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Un Lundi avec des sorcières...
(servez-vous)...
coucou, je vous offre un petit article, que j'ai composé avec mes enfants, sur les sorcières...
et oui nous sommes en pleine recherche, sur Halloween, alors on a déniché un poète qui a écrit beaucoup de poésies sur les sorcières, et à l'approche d'halloween, et bien c'est de circonstance...
(servez-vous)...
Halloween arrive de plus en plus vite, vous voulez quelques poèmes sur les sorcières, c'est l'occasion non!!!!
voici des poésies écrites par michel Astre...
Mes deux sorcières...
J’ai aperçu deux sorcières
qui dansaient dans la clairière !
— C’était quand ? — La nuit dernière !
J’ai cru voir les deux sorcières
changer des crapauds en pierres !
— C’était où ? — Là-bas derrière !
J’ai vu deux vieilles fermières
sur des balais de bruyère !
— C’était qui ? — Mes deux sorcières !...Trois sorcières...
J’ai rencontré trois sorcières
qui se moquaient par derrière
de moi et me trouvaient laid.
J’ai dit : « Il faut les brûler ! »
Pour brûler mes trois sorcières
j’ai récité des prières
et j’ai construit un bûcher
avant d’aller me coucher.
Pendant la nuit, mes sorcières
sur leurs balais de bruyère
se sont bien vite envolées !
Je n’ai pas pu les brûler.
Sûrement que par derrière
mes trois vilaines sorcières
me voient avec mon briquet
et doivent bien se moquer !...Commencé à Antibes le 4 septembre 1997, ... continué à Balogna et à Corti ...
fini le 2 novembre sur le Corsica Victoria, entre Bastia et Genova.Soyez sages encore un instant :
J’ai une autre histoire à vous dire
Elle est longue mais drôle. Assis ! Vous allez rire.
Il était une fois, il y a très longtemps,
– Vous étiez tout petits – une jeune sorcière
Qui était très gentille et se mit en chemin
Pour rencontrer tous les gamins,
Les enfants de la terre entière.Elle partit sur son balai
À toute allure, un vrai scandale !
Dès le premier pays où elle fit escale
Elle vit des enfants, des enfants qui jouaient.
« Comment ça va les gosses ? On est heureux sur terre ? »
Que répondirent-ils ? Rien ! Et c’était forcé :
Ils ne parlaient pas le français,
Le mieux était donc de se taire.
Et elle reprit son balai
Comme une folle, un vrai scandale
Et au deuxième endroit où elle fit escale
Elle vit des enfants, des enfants qui dormaient.
« Comment ça va les gosses ? On est heureux sur terre ? »
Que répondirent-ils ? Rien, et c’est bien normal :
Tout endormi, on a du mal
À faire mieux que de se taire.
Elle repartit à balai
À cent à l’heure, un vrai scandale !
Dans le troisième lieu où elle fit escale
Elle vit des enfants, des enfants qui volaient.
« Comment ça va les gosses ? On est heureux sur terre ? »
Que répondirent-ils ? Rien ! Ils se sont planqués
Et sans se faire remarquer
Continuèrent de se taire.
Suivant sa route et son balai
Comme un bolide, un vrai scandale.
Elle atteignit bientôt sa quatrième escale.
Elle vit des enfants, regardant la télé.
« Comment ça va les gosses ? On est heureux sur terre ? »
Que répondirent-ils ? Rien ! les yeux sur l’écran
Ils ne bougèrent pas d’un cran
Et ne cessèrent de se taire.
Toujours sur son fringant balai
Et sans ceinture, un vrai scandale,
Elle fit sa cinquième ou sa sixième escale.
Elle vit des enfants, des enfants qui mangeaient.
« Comment ça va les gosses ? On est heureux sur terre ? »
Que répondirent-ils ? Rien. Ils étaient polis :
À table c’est bien plus joli
La bouche pleine, il faut se taire.
Et à cheval sur son balai
À toute pompe, un vrai scandale,
Elle arriva à sa sept ou huitième escale.
Elle vit des enfants qu’on faisait travailler.
« Comment ça va les gosses ? On est heureux sur terre ? »
Que répondirent-ils ? Rien. Le chef les surveillait
Toujours prêt à les renvoyer
S’ils parlaient au lieu de se taire.
La revoilà sur son balai
Quelle imprudente, un vrai scandale !
Si vite qu’on se perd à compter les escales ...
Elle vit des enfants, des enfants qui mouraient.
« Comment ça va les gosses ? On est heureux sur terre ? »
Que répondirent-ils ? Rien. Blessés, mutilés
Ils n’arrivaient plus à hurler
Ils ne pouvaient plus que se taire.
Renfourchant son manche à balai
À toute vitesse, un scandale
Elle fit sa quarante-quatorzième escale
Et trouva des enfants, des enfants qui braillaient.
« Comment ça va les gosses ? Eh ! vous allez vous taire ? »
Que répondirent-ils ? Qu’il voulaient leur maman !
Elle songea à ce moment
Aux siens, loin, sur la même terre.
Elle rebroussa donc chemin
Sur son balai à tire-d’aile,
Pour revoir ses enfants qui l’attendaient chez elle.
Ceux-ci, en la voyant, frappèrent dans leurs mains.
« Comment ça va Maman ? Tu redescends sur terre ?
Où es-tu donc allée ? Raconte nous un peu ! »
Heureuse, elle comprit qu’on peut
Chez soi faire œuvre humanitaire...Serpilière aux épines...
Une petite sorcière
dans un immense chaudron
fait cuire une serpillière
aux épines de chardon.
Elle ajoute quelques pattes
de mygale coupées fin,
de la poudre de savates,
de la morve de dauphin,
de la bave de cloporte,
du jus d’escargot pourri,
des crottes de toutes sortes
(surtout de chauve-souris).
C’est très mauvais, on s’en doute,
en plus c’est un peu brûlé
mais les invités s’en foutent :
ils regardent la télé !...toutes ces poésies ont été écrites par michel Astre...
Pour en savoir plus sur Michel Astre, c’est ici:
http://michel.astre.pagesperso-orange.fr/ecrivezmoi.htm
Bisous bisous les p'tits-loups...
bonne visite et bon Lundi...
les z'amis...
voilà voilà, elles sont sympas ces petites poésies de Michel Astre...
en vous souhaitant une bonne journée
gros bisous et bonne visite...
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