• après les fées, les elfes...
    avec des poèmes elfiques...
     
     
    Poèmes Elfiques...

     

     

     

    Couronnés de thym et de marjolaine,
    Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.

    Du sentier des bois aux daims familier,
    Sur un noir cheval, sort un chevalier.
    Son éperon d'or brille en la nuit brune ;
    Et, quand il traverse un ravon de lune,
    On voit resplendir, d'un reflet changeant,
    Sur sa chevelure un casque d'argent.

    Couronnés de thym et de marjolaine,
    Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.

    Ils l'entourent tous d'un essaim léger
    Qui dans l'air muet semble voltiger.
    - Hardi chevalier, par la nuit sereine,
    Où vas-tu si tard ? dit la jeune Reine.
    De mauvais esprits hantent les forêts
    Viens danser plutôt sur les gazons frais.

    Couronnés de thym et de marjolaine,
    Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.

    - Non ! ma fiancée aux yeux clairs et doux
    M'attend, et demain nous serons époux.
    Laissez-moi passer, Elfes des prairies,
    Qui foulez en rond les mousses fleuries ;
    Ne m'attardez pas loin de mon amour,
    Car voici déjà les lueurs du jour.

    Couronnés de thym et de marjolaine,
    Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.

    - Reste, chevalier. Je te donnerai
    L'opale magique et l'anneau doré,
    Et, ce qui vaut mieux que gloire et fortune,
    Ma robe filée au clair de la lune.
    - Non ! dit-il. - Va donc ! - Et de son doigt blanc
    Elle touche au cœur le guerrier tremblant.

    Couronnés de thym et de marjolaine,
    Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.

    Et sous l'éperon le noir cheval part.
    Il court, il bondit et va sans retard ;
    Mais le chevalier frissonne et se penche ;
    Il voit sur la route une forme blanche
    Qui marche sans bruit et lui tend les bras :
    - Elfe, esprit, démon, ne m'arrête pas !

    Couronnés de thym et de marjolaine,
    Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.

    Ne m'arrête pas, fantôme odieux !
    Je vais épouser ma belle aux doux yeux.
    - Ô mon cher époux, la tombe éternelle
    Sera notre lit de noce, dit-elle.
    Je suis morte ! - Et lui, la voyant ainsi,
    D'angoisse et d'amour tombe mort aussi.

    Couronnés de thym et de marjolaine,
    Les Elfes joyeux dansent sur la plaine.

    Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)

     

     

     

                  "Papillon rouge, vulcain si doux,
    Surtout, surtout, n'hésite jamais
    A venir te poser sur mes fleurs!
    J'espère qu'elles sont à ton goût ;
    L'automne est toute proche, désormais,
    Mais le soleil fait notre bonheur."

    "Merci, petit elfe, de tout cœur !
    Tes fleurs sont un pur enchantement,
    Elles sont si nombreuses et jolies ;
    Du doux miel elles ont la saveur
    Et je m'en régale avidement ;
    Ne puis-je amener mes frères, aussi ? "

    "Papillon, mon ami, roi du ciel,
    Va les chercher tous autant qu'ils sont !
    Bienvenus soient tous les visiteurs !
    Voici arrivée la Saint-Michel.
    Avant peu, les feuilles tomberont,
    Le soleil d'automne est le meilleur ! "
     

     

    Cicely Mary Barker

     

      

     

     

     

    Bonne visite dans mon monde Elfique...


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  • petite créa et texte de moi...

     

    Bisous et bonne visite...


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  • une petite poésie sur mes amies les Fées,

     

    Un visage lunaire
    A l'ombre des glaciers
    Caresse la lumière
    De ses ailes d'acier,
    Petit être de chair,
    De l'ombre tu es née,
    Les rêves oubliés,
    Te condamnent en nos terres…

    Elle porte en elle la différence
    Du goût amer de la souffrance,
    Celles qu'on porte comme un fardeau...

    Et sur le lit d'un fleuve en peine,
    Elle brode l'Amour de ses chaînes
    Emportée par le vent des flots...

    Ephémère et fragile,
    Une étoile scintille
    Au milieu des roseaux...
    Mais la douceur subtile
    De son coeur en exil
    Caresse les ruisseaux...

    Elle pleure sur l'horizon
    Des larmes de justice,
    Son âme est sans raison,
    En proie à la malice
    De ces tristes facondes,
    Et leurs propos immondes

    Son cœur greffé de vair,
    La fige d'anathèmes,
    Et se meurt dans les vers
    D'une aura sans bohème…

    Elle explore le temps,
    Cœur à corps éternel,
    Emportée par le vent,
    Au gré des ritournelles,
    Que chantent les enfants,
    Lorsque s'ouvre le ciel,
    D'un automne naissant…

    Elle est le tabernacle
    Infini des obstacles,
    Fragile et courageuse,
    Loyale et valeureuse,
    Qui se nourrit des peines,
    Pour transcender la haine
    Dans un livre d'ébène,
    Et le brûler à vif…

    Qui pourrait croire en celle
    Dans l'infini vacarme
    De ce monde sans ailes,
    Brisé du cri des larmes…

    Non, je ne suis pas fée…
    Ne suis qu'une étincelle,
    La flamme qui chancelle
    Lorsque se meurt le ciel
    Sous le regard des Belles,
    Morbide volupté…

    Je ne suis
    Qu'une enfant
    Meurtrie
    Depuis l'éternité…
    Je suis un corps
    Aculé
    D'un monde sans pitié…
    Mais pas une fée…

    Car pour moi…

    Elle est cette femme gracieuse,
    Terrible et facétieuse,
    Qui court après le temps…
    Et qui n a d autres grâces
    Que le bonheur des autres…

    Tout s'efface…

    Légère sous la pluie,
    Elle pêcherait la lune
    Pour enivrer Neptune…

    Fuit-elle l'absence
    Ou la raison ?...

    Et pourtant,…
    Ramasser des coquillages,
    Tresser des fleurs sauvages,
    Explorer les nuages,
    Penser à ses amis,
    Se perdre dans l'oubli,
    C'est aussi ça la vie…

    Je ne connais de fée
    Qui sous l'ombre des charmes
    Ne sachent plus voler…
    A moins d'être envoûtée
    Par la morbidité…

    Jeu de Cènes
    Sous un chêne
    Vieilli,
    Par des siècles d'oubli…

    (auteur anonyme...)...

     Bonne Journée...

    Bises...

    d'Amitié de Véro...


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    Morgane La Fée...

     

     

    Prêtresse de l'Ancienne religion à Avalon

     

    Mythologie Celtique

    La Fée Morgane, reine d'Avalon, l'île aux Pommes de l'autre monde, porte une branche de pommier en fleur, symbole celtique de la paix de l'abondance et de la virginité. Plus symboliquement, elle est une déesse. Surnommée Morgane la Fée a cause de son visage fin et sa ressemblance avec le petit peuple.

     

    Fille du roi de Cornouailles et d’Ygerne,

     

     

    Sœur du roi Arthur, elle devient sa maîtresse lors du rite de "l'ancienne religion" païenne : Beltane. Ce rite de l'ancienne religion, dont le culte était voué à La Déesse-mère (représentée par la Lune), consistait à réunir la Déesse Mère et le Dieu Cornu par le biais de 2 jeunes gens représentant chacun la Divinité. Le fruit de cette union sera Mordred…

     

    Morgane deviendra prêtresse de cette religion païenne, plus ancienne que la Chrétienté, dont la "base" est situé sur l'Île d'Avalon.

    Les prêtresses de la Déesse portent souvent des croissants de lune tatoués sur la peau sur le front ou sur les mains.

     

     

     

    Morgane est guérisseuse et Magicienne, fidèle au monde merveilleux d'Avalon qu'elle abandonnera un temps pour tenter de répandre ses principes dans le monde réel qui découvre le Christ et ses lois, cette nouvelle religion où la Déesse Mère est remplacée par une vierge et où tous les rites célébrants la nature et la fécondité sont écrasés et remplacés par des rites chrétiens rendant gloires à des principes masculins.

    Morgane tentera de lutter contre l'oubli que l'on veut imposer à sa culture et à la tolérance qui la caractérise...

     

     

    Petit à petit Morgane a perdu sa nature de femme pour prendre l’aspect enchantée de certaines fées que le regard du mortel éclaire ou assombrit selon son état d’âme.

     

    C'est une figure emblématique des légendes celtes, certain la prenne pour sorcière d’autre pour la déesse mère, mais sa biographie réelle reste un mystère de plus pour l’histoire ...

    Bon Vendredi...

    Bises...


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    La fée Viviane….

     

     

    Belle comme toutes les Fées, avec ce quelque chose de plus troublant qui enchanta Merlin... 

     

    Elle est née au château de Comper, au nord de la forêt, et y coule de beaux jours jusqu'à sa rencontre avec Merlin. Son père, le roi dionas, était le filleul de la déesse Diane, et Viviane dés son enfance est vouée a la forêt de Brocéliande.

    

    On l’instruit dans la science des plantes et des étoiles. Succombant à son charme et à ses pouvoirs magiques, elle devient aussi habile que Merlin...

     

    Amoureux fou, il lui offre un merveilleux château de cristal . Devenue la dame de lac du pays d’Avalon, elle y élève LANCELOT DU LAC, son fils, célèbre chevalier de la table rond, et initie les prêtresses a la sagesse d’Avalon dont morgane futur dame du lac.

     

    Bonne journée...

     

    

    Gros breizhous...


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