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Mon blog est au ralenti, car je sis en plein déménagement, je ne vous oublies pas, je reviendrais très vite, merci pour vos visites, et à plus tard...
bises de Véro et portez-vous bien...
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Quelques oeuvres de Babette Van Den Berg...
entre-coupées, par des textes de ma compositions...
le tout pour vous souhaiter une une belle journée de mercredi...
une bonne fin de semaine...
Bonne visite et bises de Véro...
CINEMA…
Epuisée dans un chagrin
Qui ne connaît pas de fin
Un happy end qui tarde à venir
Après quelques soupirs…
Sur l’écran de ma vie
Les images défilent au ralenti…
Les come-back pour se rappeler
Une rencontre passionnée
Un mariage sur la lancé
Des enfants dans la foulée
Une belle histoire qui défile à toute allure
Sans trop de ratures…
Et puis la confusions des sentiments
Chacun regardant l’autre autrement
C’est l’éloignement…
Le scénario s’essouffle
Les acteurs n’ont plus de souffle
Ils n’arrivent plus à rejouer
Leurs scènes d’amour sont figées…
Leurs discours trop lourds
L’indifférence tour à tour
Noie leur amour…
Les larmes coulent sur mes joues
La mélancolie rend fou…
La projection va se terminer
Sur des acteurs tourmentés…
Et les critiques parlent d’elle-même
Ils ne savent plus, ils ne s’aiment plus…
Sur l’écran blanc, la salle plongée dans le noir,
Comme dans mon cœur, c’est le désespoir…
La scène de ma vie, se fini
Aujourd’hui…
Fatiguée, sans imagination
Il n’y a plus de solution
Réécrire l’histoire, comme un espoir
Au lieu de broyer du noir…
Cent fois je me suis raccrochée
À des moments déjà joués
Et ça n’a rien changé…
Ma tête est vide
Après ce film stupide
M’obligeant encore à renouer
Avec le passé, qui vient de défiler…
Je démissionne, j’abandonne
Les acteurs vont se séparer
Lassés d’avoir trop joué
Les mêmes scènes souvent répétées,
Sans nouveauté…
Le clap final, en réponse fatale,
Une fin banale, finalement,
car il n’y a plus de sentiments…
Mes yeux restent rivés sur l’écran blanc
Mes pensées vagabondent lentement
Je ne veux plus jouer…
Son mariage terminé
L’actrice a démissionné…
L’ATTENTE…
L’attente… désespérante…
Les heures longues… interminables de questions… de suppositions… insoutenables de cruauté… quand la distance sépare…
L’attente… déchirante…
Réveillant les doutes… évidentes de mensonges… de troubles…
Fatigante d’angoisse… quand la distance sépare…
L’attente… souffrance…
Affirmation de danger… de colères…
Incitant à la méfiance… quand la distance sépare…
L’attente… source de colère…
De déchirement… de longues heures nourrissant l’inquiétude…
Dans une implacable détresse… quand la distance sépare…
L’attente… immonde évidence…
Certifiante de tromperie… affublante de désespoir…
Quand la distance sépare…
Attendre… l’autre… l’être aimé… qui n’appelles pas, ne prévient pas…
Ne faire que déprimer… pleurer… parce que les longues heures ont affirmé une féroce réalité… que la distance qui sépare, est souvent volontairement souhaitée…
Attendre… l’autre… l’être aimé… et puis finalement ne plus pleurer… parce que les longues heures déchirantes ont fini par assécher les larmes qui ont trop coulé… et puis ne plus attendre… l’autre… l’être aimé… parce que les longues heures ont fatigué…
Le cœur serré, s’endormir une nuit encore… seule… usée d’avoir trop penser… que la distance qui sépare… est malheureusement synonyme de finalité… atrocement, une fois de plus… cette vérité hurlera au fond de mon ventre, durant toute la nuit…
Alors… pourquoi… encore attendreLE SILENCE..
Le silence est un mot qui invite à la transparence
et pourtant, il n'y a pas de pire silence
que celui qui prend place en l'absence
de complicité de folie
quand l'amour s'assoupit
dans un couple, dans une vie...
Le silence fait mal, il est glacial
et c'est dans une spirale infernale qu'il s'installe
il brasse l'air comme une éolienne
faisant planer les peines
jusqu'aux limites de la haine...
Le silence est un vice, il est supplice
et même le temps en est complice,
on dit pourtant
qui ne dit mot consent
mais ce ne sont que des faux semblants
car il n'y a rien de plus bruyant
que le silence en amour
qui rend aveugle et sourd
indifférent aux cris, aux appels aux secours
c'est un déchirement qui vous ronge de l'intérieur
brisant les sentiments, le cœur
c'est un tueur...
Le silence comme une araignée
tisse sa toile, on finit emprisonné
dans une prison sans geôlier
mais sans pouvoir s'échapper,
dans une union déjà condamnée, comme enchainé...
Et c'est à force de volonté
que certaines chaînes ont pu être brisées
mais ne peuvent effacer
tous les silences encore encrés
dans certaines vies, certains quartiers...
C'est un silence de mort
qui pour certains, à raison où à tort
fait taire encore,
même les remords...
Avec de l'amertume dans le cœur
le silence remplace les pleures
parce que la peur
est encore plus forte à l'extérieur,
le silence en amour, est souvent vainqueur...PRESENCE D’ABSENCE…
Le filet de nuit qui voile encore un peu mes paupières, me laisse un goût de léthargie ce matin… C’est difficilement que j’ouvre les yeux, je suis fatiguée encore, malgré les douze heures d’affilées d’un sommeil presque parfait, dans un lit douillet par ta présence…
Le matin agressif de clarté, avec son ciel dégagé, dont le bleu se réjouit d’être aussi lumineux, m’indispose… Un matin si enjoué pourtant, mais il est pour moi insignifiant, je suis fatiguée encore malgré un déjeuner copieux avalé tranquillement en ta présence…
La matinée se passe dans un silence total, les ombres de nous même se frôlent, d’une pièce à l’autre, une douche chacun son tour, pas de mots, pas de gestes, chacun est à sa place dans la maison chaude pourtant… ma fatigue est lancinante, et contagieuse, et ce malgré ta présence…
Un midi sonnant une faim navrante, une envie d’engloutir de la nourriture réparatrice pour l’un, et juste pour survivre pour l’autre, en l’occurrence pour moi, qui n’avale que le stricte minimum, pour ne pas tomber, pour ne pas sombrer, je suis si fatiguée, toujours et ce malgré ta présence…
L’après-midi généreux de pouvoir encore nous offrir un soleil en cette fin d’automne, m’énerve quand même… La lumière trop forte qui s’étale dans la maison, pour se moquer de ma tête, ma tête qui n’arrive plus à capter les rayons de ce soleil qui se veut pourtant rajeunissant… Je suis si fatiguée encore et toujours, malgré ta continuelle présence…
La soirée délicate s’installe, avec juste ce qu’il faut de fraîcheur, pour enfin se rapprocher un tout petit peu seulement, épaule contre épaule sur le canapé, face à la télé, seul vacarme assourdissant d’ailleurs, après une journée d’une morosité atroce… Je suis épuisée, lassée, vidée, comme chaque jour malgré ta présence…
Ta présence si monotone, si silencieuse, depuis trop longtemps, tu erre dans la maison à mes côtés, sans mots, sans bruit, tu as fini par me contaminer, je suis fatiguée de ta présence…
Tu es présent dans cette maison, dans ce lit si inerte, encore cette nuit, présent et pourtant si distant, si absent, si loin de moi… de moi qui souffre, qui s’épuise à espérer que l’amour qui avant imprégnait ma maison, la chambre, le lit… que l’amour qui m’imprégnait avant, de la tête au pied… revienne… redevienne présent… parce que j’ai fini par être plus que fatiguée, plus qu’épuisée de passer chaque journée dans l’indifférence total… pourtant en ta présence… Mais…
Ta présence d’absence…
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en ce début de semaine voici une petite lettre trouvée sur le net, et de circonstence...
en vous souhaitant un bon debut de semaine...
bonne visite et bises de Véro...
Lettre d’une demandeuse de non emploi au président de la république…
Cher Monsieur le Président de la République française,
J’espère que vous vous portez bien ainsi que vos proches, car la santé, c’est primordial. Ici il fait beau, bien que le ciel soit un peu couvert. Ça ne m’empêche pourtant pas de sortir ma fille tous les jours pour sa promenade. J’espère que vous aussi, vous pensez à prendre du temps pour vous. C’est à ce sujet que je me permets de vous écrire.
En effet, après avoir pris un maximum de congés aussi bien maternité que parental, je suis à court d’idées et me vois dans l’obligation de reprendre un travail. Or, après une longue introspection, je suis parvenue à cette conclusion que je n’en ai pas du tout envie.
Après avoir retourné le problème dans tous les sens et constaté qu’il demeurait sans solution durable, je ne vois plus que vous pour intervenir dans cette cause nationale que constitue la préservation de mon non-emploi.
Dans cette optique, je souhaiterais vous poser deux questions, car vous êtes au fait de plus de choses que je ne pourrai jamais l’être :
1- Y aurait-il un congé rémunéré auquel je n’aurais pas pensé ? ………….
2- Pratiquez-vous les emplois fictifs comme cela se faisait un temps ? ………………………………………………………………………………………………………….
Je vous ai laissé un espace à côté des propositions afin que ça vous fasse gagner du temps pour me répondre. Mettez un O pour « oui » et un N pour « non » (le grand espace est conçu pour que vous puissiez développer le cas échéant).
Vous noterez au passage qu’à force de pratiquer les administrations je deviens aussi bonne qu’elles en matière de formulasserie inutile.
Monsieur le Président, j’ai bien conscience que ma requête peut vous paraître insolite. J’ai en effet remarqué à quel point les présidents semblaient attachés à leurs fonctions et combien il leur était difficile de les quitter. En ce qui me concerne, c’est tout à fait l’inverse : je suis à des années-lumière de mes fonctions et il m’est difficile de m’y recoller.
Je vous propose donc, afin que votre vision du peuple s’élargisse aux paresseux, de vous servir de modèle en fainéantise. A chaque proposition gouvernementale, je vous donnerai ma vision oisive du sujet.
………………………………………………………… (cet espace pour votre réponse).
Souhaitant que malgré nos différences notables, ma démarche d’immobilisme vous touchera.
Bien à vous
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Pour vous souhaiter un beau Week-End, je vous laisse découvrir mon imagerie, de belles créations de Mavrosh...
L’homme qui te ressemble…
J’ai frappé à ta porte
J’ai frappé à ton cœur
Pour avoir un bon lit
Pour avoir un bon feu
Pourquoi me repousser?
Ouvre-moi mon frère !…
Pourquoi me demander
Si je suis d’Afrique
Si je suis d’Amérique
Si je suis d’Asie
Si je suis d’Europe ?
Ouvre moi mon frère !.. .
Pourquoi me demander
La longueur de mon nez
L’épaisseur de ma bouche
La couleur de ma peau
Et le nom de mes dieux,
Ouvre-moi mon frère !…
Je ne suis pas un noir
Je ne suis pas un rouge
Je ne suis pas un jaune
Je ne suis pas un blanc
Mais je ne suis qu’un homme
Ouvre-moi mon frère !…
Ouvre-moi ta porte
Ouvre-moi ton cœur
Car je suis un homme
L’homme de tous les temps
L’homme de tous les cieux
L’homme qui te ressemble !…
René Philombe.
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...
je vous souhaite une belle journée...
bises de Véro...
La fenêtre aveugle...
Il était une fois un jeune prince qui vivait avec insouciance dans le palais de son père.
Un jour, il demanda au vieux sage chargé de son instruction :
- L'argent est-il quelque chose de bon ou de mauvais ?L' homme emmena le prince dans le salon du palais
et le fit asseoir face à la vaste baie vitrée donnant sur la grand-place.
- Que vois-tu ? interrogea l'ancien.
- Je vois les enfants qui jouent sur la place, les jeunes filles qui dansent près du lavoir,
les artisans qui travaillent dans leurs échoppes.Le sage disparut un instant et revint avec un seau et un pinceau.
- Qu'est-ce ? dit le prince.
- Un vernis à base d'argent.Le vieil homme sortit du palais et recouvrit toute la baie vitrée d'une épaisse couche de peinture.
Lorsqu'il rentra, le prince s'exclama :
- Mais il fait sombre, je ne vois plus rien.Le sage alluma une lampe et demanda :
- À présent, que vois-tu par la baie vitrée ?
- Je ne vois plus rien, sauf moi, comme dans un miroir, répondit le prince, je n'arrive plus à voir les autres.
- Tu as la réponse à ta question, dit le vieux sage. Et il s'en alla.Le prince ordonna à ses serviteurs de nettoyer la baie vitrée.
Mais le vernis résistait. À force de frotter, la vitre réapparut, mais entièrement dépolie.
Irrité de ne pouvoir retrouver une vision claire, le jeune prince, dans un accès de colère,
lança violemment la lourde coupe d'argent qu'il tenait à la main contre la vitre. Celle-ci vola en éclats.Le prince put alors revoir toute la beauté du monde extérieur.
Mais en plus, il pouvait maintenant entendre les cris des enfants qui jouaient,
les chants des jeunes filles qui dansaient et les bruits des échoppes des artisans.
Il pouvait sentir le parfum des épices et la caresse du vent.
Il traversa le cadre vide de la fenêtre et se fondit dans la vie de la grand-place...Source: Charles Brulhart Janvier 2003...
(images de Kayleigh)...
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