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Conte d’Afrique…
LA CREATION DU MONDE
(d'après "Le cycle de la vie ou comment le monde dut crée")
Il y a très, très longtemps, au tout début du premier commencement, un lézard et un œuf on eu envie de manger du raisin. Ils partent donc dans la brousse et cherchent un beau raisiné (arbre à petits fruits rouges et sucrés). Ils cherchent beaucoup, ils cherchent longtemps et finissent par trouver un beau raisiné chargé de fruits. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le lézard est dans les branches. L'œuf, lui, a du mal. Il essaye de grimper mais il n'y arrive pas. Le lézard descend alors et l'aide. il soulève l'œuf et le pose par derrière. Il pousse, il pousse et réussit enfin à le hisser dans les branches. Et là, tous les deux se mettent à manger du raisin. Ils en mangent tant et tant qu'ils en ont plein la panse, ils ne peuvent plus avaler un seul grain. Ils décident de redescendre. L'œuf a du mal, il roule, il glisse. Il crie au lézard qui est déjà en bas depuis un moment : - Fais-moi un tas de terre molle et de feuilles au pied de l'arbre, comme ça si je tombe je ne me casserai pas !
Le lézard fait comme son ami le lui a demandé, un tas de terre et de feuilles mais il glisse, au beau milieu, une grosse pierre. L'œuf tombe et se casse en mille morceaux. Le lézard se met à rire, il rit comme un fou, quand une herbe coupante vient lui trancher le cou ! Plus de lézard ! L'herbe coupante se met à rire, elle éclate de rire quand un feu la brûle. Plus d'herbe ! Le feu se met, à son tour à rire, il hurle de rire quant l'eau vient l'éteindre. Plus de feu ! L'eau se met à rire, elle rit aux larmes quant les animaux sauvages viennent la boire. Plus d'eau ! Les animaux sauvages se mettent alors à rire, ils rient à gorge déployée quand les chasseurs viennent les tuer. Plus d'animaux sauvages ! Ce sont les chasseurs qui rient maintenant. Ils rient de toutes leurs dents quand la mort vient les tuer. Plus de chasseurs ! C'est au tour de la mort de rire, elle s'étouffe de rire quand la vie vient la foudroyer. Plus de mort ! La vie ne peut pas s'empêcher de rire, elle rit de bon cœur quand Dieu vient la détruire. Plus de vie ! Le monde, lui-même, est anéanti. Dieu est très sérieux. Il n'a pas ri, ni même souri. Et quand le vieux monde est complètement anéanti, Dieu crée un nouveau monde, celui-là même où l'on vit, vous et moi, aujourd'hui, ici.
Cela s'est passé comme ça, et pas autrement…
(images trouvées sur le net, merci à leurs créateurs)...
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mon petit texte (trouvé sur le net), à mediter, pour le WE, en vous souhaitant une belle journée de Samedi...
bises de Véro...
L'Amour c'est maintenant
Celui qui apprend percevra aussi qu'il n'y a pas de "sortes" d'amour
L'amour est d'une seule sorte. L'amour est l'amour.
Chacun connaît, exprime et manifeste ce qu'il sait de l'amour.
Il y a des degrés dans l'amour mais il n'y a qu'une sorte d'amour.
L'amour, c'est la confiance.
L'expérience semble nous convaincre que seuls les fous ont confiance,
que seuls les fous croient en tout et acceptent tout.
Si c'est vrai, l'amour est alors la plus grande folie,
car s'il n'est pas basé sur la confiance, la croyance et l'acceptation,
ce n'est pas de l'amour. " Aimer veut dire s'engager sans garantie,
se donner complètement dans l'espoir que notre amour produira de l'amour
dans la personne aimée. L'amour est un acte de foi
et celui qui est de peu de foi est aussi de peu d'amour."L'amour parfait serait celui qui donne tout et n'attend rien.
Car si quelqu'un n'attend rien et ne demande rien,
il ne peut jamais être déçu ou désillusionné.
Ce n'est que lorsque l'amour demande qu'il peut conduire à la souffrance.
L'amour n'est amour que s'il est donné sans attente.On aime parce qu'on le veut, parce ce qu'on en retire de la joie,
parce qu'on sait que la découverte et la croissance de soi en dépendent.
Celui qui aime sait que la seule assurance dont il dispose réside en lui.
S'il a confiance et s'il croit en lui-même, il aura confiance et il croira en les autres.
Il est avide d'accepter tout ce qu'ils sont capables de donner
mais il ne peut-être certain que de lui et il ne répond de personne que de lui.L'amour ne peut être que donné, exprimer librement.
Il ne peut être ni capturé ni retenu car on ne peut ni l'attacher ni le retenir.
Il est en chacun et en chaque chose à des degrés divers et il attend de se réaliser.
Il n'est pas séparé du moi.
L'amour et le moi ne font qu'un.Il n'y a pas de sorte d'amour, l'amour est l'amour, il n'y a que des degrés en amour.
L'amour est confiance, acceptation et croyance, sans garantie.
L'amour est spontané et aspire à s'exprimer dans la joie,
la beauté, la vérité et même les larmes.
L'amour vit l'instant présent;
il n'est ni perdu dans le passé ni abîmé de désir pour le lendemain.
L'amour, c'est MAINTENANT!L'amour n'a de sens que s'il est vécu dans le présent.
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de la poésie et de belles images,
bon mardi...
bises de Véro...
Christian
parfois il s'en venait de ses doigts maladroits
me chercher dans le noir il poussait ses doigts rudes
maltraités de travail griffés d'égratignures
il venait me cherchait pour que je l'aime un peu
alors je l'embrassais ma bouche sur la sienne
déposait les baisers les plus doux je prenais
contre mon corps son corps si lisse et si tranquille
je prenais dans ma bouche ses seins et son sexe
mais bientôt la fatigue vainquit notre étreinte
nous tombions endormis sans que nous ayons pris
jouissance nous tombions au sommeil du monde
où les amants ensemble gisent séparés
pendant six ans il revint dormir près de moi
ensuite il s'éloigna glacial comme une étoile
William Cliff
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juste parce que le poème est très beau, parce que sinon!!!
je n'aime pas la solitude...
bonne journée...
bises de Véro...
- Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661)
La solitude
(extrait)
O ! que j'aime la solitude !
Que ces lieux sacrés à la nuit,
Eloignés du monde et du bruit,
Plaisent à mon inquiétude !
Mon Dieu! Que mes yeux sont contents
De voir ces bois qui se trouvèrent
A la nativité du temps,
Et que tous les Siècles révèrent,
Etre encore aussi beaux et verts,
Qu'aux premiers jours de l'Univers !
Un gai zéphyr les caresse
D'un mouvement doux et flatteur.
Rien que leur extrême hauteur
Ne fait remarquer leur vieillesse.
Jadis Pan et ses demi-dieux
Y vinrent chercher du refuge,
Quand Jupiter ouvrit les cieux
Pour nous envoyer le Déluge,
Et se sauvant sur leurs rameaux,
A peine virent-ils les eaux.
Que sur cette épine fleurie,
Dont le printemps est amoureux,
Philomèle au chant langoureux
Entretient bien ma rêverie !
Que je prends de plaisir à voir
Ces monts pendants en précipices,
Qui, pour les coups du désespoir
Sont aux malheureux si propices,
Quand la cruauté de leur sort,
Les force à rechercher la mort !
Que je trouve doux le ravage
De ces fiers torrents vagabonds,
Qui se précipitent par bonds
Dans ce vallon frais et sauvage !
Puis glissant sous les arbrisseaux,
Ainsi que des serpents sur l'herbe,
Se changent en plaisants ruisseaux,
Où quelque Naïade superbe
Règne comme en son lit natal,
Dessus un trône de cristal !
Que j'aime ce marais paisible !
Il est tout bordé d'alisiers,
D'aulnes, de saules et d'osiers,
A qui le fer n'est point nuisible.
Les Nymphes y cherchant le frais,
S'y viennent fournir de quenouilles,
De pipeaux, de joncs et de glais ;
Où l'on voit sauter les grenouilles,
Qui de frayeur s'y vont cacher
Sitôt qu'on veut s'en approcher.
Là, cent mille oiseaux aquatiques
Vivent, sans craindre en leur repos,
Le giboyeur fin et dispos,
Avec ses mortelles pratiques,
L'un, tout joyeux d'un si beau jour,
S'amuse à becqueter sa plume ;
L'autre alentit le feu d'amour
Qui dans l'eau même se consume,
Et prennent tout innocemment
Leur plaisir en cet élément.
Jamais l'été, ni la froidure
N'ont vu passer dessus cette eau
Nulle charrette ni bateau,
Depuis que l'un et l'autre dure ;
Jamais voyageur altéré
N'y fit servir sa main de tasse ;
Jamais chevreuil désespéré
N'y finit sa vie à la chasse ;
Et jamais le traître hameçon
N'en fit sortir aucun poisson.
Que j'aime à voir la décadence
De ces vieux châteaux ruinés,
Contre qui les ans mutinés
Ont déployé leur insolence !
Les sorciers y font leur sabbat ;
Les démons follets s'y retirent,
Qui d'un malicieux ébat
Trompent nos sens et nous martyrent ;
Là se nichent en mille trous
Les couleuvres et les hiboux.
L'orfraie, avec ses cris funèbres,
Mortels augures des destins,
Fait rire et danser les lutins
Dans ces lieux remplis de ténèbres.
Sous un chevron de bois maudit
Y branle le squelette horrible
D'un pauvre amant qui se pendit
Pour une bergère insensible,
Qui d'un seul regard de pitié
Ne daigna voir son amitié.
Aussi le Ciel juge équitable,
Qui maintient les lois en vigueur,
Prononça contre sa rigueur
Une sentence épouvantable :
Autour de ces vieux ossements
Son ombre, aux peines condamnée,
Lamente en longs gémissements
Sa malheureuse destinée,
Ayant pour croître son effroi
Toujours son crime devant soi.
Là, se trouvent sur quelques marbres
Des devises du temps passé ;
Ici, l'âge a presque effacé
Des chiffres taillés sur les arbres ;
Le plancher du lieu le plus haut
Est tombé jusque dans la cave,
Que la limace et le crapaud
Souillent de venin et de bave ;
Le lierre y croît au foyer,
A l'ombrage d'un grand noyer.
Là dessous s'étend une voûte
Si sombre en un certain endroit,
Que, quand Phébus y descendrait,
Je pense qu'il n'y verrait goutte ;
Le sommeil aux pesants sourcils,
Enchanté d'un morne silence,
Y dort, bien loin de tous soucis,
Dans les bras de la Nonchalance,
Lâchement couché sur le dos
Dessus des gerbes de pavots.
Au creux de cette grotte fraîche
Où l'Amour se pourrait geler,
Écho ne cesse de brûler
Pour son amant froid et revêche ;
Je m'y coule sans faire bruit,
Et par la céleste harmonie
D'un doux luth, aux charmes instruit,
Je flatte sa triste manie,
Faisant répéter mes accords
A la voix qui lui sert de corps.
Tantôt, sortant de ces ruines,
Je monte au haut de ce rocher,
Dont le sommet semble chercher
En quel lieu se font les bruines ;
Puis je descends tout à loisir,
Sous une falaise escarpée,
D'où je regarde avec plaisir
L'onde qui l'a presque sapée
Jusqu'au siège de Palemon,
Fait d'éponges et de limon.
Que c'est une chose agréable
D'être sur le bord de la mer,
Quand elle vient à se calmer
Après quelque orage effroyable !
Et que les chevelus Tritons,
Hauts, sur les vagues secouées,
Frappent les airs d'étranges tons
Avec leurs trompes enrouées,
Dont l'éclat rend respectueux
Les vents les plus impétueux.
Tantôt l'onde, brouillant l'arène,
Murmure et frémit de courroux,
Se roulant dessus les cailloux
Qu'elle apporte et qu'elle r'entraîne.
Tantôt, elle étale en ses bords,
Que l'ire de Neptune outrage,
Des gens noyés, des monstres morts,
Des vaisseaux brisés du naufrage,
Des diamants, de l'ambre gris,
Et mille autres choses de prix.
Tantôt, la plus claire du monde,
Elle semble un miroir flottant,
Et nous représente à l'instant
Encore d'autres cieux sous l'onde.
Le soleil s'y fait si bien voir,
Y contemplant son beau visage,
Qu'on est quelque temps à savoir
Si c'est lui-même, ou son image,
Et d'abord il semble à nos yeux
Qu'il s'est laissé tomber des cieux...
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