• A TOUS LES «PARENTS MÉCHANTS» ...

      

     

     
    Un jour, quand mes enfants seront assez vieux, pour comprendre la logique qui motive un parent, je vais leur dire, comme mes parents méchants m'ont dit: Je t'ai aimé assez pour te demander où tu allais, avec qui, et quand tu serais de retour à la maison... Je t'ai aimé assez pour être patiente jusqu'à ce que tu découvres que ta nouvelle meilleure amie ou ton grand copain, n'était pas fréquentable.... Je t'ai aimé assez pour me tenir plantée là dans le cadre de porte pendant deux heures tandis que tu nettoyais ta chambre ,une affaire de 15 minutes en principe !Je t'ai aimé assez pour te laisser voir la colère, la déception et les larmes dans mes yeux. Les enfants doivent apprendre que leurs parents ne sont pas parfaits. Je t'ai aimé assez pour te laisser assumer la responsabilité de tes actions même lorsque les pénalités étaient si dures qu'elles ont presque brisé mon cœur. Mais surtout, je t'ai aimé assez pour dire NON même quand je savais que tu me détesterais pour ça. Telles étaient les batailles les plus difficiles de toutes. Je suis heureuse de les avoir gagnées, parce qu'à la fin, tu y as gagné aussi. Et un jour, quand tes enfants seront assez vieux pour comprendre la logique qui motive des parents «méchants», tu leur diras : « Vos parents étaient ils méchants? Les miens l'étaient .


    J'ai eu les parents les plus méchants du monde entier ! » Pendant que d'autres enfants mangeaient des sucreries pour les repas, j'ai dû manger des céréales, des œufs, et des légumes. Quand d'autres ont eu du Coca et des hamburgers pour le dîner, j'ai dû manger de la viande, du fromage, des crudités et des fruits... Sans oublier toutes ces crêpes et gâteaux que ma maman nous a faits... Et vous pouvez deviner que ma mère m'a fait des dîners qui étaient différents de celui des autres enfants. Mes parents ont insisté pour savoir où j'étais en tout temps. On aurait pu croire que j'étais enfermée dans une prison. Ils devaient savoir qui mes amis étaient et ce que je faisais avec eux.. Ils insistaient si je disais que je serais partie pour un moment, pour que ce soit seulement une heure ou moins.. J'avais honte de l'admettre, mais mes parents ont enfreint la loi sur la protection des enfants concernant le travail en me faisant travailler. J'ai dû faire la vaisselle, mon lit (quelle horreur!), apprendre à faire la cuisine, passer l'aspirateur, faire mon lavage, vider les poubelles et toutes sortes d'autres travaux cruels. Je pense qu'ils se réveillaient la nuit pour imaginer de nouvelles tâches à me faire faire... Ils ont toujours insisté pour que je dise la vérité, juste la vérité et rien que la vérité. Au moment où je suis devenue adolescente, ils pouvaient lire dans mon esprit et avaient des yeux tout autour de la tête. Puis, la vie est devenue vraiment dure ! Mes parents ne laissaient pas mes amis juste klaxonner quand ils venaient me chercher. Ils devaient venir à la porte pour qu'ils puissent les rencontrer Pendant que chacun pouvait fréquenter un ou une petit(e) ami(e) quand ils avaient 12 ou 13 ans, j'ai dû attendre d'en avoir 16 À cause de mes parents, j'ai manqué beaucoup de choses que d'autres enfants ont expérimentées. Je n'ai jamais été prise pour vol à l'étalage, vandalisme, alcoolisme, ni même arrêtée pour tout autre crime. C'était «tout de leur faute».


    Maintenant que j'ai quitté la maison, je suis instruite et une adulte honnête. Je fais de mon mieux pour être un parent méchant comme mes parents l'étaient. Je pense que c'est ce qui ne va pas avec le monde aujourd'hui. Il n'y a pas assez de parents méchants!

     

    Merci donc à tous les parents qui ont été assez méchants dans notre jeunesse pour nous apprendre à être de méchantes bonnes personnes. 

    (ce petit texte m'a été envoyé par ma maman méchante que j'aime, et que je remercie, d'avoir été une maman méchante... car aujourd'hui et oui moi aussi... je suis une maman méchante, et heureuse de l'être...)

     

    bisous à tous, bonne fin de semaine, et bon Week-end...

     


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  • Le retour de l'automne, et oui chez moi après avoir connu presque la cannicule, cette fois-ci l'automne est là et bien là...

    je vous souhaite une belle semaine... et je vous fais plein de bisous...

    bonne visite...

    Promenade au bois…

     

    C’est un beau jour, le premier du mois d’octobre. Aliette décide bien sûr, de faire un tour dans la forêt d’automne. Elle prend son petit panier d’osier, met un gilet de laine et une écharpe chaude. Elle s’en va à pas rapides vers le bois doré.

    Quel enchantement les feuilles des arbres sont rouges et jaunes. Elles tombent sur le en un beau tapis craquant sous les pas… c’est drôle. Cela fait « crac, crac ».

    Devant elle, à quelques pas sort de son terrier un lapin gris. Il a de longues oreilles et il traverse le sentier à toute allure. La fillette est médusée. Elle voit subitement un écureuil qui descend de son chêne. Il voudrait, semble-t-il, jouer à cache-cache avec elle. Malheureusement il disparait par magie quand elle s’approche de lui.

    Des champignons surgissent un peu partout : à droite, à gauche. Ils ne sont pas tous comestibles. Ils sont pourtant bien jolis : pointus, ronds, gros ; minces, rouges, jaunes, verts, marrons. Que de richesses dans cette forêt automnale ! Aliette enchantée écoute le merle siffler une mélodie.

    Avec l’automne et le vent

    Promenons-nous gaiement

    Dans ce bois charmant…

    Le vent d’automne et l’oiseau…

     

    Le vent d’automne rageur fait pleurer le ciel et effeuille les arbres. Attention oiselet, cramponne-toi bien à la branche car le vent d’automne va arracher tes plumes et te jeter à terre!

    -moi l’oiseau, je ne crains plus rien de monsieur le vent : j’ai collé toutes les plumes. Si les arbres avaient ma sagesse, ils conserveraient leur beau feuillage, et nous pourrions faire un pied de nez au vent !…

    Les feuilles mortes…

     

    Toute la famille se mobilise : maman et les enfants ratissent avec entrain les feuilles mortes qui jonchent la pelouse. Papa les ramasse en petit tas qu’il transporte avec la brouette au fond du jardin, où s’élève maintenant un énorme monticule. Tous attendent avec impatience la tombée de la nuit.

    Au crépuscule, papa jette une allumette sur les feuilles desséchées qui s’embrasent avec violence. La flamme pétillante monte dans le ciel noir. Elle illumine les visages réjouis, réchauffe les mains engourdies par la fraîcheur de cette soirée d’automne. Un vrai feu d’artifice! « faisons la ronde! » suggère maman. Aussitôt , les mains se cherchent, se joignent ; les pieds marquent la cadence au son des « la la la ». Peu à peu, le feu faiblit, laisse la place à un rougeoiement qui meurt rapidement. Tout est fini, il faut aller dormir, les yeux pleins d’étincelles.

    Octobre…

     

    Les feuilles meurent,

    Les arbres pleurent,

    L’eau des rigoles

    Dégringole.

    Des nuages bas,

    Dessus les toits,

    Le vent froid,

    Octobre est là…

    Couleurs et féerie…

     

    Les feuilles, ce matin,

    Valsaient gracieusement

    Sous le vent glacé.

    Puis tristement,

    Comme des larmes dorées,

    Sont tombées dans le jardin

    Y allumant un grand incendie

    De couleurs et de féerie…

    Une grappe de raisin…

     

    Une année , au cours des vendanges, se produisit un fait curieux! Une grappe de raisin se mit à grossir à tel point que ses grains furent aussi gros que les ballons ronds.

    Entre ces grains vinrent habiter des oiseaux de toutes les couleurs et de toutes les espèces, puis des lézards, des papillons, des rats des champs. Ce fut là une curieuse demeure car, au lieu de se dessécher, les grains formèrent une carapace solide quii résista au froid de l’hiver, à la pluie, au vent et à la neige.

    Les petits habitants des lieux rendirent cette habitation si agréable que tous les oiseaux gelés de l’hiver, les rats des champs affamés, les petits écureuils vinrent y trouver refuge.

    Puis autour de cette immense grappe des haies d’épines se dressèrent et firent de ce petit monde à part un royaume étrange où quelques animaux vécurent une existence très paisible.

    Ainsi, jamais aucun homme ni aucune bête malfaisante ne purent pénétrer dans cette grappe immense et magnifique qui faisait le bonheur de gentils animaux des bois…

     


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  • Bonjour les z'amis...

    une artiste, à découvrir, en vous souhaitant un bon Vendredi...

    bisous de véro, je vous laisse en compagnie de :

     

    Anne-Claire Payet…

     

    Illustratrice, graphiste spécialisée dans le photomontage.
    Née sur un petit morceau de Paradis il y a 22 ans, Anne-Claire Payet évolue dans un monde éthéré peuplé de créatures fantastiques et mystérieuses.
    Un univers féerique et sombre à la fois, où on aime se perdre et s'abandonner... Une cité étrange perdue dans la Brume : Chrysantis.

    Site officiel :

    www.chrysantis.net

     


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  •  

    Un petit mot pour vous souhaiter une belle journée..

    avec de belles images, et un petit texte de ma composition...

     

    bisous et bonne visite...

     

     

      

    OVERDOSE...

    Musique intérieur d’horreur, et puis de longs silences… souffrance…
    Morbide détresse, bruit de cafard au fond des tripes… faiblesse des choix… piégée dans une vie trop étroite… taire les exigences… cœur crevé… plus bouger…
    Pause… overdose…

    Vide de tout, fatiguée de rien… peur d’être heureuse, ou ne pas vouloir… désespoir…
    Cœur crevassé… esprit mutilé… méandres du temps qui fout de camp… méprisante…
    Pause… overdose…

    L’abcès grotesque, gigantesque, au fond du ventre… boire… fumer… l’enivrement mal sain, s’entend…
    Les yeux en orbites… flou… gestes trop lourds… égarement… titubante…
    Pause… overdose…

    Merde !!! Défaillance… cerveau ramolli cherchant l’oubli… membres alourdis ne sentant plus la vie…
    Aveugle, et sourde, aux grincements de dents, mâchoire serrée, pour ne pas crier, hurler…
    Pause… overdose…

    Insuffisance verbale, ne bavant que le mal, qui s’extirpe de temps à autre, malgré la sécheresse de mon corps, qui s’endort… il est l’heure…
    Creuser la terre… éteindre la lumière… prière désuète… il n’y a plus rien à faire…
    Pause… overdose…
    Alors ivres de cadavres… saoulés d’ennuis, j’abandonne les paroles vulgaires, les galères…
    Les violences du cœur aux battements plus que déroutant…
    Les verres, les tiges de toute façon placebos…
    Pour vomir la vie qui me trahit…
    Partir ou mourir…
    Pause… overdose…

    Semblant de lueurs, j’ai peur… instinct animal, j’ai mal… rampante… fragile… le fil tremble… je survis…
    Tenace ma carapace, je suis une menace… effort, encore… trop tard… mon ombre est noire…
    Pause… overdose…

    Pas d’au revoir… je suis étrangère à moi-même… je pars… chemins sans destins, sans fin… je rampe aux parois peu convaincantes, d’une guérison soit disant salutaire, pour moi… moi qui m’indiffère pourtant… je mens…
    Pause… saloperie d’overdose…

    Réveil brutal… gueule de bois… carnaval de délires, ma pauvre tête s’étire… le vide m’étreint… le néant m’attends…
    Stop !!! Je m’appelle de l’autre côté du miroir… balbutiements… s’il te plait viens me sauver… reflet indistinct… miroir trop fade… c’est moi ???
    Viens me sauver de nous…
    Pause… overdose… car j’ai ma dose…


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  • un petit article aujourd'hui sur un personnage bizarre, je vous l'accorde, mais néanmoins, interessant, qui déclanche autant de passions que de dégoûts, surtout à l'époque, et encore aujourd'hui d'ailleurs... je vous laisse donc avec :

    Donatien Alphonse François, Comte de Sade, Le marquis de Sade…

     

     

    Ecrivain français... 

    «Chef-d'œuvre de l'infamie et de la débauche», comme l'écrit Maurice Blanchot, la vie du «divin marquis» est celle d'un «coupable de pur et simple libertinage».

    Sade reconnaît l'aspect maladif de son expérience dans la lettre qu'il adresse à sa femme, du donjon de Vincennes, le 20 février 1791: «Oui, je suis un libertin, je l'avoue: j'ai conçu tout ce qu'on peut concevoir dans ce genre-là, mais je n'ai certainement pas fait tout ce que j'ai conçu et ne le ferai sûrement jamais. Je suis un libertin, mais je ne suis pas un criminel ni un meurtrier».

     

     

    Un perpétuel prisonnier

    Issu d'une vieille famille provençale, il entre chez les jésuites de Louis-le-Grand (1750-1754), puis fréquente le collège de Cavalerie royale. Nommé capitaine, il participe à la guerre de Sept Ans (1756-1763). Démobilisé après le traité de Paris, Sade épouse Renée de Montreuil (17 mai 1763) avec «l'agrément de la famille royale». Un ordre (29 octobre 1763) le fait interner au donjon de Vincennes «pour débauche outrée». Désormais, Sade est «repéré». Sa singularité s'affirme, en même temps qu'une inquiétante réputation s'attache à sa personne. Ses multiples liaisons, ses libertinages lui valent de nombreuses incarcérations. En 1768 éclate l'affaire Rose Keller, une ouvrière réduite à la mendicité qui s'échappe par la fenêtre d'une maison que Sade occupe à Arcueil. Elle se plaint dans le village d'avoir été séquestrée puis flagellée. Une peine frappe Sade.

    En 1772, à Marseille, où il vit avec son valet Latour, il est accusé de flagellation, d'homosexualité et d'utilisation de pastilles empoisonnées. Quatre filles publiques, qui souffrent de douleurs d'entrailles, accusent Sade de sodomie. Il fait un nouveau séjour en prison, mais il s'évade et voyage en Italie sous le nom de comte de Mazan.

    En 1774, Mme de Montreuil, sa belle-mère, le fait enfermer à Vincennes. Il semble aujourd'hui que l'importance des délits de Sade soit exagérée ; on en commettait bien d'autres à l'époque, qui n'ont pas valu à leurs auteurs la malédiction qui a frappé Sade. Aussi l'hostilité de Mme de Montreuil peut-elle être considérée comme déterminante. On notera, de surcroît, que les rapports de Sade et de son épouse étaient bons, comme le prouve sa correspondance avec elle.

    En 1784, le prisonnier est transféré à la Bastille, puis à Charenton. C'est durant cette période qu'il écrit les Cent Vingt Journées de Sodome ou l'École du libertinage (1785) et Justine ou les Infortunes de la vertu (1787).

    Libéré (1790), il publie Justine (1791). Arrêté pour « modérantisme », il est conduit aux Madelonnettes puis transféré aux Carmes, à Saint-Lazare et à la maison de santé de Picpus. De nouveau libéré, il publie la Philosophie dans le boudoir (1795), Aline et Valcour (1795), la Nouvelle Justine (1797), les Crimes de l'amour (1800). Ces ouvrages font scandale et l'auteur de «l'infâme Justine» se retrouve emprisonné par le régime bonapartiste, d'abord à Sainte-Pélagie, à Bicêtre, enfin à Charenton, où il meurt misérablement, au milieu des malades, en 1814. Dans son testament, admirable, il exprime sa volonté de ne laisser aucune trace de son passage sur la Terre et demande à être enterré dans le parc de sa propriété, sans aucune inscription....

      

    AVENTURE INCOMPRÉHENSIBLE
    ET ATTESTÉE PAR TOUTE UNE PROVINCE...

    par le Marquis de Sade...

     

    Il n'y a pas cent ans qu'on avait encore dans plusieurs endroits de France, la faiblesse de croire qu'il ne s'agissait que de donner son âme au diable, avec de certaines cérémonies aussi cruelles que fanatiques, pour obtenir tout ce qu'on voulait de cet esprit infernal, et il n'y a pas un siècle révolu que l'aventure que nous allons raconter à ce sujet, arriva dans une de nos provinces méridionales, où elle est encore attestée aujourd'hui sur les registres de deux villes et revêtue des témoignages les plus faits pour convaincre les incrédules. Le lecteur peut le croire, nous ne parlons qu'après avoir vérifié ; assurément nous ne lui garantissons pas le fait, mais nous lui certifions que plus de cent mille âmes l'ont cru, et que plus de cinquante mille peuvent encore attester aujourd'hui l'authenticité avec laquelle il se trouve consigné dans des registres sûrs. - Nous déguiserons la province et les noms, on nous le permettra. 

    Le baron de Vaujour mêlait depuis sa plus tendre jeunesse, au libertinage le plus effréné, le goût de toutes les sciences, et principalement de celles qui induisent souvent l'homme en erreur, et lui font perdre en rêverie et en chimères un temps précieux qu'il pourrait employer d'une manière infiniment meilleure ; il était alchimiste, astrologue, sorcier, nécromancien, assez bon astronome pourtant et médiocre physicien ; à l'âge de vingt-cinq ans, le baron, maître de son bien et de ses actions, ayant, prétendait-il, trouvé dans ses livres qu'en immolant un enfant au diable, en employant de certains mots, de certaines contorsions pendant cette exécrable cérémonie, on faisait paraître le démon et qu'on obtenait de lui tout ce qu'on voulait, pourvu qu'on lui promît son âme, se détermina à cette horreur, sous les seules clauses de vivre heureux jusqu'à son douzième lustre, de ne jamais manquer d'argent et d'avoir toujours également jusqu'à cet âge les facultés prolifiques au plus éminent degré de force.

     

     

    Ces infamies faites et ces arrangements pris, voici ce qui arriva. Jusqu'à l'âge de soixante ans, le baron, qui n'avait que quinze mille livres de rente, en a constamment mangé deux cents, et n'a jamais fait un sol de dette. Relativement à ses prouesses voluptueuses, il a jusqu'au même âge pu voir une femme quinze ou vingt fois dans une nuit, il a gagné cent louis de gageure à quarante-cinq ans avec quelques amis qui parièrent qu'il ne satisferait pas vingt-cinq femmes rapidement vues l'une après l'autre ; il le fit et laissa les cent louis aux femmes. Dans un autre souper après lequel il s'établit un jeu de hasard, le baron dit en entrant qu'il ne pourrait pas être de la partie, parce qu'il n'avait pas le sol. On lui offrit de l'argent, il refusa ; il fit deux ou trois tours dans la chambre pendant qu'on jouait, revint, se fit faire place et mit dix mille louis sur une carte, tirés en rouleaux à dix ou douze fois de ses poches ; on ne tint pas, le baron demanda pourquoi, un de ses amis dit en plaisantant que la carte n'était pas assez chargée, et le baron la rechargea de dix mille autres louis. - Toutes ces choses sont consignées dans deux hôtels de ville respectables et nous les avons lues.
    A l'âge de cinquante ans, le baron avait voulu se marier ; il avait épousé une fille charmante de sa province, avec laquelle il a vécu toujours très bien, malgré des infidélités trop analogues à son tempérament pour qu'on pût lui en faire querelle : il eut sept enfants de cette femme, et depuis quelque temps les agréments de son épouse le retenaient beaucoup plus sédentaire, il habitait communément avec sa famille ce château où dans sa jeunesse, il avait fait l'horrible vœu dont nous avons parlé, recevant des gens de lettres, aimant à les cultiver et à les entretenir. Cependant, à mesure qu'il approchait du terme de soixante ans, se ressouvenant de son malheureux pacte, ignorant si le diable se contenterait à cette époque, ou de lui retirer ses dons, ou de lui enlever la vie, son humeur changeait entièrement, il devenait rêveur et triste, et ne sortait presque plus de chez lui.
    Au jour préfix, à l'heure juste où le baron prenait son âge de soixante ans, un valet lui annonce un inconnu qui, ayant entendu parler de ses talents, demande à avoir l'honneur de s'entretenir avec lui ; le baron qui ne réfléchissait pas dans cet instant à ce qui néanmoins l'occupait sans cesse depuis quelques années, dit qu'on fît entrer dans son cabinet. Il y monte et voit un étranger qui, à la façon de parler, lui paraît être de Paris, un homme bien vêtu, d'une fort belle figure, et qui se met sur-le-champ à raisonner avec lui sur les hautes sciences ; le baron répond à tout, la conversation s'engage. M. de Vaujour propose à son hôte un tour de promenade, celui-ci accepte et nos deux philosophes sortent du château ; on était dans une saison de travail où tous les paysans sont dans la campagne ; quelques-uns, voyant M. de Vaujour se démener tout seul, s'imaginent que la tête lui a tourné, et vont avertir madame, mais personne ne répondant au château, ces bonnes gens reviennent sur leurs pas et continuent d'examiner leur seigneur qui, s'imaginant causer d'action avec quelqu'un, gesticulait comme il est d'usage en pareil cas ; enfin nos deux savants gagnent une espèce de promenade en cul-de-sac, dont on ne pouvait sortir qu'en revenant sur ses pas. Trente paysans pouvaient voir, trente furent interrogés, et trente répondirent que M. de Vaujour était entré seul en gesticulant sous cette espèce de berceau.
    Au bout d'une heure, la personne avec laquelle il se croit, lui dit :
    - Eh quoi, baron, tu ne me reconnais pas, oublies-tu donc le vœu de ta jeunesse, oublies-tu la façon dont je l'ai accompli ?

     

     

    Le baron frémit.
    - Ne crains rien, lui dit l'esprit avec lequel il s'entretient, je ne suis pas maître de ta vie, mais je le sais de te retirer et mes dons, et tout ce qui t'est cher ; retourne en ta maison, tu verras en quel état elle est, tu y verras la juste punition de ton imprudence et de tes crimes... Je les aime, les crimes, baron, je les désire, et mon sort me contraint à les punir ; retourne chez toi, te dis-je, et convertis-toi, tu as encore un lustre à vivre, tu mourras dans cinq ans, mais sans que l'espoir d'être un jour à Dieu te soit ravi, si tu changes de conduite... Adieu.
    Et le baron alors se trouvant seul sans avoir vu personne se séparer de lui, retourne promptement sur ses pas, il demande à tous les paysans qu'il rencontre, si on ne l'a pas vu entrer sous le berceau avec un homme de telle et telle façon ; chacun lui répond qu'il y est entré seul, qu'effrayé de le voir gesticuler ainsi, on a même été avertir madame, mais qu'il n'y a personne au château.
    - Personne, s'écrie le baron tout ému, j'y ai laissé six domestiques, sept enfants et ma femme.
    - Il n'y a personne, monsieur, lui répond-on.
    Effrayé de plus en plus il vole à sa maison, il frappe, on ne répond pas, il enfonce une porte, il pénètre, du sang inondant les degrés lui annonce le malheur qui va l'anéantir, il ouvre une grande salle, il y voit sa femme, ses sept enfants et ses six domestiques, tous égorgés et jonchés à terre dans des attitudes différentes, au milieu des flots de leur sang. Il s'évanouit, quelques paysans dont les dépositions existent entrent et voient le même spectacle ; ils secourent leur maître, qui revient peu à peu à lui, qui les prie de rendre à cette malheureuse famille les derniers devoirs, et qui de ce même pas gagne à pied la Grande Chartreuse, où il est mort au bout de cinq ans dans les exercices de la plus haute piété.

     

     


    Nous nous interdisons toute réflexion sur ce fait incompréhensible ; il existe, il ne peut se révoquer, mais il est inexplicable. Il faut éviter de croire aux chimères sans doute, mais quand une chose est universellement attestée, et qu'elle est du genre de singularité de celle-ci, il faut baisser la tête, fermer les yeux, et dire : Je ne comprends pas comment les mondes flottent dans l'espace, il peut donc y avoir aussi des choses sur la terre que je n'entende pas...

      

     

    L’heureuse feinte…

     

     

     

     

     

     

    Il y a tout plein de femmes imprudentes qui s'imaginent que, pourvu qu'elles n'en viennent pas au fait avec un amant, elles peuvent sans offenser leur époux se permettre au moins un commerce de galanterie, et, il résulte souvent de cette manière de voir les choses des suites plus dangereuses que si leur chute eût été complète. Ce qui arriva à la marquise de Guissac, femme de condition de Nîmes en Languedoc, est une preuve sûre de ce que nous posons ici pour maxime.
    Folle, étourdie, gaie, pleine d'esprit et de gentillesse, Mme de Guissac crut que quelques lettres galantes, écrites et reçues entre elle et le baron d'Aumelas, n'entraîneraient aucune conséquence, premièrement qu'elles seraient ignorées et que si malheureusement elles venaient à être découvertes, pouvant prouver son innocence à son mari, elle ne mériterait nullement sa disgrâce ; elle se trompa... M. de Guissac, excessivement jaloux, soupçonne le commerce, il interroge une femme de chambre, il se saisit d'une lettre, il n'y trouve pas d'abord de quoi légitimer ses craintes, mais infiniment plus qu'il n'en faut pour nourrir des soupçons. Dans ce cruel état d'incertitude, il se munit d'un pistolet et d'un verre de limonade, entre comme un furieux dans la chambre de sa femme...

     

     

     

     

     

     

    - Je suis trahi, madame, lui crie-t-il en fureur, lisez ce billet : il m'éclaire ; il n'est plus temps de balancer, je vous laisse le choix de votre mort.
    La marquise se défend, elle jure à son époux qu'il se trompe, qu'elle peut être, il est vrai, coupable d'imprudence, mais qu'elle ne l'est assurément pas d'aucun crime.
    - Vous ne m'en imposerez plus, perfide, répond le mari furieux, vous ne m'en imposerez plus, dépêchez-vous de choisir, ou cette arme à l'instant va vous priver du jour.
    La pauvre Mme de Guissac effrayée se détermine pour le poison, prend la coupe et l'avale.

     

     

     

     

     

     

    - Arrêtez, lui dit son époux dès qu'elle en a bu une partie, vous ne périrez pas seule ; haï de vous, trompé par vous, que voudriez-vous que je devinsse au monde ? et en disant cela, il avale le reste du calice.
    - Oh monsieur, s'écrie Mme de Guissac, dans l'état affreux où vous venez de nous réduire l'un et l'autre, ne me refusez pas un confesseur, et que je puisse en même temps embrasser pour la dernière fois mon père et ma mère.
    On envoie chercher sur-le-champ les personnes que demande cette femme infortunée, elle se jette dans le sein de ceux qui lui ont donné le jour et proteste de nouveau qu'elle n'est point coupable. Mais quels reproches faire à un mari qui se croit trompé et qui ne punit aussi cruellement sa femme qu'en s'immolant lui-même ? Il ne s'agit que de se désespérer, et les pleurs coulent également de toutes parts.
    Cependant le confesseur arrive...
    - Dans ce cruel instant de ma vie, dit la marquise, je veux pour la consolation de mes parents et pour l'honneur de ma mémoire faire une confession publique.
    Et en même temps elle s'accuse tout haut de tout ce que la conscience lui reproche depuis qu'elle est née.
    Le mari attentif et qui n'entend point parler du baron d'Aumelas, bien sûr que ce n'est point dans un moment pareil où sa femme osera employer la dissimulation, se relève au comble de la joie.
    - Ô mes chers parents, s'écrie-t-il en embrassant à la fois son beau-père et sa belle-mère, consolez-vous, et que votre fille me pardonne la peur que je lui ai faite, elle m'a donné assez d'inquiétude pour qu'il me fût permis de lui en rendre un peu. Il n'y a jamais eu de poison dans ce que nous avons pris l'un et l'autre, qu'elle soit tranquille, soyons-le tous, et qu'elle retienne au moins qu'une femme vraiment honnête non seulement ne doit point faire le mal, mais qu'elle ne doit même jamais le laisser soupçonner.
    La marquise eut toutes les peines du monde à revenir de son état ; elle avait si bien cru être empoisonnée que la force de son imagination lui avait déjà fait sentir toutes les angoisses d'une pareille mort ; elle se relève tremblante, elle embrasse son époux, la joie remplace la douleur, et la jeune femme trop corrigée par cette terrible scène promet bien qu'elle évitera à l'avenir jusqu'à la plus légère apparence des torts. Elle a tenu parole et a vécu depuis plus de trente ans avec son mari sans que jamais celui-ci ait eu le plus léger reproche à lui faire
    .

     

     

     

     

     

     

    texte du Marquis de Sade...

     

     

    bonne visite et bonne journée...


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  •  Bienvenue en ce lundi de poésie...

    bonne visite

    bisous de Véro...

      

     

    Vision...

     

     

    Je vis d'abord sur moi des fantômes étranges
    Traîner de longs habits ;
    Je ne sais si c'étaient des femmes ou des anges !
    Leurs manteaux m'inondaient avec leurs belles franges
    De nacre et de rubis.

    Comme on brise une armure au tranchant d'une lame,
    Comme un hardi marin
    Brise le golfe bleu qui se fend sous sa rame,
    Ainsi leurs robes d'or, en grands sillons de flamme,
    Brisaient la nuit d'airain !

    Ils volaient ! - Mon rideau, vieux spectre en sentinelle,
    Les regardait passer.
    Dans leurs yeux de velours éclatait leur prunelle ;
    J'entendais chuchoter les plumes de leur aile,
    Qui venaient me froisser.

    Ils volaient ! - Mais la troupe, aux lambris suspendue,
    Esprits capricieux,
    Bondissait tout à coup, puis, tout à coup perdue,
    S'enfuyait dans la nuit, comme une flèche ardue
    Qui s'enfuit dans les cieux !
     

     

     

    Ils volaient ! - Je voyais leur noire chevelure,
    Où l'ébène en ruisseaux
    Pleurait, me caresser de sa longue frôlure ;
    Pendant que d'un baiser je sentais la brûlure
    Jusqu'au fond de mes os.

    Dieu tout-puissant ! j'ai vu les sylphides craintives
    Qui meurent au soleil !
    J'ai vu les beaux pieds nus des nymphes fugitives !
    J'ai vu les seins ardents des dryades rétives,
    Aux cuisses de vermeil !

    Rien, non, rien ne valait ce baiser d'ambroisie,
    Plus frais que le matin !
    Plus pur que le regard d'un œil d'Andalousie !
    Plus doux que le parler d'une femme d'Asie,
    Aux lèvres de satin !

    Oh ! qui que vous soyez, sur ma tête abaissées,
    Ombres aux corps flottants !
    Laissez, oh ! laissez-moi vous tenir enlacées,
    Boire dans vos baisers des amours insensées,
    Goutte à goutte et longtemps !
     

     

     

     

    Oh ! venez ! nous mettrons dans l'alcôve soyeuse
    Une lampe d'argent.
    Venez ! la nuit est triste et la lampe joyeuse !
    Blonde ou noire, venez ; nonchalante ou rieuse,
    Cœur naïf ou changeant !

    Venez ! nous verserons des roses dans ma couche ;
    Car les parfums sont doux !
    Et la sultane, au soir, se parfume la bouche ;
    Lorsqu'elle va quitter sa robe et sa babouche
    Pour son lit de bambous !

    Hélas ! de belles nuits le ciel nous est avare
    Autant que de beaux jours !
    Entendez-vous gémir la harpe de Ferrare,
    Et sous des doigts divins palpiter la guitare ?
    Venez, ô mes amours !

    Mais rien ne reste plus que l'ombre froide et nue,
    Où craquent les cloisons.
    J'entends des chants hurler, comme un enfant qu'on tue ;
    Et la lune en croissant découpe, dans la rue,
    Les angles des maisons.

     

      

     

    Alfred de MUSSET

     

    (1810-1857)...

     

    A un poète mort... 

     

    Toi dont les yeux erraient, altérés de lumière,
    De la couleur divine au contour immortel
    Et de la chair vivante à la splendeur du ciel,
    Dors en paix dans la nuit qui scelle ta paupière.

    Voir, entendre, sentir ? Vent, fumée et poussière.
    Aimer ? La coupe d'or ne contient que du fiel.
    Comme un Dieu plein d'ennui qui déserte l'autel,
    Rentre et disperse-toi dans l'immense matière.
     

     

    Sur ton muet sépulcre et tes os consumés
    Qu'un autre verse ou non les pleurs accoutumés,
    Que ton siècle banal t'oublie ou te renomme ;

    Moi, je t'envie, au fond du tombeau calme et noir,
    D'être affranchi de vivre et de ne plus savoir
    La honte de penser et l'horreur d'être un homme !
     

     

    Charles-Marie LECONTE DE LISLE

    (1818-1894)..

     

    La tristesse… 

     

    L'âme triste est pareille
    Au doux ciel de la nuit,
    Quand l'astre qui sommeille
    De la voûte vermeille
    A fait tomber le bruit ;
    Plus pure et plus sonore
    On y voit sur ses pas
    Mille étoiles éclore
    Qu'à l'éclatante aurore
    On n'y soupçonnait pas !

    Des îles de lumière
    Plus brillante qu'ici
    Et des mondes derrière,
    Et des flots de poussière
    Qui sont " mondes aussi "
    On entend dans l'espace
    Des chœurs mystérieux
    Ou du ciel qui rend grâce,
    Ou d'un ange qui passe
    Ou de l'homme pieux
     

     
    Et pures étincelles
    De nos âmes en feu,
    Les prières immortelles
    Sur leur brûlantes ailes
    Nous soulèvent un peu !

    Tristesse qui m' inonde
    Coule donc de mes yeux
    Comme une onde féconde :
    Il faut que l'homme pleure
    Il faut que l'homme meure.
     

      

     Alphonse de Lamartine(1790 - 1869)

     


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  • Bonjour, je vous emmène aujourd'hui découvrir l'univers de Nathalie Shau...

    en vous souhaitant une belle journée...

    Son site, où l'on peut admirer une partie de ses œuvres :

    http://natalieshau.carbonmade.com/

    Natalie Shau est une artiste (autodidacte) lituanienne de 22 ans. Son art est un peu à part puisqu'il s'agit d'art virtuel. Elle manipule des photos sur Photoshop essentiellement, ou encore en utilisant des collages, un aérographe.. pour créer un univers onirique sombre; gothique et féérique… elle aime mélanger dans ces œuvres l'innocence (symbolisé par ses fameuses poupées) et le malsain, voir le macabre.
    Son style est immédiatement reconnaissable : à la fois féerique et enfantin et pourtant indéniablement ténébreux (pourtant parfois très coloré), triste et déconcertant.

     


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  • Bienvenue en ce jeudi de poésies, avec un auteur que les Gothiques aiment à lire... et moi aussi d'ailleurs...

    bonne visite et bonne lecture...

    bises de véro...

     

    Charles Baudelaire...

      

    Poète controversé et violemment attaqué de son vivant, Charles Baudelaire a été salué après sa mort comme "le vrai Dieu" (Rimbaud), "le premier surréaliste" (Breton), "le plus important des poètes" (Valéry), "le plus grand archétype du poète à l’époque moderne et dans tous les pays" (TS Eliot). Baudelaire est aussi considéré comme le chef de file des décadents (Charles Cros, Germain Nouveau, Huysmans), le maître à penser des symbolistes (Ghil, Samain, Moréas). En bref, par son œuvre novatrice et provocante, Baudelaire incarne à lui seul la modernité littéraire. L’œuvre de Baudelaire est étroitement liée à l’histoire de sa vie, qui commence peut-être à la mort de son père, alors qu’il n’a que six ans. Cette tragédie entraîne le second mariage de sa mère avec le général Aupick, un militaire représentant aux yeux du jeune Baudelaire l’horreur de la discipline, de la morale bourgeoise et de la religion établies.

    A 18 ans, Baudelaire est expulsé du lycée Louis le Grand à Paris, et son beau-père décide de le faire voyager jusqu’à Calcutta, en Inde. Baudelaire n’ira pas plus loin toutefois que la Réunion, dans l’Océan Indien. Revenu à Paris et majeur légal, Baudelaire encaisse l’héritage qui lui revient de son père, une grosse fortune dont il dilapide la moitié en six mois . Aupick met alors le reste de l’héritage sous le contrôle d’un huissier, et Baudelaire ne reçoit désormais que de maigres dividendes qui lui permettent d’éviter la misère. Pour survivre, Baudelaire commence à publier des articles dans des revues ainsi que ses traductions des œuvres d’Edgar Poe.

    En 1857, Baudelaire publie Les Fleurs du mal, qui font immédiatement scandale et sont interdits à la vente un mois après leur parution. Baudelaire est condamné par le tribunal à payer une amende – ce qui le plonge plus encore dans la misère, et à remanier les passages incriminés. Une nouvelle version du recueil est publié en 1861, mais ne se vend guère. Malgré ses efforts, Baudelaire ne parvient pas à se sortir de la misère, et sa créativité en souffre. Il se rend en Belgique dans l’espoir de trouver un éditeur, mais il en revient déçu, n’y ayant rencontré "qu’une très grande avarice". Il se venge en publiant un pamphlet, Pauvre Belgique.

    La pauvreté et les excès prédisposaient Baudelaire à une maladie, qui se déclare vers 1850. A partir de 1857, pour soulager ses violents maux de tête, Baudelaire utilise l’opium, comme son contemporain Thomas de Quincey, dont il analyse les Confessions d’un mangeur d’opium dans Les Paradis artificiels. Son "rhumatisme à la tête" ne le quitte plus à partir de 1860, et en 1866, alors qu’il est en Belgique, une crise plus grave le laisse paralysé et apathique. Il meurt le 31 août 1867 après une longue agonie. La propriété de ses œuvres complètes sera vendue pour une somme dérisoire, et sur son compte restait encore des sommes de l’héritage de son père.

    Au centre de l’expérience existentialiste et poétique de Baudelaire est le spleen, cette sorte de langueur de l’esprit qui empêche le poète de vivre la réalité dans sa consistance ordinaire. Le seul moyen de surmonter ce sentiment d’écœurement pour l’existence est d’écrire : "Subir le spleen, mais savoir le peindre, c’est passer d’une extrême faiblesse à l’effort créateur."

     

      

    La Fontaine de sang... 

     

    Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
    Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
    Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
    Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.

    A travers la cité, comme dans un champ clos,
    Il s'en va, transformant les pavés en îlots,
    Désaltérant la soif de chaque créature,
    Et partout colorant en rouge la nature.

    J'ai demandé souvent à des vins captieux
    D'endormir pour un jour la terreur qui me mine;
    Le vin rend l'œil plus clair et l'oreille plus fine!

    J'ai cherché dans l'amour un sommeil oublieux;
    Mais l'amour n'est pour moi qu'un matelas d'aiguilles
    Fait pour donner à boire à ces cruelles filles!

      

    le crépuscule du soir... 

     

    Voici le soir charmant, ami du criminel;
    II vient comme un complice, à pas de loup; le ciel
    Se ferme lentement comme une grande alcôve,
    Et l'homme impatient se change en bête fauve.

    O soir, aimable soir, désiré par celui
    Dont les bras, sans mentir, peuvent dire: Aujourd'hui
    Nous avons travaillé! - C'est le soir qui soulage
    Les esprits que dévore une douleur sauvage,
    Le savant obstiné dont le front s'alourdit,
    Et l'ouvrier courbé qui regagne son lit.
    Cependant des démons malsains dans l'atmosphère
    S'éveillent lourdement, comme des gens d'affaire,
    Et cognent en volant les volets et l'auvent.
    A travers les lueurs que tourmente le vent
    La Prostitution s'allume dans les rues;
    Comme une fourmilière elle ouvre ses issues;
    Partout elle se fraye un occulte chemin,
    Ainsi que l'ennemi qui tente un coup de main;
    Elle remue au sein de la cité de fange
    Comme un ver qui dérobe à l'Homme ce qu'il mange.
    On entend çà et là les cuisines siffler,
    Les théâtres glapir, les orchestres ronfler;
    Les tables d'hôte, dont le jeu fait les délices,
    S'emplissent de catins et d'escrocs, leurs complices,
    Et les voleurs, qui n'ont ni trêve ni merci,
    Vont bientôt commencer leur travail, eux aussi,
    Et forcer doucement les portes et les caisses
    Pour vivre quelques jours et vêtir leurs maîtresses.

    Recueille-toi, mon âme, en ce grave moment,
    Et ferme ton oreille à ce rugissement.
    C'est l'heure où les douleurs des malades s'aigrissent!
    La sombre Nuit les prend à la gorge; ils finissent
    Leur destinée et vont vers le gouffre commun;
    L'hôpital se remplit de leurs soupirs. - Plus d'un
    Ne viendra plus chercher la soupe parfumée,
    Au coin du feu, le soir, auprès d'une âme aimée.

    Encore la plupart n'ont-ils jamais connu
    La douceur du foyer et n'ont jamais vécu!

       

    Femmes damnées... 

     

    Comme un bétail pensif sur le sable couchées,
    Elles tournent leurs yeux vers l'horizon des mers,
    Et leurs pieds se cherchent et leurs mains rapprochées
    Ont de douces langueurs et des frissons amers.

    Les unes, cœurs épris des longues confidences,
    Dans le fond des bosquets où jasent les ruisseaux,
    Vont épelant l'amour des craintives enfances
    Et creusent le bois vert des jeunes arbrisseaux;

    D'autres, comme des sœurs, marchent lentes et graves
    A travers les rochers pleins d'apparitions,
    Où saint Antoine a vu surgir comme des laves
    Les seins nus et pourprés de ses tentations;

    II en est, aux lueurs des résines croulantes,
    Qui dans le creux muet des vieux antres païens
    T'appellent au secours de leurs fièvres hurlantes,
    O Bacchus, endormeur des remords anciens!

    Et d'autres, dont la gorge aime les scapulaires,
    Qui, recélant un fouet sous leurs longs vêtements,
    Mêlent, dans le bois sombre et les nuits solitaires,
    L'écume du plaisir aux larmes des tourments.

    O vierges, ô démons, ô monstres, ô martyres,
    De la réalité grands esprits contempteurs,
    Chercheuses d'infini dévotes et satyres,
    Tantôt pleines de cris, tantôt pleines de pleurs,

    Vous que dans votre enfer mon âme a poursuivies,
    Pauvres sœurs, je vous aime autant que je vous plains,
    Pour vos mornes douleurs, vos soifs inassouvies,
    Et les urnes d'amour dont vos grands cœurs sont pleins.
     

     

    (extrait des Fleurs du mal)...

      

    Remords posthume

     

     Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse,
    Au fond d'un monument construit en marbre noir,
    Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir
    Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse;

     

    Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse
    Et tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir,
    Empêchera ton coeur de battre et de vouloir,
    Et tes pieds de courir leur course aventureuse,
     

    Le tombeau, confident de mon rêve infini
    (Car le tombeau toujours comprendra le poète),
    Durant ces grandes nuits d'où le somme est banni,
     

    Te dira: "Que vous sert, courtisane imparfaite,
    De n'avoir pas connu ce que pleurent les morts?"
    - Et le vers rongera ta peau comme un remords.
     

     

     

           

       Le Possédé

     

     Le soleil s'est couvert d'un crêpe. Comme lui,
    O Lune de ma vie! emmitoufle-toi d'ombre
    Dors ou fume à ton gré; sois muette, sois sombre,
    Et plonge tout entière au gouffre de l'Ennui;
     

    Je t'aime ainsi! Pourtant, si tu veux aujourd'hui,
    Comme un astre éclipsé qui sort de la pénombre,
    Te pavaner aux lieux que la Folie encombre
    C'est bien! Charmant poignard, jaillis de ton étui!
     

    Allume ta prunelle à la flamme des lustres!
    Allume le désir dans les regards des rustres!
    Tout de toi m'est plaisir, morbide ou pétulant;
     

    Sois ce que tu voudras, nuit noire, rouge aurore;
    II n'est pas une fibre en tout mon corps tremblant
    Qui ne crie: O mon cher Belzébuth, je t'adore!

      

    bon Jeudi et bonne visite... 

    bises... 


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  • Bonjour, et bonne journée...

    bises de véro...

      

    à découvrir : Aubépine,

    une jeune fille disparue trop tôt, avec un talent fou... voici un extrait une poésie, dans un esprit gothique...

     

    http://www.coeurdegoth.fr/

    Opium... 

     

    Génie du mal, fumée, bleu de mes yeux, se noie
    au blanc de tes paupières de serpent. M'envahit.
    Tu caresses ma langue à la lampe aux regrets,
    plongeant plus loin, plus doux et si profonde en moi.
    Berce mes yeux de rêves, Shehrazade assoupie,
    plus amour quand ta plume s'exhale si fine après
    avoir coulé ma vie dans l'ambre de l'émoi
    où l'or qui tend ma peau, exacerbe désir,
    qui monte et redescend le long de ma colonne
    en un doux bercement quand frissonne mon corps
    et libère à regret des volutes en soupir.
    Papillon tu t'envoles, tourbillon me pardonne
    de n'être que ta soie qui s'abandonne encore
    au souffle, chrysalide, qui lentement se déchire,
    dont la bouche libère d'autres enfants sublimes
    qui ont secoué mon corps de leurs battements de rêve
    et fait trembler ma peau et se dresser mon sein
    dans ma tête, illusions où leurs couleurs se griment
    et fait de moi princesse, leurs sirupeuses sèves
    dont le parfum m'ennivre de nouvelles visions.

     


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  • Coucou, et bienvenue dans un autre monde, le monde des Gothiques...

    bises à tous et bonne visite...

     

    Le monde gothique peut être défini comme un mouvement underground très riche ayant un style musical, des activités artistiques, une esthétique vestimentaire et un état d'esprit. Ils aiment les balades dans des lieux secrets et obscurs ayant une atmosphère sombre comme les cimetières, les soirées dans les catacombes et ils sont fascinés par l'inquiétant, l'étrange, le fantastique, le mysticisme et les tourments de l'esprit. Disciples de Baudelaire, les gothiques ont un goût certain pour la représentation du spleen et les thèmes morbides, pour la mise en scène de la souffrance et la dramatisation des sentiments. 

     

    Il existe des associations, des sites internet avec des forums de discussions, des fanzines, des magazines, des boutiques et des disquaires spécialisés ainsi que des lieux où l'on se retrouve entre gothiques : boites de nuit, concerts, soirées, bars, festivals.

     

     

     


    Le mouvement gothique célèbre l'art sous toutes ses formes : la poésie avec Baudelaire, Oscar Wilde, Sade, Lautréamont ; la littérature romantique tels que l'œuvre d'Edgar Alan Poe, Frankenstein de Mary Shelley, Dracula de Bram Stoker ; le cinéma avec Fritz Lang "Nosferatu", David Lynch avec "Eraserhead" et la peinture tels que les œuvres de Dali et Klimt. D'un point de vue général, la culture gothique s'inspire largement du romantisme. Les romantiques, à la fin du XVIIIe siècle, s'insurgent contre le rationalisme et le matérialisme ambiants, ils proclament la supériorité du sentiment et de la passion sur la logique froide et impersonnelle et affirment la primauté de l'individu sur le collectif. 



    Ils puisent plutôt leur inspiration dans I 'Antiquité, le Moyen-âge et aussi la légende du vampire. Mais il s'agit d'un vampirisme très allégorique où la relation amoureuse est vécue comme très angoissante, déchirante et fatale. Passionnés de musique, les gothiques ont leur style musical où ces influences se retrouvent Les thèmes abordés dans les textes ont une portée symbolique relative aux problèmes existentiels. Rythmes lourds, ambiance sombre et lugubre, chants plaintifs, les textes sont troublants et profonds. On chante l'amour et les blessures de l'âme, l'existence et ses mystères.

     
    Voix graves d'outre-tombe, mélodies romantiques, on murmure ses émotions, son profond pessimisme, ses passions, son désespoir, sa mélancolie et on hurle ses souffrances amoureuses, la séparation, la solitude, l'angoisse et la mort. Ces voix ténébreuses rappellent l'humeur noire qui vient du plus profond de soi. La musique gothique traduit les préoccupations de l'âme et ses passions. Elle sait créer une ambiance mystérieuse et inquiétante. Issu du punk, c'est dans le début des années 80 que le mouvement gothique a pris de l'ampleur avec surtout des groupes anglais tels que Virgin Prunes, influencé par l'œuvre d'Antonin Artaud.

     



    L'esthétique du corps est avant tout une esthétique du macabre. Style froid et déroutant, extravagant et provocant, l'apparence est sévère et sophistiquée. Les gothiques sont très sensibles à l'élégance et à ce que l'image dégage. Leurs tenues sont plutôt raffinées et élaborées. Il existe plusieurs styles vestimentaires : "le néoromantisme" avec des vêtements noirs médiévaux en velours et en dentelles, redingote, "sorcières" aux pieds ... et le style "fétichiste ou cyber punk" avec des vêtements en latex et en cuir. Si les gothiques s'habillent tout en noir c'est que cette couleur évoque l'être dans sa dimension la plus sombre et profonde.

     

     
    Tout en rappelant les profondeurs abyssales, c'est-à-dire l'introspection, le noir est la couleur du renoncement à la vanité de ce monde. Il représente la perte sans espoir et marque la mélancolie, le pessimisme et l'affliction. De même, le maquillage est très prononcé : teint pâle, fards à paupières sombres, rouge à lèvres et vernis à ongles noirs. Enfin, toutes sortes de bijoux sont souvent portés : la croix du christ, des bagues et des pendentifs représentant des symboles très significatifs comme, par exemple, le corbeau, souvent porté en boucle d'oreille ou en broche, symbole de l'isolement volontaire et de la solitude, et le squelette de la mort..

     
    Une harmonie entre l'esthétique du corps et les préoccupations de l'âme s'impose au gothique, soucieux qu'il est d'être cohérent et d'être fidèle à soi-même. L'image du corps, le paraître, l'apparence doivent être en adéquation avec l'être. Car l'image permet l'expression de soi. Ainsi, tout l'être est gothique. Si la musique et le vêtement ont tant d'importance c'est qu'ils permettent d'extérioriser et d'exprimer d'une façon théâtrale et dramatique les blessures de son âme, ses sentiments les plus profonds et ses angoisses face à la vie, à l'amour et à la mort. Grâce à la mise en scène et à la mise en avant des affects, les gothiques trouvent un moyen d'apaiser et de contenir leur désillusion, leur angoisse et leurs émotions,

     

     

    Dans un questionnement permanent par rapport à l'existence, ils tentent de transformer leur difficulté de vivre : leur tristesse devient belle et ainsi acceptable, elle devient accessible et représentable, elle apporte même du plaisir. Le gothique recherche la fantaisie, l'originalité et la provocation. Il aime se montrer, s'exposer et attirer le regard de l'autre sans crainte de son jugement. Aussi exprime-t-il un rejet par rapport à l'uniformité, aux conventions, à la domination de la norme et affirme son opposition.

     



    Le gothique revendique sa différence et son indépendance : il conçoit la vie autrement et valorise la liberté individuelle. Profondément désenchanté et déçu, il se désole. Il est consterné face à l'hypocrisie générale des hommes entre eux et par rapport au malaise de notre société. Il prend alors de la distance afin de se dégager d'un système qu'il pense aliénant, désespérant, cruel dans lequel il ne se retrouve pas.

    Il faut éviter toute vision réductrice du mouvement ainsi que la confusion souvent entretenue avec le satanisme et, parfois même, avec les groupes sectaires. Malgré leur goût prononcé pour le morbide et le macabre, les gothiques sont insérés dans la société. Ces jeunes adultes investissent à leur façon le monde qui les entoure et savent prendre du plaisir en ayant certaines activités culturelles et en festoyant avec leurs amis. Mais, comme dans tous milieux, il peut y avoir des personnes déviantes ayant des comportements pathologiques.



    Ainsi, lorsqu'un individu s'isole totalement, il n'a plus de relations avec le monde extérieur, se désintéresse de tout, n'a plus de plaisir et commet des actes qui le mettent en danger tels que automutilations, prise de drogue, tentatives de suicide, l'on se trouve face à quelqu'un en grande souffrance psychologique ayant besoin d'être aidé.

     

     

    Enfin il faut savoir que le mouvement gothique n'est pas un mouvement politique. De même, il n'est pas rattaché à un système de croyance religieuse spécifique. Mais, être gothique n'exclut pas le fait que certains puissent être politisés ou croyants.

      

    (texte trouvé sur le net)...

     

     

     


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  • Bienvenue aujourd'hui dans le monde d'Annie Bertram,

    un monde Gothique à souhait, un monde comme je les aime...

    bonne visite et bon Lundi...

    bisous de Véro...

     

     

    quelques vers sombres, quelques vers Gothiques...

    de ce monde sombre, de ce monde magique...

    gothique...

     

     


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  • Coucou, je vous acceuille aujourd'hui, avec de la poésie... et oui , ce Week-end se veut studieux, à la veille de la rentrée scolaire, , je revois mes classiques, et vous offre ces quelques vers...

    LE CARTABLE D'ANNABELLE

     

    Le cartable d'Annabelle
    Aime les livres.
    Il avale en cachette
    Tous ceux de la bibliothèque.

    Le cartable d'Annabelle
    Se régale de fables,
    D'albums colorés,
    De romans policiers.

    Il connait le nom des fleurs,
    Des villes et des étoiles.
    Il n'est jamais seul,
    Il a beaucoup d'amis,
    Les livres en sont remplis.

    Hélène BENAIT

    MON CARTABLE...

     

    Mon cartable a mille odeurs,
    mon cartable sent la pomme,
    le livre, l'encre, la gomme
    et les crayons de couleurs.

    Mon cartable sent l'orange,
    le bison et le nougat,
    il sent tout ce que l'on mange
    Et ce qu'on ne mange pas.

    La figue et la mandarine,
    le papier d'argent ou d'or,
    et la coquille marine,
    les bateaux sortant du port.

    Les cow-boys et les noisettes,
    La craie et le caramel,
    les confettis de la fête,
    les billes remplies de ciel.

    Les longs cheveux de ma mère
    et les joues de mon papa,
    les matins dans la lumière,
    la rose et le chocolat.

    Pierre GAMARRA (1919 - 2009)

     

    CRAYONS DE COULEUR...

     

    Le vert pour les pommes et les prairies,
    Le jaune pour le soleil et les canaris,
    Le rouge pour les fraises et le feu,
    Le noir pour la nuit et les corbeaux
    Le gris pour les ânes et les nuages,
    Le bleu pour la mer et le ciel
    Et toutes les couleurs pour colorier
    Le monde.

    Chantal COULIOU (1961 - ... )

    LES CRAYONS...

     

    Mais à quoi jouent les crayons
    pendant les récréations ?
    Le rouge dessine une souris,
    le vert un soleil,

    Le bleu dessine un radis,
    le gris une groseille.

    Le noir, qui n'a pas d'idée,
    fait des gros pâtés.

    Voilà les jeux des crayons
    pendant les récréations.

    Corinne ALBAUT

    LES LETTRES ÉCOLIÈRES

    Il y a A, B, C, D et le petit E
    Qui ouvrent grand leurs yeux,

    F, G, H, et I
    Restent bien assis,

    J, K, L, et M
    En font de même.

    N, O, P, Q, et R
    Apprennent à se taire,

    Mais de leur coté,
    S, T, U, V et W
    Ont le doigt levé,

    Enfin, au tableau, X, Y et Z
    Récitent sans aucune aide !

    Christine FAYOLLE

    LE DESSIN

    Sur la page de mon cahier,
    J'ai dessiné... devinez quoi !
    Sur la page de mon cahier,
    J'ai dessiné une fleur pour toi.

    Le maître a souri
    Et puis il a dit :
    "Une fleur comme ça,
    ça n'existe pas !"

    Je n'ai pas répondu.
    Il n'a pas bien vu ;
    Elle existe, je le sais,
    Puisqu'elle est dans mon cahier !

    Gilbert DELEHEDE

    L'ÉCOLIÈRE

    Bon Dieu ! que de choses à faire !
    Enlève tes souliers crottés,
    Pends donc ton écharpe au vestiaire,
    Lave tes mains pour le goûter,

    Revois tes règles de grammaire,
    Ton problème, est-il résolu ?
    Et la carte de l'Angleterre,
    Dis, quand la dessineras-tu ?

    Aurai-je le temps de bercer
    Un tout petit peu ma poupée,
    De rêver, assise par terre,
    Devant mes châteaux de nuées ?
    Bon Dieu ! que de choses à faire !

    Maurice CARÊME (1899 - 1978)

    MON STYLO

    Si mon stylo était magique,
    Avec des mots en herbe,
    J’écrirais des poèmes superbes,
    Avec des mots en cage,
    J’écrirais des poèmes sauvages.

    Si mon stylo était artiste,
    Avec les mots les plus bêtes,
    J’écrirais des poèmes en fête,
    Avec des mots de tous les jours,
    J’écrirais des poèmes d’amour.

    Mais mon stylo est un farceur
    Qui n’en fait qu’à sa tête,
    Et mes poèmes, sur mon cœur,
    Font des pirouettes.

    Robert GÉLIS (1938 - ... )

    PONCTUATIONS...

     

    - Ce n’est pas pour me vanter,
    Disait la virgule,
    Mais, sans mon jeu de pendule,
    Les mots, tels des somnambules,
    Ne feraient que se heurter.

    - C’est possible, dit le point.
    Mais je règne, moi,
    Et les grandes majuscules
    Se moquent toutes de toi
    Et de ta queue minuscule.

    - Ne soyez pas ridicules,
    Dit le point-virgule,
    On vous voit moins que la trace
    De fourmis sur une glace.
    Cessez vos conciliabules.
    Ou, tous deux, je vous remplace !

    Maurice CARÊME (1899 - 1978)

    PAVANE DE LA VIRGULE

    "Quant à moi !" dit la Virgule,
    j'articule et je module ;
    Minuscule, mais je régule
    Les mots qui s'emportaient !

    J'ai la forme d'une Péninsule ;
    A mon signe la phrase bascule.
    Avec grâce je granule
    Le moindre petit opuscule.

    Quant au Point !
    Cette tête de mule
    Qui se prétend mon cousin !

    Voyez comme il se coagule,
    On dirait une pustule,
    Au mieux : un grain de sarrasin.

    Andrée CHÉDID (1920 - ... )

    LITANIE DES ÉCOLIERS

    Saint-Anatole,
    Que légers soient les jours d'école !
    Saint Amalfait,
    Ah ! Que nos devoirs soient bien faits !

    Sainte Cordule,
    N'oubliez ni point ni virgule.
    Saint Nicodème,
    Donnez-nous la clef des problèmes

    Sainte Tirelire,
    Que Grammaire nous fasse rire !
    Saint-Siméon,
    Allongez les récréations !

    Saint Espongien,
    Effacez tous les mauvais points.
    Sainte Clémence,
    Que viennent vite les vacances !
    Sainte Marie,
    Faites qu'elles soient infinies !

    Maurice CARÊME (1899 - 1978)

    MON ÉCOLE...

     

    Mon école est pleine d'images,
    Pleine de fleurs et d'animaux,
    Mon école est pleine de mots
    Que l'on voit s'échapper des pages,
    Pleine d'avions, de paysages,
    De trains qui glissent tout là-bas
    Où nous attendent les visages
    Des amis qu'on ne connaît pas.

    Mon école est pleine de lettres,
    Pleine de chiffres qui s'en vont
    Grimper du plancher au plafond
    Puis s'envolent par les fenêtres,
    Pleine de jacinthes, d'œillets,
    Pleine de haricots qu'on sème ;
    Ils fleurissent chaque semaine
    Dans un pot et dans nos cahiers.

    Ma classe est pleine de problèmes
    Gentils ou coquins quelquefois,
    De chansons, de poèmes,
    Dont on aime la jolie voix
    Pleine de contes et de rêves,
    Blancs ou rouges, jaunes ou verts,
    De bateaux voguant sur la mer
    Quand une brise les soulève.

    Pierre GAMARRA (1919 – 2009)

    L'ÉCOLE...

     

    Dans notre ville, il y a
    Des tours, des maisons par milliers,
    Du béton, des blocs, des quartiers,
    Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
    Tout bas.

    Dans mon quartier, il y a
    Des boulevards, des avenues,
    Des places, des ronds-points, des rues
    Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
    Tout bas.

    Dans notre rue, il y a
    Des autos, des gens qui s'affolent,
    Un grand magasin, une école,
    Et puis mon cœur, mon cœur qui bat
    Tout bas.

    Dans cette école, il y a
    Des oiseaux chantant tout le jour
    Dans les marronniers de la cour.
    Mon cœur, mon cœur, mon cœur qui bat
    Est là.

    Jacques CHARPENTREAU (1928 - 1987)

    LE CANCRE...

     

    Il dit non avec la tête
    Mais il dit oui avec le cœur
    Il dit oui à ce qu'il aime
    Il dit non au professeur
    Il est debout
    On le questionne
    Et tous les problèmes sont posés
    Soudain le fou rire le prend
    Et il efface tout
    Les chiffres et les mots
    Les dates et les noms
    Les phrases et les pièges
    Et malgré les menaces du maître
    Sous les huées des enfants prodiges
    Avec des craies de toutes les couleurs
    Sur le tableau noir du malheur
    Il dessine le visage du bonheur.

    Jacques PRÉVERT (1900 - 1977) - "Paroles"

    bon week-end...

    et

    bisous de Véro...

     


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  • Coucou, aujourd'hui je vous emmène dans les mondes de féeries et etranges de :

     

    en vous souhaitant une belle journée...

    bisous les z'amis...

     

    Il arrive un moment ou les choses sont si familières qu'elles en deviennent étrange...

    (Adrian lyne)...

     

    il est d'étranges soirs, ou les fleurs ont une âme...

    (Albert Samain)...

     

    Quel étrange plaisir de réaliser ses mensonges...

    (Jean Anouilh)...


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  •  

    De la douceur avec Christophe Vacher...

    pour vous souhaiter une bonne fin de journée en ce beau  Dimanche...

    http://www.vacher.com/

     

    La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme...

    (Voltaire)...

     

    plus fait douceur que violence...

    (Jean de la Fontaine)...


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  •  

    Bon vendredi, avec Joseph Corsentino...

    http://www.timeofthefaeries.com/

     

     

    Le talent est la chose la plus sexy au monde...

    (Gary Oldman)...

     

    Bonne Journée ...


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  • Coucou, me voilà de retour... après de belles vacances et de beaux souvenirs dont en voici un aperçu en remerciant ma petite maman pour ce montage photos...

    bisous à tous et bonne journée...

     

    SOUVENIRS DE VACANCES DOLOISES....

    ParMivesodadansAccueille 19 Août 2011 à 20:51

    SOUVENIRS DE VACANCES DOLOISES....

      

    DOL DE BRETAGNE ( ILLE et VILAINE)

      

    SOUVENIRS DE VACANCES DOLOISES....

    SOUVENIRS DE VACANCES DOLOISES....

    SOUVENIRS DE VACANCES DOLOISES....

    IMAGES DE VACANCES DOLOISES 

    IMAGES DE VACANCES DOLOISES

    IMAGES DE VACANCES DOLOISES

    IMAGES DE VACANCES DOLOISES

    IMAGES DE VACANCES DOLOISES

    IMAGES DE VACANCES DOLOISES

    IMAGES DE VACANCES DOLOISES

    IMAGES DE VACANCES DOLOISES

    IMAGES DE VACANCES DOLOISES

    IMAGES DE VACANCES DOLOISES

     

    Voilà , les vacances doloises sont terminées pour mes petits-enfants Loëvan et Erell. Ils sont repartis cet après-midi à Briec de l'Odet (Finistère). Nous avons bien profité eux, leur maman Véro et moi de tous ces instants de bonheur partagés.

    Kenavo et Gros breizhous


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  •  

     

    CADEAUX...

    JOSEPHINE WALL

     

     

     

     CADEAUX...

    Josephine est née dans Farnham, Surrey, Angleterre en 1947. Elle débute ses études à Farnham, Parkstone. Ensuite, sa famille déménage à Poole, Dorset alors qu'elle a 14 ans. Des l'enfance Josephine était passionnée par la lumière et la couleur, la fantaisie et le récit d'histoire visuel. La vie de peintre était clairement son destin! Des images enchanteresses et détaillées coulent librement de son imagination dans une cascade infinie d'idées. Son premier emploi après l'École des beaux-arts était aux Poteries Poole, où elle a peint les designs dynamiques et courageusement colorés des marchandise Delphis. Maintenant célèbre et très convoitées par les collectionneurs, ces pièces font grimper les prix aux ventes aux enchères spécialisées.

     CADEAUX...

     

    Elle vit heureuse, dans sa maison de campagne avec son mari. Elle travaille dans le grenier où elle a construit son atelier. Les murs sont couverts d'une énorme glycine, cascadant de fleurs magnifiques - peinte à la main bien sûr. Josephine est convaincue que travailler sous la pyramide formé par le toit est une source d'ambiance inspirante, aidant sa créativité! Le reste de la maison affiche aussi sa nature artistique, une scène de région boisée et des papillons dans la cuisine, des fleurs et des oiseaux sur les meubles et encore des glycines sur les portes vitrées dans la salle de séjour. Elle a trois enfants (deux fils et une Fille) et deux Belles-filles par son mari. En ce moment Josephine et Bob ont 10 Petits-enfants - leurs âges vont de quelques mois à 19 ans, certains d'entre eux montrent déjà les signes d'une tendance artistique.

     CADEAUX...

     

    En plus de son amour .de peinture, elle dirige également ses énergies créatives dans la création de figurines de poteries et dans la sculpture. Elle a même personnalisé des vêtements. Une grande partie de son inspiration pour la création de ses images mystiques vient de son observation de nature et de son intérêt dans sa conservation. Quoiqu'elle s'efforce souvent de communiquer un message dans ses scènes, elle espère aussi inspirer à ses fans un voyage dans l'imaginaire d'un monde magique.

     CADEAUX...

     

    Comme la plupart des artistes, Jo se fait souvent demander: d'où obtenez-vous vos idées? La réponse est … "de tous les côtés et partout". Jo ne manque jamais d'inspiration; en fait elle estime que c'est une course contre la montre pour produire toutes les images qu'elle a conçues. Une autre question qui revient souvent est : combien de temps cela lui a-t-elle pris pour apprendre à peindre ? La réponse est … "toute ma vie", parce qu'elle peint depuis sa petite enfance et que son travail s'est développé et a mûri jusqu'à aujourd'hui. Ses peintures prennent en moyenne 2 à 4 semaines à produire selon la taille et le sujet.

     CADEAUX...

     

    Josephine travaille surtout avec la peinture acrylique, qui lui permet de peindre rapidement et créer beaucoup d'effets texturés et colorés. Elle a été influencée et inspirée par les talents: d'Arthur Rackham, le surréalisme d'artistes comme Magritte et Salvador Dali et le romantisme de Pré-Raphaelites. "La peinture est plus qu'une carrière pour moi," dit-elle, "c'est une obsession dévorante et un amour des couleurs et des formes. En fait, quand je suis loin de mon chevalet trop longtemps je deviens agité et inquiete de pouvoir peindre à nouveau". Il semblerait que de nos jours, en ces temps difficiles de ténèbres et de grandes pressions, de plus en plus de personnes cherchent l'évasion dans la fantaisie et le surréalisme - ce qui est bon pour Jo qui aime peindre de telles images.

     CADEAUX...

     

    En plus d'une exposition annuelle à Londres, tenu par la Société pour l'Art de l'Imagination à laquelle Jo appartient, son travail peut être trouvé dans des galeries partout dans le sud de l'Angleterre, de Cornouailles à Kent et il obtient rapidement une grande popularité en Amérique. Josephine est aussi un sculpteur accompli et a créé un certain nombre de figurines uniques. En utilisant la pierre naturelle trouvée localement, des matériaux de modelage divers et des pierres semi-précieuses.

     CADEAUX...

     

    1967 - Après trois ans d'étude en art au Collège Bournemouth, Josephine a travaillé aux Poteries Poole comme designer et peintre de Marchandises Delphis (maintenant très recherchés par les collectionneurs). Ensuite elle réalise des animaux pour une exposition à Harrods à Londres. Ses figures(chiffres) de poteries incluent des personnages de Tolkien "Seigneur des Anneaux" et des créatures mythologiques. Certaines pièces de ce travail forment maintenant une partie d'un livre sur l'histoire de Poteries Poole.

     CADEAUX...

     

    1974 - Un certain nombre de ses plus grandes peintures ont été exposées à Téhéran et Tokyo.
    1975 - Tenu de sa première exposition en solo dans Swindon.
    1990 - Après une période pendant laquelle elle a élevé ses trois enfants tout en exposant ses oeuvres tant localement qu'à l'étranger, une deuxième exposition en solo a été tenue à la Galerie Mayfield dans Bournemouth. Aussi pendant cette année, Josephine et ses peintures furent le sujet d'une emission spéciale à la Télévision du Sud au ROYAUME-UNI.

    CADEAUX... 

     

    1991 - Tenu sa troisième exposition en solo à la Galerie Mayfield.
    1993 - Après une visite à la Foire du printemps à Birmingham elle a signé des contrats avec F.J.Warren d' Hitchen, Angleterre et avec le Magicien et le Génie de la Suisse pour publier son travail sous forme d'affiches et de cartes. Ces copies sont distribuées dans le monde entier.
    1995 - La peinture de Josephine "la Danse de toutes les Saisons" a été choisie pour la couverture du catalogue de W*G's "des Joies Gaies".

    CADEAUX... 

     

    1996 - Elle signe un accord pour des Impressions de ses oeuvres à Los Angeles, Californie, qui a mené à beaucoup de nouveaux débouchés.Plusieurs produits y sont maintenant disponibles incluant des cartes, de la papeterie, des énigmes, des journaux, des ex-libris, des kits de tapisserie à l'aiguille et des affiches, et des copies à édition limitées.
    1998 - Cinq œuvres originales ont été choisies pour une exposition à la Galerie d'un prestigieux Centre commercial de Londres détenteur des droits de "l'Art de l'Imagination". Josephine a par la suite rejoint le cercle d'artistes de la société du même nom,multipliant ainsi les possibilité d'expositions dans le monde entier.

     CADEAUX...

     

    2004 - Eut lieu la première exposition à New York à l'Expo D'art. Six oeuvres fûrent choisies pour en faire des Copies à Édition Limitées pour la ventes aux enchères à bord des bateaux dans le monde entier.
    2005 - Sortie de son premier livre "le Monde de Fantaisie de Josephine Wall" lors d'une exposition à New York. L'icône de la Pop Britney Spears a demandé la permission d'utiliser un certain nombre d'images sur son nouveau site Web www.britneyspears.com. Britney a aussi acheté un certain nombre de copies à Édition Limitées et Josephine a créé une peinture originale pour elle.

    CADEAUX... 

     

    2006 - Création de la célèbre série des signes du Zodiaques. Ils ont été exposés tout ensemble à la Courtenays gallery dans Westbourne. Sept ont été vendusle soir même et le reste a suivi rapidement.
    2007 - Rencontre du docteur Pat Sager à Faeriecon en Pensylvanie. Il offre de promouvoir le travail de Jo aux U.S.A. et Dans le monde entier. Elle a aussi fondé un site Web pour y offrir tous ses produits et pris la responsabilité de coordonner des événements pour promouvoir son travail. www.josephine-wall-imagination-art.com

     CADEAUX...

     

    2008 - En mars et avril Jo a fait une tournée de la Géorgie et la Floride organisée par docteur Pat Sager avec des expositions et des scéances de signatures.
    2009 - Suite de la tournée de la Floride avec docteur Pat Sager incluant la Promenade D'art dans Jacksonville. Elle fut également invité pour une exposition de son travail à la Galerie du Quai sur l'île de Wight, avec d'autres membres de ' la Société pour l'Art d'Imagination '. Susan D. Brandenburg met la dernière main à la biographie de Josephine dont le titre sera "la Palette de Rêves".

    CADEAUX...


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  •  

    CADEAUX...

     

    Les sacs d’argent, selon le Feng Shui Chinois…

    Juillet est un mois très spécial cette année…

    juillet 2011, compte 5 vendredi 5 samedi 5 dimanche. cela n' arrivera qu'une fois tous les 623 ans.
    Les chinois appellent ce phénomène "les sacs d argent" si vous affichez ce message sur votre mur la tradition dit que vous recevrez de l’argent sous 5 jours et selon le feng shui, ceux qui ne le font pas auront des soucis financiers pour le restant de l’ année !!!

      

    Essayons ça ne coûte rien ….", enfin!!!

     CADEAUX...

     


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  • Coucou, un peu de détente pour ce mercredi qui se veut drôle , alors voici des petits tests... sur ; Les mystères du cerveau humain..

     

     

    Bonne journée

     Amusez vous....... syoez fuos et pnreez 5 mutines puor lrie
    AUUCN PORBELME ET VUOS !


     

     

    lecture = lcetrue

     cuocuo si vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu dôrle de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci? Seleuemnt 56 porsnenes sur cnet en snot cpalabes.Je n'en cyoaris pas mes yuex que je sios cabaple de cdrpormendre ce que je liasis. Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin. Soeln une rcheerche fiat à l'Unievristé de Cmabridge, il n'y a pas d'iromtpance sur l'odrre dnas luqeel les lerttes snot, la suele cohse imotprante est que la priremère et la derènire letrte du mot siot à la bnone palce. La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Étonannt n'est-ce pas? Et moi qui ai tujoours psneé que svaoir élpeer éatit ipomratnt! Si vuos poevuz le lrie, fitaes le svirue !!!Combien ont réussi à lire ce paragraphe ? ...

     

     

    Il paraît que si vous y réussissez, cela indique que vous avez l'hémisphère gauche bien développé et que vous êtes intelligent. Si vous réussissez à lire les premiers mots, le cerveau déchiffre les autres. Amusez-vous !

     

     UN B34U JOUR D'373,...
    J'37415 5UR L4 PL4G3 37 J3 R3G4RD415 D3UX J3UN35 F1LL35 JOU4N7 D4N5 L3 54BL3. 3LL35 CON57RU15413N7 UN CHÂ734U D3 54BL3, 4V3C 7OUR5, P4554G35 C4CH35 37 PON7-L3V15. 4LOR5 QU'3LL35 73RM1N413N7, UN3 V4GU3 357 4RR1V33 37 4 7OU7 D37RU17, R3DU154N7 L3 CH4734U 3N UN 745 D3 54BL3 37 D'3CUM3.J'41 CRU QU'4PR35 74N7 D'3FFOR7, L35 F1LL37735 COM3NÇ3R413N7 4 PL3UR3R, M415 4U CON7R41R3 3LL35 COURRUR3N7 5UR L4 PL4G3, R14N7 37 JOU4N7 37 COMM3NÇ3R3N7 4 CON57RU1R3 UN 4U7R3 CHÂ734U. J'41 COMPR15 QU3 J3 V3N415 D'4PPR3NDR3 UN3 GR4ND3 L3ÇON. NOU5 P455ON5 UN3 GR4ND3 P4R713 D3 NO7R3 V13 4 CON57RU1R3 D35 CHO535 M415 LOR5QU3 PLU5 74RD UN3 V4GU3 L35 D3MOL17, L35 53UL35 CHO535 QU1 R3573N7 5ON7 L'4M1713, L'4MOUR 37 L '4FF3C71ON 37 L35 M41N5 D35 G3N5 QU1 5ON7 C4P4BL35 D3 NOU5 F41R3 5OUR1R3.

     

     

    si tu as réussi à déchiffrer ce texte tu peux te reposer et prendre des vacances, ton cerveau en à bien besoin...

    bisous et bonne journée...

    mais juste avant de partir

     

     

     


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  • Ayez une pensée pour eux....

    Une pensée pour eux...

     

     

    Merci de faire suivre.
     Je sais que vous allez le faire !
    On finira bien un jour par le vaincre, ce crabe !!!!!
    Mais pour ça on a besoin de vous !
    Faites que cette flamme de l' espoir continue de briller
    Je sais que vous alez le faire.

    A tous ceux qui se sont battus,et à ceux qui un jour devront le faire...........
    Une pensée,rien qu'une petite pensée en passant

    Vendredi sera la journée mondiale du Cancer,j'apprécierais si vous pouviez envoyer cette demande :
    tristement 93% ne la feront pas parvenir.
    Juste une petite demande.....Une ligne seulement...
    Cure contre le cancer.... Pensons y...
    SVP faire circuler, même si ce n'est qu'à une personne.
    Ceci est en mémoire des personnes que vous connaissez,ou ceux qui en sont victimes.
    N'éteignez pas cette chandelle!

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  •  

    Coucou, c'est mercredi jour des petits, alors aujourd'hui, petite présentation, dans ma petite maison,

    CADEAUX...

     

    avec mes enfants , ma petite-fille... et moi-même

     

    pour vous souhaiter une bonne journée...

    bises d'amitié...

     

    CADEAUX...

    Djéline, 1 an et demi... (fille de mon aînée Noêmie)...

    CADEAUX...

    Erell 2 ans...

    CADEAUX...

    Loëvan, 3 ans

    CADEAUX...

    Dimitri, 20 ans

    CADEAUX...

    noëmie, 21 ans...

     

    La mère de famille.

    Recueil de poésies La famille - 1852.



    Elle serre en ses bras les fils qu'elle a nourris ;
    Son être maternel se fond dans sa tendresse ;
    Son regard est un soin, son geste une caresse ;
    Son âme en ses baisers vient sur leurs fronts chéris.


    Son chagrin, c'est leurs pleurs, son bonheur leurs souris ;
    Elle ne songe point au monde, à son ivresse ;
    Hors du cercle adoré qui l'entoure et la presse,
    Dans son vaste horizon l'univers est sans prix.


    Oh ! qu'elle est au-dessus de ces femmes coquettes,
    Oubliant leurs enfants pour chercher des conquêtes !
    Je la trouve admirable en sa noble beauté !


    Dans l'ombre de la nuit le pur diamant brille ;
    Chaste rubis d'amour, ô mère de famille,
    C'est ainsi que tu luis dans ton obscurité.




    Évariste Boulay-Paty.
    (1804 - 1864)

     


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  • ma petite créa du Lundi

    (servez-vous)

     

     

    Un chrétien est un homme qui se repent le Dimanche, pour ce qu'il a fait le Samedi, et qu'il refera le Lundi...

     

     

    Depuis que les femmes travaillent , on est passé de "merci mon dieu , c'est vendredi", à "merci mon dieu, c'est lundi". Si une mère n'a jamais dit cela c'est que ses enfants n'ont pas encore atteint l'adolescence...

      

      

    Ecrire...

      

    écrire...

    Ecrire, est une liaison d'amour avec soi et les choses, et les moments et les gens... Ecrire, c'est vivre une vie parallèle à sa vie de chaque jour : c'est le vase purificateur de l'âme et de ses mouvances...

    Louise portal...

     

     

     

     

    Les Mots

     

    Anoblir les mots par écrit
    pour qu'ils s'unissent afin d'en faire de la poésie...

    S'enrichir de vocabulaire et s'envoyer en l'air, avec des mots et leurs mystères pour la douceur d'un vers…

    Améliorer son quotidien avec des mots qui sonnent chaque matin, parce qu’ils font et défont les liens...

    Conquérir une assemblée avec quelques mots bien placés, qui bien composés peuvent créer l'unanimité...

    Offrir une rythmique à quelques mots magiques, et simplement pour le plaisir s'embellir avec le son et la musique...

    S'éblouir de la magnificence des mots qui font force et prestance, quand on les maîtrise avec aisance...

    Remercier la générosité des mots qui ont fait notre passé, et qui sans cesse en évolution, dans l'avenir, nous ferons avancer...

    Préférer partager les sens et la beauté des mots et s'exclamer car bien accorder, ils nous offrent un monde de générosité...

    Je voudrais avoir ce don, pouvoir m'exprimer comme tous les auteurs, les écrivains, les paroliers, qui maîtrisent sans écorcher l'âme des mots et leurs sonorités...

    Car les mots ont une force insoupçonnée qui couchés sur du papier, sont des trésors de générosité... 

         (petit texte de moi)... 

     

     

         


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  • blog au ralenti... bonne semaine...

    un peu trop de fatigue, m'oblige à mettre mon blog au ralenti, je reviendrais un peu plus tard, je ne vous oublie pas

    bonne semaine... bisous à tous et toutes... et à bientôt...


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  • Coucou, il fait beau... il ne fait pas trop chaud, mais le soleil est là... en ce deuxième jour  de semaine prometteur, j'espère que le soleil sera là pour tous et pour toute la semaine...

    bon Mardi et bonne visite...

     

    bisous bisous les z'amis...

     

    A une passante…

    La rue assourdissante autour de moi hurlait.
    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
    Une femme passa, d’une main fastueuse
    Soulevant, balançant le feston et l’ourlet; Agile et noble, avec sa jambe de statue.
    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
    Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan,
    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair… puis la nuit! - Fugitive beauté
    Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l’éternité? Ailleurs, bien loin d’ici! trop tard! jamais peut-être!
    Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    O toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais!..  

      

    Charles Baudelaire...  

     

     

    Je veux mourir pour tes beautés… Maîtresse…

     

    Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse,
    Pour ce bel œil, qui me prit à son bain,
    Pour ce doux ris, pour ce baiser tout plein
    D’ambre et de musc, baiser d’une Déesse.

    Je veux mourir pour cette blonde tresse,
    Pour l’embonpoint de ce trop chaste sein,
    Pour la rigueur de cette douce main,
    Qui tout d’un coup me guérit et me blesse.

    Je veux mourir pour le brun de ce teint,
    Pour cette voix, dont le beau chant m’étreint
    Si fort le cœur que seul il en dispose.

    Je veux mourir ès amoureux combats,
    Soûlant l’amour, qu’au sang je porte enclose,
    Toute une nuit au milieu de tes, bras…

     

    Pierre de Ronsard...

     

     

     

     

     

     

    Ô florentine…

     

    Ô jeune Florentine à la prunelle noire,
    Beauté dont je voudrais éterniser la gloire,
    Vous sur qui notre maître eût jeté plus de lys
    Que devant Galatée ou sur Amaryllis,
    Vous qui d’un blond sourire éclairez toutes choses
    Et dont les pieds polis sont pleins de reflets roses,
    Hier vous étiez belle, en quittant votre bain,
    À tenter les pinceaux du bel ange d’Urbin.
    Ô colombe des soirs ! moi qui vous trouve telle
    Que j’ai souvent brûlé de vous rendre immortelle,
    Si j’étais Raphaël ou Dante Alighieri
    Je mettrais des clartés sur votre front chéri,
    Et des enfants riants, fous de joie et d’ivresse,
    Planeraient, éblouis, dans l’air qui vous caresse.
    Si Virgile, ô diva ! m’instruisait à ses jeux,
    Mes chants vous guideraient vers l’Olympe neigeux
    Et l’on y pourrait voir sous les rayons de lune,
    Près de la Vénus blonde une autre Vénus brune.
    Vous fouleriez ces monts que le ciel étoilé
    Regarde, et sur le blanc tapis inviolé
    Qui brille, vierge encor de toute flétrissure,
    Les Grâces baiseraient votre belle chaussure !..  

     

    Mai 1842.

     

    Théodore de Banville, Les Cariatides (1842)...

     

     

     

    Une femme est l’amour…

     

    Une femme est l’amour, la gloire et l’espérance ;
    Aux enfants qu’elle guide, à l’homme consolé,
    Elle élève le cœur et calme la souffrance,
    Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.
    Courbé par le travail ou par la destinée,
    L’homme à sa voix s’élève et son front s’éclaircit ;
    Toujours impatient dans sa course bornée,
    Un sourire le dompte et son cœur s’adoucit.
    Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :
    Bien longtemps à l’attendre il faut se résigner.
    Mais qui n’aimerait pas, dans sa grâce sereine,
    La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?

     

      Gérard de Nerval ...        

     

     

     

     


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  • BONJOUR LA TERRE...

    Bonjour la terre, à l’heure où certains s’éveillent d’autres à l’autre bout de la terre terminent leur journée, des bonjours et bonne journée s’échangent d’un côté, et de l’autre des bonnes soirées et des bonnes nuits s’entendent dans les foyers…

    et puis au milieu de tout ça, d’un côté ou de l’autre de la terre, la misère continue, la misère n’a pas de frontière, elle touche les uns et les autres de manière différente de chaque côté du globe, mais personne n’est épargné quand la misère s’est installée…

    petits et grands sont touchés les uns par la famine, d’autres par la maladie, ou d’autres encore par les guerres, et puis coup du sort d’autres perdront tout ce qu’ils ont dans les séismes, des raz de marée, des tornades…

    faut-il s’interroger sur notre part de responsabilité, quand à l’heure du progrès on est encore bien impuissant contre les caprices du temps, et pourtant nous sommes peut-être coupable d’avoir sali notre planète, notre mère nourricière, en creusant, élavant, massacrant, la nature qui nous entourait dans le simple fait de vivre mieux…

    la nature est peut-être en train de se défendre, et nous pauvres hommes que nous sommes, subissons les répercutions d’une terre trop longtemps dégradée, d‘une nature qui voudrait peut-être reprendre sa place…

     

    Les paroles de cette chanson sont très belle, et sonne comme un crie d’alerte, un cri nous amène à prier pour que ne vienne jamais le jour d’après

      

      

     

     

    Le jour d'après

    Chimène Badi

    by Album: Dis-moi que tu m'aimes

     

     On portera nos regrets
    Si nous survivons peut-être
    Le souvenir dévasté
    De notre ancienne planète

    On emportera nos remords
    De ce temps où l'on savait
    Si honteux d'avoir eu tort
    D'oublier que l'on pouvait

    J'ai rêvé la douceur de certains soirs
    J'ai rêvé surtout qu'il n'était pas trop tard
    Espéré que l'on pouvait changer
    J'ai rêvé d'être encore avant le jour d'après

    Devant notre indifférence
    A l'essence de la terre
    Quand la nature se venge
    Il n'est plus temps des prières

    On peut détourner nos têtes
    S'enfermer dans nos armures
    Se noyer de vin de fête
    Et puis foncer dans le mur

    J'ai rêvé la douceur de certains soirs
    J'ai rêvé surtout qu'il n'était pas trop tard
    Espéré encore de pouvoir tout changer
    J'ai rêvé d'être encore avant le jour d'après

    Il est temps
    Nous sommes encore hier
    Juste l'instant d'avant
    On peut encore tout faire
    Désormais cet absurde ballet
    Et que ne vienne jamais
    Jamais le jour d'aprè
    s


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  •  

     

     

     

     

    bonne Saint-Patrick, à tous et toutes...

    gros breizhous...

     

     

     

     

     

     

     

    CELTIC DANCES - LA FETE DE LA SAINT-PATRICK 2011

    avec : BAGAD AVEL MOR, SCOTTISH PIPE BAND, CELTIC DANCES.

    Les meilleures troupes irlandaises écossaises et bretonnes seront réunies pour 3 heures de spectacle avec plus de 100 artistes sur scène. Un spectacle inter celtique qui mêlera l’Ecosse, l’Irlande et la Bretagne.

    Le groupe irlandais Celtic Dances terminera la soiree dans une atmosphère typique Saint-Patrick rappelant indeniablement les pubs irlandais.


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  • Restons un peu encore de le monde magique des nuages...

    bonne journée les z'amis...

     

    de beaux nuages Lenticulaires... impressionant...

    ça vous fait penser à quoi...

    il existe quantités de pièges que la nature nous tend,  il faut donc rester très prudent avant de croire à la présence d’OVNI. La preuve, On a observé des nuages à l’aspect de soucoupes volantes, donnant l’impression qu’il s’agissait d’une flottille extra-terrestre. Ce phénomène est rare mais bien naturel. On dit que leur forme est lenticulaire.

    et oui tout le monde peut se tromper...

     

    De drôles de nuages...

     

     

    de drôles de nuages...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il est rare qu'un nuage prenne la forme d'un ... nuage...

     

    au dessus des nuages, il y a toujours le soleil...

     

     


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  •  

    et pour le Week-Eend, voilà quelques artistes, et de belles filles...

     

    Carlos Cartegena...

    Cet artiste contemporain est considéré comme un des meilleurs dessinateurs de pin-up de sa génération, même si son art ne se limite pas aux pin-up. Né et élevé au Guatemala, il émigre aux Etats-Unis dès 1981 pour réaliser son rêve de devenir artiste ; il a alors 21 ans. Il s'installe en Californie où il va enchaîner des petits boulots : cuisinier dans un fast-food, livreur… Il passe tout son temps libre à dessiner. Cet autodidacte a mis 10 ans pour se faire un nom. Ses pin-up ont fait le tour du monde dans Playboy, Penthouse ou encore Femmes Fatales.

     

     

     

     

    Greg Hildegrandt…

    un autre artiste toujours mettant à l'honneur de belles filles, mais dans un autre genre...

     

     

     

     

     

     

     

     Joseph Michael Linsner

     

    encore un autre style...

     

    (né le 13 décembre 1968) est un illustrateur, dessinateur et scénariste de comics américain...

     

     

     

     

     

     

     

    de belles filles, pour vous, pour passer un bon Week-End...

    bonne visite et gros breizhous...


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  • Coucou, et voilà vendredi deja, et pour vous souhaiter un bon WE..., je vous offre encore de belles filles... rien que pour le plaisir des yeux... bisous bisous et bon WE...

     

     

    Durant la seconde guerre pour remonter le moral de ses troupes, l'US Army invite régulièrement quelques-unes des stars les plus sexy à visiter le front. Marlène Dietrich et Ava Gardner seront ainsi ''médaillées'' pour leur dévouement. La pin up est élevée au rang de déesse guerrière. Elle s’habille avec la bannière étoilée, elle s’engage comme infirmière ou comme soldat de la Navy. Elle finit par personnifier la femme américaine, sûre d’elle et audacieuse. Coté britannique les tommies ont aussi leur pin-up avec Jane, bande dessiné publié par le Daily Mirror dont les scenario n'a qu'un but trouver le moyen de lui donner l'occasion de se déshabiller.

     

    Les plus célèbres pin-up de ces années-là Betty Grabble et ses "one-million-dollar legs", première à être élue "Reine des pin-ups".(la photo la plus célèbre de Grabble est une photo de dos où elle a la tête tournée avec un sourire coquin ? Cette pose était due à sa grossesse naissante) Veronica Lake, "la fille au pull-over", Ann Sheridan… Rita Hayworth... L'après guerre verra la photo prendre le pas sur l'illustration. Et aussi l'apparition de Norma Jean (qui deviendra bientôt célèbre sous le nom Maryline Monroe…

     

    Betty Grabble...

     

     

     

     

     

    Veronica lake...

     

     

     

     

    Ann Sheridan...

     

     

      

    Rita Hayworth...

     

     

     

     

     

    Norma Jeane, Alias Marylin Monroe...

     

     

     

     

     

    Marilyn Monroe, de son vrai nom Norma Jeane Mortenson, actrice, chanteuse américaine, née le 1er Juin 1926, à Los Angeles... décédée le 5 Août 1962...Marilyn Monroe, qui a tourné dans trente films, a alors trente-six ans., quand elle disparait...Elle incarnait la beauté, et le glamour, et aujourd'hui encore elle est reste l'îcone féminin, la plus célèbre, et fait toujours fantasmer hommes, et femmes d'ailleurs...

     

    bonne visite....


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  • Pour continuer dans le monde merveilleux des Pin-up, voici une artiste des années 70, Jennifer Janesko, et ses oeuvres... de très belles Pin-up...

     

     

     

     

      

     

      

     

    http://www.janesko.com/

     

    une autre artiste Elizabeth Austin, nous ravi avec ses Pin-up, plus belles, les unes que les autres, elle peint aussi sur des motos, des casques, voitures etc..., une superbe artiste, belle comme ses Pin-up (voir le lien)...

     

     

     

     

     

     http://www.elizabethspinupart.com/elizabethmain.htm

     

    une autre artiste célèbre pour ses Pin-up... Olivia De Berardinis (né en 1948 à Long Beach)...

     

     

     

     

     

     

     

     http://www.eolivia.com/Scripts/default.asp

     

    quelques pin-up, rien que pour vous, que pour le plaisir des yeux... en vous souhaitant un bon Jeudi...

    bisous bisous les z'amis...


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