blason au dessus de la porte principale du manoir. Elles se fixèrent sur l’armoirie sculptée. Depuis ce temps-là, le blason d’Auneau est rayé de rouge et blanc. Le chevalier fit commencer les travaux de reconstruction du donjon et embellit son château.

    Aulna revenait régulièrement à la fontaine où elle y rencontrait des paysans beaucerons. Depuis peu s’était répandue dans la région une grande nouvelle : l’eau de la fontaine accomplissait des guérisons miraculeuses. Elle guérissait de la goutte, de la paralysie, de la fièvre et de l’épilepsie. Les blessés qui en buvaient guérissaient ; les brûlures disparaissaient …

    Peu à peu, il s’institua un pèlerinage où des croyants de toute la Beauce venaient à la Fontaine. C’est ainsi que la fontaine fut dédiée à Saint Maur.

    Jean-Pierre LIENASSON.
    14 10 2010....

     


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  • La salamandre en ce lundi...

    bonne journée et bises de Véro...

    Legende de la salamandre..

     

    Salamandre

    La salamandre mythique, malgré son homonymie, n’avait rien à voir avec le joli petit amphibien que nous connaissons. Cette créature de l’Antiquité était de petite taille, mais mortelle. Selon la légende, elle pouvait survivre au milieu des feu, éteindre les flammes au seul contact de sa peau et tuer un homme d’une seule goutte de son venin.

    Caractéristiques

    Nom :Vient d’un mot arabe signifiant « qui vit dans le feu »

    Particularités : Ressemble aux salamandres actuelle, en plus grand, peau sécrétant un liquide empoisonné

    Habitat : Europe et Asie

    Origine de la légende : Description par le naturaliste latin Pline l’Ancien (23-79 de notre ère)

     

    Frileuse :   

    La peau de la salamandre était si froide qu’elle pouvait éteindre un feu seulement en passant à travers les flammes. On pensait aussi qu’elle vivait dans les coulées de lave roulant hors des volcans.

    Lait empoisonné :

    Selon la légende, la salamandre sécrétait par la peau et la bouche un liquide laiteux. Si elle grimpait à un arbre, elle en empoisonnait les fruits, tuant ceux qui en mangeaient. Si un porc goûtait à une salamandre, il survivait, mais tous ceux qui mangeaient de ce porc en mouraient.

    Sorties du feu 

    Le mythe des salamandres surnaturelles a probablement éclos en Europe, où la salamandre est un animal réel, et assez commun. Elle aime hiberner l’intérieur ou à l’abri de vieux tas de bois. Quand on rentrait ce bois pour le mettre dans la cheminée, il en sortait souvent une salamandre. Les légendes concernant la créature mythique sont sans doute venues du fait que les vraies salamandres semblaient sortir des flammes absolument sans dommage.

    Extincteur :Si un forgeron voyait s’éteindre le feu de sa forge, on croyait que c’était une salamandre qui était coupable. Le forgeron devait trouver et tuer l’animal avant de pouvoir rallumer sa forge.

    Soie ignifuge :On croyait que les salamandres filaient de la soie dont on pouvait faire des vêtements. Ces tissus en « laine de salamandre » se nettoyaient dans le feu. Les anciens Chinois montraient aux étrangers ces vêtements miraculeux.

     

    L’ardeur du courage  

    La salamandre légendaire symbolisait la force et le courage. Des représentations de l’animal, souvent figuré au milieu d’un feu, furent souvent utilisées sur des monnaies ou des armoiries royales. Les soldats la considéraient aussi comme un porte-bonheur e et portaient souvent au combat des répliques de la courageuse petite créature.

     

    Le savais-tu ?

    Même si on la décrit le plus souvent sous l’aspect d’une salamandre ordinaire couverte de taches, des gens ont assuré avoir vu une salamandre à forme humaine.

    (Dans le Cantal, on assurait que l’animal le plus maléfique était la salamandre : une bête qui ne respire qu’une fois par jour et dont le souffle est mortel !)..

    (Le roi de France François 1er, a choisi la salamandre comme emblème et la fit figurer dans ses armoiries. Au château de Chambord, l’un des plus beaux de la Renaissance, construit à partir de 1519, il a fait décorer le plafond de l’une des salles de 300 salamandres.)…


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