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    Coucou, voici une joli petite histoire, en vous souhaitant un bon WE...

     

     

     

     

    L’arbre de vie…

     

    Les yeux tout embués, le cœur battant, le petit garçon éveillé par un cauchemar demande une histoire à sa maman.
    Ce petit garçon a rêvé qu’un arbre mort très méchant voulait le dévorer.
    Sa maman le prend dans ses bras et commence son récit.
    « Tu sais l’arbre que tu as vu, au début il n’était pas méchant, ni maintenant d’ailleurs je vais te raconter son histoire…
    Il était une fois un grand pré tout vert sous le soleil, dans ce pré il y avait un arbre qui commençait à sortir, ce petit arbre avait un peu peur, il était tellement petit que chaque fois que le vent soufflait un peu, il tremblait, chaque fois qu’il pleuvait il avait peur d’être mouillé il avait peur que le soleil s’il brillait trop longtemps, le brûle. Le petit arbre avait peur aussi d’être écrasé par des grandes personnes qui marchaient dans ce pré.
    Alors le petit arbre voulait grandir très vite pour devenir plus fort, et puis un jour alors qu’il avait plu, le petit arbre a vu qu’il faisait de nouvelles feuilles. Il s’est dit « Tiens, la pluie n’est pas si méchante elle m’aide à grandir » Le vent s’est mis à souffler et a séché les larmes du petit arbre il s’est dit : « Tiens le vent aussi est gentil, il sèche mes larmes » Et le soleil s’est mis à briller pour le petit arbre qui avait compris que les éléments autour de lui l’aidaient à grandir. Quand il est devenu adolescent, l’arbre s’est senti très fort, il regardait les gens de haut, maintenant ils ne pouvaient plus l’écraser. Et puis, il a commencé à voir ses feuilles tomber…alors la peur l’a envahit comme quand il était enfant, il a regardé autour de lui et il a vu que les autres arbres aussi avaient perdu leurs feuilles. Alors il a demandé à un vieil arbre ce qui se passait, celui ci lui répondit : « Tu sais, parfois nous possédons des choses et nous ne les voyons plus, alors nous n’en prenons pas soin et puis quand ces choses là tombent et ne sont plus là, elle nous manquent… alors nous faisons « peau neuve » comme on dit. Ne t’inquiète pas, les feuilles repousseront quand tu en auras besoin et tomberont au fil des saisons…c’est la vie »
    L’arbre se senti rassuré et au fil des saisons il comprit beaucoup de choses sur la vie, il donnait des fleurs et des fruits même aux personnes qui lui avaient peut être un jour fait du mal. Mais ça ne l’avait pas empêcher de grandir, au contraire.
    L’arbre est devenu adulte ; ses racines sont devenues de plus en plus solides et tout le monde venait le voir parce qu’il donnait toujours l’impression de sourire. Les enfants jouaient autour de lui, les adolescents s’abritaient du soleil et les adultes l’enviaient de le voir si beau.
    « Mais pourquoi maman il m’a fait peur avec ses grandes branches ? »
    « Il ne voulait pas te faire peur, il était juste un peu triste comme nous pouvons l’être parfois, et il t’a tendu les bras… il ne faut pas avoir peur des arbres et des personnes tristes ou qui ne te paraissent pas comme les autres, il faut juste les regarder et essayer de comprendre.
    Cet arbre mon enfant, nous sommes comme lui, nos larmes nous aident à grandir et parfois nous perdons des choses ou des êtres qui nous sont chers et nous avons besoin de faire peau neuve et même si le vent nous bouscule parfois, même si, à certains moments le soleil reste caché derrière les nuages, il faut bien ouvrir les yeux pour le voir et tu le verras et il te réchauffera ; mais n’oublie jamais qu’il ne faut pas regarder les gens de haut et se croire plus fort que eux…..
    Voilà tu vois il ne te faut pas avoir peur de cet arbre…il vit et grandit comme toi….c’est l’Arbre de vie.

       

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  • CREAS...

     

     

    Bonne et douce nuit...


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  • Dana et Bile L'Arbre Sacré...

     

    

    

    

    

    

    Il n'y a pas à proprement parler d'histoire de la Création dans la mythologie irlandaise qui ait survécu ou aurait été traduite. Pourtant, si Dana est la Mère des dieux et des hommes, si elle est la Terre... Comment peut-elle être à la source de tout, si elle-même est parfois vue comme la fille du dieu des dieux, le Dagda? Qui est-elle, d'où vient-elle et comment peut-elle être à l'origine de tout?
    Nous tirons quelques informations du Lebor Gabala Erenn (Book of Conquests of Ireland), un texte du Moyen Âge Chrétien, au sujet des Tuatha de Danann, venus en Irlande du ciel ou des îles du nord du bout du monde. Ils sont présentés comme des mages habiles qui ont appris leur art dans quatre villes, et apportant avec eux quatre trésors magiques: la Pierre de fal-de Falias; la Lance de Lugh-De Gorias; l'épée de Nuada-de Findjas; et le Chaudron du Dagda-du Murias.

    C'est désormais un fait reconnu et accepté, les Tuatha de Danann sont en fait les déités de l'ancienne religion et des anciens cultes, des Gaëls. Les moines chrétiens qui ont transcrit les contes et les mythes, ainsi parvenus jusqu'à nous, ont pris certaines libertés et ont changé certains aspects de ces mythes et légendes. C'est à nous de savoir trouver sous des couches épaisses de falsifications et rectifications chrétiennes, les traces et bribes de l'ancienne religion. Par coup de cœur, intuition ou appel plus fort que soi, par intérêt ou par amour de nos racines.

     

     

     

    Au cœur de toutes ces données demeure un mystère et Dana en est le cœur, car qui peut dire qui elle était? Qui peut dire qui elle est? Est-elle, celle à partir de laquelle on a modelé Lilith? On encore Ève, mère des chrétiens? Ou Marie la Vierge, Mère de Jésus, ou Anne la Mère de celle-ci, comment peut on découvrir des liens entre elles?

     

     

    

     

    

    

    Qui a déjà entendu parler de Bile? Il est au moins aussi mystérieux que la déesse Dana. Il est apparenté au dieu Bel et Bélénos le Père, celui que l'on célèbre le premier mai, à Beltaine. C'est un dieu lumineux qui est aussi celui des morts et que l'on nomme parfois Père des Dieux et des Hommes, comme on le fait pour le Dagda. Il se trouve encore plusieurs endroits nommés d'après le nom de Bile à travers l'Europe. À Londres, Belenus' Gate est devenu Billingsgate, « Bile's Gate ». On présume que les têtes des morts des rites celtiques au départ, étaient prises et emportées par cette «porte» jusqu'à la Tamise. Des centaines de squelettes de la période celtique ont été découverts dans la Tamise, dans les environs de Londres, ainsi que d'autres offrandes votives. Il est à noter que les anciens Celtes croyaient que l'âme reposait dans la tête, et non dans la région du cœur, tels que les chrétiens occidentaux le croient maintenant. De là, l'importance des rites et pratiques qui entouraient la tête chez les anciennes sociétés celtes (de nos jours, dans leur conception triple de la chose, les druides modernes croient que c'est l'esprit qui a ses « quartiers » dans la tête).

    Donc, dans un tel mythe de Création chez les Celtes, Dagda devient le fils de Dana et, Bile, son amant et égal. Le Dagda serait donc le fils de Dana et Bile. C'est ainsi que Dana reprend sa place à la source de toute vie (il n'est pas rare que l'on doive regarder les choses à l'envers pour pouvoir les remettre à l'endroit et trouver le sens des mythes transcrits par des moines qui étaient à la fois des chrétiens et des hommes). Dana, l'eau et la Terre, qui a arrosé et abreuvé le Chêne, qui est Bile, en tant que symbole de fertilité masculine. Ainsi est né Le Dagda, qui a donné naissance à une pléiade d'autres dieux.

     

     

     

     

     

     

    Bile est le vieux terme irlandais pour désigner un arbre sacré tout en étant à la fois une manière de décrire un noble guerrier. Dans un certain angle, on peut voir autrement aussi la fonction qui est sienne d'emmener les âmes des morts dans l'autre monde, alors qu'il le fait via l'eau. Quand on sait que l'eau, depuis fort longtemps, est celle d'où naît la vie et qu'elle figure de « mer-mère » de toute vie, qu'elle fut et est encore au cœur de tant de cultes qui la vénèrent d'une manière ou d'une autre, alors, on peut voir en Bile cet égal de la Déesse Mère Dana, celui qui lui emmène les morts pour faire naître la vie. Il lui emmène les morts, et sème pourtant aussi la vie en son sein.

    Bile est l'arbre/axe du (des) monde(s) (comme Yggdrasil dans la tradition nordique). Certains comparent Bile à une sorte de Hadès, var il est un dieu portant les morts vers son équivalent divin et féminin. Il est l'arbre du monde, qui s'élève vers le ciel et danse dans le vent, tout en plongeant ses racines dans les chairs de la terre et s'y abreuvant. Ce sont certes des images fortes et évocatrices

     

    

     


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  • La légende des papillons !

     

    Comment les papillons apprirent à voler ( Légende amérindienne ).

     Quand la Terre était jeune, aucun papillon ne volait ça et là dans les airs et n'illuminait les jours de printemps et d'été de leurs ailes portant les couleurs de l'arc-en-ciel. Il y avait des reptiles, qui furent les ancêtres des papillons, mais ils ne savaient pas voler ; ils ne savaient que ramper par terre. Ces reptiles étaient magnifiques, mais le plus souvent les humains, lorsqu'ils se déplaçaient, ne baissaient pas les yeux vers la terre, aussi ne voyaient-ils pas leur beauté. 

     

    En ces temps-là, vivait une jeune femme qui s'appelait Fleur de Printemps et qui était une joie pour tous ceux qui la connaissaient. Elle avait toujours le sourire et un mot gentil à la bouche, et ses mains étaient semblables au printemps le plus frais pour ceux qui étaient atteints de fièvre ou de brûlures. Elle posait ses mains sur eux et la fièvre aussitôt quittait leur corps. Quand elle atteignit l'âge adulte, son pouvoir devint encore plus fort et, grâce à la vision qu'elle avait reçue, elle devint capable de guérir les gens de la plupart des maladies qui existaient alors. Dans sa vision, d'étranges et belles créatures volantes étaient venues à elle et lui avaient donné le pouvoir de l'arc-en-ciel qu'ils portaient avec eux. Chaque couleur de l'arc-en-ciel avait un pouvoir particulier de guérison que ces êtres volants lui révélèrent. Ils lui dirent que pendant sa vie elle serait capable de guérir et qu'au moment de sa mort elle libérerait dans les airs des pouvoirs de guérison qui resteraient pour toujours avec les hommes. Dans sa vision, il lui fut donné un nom : Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel.

    Tandis qu'elle avançait en âge, Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel continuait son travail de guérisseuse et dispensait sa gentillesse à tous ceux qu'elle rencontrait. Elle rencontra aussi un homme, un voyant, et elle le prit pour mari. Ils eurent ensemble deux enfants et les élevèrent pour qu'ils soient forts, sains et heureux. Les deux enfants avaient aussi certains pouvoirs de leurs parents et eux-mêmes devinrent plus tard des guérisseurs et des voyants. Tandis qu'elle vieillissait, le pouvoir de Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel grandit encore et tous ceux qui vivaient dans les environs de la région où elle habitait vinrent à elle avec leurs malades, lui demandant d'essayer de les guérir. Elle aidait ceux qu'elle pouvait aider. Mais l'effort de laisser passer en elle tout le pouvoir finit par l'épuiser et un jour elle sut que le moment de remplir la seconde partie de sa vision approchait. Tout au long de sa vie, elle avait remarqué que des reptiles magnifiquement colorés venaient toujours près d'elle quand elle s'asseyait par terre. Ils venaient contre sa main et essayaient de se frotter contre elle. Parfois l'un deux rampait le long de son bras et se mettait près de son oreille.

    Un jour qu'elle se reposait, un de ces reptiles vint jusqu'à son oreille. Elle lui parla, lui demandant si elle pourrait faire quelque chose pour lui, car elle avait remarqué que lui et ses frères et sœurs lui avaient toujours rendu service. "Ma sœur, dit Celui qui rampait, mon peuple a toujours été là pendant que tu guérissais, t'assistant grâce aux couleurs de l'arc-en-ciel que nous portons sur le corps. A présent que tu vas passer au monde de l'esprit, nous ne savons comment continuer à apporter aux hommes la guérison de ces couleurs. Nous sommes liés à la terre et les gens regardent trop rarement par terre pour pouvoir nous voir. Il nous semble que si nous pouvions voler, les hommes nous remarqueraient et souriraient des belles couleurs qu'ils verraient. Nous pourrions voler autour de ceux qui auraient besoin d'être guéris et laisserions les pouvoirs de nos couleurs leur donner la guérison qu'ils peuvent accepter. Peux-tu nous aider à voler ?" Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel promit d'essayer. Elle parla de cette conversation à son mari et lui demanda si des messages pourraient lui venir dans ses rêves. 

     Le matin suivant il se réveilla, excité par le rêve qu'il avait fait. Quand il toucha doucement Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel pour le lui raconter, elle ne répondit pas. Il s'assit pour la regarder de plus près et il vit que sa femme était passée au monde des esprits pendant la nuit. Pendant qu'il priait pour son âme et faisait des préparatifs pour son enterrement, le rêve qu'il avait eu lui revint en mémoire et cela le réconforta. Quand le moment fut venu de porter Celle-qui-tisse-dans-l'air-des-arcs-en-ciel à la tombe où elle serait enterrée, il regarda sur sa couche et, l'attendant, se trouvait le reptile qu'il pensait y trouver. Il le ramassa avec précaution et l'emporta.

    Tandis que l'on mettait le corps de sa femme en terre et qu'on s'apprêtait à le recouvrir, il entendit le reptile qui disait : "Mets-moi sur son épaule à présent. Quand la terre sera sur nous, mon corps aussi mourra, mais mon esprit se mêlera à l'esprit de celle qui fut ta femme, et ensemble nous sortirons de terre en volant. Alors nous retournerons vers ceux de mon peuple et leur apprendrons à voler de façon à ce que se poursuive le travail de ton épouse. Elle m'attend. Pose-moi à présent." L'homme fit ce que le reptile lui avait dit et l'enterrement se poursuivit. Quand tous les autres furent partis, l'homme resta en arrière quelques instants. Il regarda la tombe, se souvenant de l'amour qu'il avait vécu. Soudain, de la tombe sortit en volant une créature qui avait sur ses ailes toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Elle vola vers lui et se posa sur son épaule. "Ne sois pas triste, mon époux. A présent ma vision s'est totalement réalisée, et ceux que j'aiderai désormais à enseigner apporteront toujours aux autres la bonté du cœur, la guérison et le bonheur. Quand ton heure viendra de te transformer en esprit, je t'attendrai et te rejoindrai."

    Quand l'homme changea de monde, quelques années plus tard, et fut enterré, ses enfants restèrent en arrière après que tous les autres s'en furent allés. Ils remarquèrent une de ces nouvelles créatures magnifiques qu'ils appelaient papillons, voletant près de la tombe. En quelques minutes un autre papillon d'égale beauté sorti en volant de la tombe de leur père, rejoignit celui qui attendait et, ensemble, ils volèrent vers le Nord, le lieu du renouveau. Depuis ce temps-là les papillons sont toujours avec les hommes, éclairant l'air et leur vie de leur beauté. Si vous voulez que votre souhait se réalise, vous n'avez qu'à le souffler au papillon. N'ayant pas de voix, il ira porter votre souhait au ciel jusqu'au grand Manitou, où il sera exaucé.

    NOTE : Les enseignements traditionnels des amérindiens passaient jadis par des légendes comme celle-là que les anciens du village racontaient autour du feu le soir de pleine lune. Les enfants adoraient les écouter. 

     

    Bonne journée...

     


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    je vous souhaite une bonne nuit...

    Faites de beaux rêves...


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