• Degermer mad en Pays Breton, et bonne visite... bises de Véro...

    La Bretagne quand tu nous tiens... lol et oui aujourd'hui petit article sur la Bretagne, mapatrie...

    en vous souhaitant une belle journée...

    bises de Véro et bonne visite...

    légende du Pays de Saint-Brieuc...

     

    Fracan, Righail et Brioc

    La légende dorée de la Bretagne autrement dit l'Histoire des saints qui, du Vème au VIIème siècle, l'ont évangélisée, a pris naissance au coeur de l'immense baie de Saint-Brieuc, au point même où les eaux de la Manche s'enfoncent le plus profondément dans la presqu'île armoricaine. C'est là, en effet, entre Langueux et Yffiniac, à l'embouchure d'un petit ruisseau, le Russé de Bréha, qu'aborda vers l'an 460, Fracan, cousin d'un roi de Grande-Bretagne. Il était accompagné de sa femme Alba, ou Gwen (Blanche), de ses deux fils, Weithnoc et Jacut et d'une suite peu nombreuse. Il s'avança dans les terres, à une lieue et demie environ du point où il était débarqué et dressa ses tentes pour fonder le premier plou breton, le plou de Fracan, qui porte encore ce nom (Ploufragan).

    Le " Plou " indique la colonie civile, tandis que le " Lann " signifie la colonie religieuse, ecclésiastique.

    Fracan, avec l'aide des siens, défricha la partie du territoire où il s'était fixé et obtint bientôt de belles récoltes.

    Il ne resta pas longtemps seul dans ces parages. Une autre bande, plus nombreuse, conduite par Righall (Chef Puissant, en breton), ne tarda pas à atterrir, tout auprès de Fracan, à l'embouchure même du Gouët dont la belle vallée se déroule alentour du plateau sur les pentes duquel s'étage la ville actuelle de Saint-Brieuc. Righall s'établit au pied d'un énorme chêne, de l'espèce appelée chêne-rouvre, qui ombrageait de ses rameaux épais tout l'emplacement occupé maintenant par la Cathédrale de Saint-Brieuc. Sous ce même chêne il édifia son manoir, qu'il nomma Cour du Champ du Rouvre. Les compagnons de Righall se répandirent sur tout le littoral de la côte, à l'est de l'embouchure du Gouêt.

    Ploufragan et le Champ du Rouvre sont à une lieue l'un de l'autre. Des relations amicales s'établissent entre les deux chefs de plous. Tous deux font l'élevage du cheval et chacun vante les produits de son haras... Et, en l'an 480, pour juger de la supériorité de leurs étalons, ils organisent une épreuve qu'Arthur de la Borderie n'hésite pas à considérer comme " le premier concours hippique " qui se soit tenu en Bretagne.

    La piste choisie est l'immense grève qui forme le fond de la baie de Saint-Brieuc, entre le promontoire de Cesson et la presqu'île d'Hillion qui lui fait face et où se tiennent, d'ailleurs, les courses de SaintBrieuc. Les chevaux sont montés par les jeunes gens des deux plous. Mal tenus, ils partent un peu dans toutes les directions, sauf un qui va droit au but et qui est conduit par le jeune Maglus, fils d'un gouverneur de Fracan. Mais, en approchant du " poteau ", le cheval s'emballe et précipite son cavalier la tête contre un rocher. On le croit mort. Heureusement le dernier fils de Fracan, né depuis son arrivée sur la terre armoricaine, Gwennolé, qui a déjà un grand renom de vertu, de science et de charité, secourt le blessé et, par ses soins et ses prières, lui rend la vie...

    Quelques années Plus tard, vers l'an 485, une grande barque contenant 168 moines originaires du Nortumberland aborda encore à l'embouchure du Gouët. Elle était conduite par un vénérable abbé, nommé Brioc (ou Brieuc). Les émigrants suivirent la rive droite du Gouët dans la direction du sud et prirent la petite vallée du second ruisseau qu'ils rencontrèrent, que Righall avait déjà remontée et qu'il avait nommée la Vallée Double.

    Ils arrivèrent auprès d'une humble fontaine dont l'eau claire s'épandait parmi les herbes et les cressons. Comme ils se reposaient, un chasseur survint qui, devant ces inconnus, se fit menaçant.

    - D'où venez-vous ? que voulez-vous ? demandat-il impérieusement.

    - Nous venons d'outre-mer, répondit Brioc, nous voulons servir et honorer le vrai Dieu.

    Le chasseur n'en demande pas davantage. Il va trouver Righall, son maître, et lui rend compte de sa rencontre. Righall est souffrant et de mauvaise humeur. Il donne l'ordre à quelques-uns de ses hommes d'expulser de la Vallée Double ces étrangers qui se sont établis chez lui sans autorisation. Les hommes partent et voilà que Righall sent augmenter ses douleurs, qui deviennent atroces. Il regrette son mouvement de colère. Il expédie un messager avec l'ordre, non pas d'expulser, mais de traiter avec prévenance les émigrants et de les amener à la Cour du Champ du Rouvre.

    A l'arrivée du messager, Brioc choisit douze de ses moines et se rend avec eux chez le chef du plou.

    Dès que celui-ci l'aperçoit :

    - Mais c'est mon cousin Brioc, s'écrie-t-il, le grand docteur chrétien et renommé chez les Bretons d'outre-mer ! Dieu l'envoie sans doute pour me guérir.

    Les deux cousins s'embrassent. Brioc fait boire à Righall de l'eau fraîche et bénite à son intention. Les douleurs cessent aussitôt et Righall, en reconnaissance, décide d'abandonner son domaine du Rouvre à Brioc et à ses moines. Pour lui, il ira vivre désormais dans la partie de ses terres comprise entre l'Urne et le Gouessant et qui deviendra le plou d'Hélion (aujourd'hui Hillion).

    En possession du beau domaine qu'il doit à la générosité de Righall, Brioc se met au travail avec ses moines. Il défriche la Vallée Double et près d'une autre source encore plus abondante que la première, il construit, de ses mains, un petit oratoire, qui occupait la place où s'élève aujourd'hui la chapelle de Saint-Brieuc, au chevet de laquelle est la fontaine NotreDame, bijou architectural, que fit édifier, aux débuts du XVème siècle, Marguerite de Clisson. Brioc avait alors bien près de 70 ans. Mais il était ardent et travailleur. Ses moines, sous sa conduite, créèrent sur l'emplacement du Champ du Rouvre un village monastique, dont l'église est devenue par la suite 1a cathédrale de Saint-Brieuc.

    Mais, en même temps qu'ils défrichaient le pays, les moines de Brioc l'évangélisèrent. Et Brioc, âgé de 90 ans, non seulement les encourageait, mais leur donnait l'exemple.

    Cependant les environs du Champ du Rouvre étaient encore couverts de forêts dont une " infinité de bestes sauvages étaient les hostes " . Un soir, Brioc revenait de chez Righall. Il était accompagné de quelques-uns de ses religieux qui entouraient son chariot traîné par des boeufs. 'l'out à coup, au plein coeur des bois, une bande de loups se jeta sur le cortège et le dispersa. Brioc, n'entendant plus les réponses des moines aux psaumes qu'il chantait, leva les yeux et aperçut à son tour les fauves aux prunelles brillantes, à la gueule menaçante, prêts à se ruer sur les boeufs de l'attelage et sur leurs conducteurs. L'abbé leva les mains. Les loups s'arrêtèrent et formèrent un cercle en dehors duquel se tenaient les moines. Ils restèrent ainsi jusqu'au matin. A ce moment parut un Breton insulaire, nommé Connan, qui venait, lui aussi, de prendre pied sur le sol armoricain avec les débris d'une armée qu'avaient vaincue les Saxons. Ce Connan et les siens étaient païens. Il s'arrêta tout surpris devant le spectacle étrange qui s'offrait à sa vue : "  le vieillard à longue barbe blanche siégeant sur son chariot comme sur un trône, le cercle des fauves prosternés devant lui, mais repoussant les moines qui les entourent ". Comprenant soudain qu'il avait affaire à un prêtre chrétien, il lui dit :

    - Nous ne voulons désormais d'autre Dieu que le tien, baptise nous...

    Brioc alors adressa aux loups des paroles sévères, leur enjoignant de rentrer dans la forêt et de n'en plus sortir. Ils obéirent, après avoir fait à l'abbé une profonde révérence.

    Certain jour de l'an 510, un messager venu de Lis Hélion se présenta devant Brioc pour lui annoncer que Righall était à point de mort et voulait revoir son cousin avant de fermer les yeux.

    Brioc, malgré son âge et sa faiblesse, monte sur son chariot et accompagné de ses moines quitte le Champ du Rouvre. Comme de coutume, du haut de son char, tout en admirant le magnifique paysage de la grande baie, il chante des spaumes auxquels les moines répondent. Tout à coup, voici que des voix merveilleuses se mêlent à celles des moines. La réplique vient du ciel et ce sont les anges qui la donnent.

    Enfin, Brioc arrive chez Righall. Les deux cousins s'embrassent une dernière fois. Righall communie de la main de Brioc et après lui avoir dit, non pas adieu, mais au revoir, s'endort dans le Seigneur.

    Quelques mois plus tard, Brioc rejoignit Righall dans la mort. Dom Lobineau rapporte que la chambre où il expira s'emplit d'une odeur délicieuse et qu'au moment de son trépas l'un de ses disciples le vit en songe, tout rayonnant de lumière, gravir une échelle qui atteignait les portes du ciel.

    Symbole de l’hermine….

    Symbole national Breton, l'Hermine se retrouve partout en Bretagne. On dit que le choix de l'Hermine remonte au temps où, une blanche hermine fut vue en forêt, poursuivie par un chasseur ou un autre animal. L'Hermine se trouvait devant une mare de boue, et pour échaper à son prédateur, elle fut obligée de traverser la mare. Mais elle a préféré se faire tuer plutot que de souiller son blanc pelage...
    En réalité, l'Hermine a est apparue dans les années 1240, et c'est le Duc Jean IV qui a établi l'ordre de l'Hermine, en 1381.

    Drapeau Breton…

    Notre drapeau s'apelle le "Gwenn ha Du" en Breton, "Blaunc e Neirr" en Gallo, ce qui signifie "blanc et noir" en français. Donc, c'est un drapeau qui, comme son nom l'indique, est Blanc et Noir ;-). Plus précisement, il est constitué de 5 bandes noires et 4 bandes blanches, qui represetent les 9 évéchés bretons.
    Les bandes blanches symbolisent les Pays de Leon, de Cornouaille, de Vannes et de Trégor ; les bandes noires symbolisent les Pays de Saint-Brieuc, de Nantes, de Saint-Malo, de Dol et de Rennes.
    L'angle de droite est constitué d'Hermines. Il y en a 11, cependant leur nombre n'a pas de signification particulière.
    Le Gwenn ha Du a été créé par Morvan Marchal en 1925, inspiré des armoiries de la ville de Rennes, des couleurs traditionnelles de la Bretagne, et des drapeaux tels que celui des États-Unis ou de la Grèce.
    Le plus ancien drapeau breton, Ar Groaz Du (croix noire sur fond blanc) existe en Bretagne depuis 1188. La Croix Noire peut être également associée d'hermines.
    Le Bretagne a eu également un drapeau d'Hermine plain ; constitué d'Hermines noires sur un fond blanc.

    La devise Bretonne…

    La devise de la Bretagne est "Kentoc'h mervel eget bezañ saotret"
    En latin : "Potius mori quam foedari"
    en français : "Plutot mourir qu'être souillé"

    BZH…

    Les lettres BZH que l'on trouve souvent sur les voitures des bretons sont en fait l'abréviation de "Breizh" (qui signifie Bretagne, en breton). Rien de bien compliqué... ;-)

    Le Triskell…

    Le Triskell est un symbole celtique à trois branches. Il y a plusieurs interpretations de ce symbole.
    La première, la plus courrante, est que les trois branches representent l'Eau, la Terre et le Feu.
    Mais d'autre disent qu'il s'agit du Ciel, de la Terre et de l'Eau.
    Une autre interprétations possible est que les branches symbolisent les trois principaux dieux de la religion celtique : Lug, Ogme et Dagda
    Certains disent encore que les branches symbolisent le sommeil, le reve et l'eveil
    D'autres disent qu'il s'agit du cycle de la vie : enfance, vie adulte, viellesse
    Il peut aussi symboliser le passé, le présent et le futur
    Certains se demandent aussi si, tout simplement, le Triskell ne serait pas inspiré du trefle !

    Le Triskell, avec ses courbes, est symbole de dynamisme, d'enthousiasme, contrairement aux croix figées.
    Certains l'assimilent au soleil car il semble, par sa forme, dominer et surveiller l'univers.
    Les branches d'un Triskell doivent toujours tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, qui est le sens sacré (paix). Lorsque les branches d'un Triskell ne tournent pas dans ce sens là, on dit que c'est signe de guerre ou de conflit (sens maléfique).
    En tout cas, ce qui est sur c'est que le Triskell est devenu le symbole Interceltique le plus répendu.
    Son origine est très ancienne, il est antérieur à -400 av JC...
    C'est un symbole qui a toujours été tres utilisé par les celtes.

    Le Tro-Breizh…

    Le Tro-Breizh est un pèlerinage né au Moyen-Âge. Il emmenait les croyants autour de la Bretagne pour y prier devant les reliques des sept saints et évêques fondateurs du pays, dans chacunes de leur villes : Saint Samson à Dol-de-Bretagne, Saint Malo à Saint-Malo, Saint Brieuc à Saint-Brieuc, Saint Tudual à Tréguier, Saint Pol Aurélien à Saint-Pol-de-Léon, Saint Corentin à Quimper et Saint Patern à Vannes.
    Le trajet de plus de 500 km se faisait à pied et en groupe, et l'organisation des étapes était généralement assurée par les moines.
    Tout Breton devait effectuer le Tro-Breizh pour gagner le paradis. On dit que chaque Bretons et Bretonnes qui ne l'avaient pas fait de leur vivant seraient condamnés a faire le Tro-Breizh après leur mort, de façon trés inconfortable. C'est à dire qu'ils n'avancraient que de la longueur de leur cercueil, tous les septs ans...
    Aujourd'hui, et déjà depuis quelques années, certains Bretons on repris la route du Tro-Breizh.

    La Croix Celtique…

    On rencontre des Croix Celtiques dans chacun des pays celtes. La signification des branches n'est pas définie, elles pourraient faire reference aux quatre points cardinaux ou aux quatre saisons, ou encore avoir un rapport avec les planètes... Quant au cercle, il symbolise le monde qui nous entoure, la connaissance, l'univers.

    Le Vieux Pays de mes Pères… Bro Gozh Ma Zadou…

    Le "Bro Gozh Ma Zadoù" (en breton, "le vieux pays de mes pères") est le titre de l'hymne national Breton.
    La Bretagne partage son hymne avec la Cornouailles (Bro Goth Agan Tasow) et le Pays de Galles (Hen Wlad Fy Nhadau). Les textes sont sensiblement les même, en langue bretonne, cornique et galloise. Le texte du Bro Gozh ma Zadoù est disponible plus bas sur cette page...

     

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    BRO GOZH MA ZADOÙ

    Ni Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro
    Brudet eo an Arvor dre ar Bed tro-dro
    Dispont 'kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat
    A skuilhas eviti o gwad

    O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro
    Tra ma vo 'r mor 'vel mur 'n he zro
    Ra vezo digabestr, ma bro

    Ar Vretoned a zo tud kalet ha kreñv
    N'eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv
    Gwerz trist, son dudius, a ziwan eno
    O pegen kaer ez out, ma bro

    O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro
    Tra ma vo 'r mor 'vel mur 'n he zro
    Ra vezo digabestr, ma bro

    Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed
    N'eus bro all a garan kement 'barzh ar Bed
    Pep menez, pep traonienn d'am c'halon 'zo kaer
    Enno 'kousk meur a vreizhad taer

    O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro
    Tra ma vo 'r mor 'vel mur 'n he zro
    Ra vezo digabestr, ma bro

    Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras
    He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh
    He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz
    Dihunet out bremañ, ma Breizh...


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