• sourire du Lundi

    Une nouvelle semaine commence avec le sourire... et le soleil...

    bon lundi les z'amis...

    bisous bisous...

     

    (petit cadeau reçu hier pour la fête des mères par mon petit Loëvan, son premier cadeau fabriqué à l'école)...

     

     

    Le sourire…

     

    Je souris à l’étoile qui au ciel encore luit,

    Au soleil qui lentement nous sort de la nuit,

    A ce jour qui commence, à l’oiseau qui m’enchante,

    je souris au monde et le monde me sourit.



    Je souris à l’enfant qui vient sur mon chemin,

    Je pense aussi à tous ceux qui ont faim,

    Ceux qui loin dans le monde vivent dans la misère,

    Qui ont connu la guerre, qui ont perdu leur mère.



    Si parfois mon sourire se mouille de pleurs,

    En voyant de ce monde la profonde douleur,

    Je veux sourire encore à travers mes pleurs,

    Sourire à la vie, sourire à la mort.



    Et quand le jour viendra où il fera très froid,

    Où je ne laisserai plus la trace de mes pas,

    Par le courant de la vie qui jamais ne s’arrête,

    Me laisserai-je entraîner sans regarder derrière.



    La peur alors ne fermera plus le chemin,

    Mon cœur - tout grand - s’ouvrira enfin,

    Je deviendrai alors le sourire de la terre,

    De la fleur de l’oiseau de la pluie et du vent.



    Et un jour, peut-être, dans un petit enfant,

    Je rouvrirai les yeux aux merveilles de la vie,

    Et un peu plus aimant, un peu plus souriant,

    Je continuerai ce beau chemin...

     

    Jean-pierre Maradan...

     

    (sourire de mes petits derniers Loëvan et Erell)...

     

     

    Le goût est le sourire de l’âme, il y a des âmes qui ont un vilain rictus, c’Est-ce qui fait le mauvais goût…

     

    Seul les mais sont capables de voir que vos jambes sont sur le point de se dérober, alors vous continuer de sourire…

     

    C’est rusticité que de donner de mauvaise grâce ; le plus fort et le plus pénible est de donner : que coûte t-il d’y ajouter un sourire?…

     

    Les gens tristes ont les plus beaux sourires…

     

    Vous croyez encore que l’on n’embrasse qu’avec les lèvres ; mais les vrais baisers sont des sourires…

     

    (le sourire de mes petits derniers Loëvan et Erell, et de ma première petite fille Djéline)...

     

     

    Il n’est pas de sourire plus pur que celui de l’enfant qui se jette dans les bras de sa mère ou de son père…

     

    Le bonheur c’est le sourire du cœur…

     

    Et c’est parfois dans un regard dans un sourire, que sont cachés les mots qu’on n’a jamais su dire…

     

    Nous ne saurons jamais tout le bien qu’un simple sourire peut être capable de faire…

     

    Quand il n’y a plus rien à dire, peut-être, est-ce l’heure du sourire?…


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  • Bonne Fête des Mamans...

    La fête des Mères...

     

     

    Chaque année, nous fêtons les mamans. Nous les remercions de l’attention, de la protection et de l’amour qu’elles nous donnent. Cette tradition n’est pas vieille comme le monde mais perdure depuis un certain nombre de siècles…

     

     La fête des mères au temps des Gaulois

    La fête des mères remonte au temps d’Astérix, c’est une tradition très ancienne ! Les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les Grecs et les Romains, qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l’honneur de Rhéa et Cybèle, les divinités mères des Dieux.

     

     La fête des mères que l’on connaît

    La version moderne de la fête des mères nous vient directement des Etats-Unis. Le second dimanche du mois de mai 1907, au moment du décès de sa maman, une américaine a demandé aux autorités d’instaurer une journée en l’honneur de toutes les mamans du monde le deuxième dimanche de mai. Vœu exaucé ! Les petits américains honorent leur maman le deuxième dimanche de mai depuis plus de 100 ans…

     

     

     

     

     

    La fête des mamans françaises

    Mais en France célébrer les mamans et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. C’est le premier qui a évoqué l’idée d’une fête des mères officielle au printemps en 1806. Au départ, le but était d’honorer les mères de familles nombreuses…

     

     

    Il faut cependant attendre le 20 avril 1926, pour que la première "journée des mères" nationale ait lieu. Il s'agissait alors d'honorer les mères de familles nombreuses, avec remise de "Médailles de la Famille française". Elle n'a jamais eu grand succès jusqu'en 1941, moment, où le Maréchal Pétain institue la fête des mères pour repeupler la France qui souffre de la seconde guerre mondiale. Pour Pétain, la famille est une valeur essentielle pour la France. Il a souhaité officialiser cette fête pour attirer l’attention sur le rôle de la femme au foyer. Son discours est réputé pour la polémique qu’il a entraînée. Certains lui ont reproché sa vision de "femme-objet". La grande "invention" de Vichy, ce fut d'honorer toutes les mères, d'en faire une fête familiale et d'en laisser la prise en charge aux enfants eux-mêmes, tout en faisant encadrer ces activités par les maîtres d'école. Bref, le collier de nouilles, c'est depuis Pétain !

     

     

     

     


    En 1950, cette fête très populaire est officiellement fixée au 4ème dimanche de mai. Si ce dernier est le dimanche de Pentecôte, la fête des mères est reportée au premier dimanche de juin…

     

     

     

     

    La fête des mères chez nos voisins

    La fête des mères est une fête internationale.

     

     

     

     


    La Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Italie, La Turquie ou encore la Russie se sont aussi calqués sur la tradition instaurée par les Etats-Unis pour fêter leurs mamans nationales.

     

     

     

    En Belgique, les mamans ne se fêtent pas le même jour en fonction des régions. La majorité des belges célèbrent leur maman le deuxième dimanche de mai. Dans la région d’Anvers, la fête des mères est le 15 août, qui est le jour de Marie dans la religion catholique.


    En Angleterre, la fête des mères, appelée Mothering Sunday, est toujours célébrée le 4e dimanche de carême, c’est à dire aux environs de la mi-mars.


    En Allemagne, le jour de la fête des mères, les mamans ne travaillent pas. La fête des mères est célébrée le deuxième dimanche de mai depuis plus de 75 ans. Le jour de la fête des mères, les enfants sont aux petits soins pour leur maman tout au long de la journée.


    En Espagne, on fête les mères le premier dimanche du moi de mai. Ce jour-là, les mères et les grand-mères ne cuisinent pas. Les restaurants respectent cette coutume en offrant une fleur aux mères et aux grands-mères.


    Au Canada, la fête des mères est célébrée chaque année le deuxième dimanche du mois de mai. Comme en France, les petits enfants bricolent un cadeau pour leur maman, avec leur maitresse ou avec l'aide de leur papa. C'est une fête officielle et tous les petits canadiens y mettent tout leur cœur pour qu'elle soit réussie…

     

     

     

     

     

    En tout cas, et quoiqu’il en soit : bonne fête maman !

     


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  • coucou, me voici aujourd'hui avec deux beaux Contes d'amitié... (trouvé sur le net), c'est pour vous les z'amis, à partager, et faire circuler si vous voulez...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Conte d'Amitié...

    Il était une fois deux très bons amis qui vivaient à l’ombre d’un immense rocher. Aussi étrange que cela puisse paraître, un était un lion et l’autre un tigre. Ils s’étaient rencontrés quand ils étaient encore très jeunes et ne connaissaient pas la différence entre les lions et les tigres. C’est pourquoi ils ne pensai...
    ent pas que leur amitié était quelque chose d’inhabituelle. L’endroit où ils vivaient était paisible, sûrement sous l’influence d’un gentil moine de forêt qui vivait tout près. C’était un ermite, une personne qui vit loin des autres gens.

    Un jour, pour une raison stupide, les deux amis se disputèrent. Le tigre expliquait : « Tout le monde sait que le froid est causé par la lune qui passe de la pleine lune à la nouvelle lune ! » Le lion répondait : « Mais où as-tu entendu une stupidité pareille ? Tout le monde sait que le froid est causé par la lune qui passe de la nouvelle lune à la pleine lune ! »

    La dispute devenait de plus en plus agitée. Personne n’arrivait à convaincre l’autre. Ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord. Ils commençaient même à s’appeler par tous les noms possibles ! Ils décidèrent alors d’aller voir le sage moine car il pouvait sûrement leurs donner une solution à leur dispute.

    Rendant alors visite au paisible ermite, le lion et le tigre le saluèrent respectueusement et lui posèrent leur fameuse question. Le gentil moine réfléchit un moment et donna sa réponse : « Il peut faire froid à n’importe quelle phase de la lune, que ce soit de la pleine lune à la nouvelle lune ou inversement. C’est en fait le vent qui amène le froid quand il souffle du nord, de l’est ou de l’ouest. C’est pourquoi vous avez tous les deux raison ! Et aucun des deux n’a gagné ni n’a perdu. La chose la plus importante est de vivre sans dispute, de rester unis. L’unité est la meilleure des choses.

    Moralité : Le temps change mais l’amitié reste...


     

     

     

     

     

     

      

    Le petit garçon et les clous...  

     

    C’est l’histoire d’un petit garçon qui avait mauvais caractère.

     

    Son père lui donna un sac de clous et lui dit qu’à chaque fois qu’il perdrait patience, il devrait planter un clou derrière la clôture. Le premier jour, le jeune garçon planta 37 clous derrière la clôture.

     

    Les semaines qui suivirent, à mesure qu’il apprenait à contrôler son humeur, il plantait de moins en moins de clous derrière la clôture... Il découvrit qu’il était plus facile de contrôler son humeur que d’aller planter des clous derrière la clôture...

     

    Le jour vint où il contrôla son humeur toute la journée. Après en avoir informé son père, ce dernier lui suggéra de retirer un clou à chaque jour où il contrôlerait son humeur.

     

    Les jours passèrent et le jeune homme pût finalement annoncer à son père qu’il ne restait plus aucun clou à retirer de la clôture. Son père le prit par la main et l’amena à la clôture.

     

    Il lui dit : "Tu as travaillé fort, mon fils, mais regarde tous ces trous dans la clôture. Elle ne sera plus jamais la même. À chaque fois que tu perds patience, cela laisse des cicatrices exactement comme celles-ci.

     

    Tu peux enfoncer un couteau dans un homme et le retirer, peu importe combien de fois tu lui diras être désolé, la cicatrice demeurera pour toujours.

     

    Une offense verbale est aussi néfaste qu’une offense physique.

     

    Les amis sont des joyaux précieux. Ils nous font rire et nous encouragent à réussir. Ils nous prêtent une oreille attentive, nous louangent et sont toujours prêts à nous ouvrir leur COEUR.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    en vous souhaitant une belle journée...

      

    bisous bisous fidèles amis(ies)

     

    amitié Véro...

     

     


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  • La rose des Sables...

            

    C'est avec une petite légende que je vous retrouve aujourd'hui... en vous souhaitant un bon jeudi...

     

     

    bisous bisous les z'amis...

     

     


     

    La légende de la rose des Sables…

     

     

    Au début donc était le désert, et dans le désert étaient les hommes.

    Des hommes semblables au désert, fiers, courageux, au caractère trempé telle la lame des sabres…Des hommes d’honneur et d’amour, des hommes de fer et de miel...
    De tous ces hommes, les plus nobles, les plus intrépides étaient sans conteste les HOMMES DU SEL. Ceux-là partaient pour de longues semaines sur leurs méharis ; leurs caravanes s’étiraient dans le grand désert, par-delà les monts de l’Atlas, jusqu’au désert de sel. C’est là qu’on trouve le sel le plus pur, le plus blanc, le plus recherché. Les « hommes du sel » le détachaient par plaques qu’ils fixaient ensuite aux bâts des chameaux…Puis hommes et bêtes reprenaient la longue marche qui les ramenait vers le monde habité.

    Là, le sel était vendu. Et les nobles les plus titrés, les caïds les plus respectés l’achetaient, ce diamant des dunes dont l’éclat aveugle sous le grand soleil marocain.
    De tous les hommes du sel, le plus fameux était NOUR AL HASAN, Fils de Kassem ben Hillali, chef légendaire de caravan. Nour al Hasan était aimé et respecté de tous. Les pillards le redoutaient et quand il parlait chacun faisait silence. Sa caravane était réputée pour ramener les meilleures récoltes de sel, ce qui avait fait de lui un homme dont le nom était connu et honoré dans tout le Maghreb. Sous leurs voiles, les femmes admiraient en secret Nour al Hasan, car ses yeux d’obsidienne brillaient comme deux gouttes de lumière noire et son sourire faisait apparaître des dents éclatantes, dont la blancheur illuminait sa superbe barbe noire.

    Cette année-là, la récolte de sel avait été exceptionnelle, aussi Nour al Hasan décida-t-il d’aller offrir son meilleur sel à Moulay Rachid, roi de Mikenès et Commandeur des Croyants. Arrivé sous les remparts de la ville, il fit dresser les tentes et allumer les feux. Ensuite, coiffé de son meilleur chèche, drapé d’un manteau de la laine la plus fine et montant son plus beau cheval, il alla demander audience au roi.

    Comme il traversait la place du bazar, il dut se ranger pour laisser passer une litière escortée par la garde royale. Les gardes faisaient sonner de longues trompettes de cuivre et criaient « Faites place à la Perle du Désert ! Faites place à la Princesse FAIROUZ ! » Peu habitué à ce genre d’agitation, le cheval de Nour al Hasan fit mine de se cabrer. Excellent cavalier, celui-ci maîtrisa sans peine sa monture, mais cet arrêt soudain intrigua la princesse qui tira légèrement le rideau de la litière. Elle vit le noble fils des sables…Et Nour al Hasan reçut de plein fouet le regard de la princesse. Sous la mousseline rose du voile, les plus magnifiques yeux turquoise de tout l’Orient lui renvoyaient son image. Celle d’un homme que l’amour venait d’atteindre jusqu’à l’âme. Bouleversé, il tourna bride aussitôt et rejoignit son campement au grand galop…Comme on s’enfuit.

    Le lendemain, il se présenta au palais, se prosterna devant le Roi et offrit à celui-ci son meilleur sel. Enchanté par la brillance et l’extrême finesse de celui-ci, Moulay Rachid retint Nour al Hasan à dîner. Vers la fin du repas, le Roi se leva et déclara solennellement : « Nour al Hasan, je veux te faire honneur. Ton courage me plaît et tu m’as toujours servi fidèlement. Aussi je jure ici par le Prophète –que son Nom soit béni- de t’accorder le joyau le plus précieux que tu pourras trouver dans mon palais. »
    A ces mots, le cœur de Nour al Hasan bondit dans sa poitrine. Retenant à grand-peine son émotion, il s’inclina devant le Roi « Seigneur, dit-il, sois remercié pour ta générosité. Puisque tu le permets, je te demande ici le seul joyau dont la possession comblera mon cœur : une turquoise, la plus belle de ton royaume. »
    Moulay Rachid se récria : « Te moquerais-tu de moi, Nour al Hasan ? La plus belle turquoise même de mon royaume est de peu de valeur à côté des richesses que je possède…Demande-moi des diamants de l’Inde, ou des perles roses de la Perse… » Nour al Hasan insista « Seigneur, je sais qu’immense est ta générosité. La turquoise que j’ose te demander de m’accorder est plus précieuse que tous tes trésors réunis. Je te demande la turquoise la plus belle, la plus éclatante qui soit sous le ciel : je te demande la main de ta fille, la Princesse Fairouz.»

    Un silence glacé tomba sur l’assistance, car Moulay Rachid s’était levé d’un bond, la main sur la poignée de son cimeterre. Mais il se contint et éclata d’un rire formidable qui faisait trembler les pampilles des grands lustres vénitiens, razziés sur quelque galion en Méditerranée. Pourtant, seule la bouche du Roi riait car ses yeux jetaient des éclairs et chacun tremblait de l’entendre. « Rat du désert, fils d’un chacal ! » tonna-t-il enfin « As-tu bien eu l’audace de me demander de te donner ma fille en mariage ? Je vais te faire exécuter sur le champ pour cet outrage ! » Nour al Hasan se vit perdu. Mais l’amour donne tous les courages. Aussi se dressa-t-il fièrement face au Roi.
    « Seigneur, dit-il, n’as-tu pas donné ici ta parole, devant toute ta Cour et –qu’Il soit béni- par le Saint Nom du Prophète ? »

    Moulay Rachid ne pouvait renier son serment. Ravalant la colère qui grondait en lui, il se rassit lentement : « Je te l’ai déjà dit, Nour al Hasan : ton courage me plaît. Tant de bravoure mérite récompense. Soit…Ma fille sera ton épouse. Mais je te sais trop respectueux de nos traditions pour vouloir te soustraire à celle-ci…Tu n’ignores pas qu’un prétendant doit offrir un cadeau dont la valeur égale les mérites de la future épousée ? Bien ! Pour Fairouz, princesse royale et fille du Commandeur des Croyants, tu m’apporteras un cadeau rare et précieux, un cadeau qui n’aura pas son pareil dans le monde…. » Prêt à vendre tous ses biens pour acquérir ce cadeau sans prix, Nour al Hasan demanda « Et quelle est cette chose que tu désires, Seigneur ? »

    « Ecoute-moi…Ecoute-moi bien, Nour al Hasan …Voila : je veux que tu m’apportes UNE FLEUR DU DESERT….Une fleur NEE DU DESERT et QUI NE MEURE PAS PAR LE DESERT. Maintenant, va ! Et ne reparais pas devant mes yeux sans le présent que je t’ai demandé… »

    Nour al Hasan sortit du palais en titubant comme un homme ivre. Il était anéanti par le chagrin. Le roi l’avait cruellement joué. Homme du désert, il savait mieux que personne qu’il était impossible de trouver une telle fleur. Parfois, après une courte –et rare- ondée, quelques végétaux poussaient parmi les dunes. Parfois même ils fleurissaient…Mais quand le soleil passait au zénith, les fleurs mouraient. Nour al Hasan reprit le chemin des caravanes avec au cœur une plaie qui ne se refermerait pas.

     



     



     Les semaines, puis les mois passèrent. Moulay Rachid se félicitait de sa ruse. L’histoire avait fait le tour du Maroc portée par le vent et partout, les pères qui voulaient évincer un prétendant l’envoyaient à la quête de la mythique fleur du désert.

    Depuis ce jour funeste, Nour al Hasan avait changé. Plus jamais il ne se mêlait aux longs palabres autour du feu de camp. Il s’asseyait à l’écart, tourné vers Mikenès, et les yeux perdus sur l’horizon il restait là des heures durant. La nuit ne lui amenait aucun apaisement. Il veillait, suivait au firmament la lente marche des étoiles qui le mènerait vers un autre jour, aussi vide, aussi morne que celui qui venait de finir…La souffrance hurlait en lui plus fort que les chacals qui, dès la nuit tombée, rôdaient en bande autour du campement.
     


    Un soir qu’il songeait comme à l’accoutumée à son impossible amour, il lui sembla entendre une voix faible, presque un souffle et qui appelait à l’aide. « S’il vous plaît, sauvez-moi…. » Nour al Hasan se leva d’un bond « Qui es-tu, toi qui m’appelles à ton secours ? » « Mon nom est Sadok, le Porteur de Vérité, fils du Vent. Je suis un Djinn bienfaisant. Le noir Démon du Mensonge, qui me hait, m’a jeté à terre. Seul, je ne peux reprendre mon vol… » « Mais où es-tu, toi dont j’entends la voix mais que je ne puis voir ? » « Je suis partout et nulle part, dans chaque grain de sable sous tes pieds et autour de toi…S’il te plaît, rends-moi mon essor en éparpillant le sable aux quatre coins de l’horizon. Je reprendrai alors ma place sur les ailes du Vent… »

    Nour al Hasan n’hésita pas. Dénouant son chèche, il le remplit de sable, le fit tournoyer ainsi qu’une fronde et éparpilla le sable comme le Djinn le lui avait demandé. Aussitôt une brise douce et chaude l’environna tandis qu’une voix murmurait à son oreille « Sois remercié pour ta bonté. Dis-moi le nom de mon sauveur afin que je me souvienne à jamais de celui à qui je dois la liberté. « On m’appelle Nour al Hasan, et je suis… » " Chef de caravane, je le sais. Ton nom a été porté par tous les vents du désert…On parle de toi comme d’un homme juste et courageux. Mais on dit aussi que tu portes le poids d’une incommensurable tristesse…Dis-moi ton secret : peut-être pourrais-je t’aider ? »

    Comme l’eau jaillit d’une outre trop pleine, Nour al Hasan sentit déferler sa douleur. Il raconta son histoire au Djinn, sans trop d’espoir cependant. Quand enfin il se tut, Sadok lui dit « Vie pour vie…Aide pour aide…Retiens bien chacune de mes paroles, Nour al Hasan. Demain, lorsque le soleil commencera à descendre sur l’horizon, tu feras baraquer les méharis. Que tes hommes n’allument pas les feux ! Ne montez pas les tentes, mettez-vous à l’abri près des bêtes. Que personne ne lève les yeux sur Ceux qui traverseront les ténèbres ! Malheur à l’imprudent, car se lèveront tous mes frères, les Fils du Vent, et nos voix hurleront dans la nuit…Lorsque le jour se lèvera, va vers la première dune qui aura la forme parfaite d’un croissant. Creuse le sable, glorifie le nom d’Allah et….Souviens-toi de moi ! »


    Le lendemain au crépuscule, Nour al Hasan fit ainsi que le lui avait prescrit Sadok. La nuit tomba d’un coup, noire, épaisse…Le vent se leva avec une violence inaccoutumée, le sable tourbillonna et engloutit le campement. Il sembla aux hommes et aux bêtes que tous les démons de l’enfer étaient libérés. Longue fut la nuit….Enfin vint l’aube et avec elle le silence. Nour al Hasan et ses hommes secouèrent la gangue de sable qui les recouvrait. Les chameaux s’ébrouèrent. Nour al Hasan promena son regard alentour. Là, devant lui une dune formait un croissant parfait, le signe du Prophète. Il courut à elle et se mit à creuser le sable. Bientôt ses doigts rencontrèrent un objet dur, une pierre sans doute. Il allait la rejeter loin de lui lorsqu’il se ravisa : cette pierre n’avait pas le poli habituel des galets du désert. Il la regarda, elle était d’un brun étrange, légèrement rosé. Sur sa paume, elle brillait d’un éclat très doux et ses aspérités enroulées les unes aux autres avaient l’aspect des pétales d’une fleur, une fleur pétrifiée.

    Comme foudroyé, Nour al Hasan tomba à genoux : il regardait, fasciné, la fleur de pierre, la FLEUR NEE DU DESERT… Il se prosterna, adressa au Créateur de toutes choses une prière de reconnaissance et remercia Sadok dans le secret de son cœur.


    Puis il courut au campement, et sans même prendre le temps de harnacher, il sauta sur le dos de son cheval. L’animal, nommé le « Buveur de Vent » à cause de sa vitesse et de son endurance, partit comme une flèche. Les hommes de la caravane, voyant ainsi leur chef disparaître à leurs yeux, le crurent devenu fou. Nour al Hasan traversa le désert, emporté par le galop furieux de sa monture. Les rares témoins de cette folle chevauchée crurent voir passer un de ces djinns malins qui égarent les voyageurs et, se jetant face contre terre, implorèrent la protection d’Allah.

    Le « Buveur de Vent » galopait toujours….

    Enfin parurent les fins minarets de Mikenès. A la porte du palais, les gardes effarés ne purent interdire l’entrée à cette espèce de mendiant qui sauta de cheval, hagard, et se précipita vers la salle du trône. Moulay Rachid recevait ses conseillers…Soudain, un homme se rua au milieu d’eux et se jeta aux pieds du Roi. Ses vêtements étaient couverts de poussière mais ses yeux flamboyaient. Au milieu de sa barbe hirsute, saupoudrée de sable, son sourire éclatait et sa main tendait vers Moulay Rachid une pierre comme celui-ci n’en avait jamais vu…
    Enfin, l’homme parla… « Sois trois fois béni, toi et ta maison, Seigneur. Vois ! Je t’apporte ce présent que tu m’as demandé il y a bien longtemps…Reçois cette fleur du désert, née du désert et qui ne mourra pas par le désert…Reçois, Seigneur, LA ROSE DES SABLES ! »



    Les yeux agrandis par la stupeur, Moulay Rachid regardait la Rose des Sables sans oser y toucher. L’amour véritable avait triomphé de tous les obstacles, même de celui-là qui lui semblait infranchissable. Le Roi resta un long moment immobile et sans voix. Nour al Hasan avait mis un genou en terre et attendait le bon plaisir du Roi…

    Enfin, celui-ci parla : « Relève-toi, Nour al Hasan, ainsi qu’il sied à un Prince du Désert…Car en vérité, Prince tu es sinon par la naissance, du moins par la grandeur de ton âme et celle de ton amour. Je tiendrai ma parole…J’ordonne que dès ce soir soient préparées les noces de ma fille, la Princesse Fairouz et de Nour al Hasan ben Kassem. Et que le Prophète me pardonne d’avoir tenté de me dérober à une promesse faite en son Nom –qu’Il soit béni. »

    Ainsi donc le Prince du Désert épousa la Turquoise, Nour al Hasan épousa Fairouz.

    Allah le Miséricordieux leur accorda de nombreux enfants. Les fils furent aussi nobles et valeureux que leur père, les filles reçurent en partage la beauté et la douceur de leur mère. Lui et sa bien-aimée vécurent très vieux. Le Ciel, dans son infinie bonté, leur accorda la grâce de les rappeler à lui en même temps. On les emporta un soir au-delà des dunes, unis dans la mort comme ils l’avaient été dans la vie.

    Le chant des Fils du Vent les accompagnait et berçait leur grand sommeil.

    A LA FIN RESTA LE DESERT...

      

      


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  • C'est le vent Breton, qui m'a soufflé cet article aujourd'hui...

      

      

    bonne visite et bonne journée...

    bises...

     

     

     

     

    La rose des Vents…

     

    Une rose des vents est une figure indiquant les points cardinaux : Nord, Sud, Est, Ouest. Elles indiquent souvent également des orientations intermédiaires, jusqu’à 32. En fait, les roses initiales n’indiquaient pas quatre directions mais huit vents.  

     

     

     

     

     

     

     

     

      Aujourd’hui, on trouve souvent des roses des vents avec l’indication W à la place de O, pour l’Anglais West. Il en fut de même par le passé, où l’est pouvait être indiqué par la lettre L (pour l’italien levante, levant) et le nord par la lettre T (pour l’italien tramontana, tramontane, ou bien par une Fleur de Lys.  

     

     

     

     

    Les roses des vents du Moyen-âge avaient parfois l’est en haut, pour indiquer que Jérusalem (à l’est du point de vue européen) était supérieure à tout…

     

     

    Histoire…

     

     

     

     

     

    Les marins de l'Antiquité avaient déjà des connaissances astronomiques. Grâce à elle, ils n'étaient plus dépendant de la seule navigation côtière, mais pouvaient s'orienter la nuit grâce à la navigation astronomique. Pour cela il fallait connaître sa direction et une des techniques utilisées sera la rose des vents. Il est connu que les Phéniciens ont été les premiers à faire usage de la rose. Plus tard, elle a été utilisée dans la Grèce antique et améliorée par les marins italiens. La rose repose sur le principe de trouver sa route selon la direction du vent et ensuite de naviguer…

     

     

     

    Au départ les marins grecs ont utilisé les quatre vents correspondant au quatre points cardinaux, mais bien vite ils durent y ajouter les quatre vents intermédiaires : Boreas (nord), Kaikias (nord-est), Apeliotes (est), Euros (sud-est), Notos (sud), Lips (sud-ouest), Zephuros (ouest) et Skiros (nord-ouest). Les Italiens ont appelé ces vents comme suit : Tramontana (nord), Grecale (nord-est), Levante (est), Scirocco (sud-est), Mezzodi ou Ostro (sud), Garbino, plus tard appelé Africo ou Libeccio (sud-ouest), Ponente (ouest) et Maestrale (nord-ouest)…

     

    Au Moyen-âge, la rose des vents italienne sera adoptée par les marins de la Méditerranée. Sur beaucoup de portulans de l'époque apparaîtra une rose des vents avec les initiales italiennes T, G, L, S, O, L, P et M…

     

     

     

     

    D'autres peuples à tradition maritime possèdent également des noms spécifiques pour les directions intermédiaires telles que le nord-est. Ainsi en Breton, les huit directions s'appellent (à partir du nord, dans le sens des aiguilles d'une montre) : norzh (ou : sterenn), biz, reter, gevred, su, mervent, kornaoueg, gwalarn…

     

     

     

     

    Il n'y a pas de norme absolue pour l'élaboration d'une rose des vents et ainsi chaque école de cartographes semble avoir développé sa propre norme. Sur les premières cartes le nord est indiqué par un fer de lance au-dessus de la lettre T (pour Tramontana). Ce symbole est devenu une fleur de lys, à l'époque de Christophe Colomb et a été vu sur les cartes portugaises. Toujours au XIVe siècle, le L (pour Levante) sur le côté est de la rose a été remplacé par une croix de Malte, indiquant Jérusalem, c'est-à-dire l'endroit où le Christ est né…

     

     

     

     


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  • Avant que le mois de Mai se termine, voici encore une petite tradition, de ce joli mois de mai…

      

     

     

    La rosée couvrant l'herbe au matin du 1er mai est paraît -il bénéfique ...
    Autrefois, on disait qu'il fallait marcher dessus pieds nus, pour rester en forme pendant les longs trajets.
    Passée sur le visage ,elle était censée illuminer le teint. les vaches qui l'absorbaient produisaient un lait chargé de mille vertu thérapeutiques ,que l'on disait notamment tonifiant ,et les fermières avaient coutume de passer un chiffon imprégné de rosée sur les pis des vaches ce jour-là pour augmenter leur productivité....
     

     

     

    Comptine…à la rosée du joli mois de Mai

    De bon matin, j'me lèverai
    A la rosée du joli mois de Mai
    De bon matin, j'me lèverai
    A la rosée, à la rosée.
    Dans mon jardin, je m'en irai
    A la rosée du joli mois de Mai
    Dans mon jardin, je m'en irai
    A la rosée, à la rosée.
    Un beau bouquet, je cueillerai
    A la rosée du joli mois de Mai
    Un beau bouquet, je cueillerai
    A la rosée, à la rosée.
    A mon amie, je l'offrirai
    A la rosée du joli mois de Mai
    A mon amie, je l'offrirai
    A la rosée, à la rosée.
    A son corsage, je l'épinglerai
    A la rosée du joli mois de Mai
    A son corsage, je l'épinglerai
    A la rosée, à la rosée.
    Un doux baiser, je lui donnerai
    A la rosée du joli mois de Mai
    Un doux baiser, je lui donnerai
    A la rosée, à la rosée.
    Et puis enfin, je m'en irai
    A la rosée du joli mois de Mai
    Et puis enfin, je m'en irai
    A la rosée, à la rosée...

       

     

     

    La collection ROSEE DE MAI est constituée de 10 eaux de parfum inspirées par la parfumerie traditionnelle grassoise qui connaissait bien l'effet harmonisant des plantes à parfum et les correspondances entre les couleurs et la psyché. L'équilibre subtil entre beauté des matières, harmonie des notes colorées et effet sur le bien-être signait la création d'un véritable ACCORD parfumé...

     

     

     

    Chaque parfum ROSEE DE MAI contient de la Rosée véritable, récoltée lors de la pleine Lune de Mai, ainsi que des hydrolats : Eau de Rose et Eau de Fleurs d'Oranger, réputées pour leurs effets apaisants et harmonisant. Les Rosées de Mai contiennent également des alcoolats végétaux et des élixirs minéraux qui exaltent leurs vibrations colorées.Pour accompagner la "qualité exceptionnelle des parfums et la profonde originalité de leur concept de création" qui nous ont valu le  Prix d'excellence Européenne en 1988

     

       

      

         

     

     à PARIS, nous enrichissons encore nos formules par une dynamisation après mise en flacon et uneexposition aux émetteurs LAKHOVSKY. Fabriqués à GRASSE, capitale mondiale de la parfumerie, les parfums ROSEE DE MAI sont porteurs de la richesse et de la lumière du microclimat grassois, doux et ensoleillé.Riches et profonds, ils restent fluides à porter comme un voile léger. Des notes universelles qui s'adressent à toutes les personnes en quête de beauté, d'harmonie, de force intérieure, de rayonnement et de bien-être...  

              

     

    Bonne journée, à tous et toutes...

    avec plein de bisous parfumés et fleuris...

    des bisous de mai...

     

     


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  • Emotion... (Blog au ralenti)...

    Ma petite créa du WE... pour vous, servez-vous...

     

    bises et bon Week-End... les z'amis...

     

    Histoire de mai…

    L’origine du mot mai n’est pas bien nettement établie. Quelques auteurs soutiennent que chez les Romains ce mois était consacré à la déesse Maïa, fille d’Atlas et mère de Mercure. D’autres savants pensent que ce même mois était consacré aux anciens, aux sénateurs, et que le mot mai dérive du terme latin majores, qui veut dire hommes âgés ; cette dernière explication se trouverait justifiée par le nom du mois suivant, juin, qui paraît avoir été consacré aux jeunes gens, en latin juniores. Ce mois était représenté « sous la figure d’un homme entre deux âges, vêtu d’une robe large, à grandes manches et tenant une corbeille de fleurs. Un paon était à ses pieds ».

     

    Le mois de mai était célébré chez les païens par des cérémonies dont on retrouve des vestiges au Moyen Age. « Le 1er mai, dit l’historien Chéruel, était dans beaucoup de contrées un jour férié. Les paysans étaient dans l’usage de planter un arbre qu’on appelait le mai. Beaucoup de redevances se payaient à cette époque et on les appelait, dans la basse latinité, maiagium. Le 1er mai, le maître des forêts recevait sur la table du roi, au bord de la forêt de Fontainebleau, les redevances, qui consistaient en gâteaux, jambons, vins, etc. »   La coutume de planter un mai dans les villes subsistait encore au XVIIe siècle. La corporation des orfèvres de Paris était dans l’usage de faire un présent, tous les ans, à l’église de Notre-Dame, le premier jour de mai. Ce présent, qui fut d’abord un arbre, puis une oeuvre d’architecture, fut converti au XVIIe siècle en un tableau, qu’on appela le tableau de mai. Ce tableau, dont le sujet était tiré des Actes des Apôtres, restait exposé devant le portail de l’église les premiers jours du mois et, pendant le reste de mai, il était suspendu dans la chapelle de la Vierge.  

     

    C’est en mai que se tenaient sous les Carlovingiens les assemblées politiques. Les Francs avaient coutume de réunir tous les ans en mars leurs guerriers, dans un lieu consacré qu’on appelait Champ de Mars. A l’imitation des Germains, auxquels ils avaient emprunté ces principes d’indépendance politique, les guerriers francs délibéraient sous la présidence de leur chef. La liberté était complète. Si les paroles du chef leur plaisaient, ils y applaudissaient en frappant leurs boucliers de leurs framées ; sinon, ils étouffaient sa voix par leurs murmures.  

     

    Sous Charlemagne, la date de l’assemblée fut reculée jusqu’en mai : les évêques qui, sous Clovis avaient été admis à ces assemblées, prirent bientôt avec les comtes et les seigneurs un rôle prépondérant, et l’élément guerrier s’effaça peu à peu. Ces assemblées générales disparurent après la ruine de l’empire carolingien ; les champs de mai furent remplacés par les états généraux, dont la première convocation eut lieu en 1302, sous Philippe le Bel, et dont la dernière eut lieu en 1789, à la veille de la Révolution.  

     

    Le mois de mai correspond à floréal dans le calendrier républicain ; c’est le mois des fleurs. Les Romains célébraient chaque année, à la fin d’avril et au commencement de mai, la fête de Flore. La déesse des fleurs, adorée en Grèce sous le nom de Chloris, avait des autels à Rome. Tous les ans avaient lieu les Florales, fêtes qui se célébraient durant cinq nuits et qui consistaient en chasses et en représentations mimiques et dramatiques. Les chasses avaient lieu dans un cirque spécial, appelé cirque de Flore, situé hors de la ville, dans une petite vallée formée par le mont Viminal et la colline des Jardins. 

     

     

     

     

     

     

    Flore, dit-on, fut l’épouse de Zéphire, ce qui veut évidemment dire que le vent caresse les fleurs ; on croit que le culte de Flore fut introduit à Rome par le roi sabin Tatius. Pendant quelques années les Florales furent suspendues, mais, en l’an 581 de Rome, les bourgeons ayant beaucoup souffert de l’intempérie de la saison, l’édile Servilius, sur l’ordre du sénat, rétablit la fête.

     

    Flore est représentée sous la figure d’une jeune nymphe couronnée de fleurs et les mains chargées de fleurs. Son mari, Zéphire, fils de l’Aurore, est représenté sous la figure d’un jeune homme ayant des ailes de papillon et une couronne de fleurs. « Il souffle sur la terre avec tant de douceur, et cependant avec tant de puissance, que son souffle rend la vie aux plantes, colore les fleurs et les fruits. » Son nom vient de deux mots grecs zoé, fero, qui veulent dire : je porte la vie.

     

     

     

     

    En France, en 1323, le roi Charles le Bel sanctionna la fondation, à Toulouse, de la célèbre Académie des jeux Floraux, qui s’appelait alors Collège du gaisçavoir. Cette institution, restaurée par Clémence Isaure vers 1490, fut érigée en académie par Louis XIV, en 1694. Tous les ans, le 3 mai, ont lieu des concours de poésie : l’ode la meilleure est récompensée d’une amarante d’or ; la violette d’argent, l’églantine d’argent, le souci d’argent, récompensent la pièce de vers alexandrins, le morceau en prose, l’idylle qui ont été couronnés.

     

    En Grèce, on célébrait tous les ans, le 6 et le 7 du mois de Thargélion, c’est-à-dire au commencement de mai, les Thargélies, fêtes consacrées soit à Apollon et à Diane, soit au Soleil et aux Heures. Ces fêtes étaient assez singulières : « Le premier jour on sacrifiait des victimes humaines ; c’étaient des individus condamnés à mort. Ils étaient conduits au son des flûtes hors de la ville sur le bord de la mer, leur cou était entouré de guirlandes de figues, et ils portaient également des figues dans les mains. Pendant cette marche, on frappait les victimes avec des branches de figuier sauvage. Arrivées au lieu du supplice, on les faisait monter sur un bûcher de bois de figuier auquel on mettait le feu ; enfin on jetait leurs cendres dans la mer et aux quatre vents. » Comme on le voit, il s’agissait d’une cérémonie de purification.

     

     

     

     

    Le 9 mai, on célébrait à Rome les Lémuries, pour apaiser les mânes des morts. On prétend que ces fêtes s’appelaient à l’origine Rémuries et qu’elles avaient été instituées par Romulus pour se délivrer du fantôme de son frère Rémus qu’il avait tué. L’objet principal de toutes les cérémonies de cette fête était d’exorciser les lémures (les âmes des morts), de prévenir leurs apparitions, et d’empêcher qu’ils ne troublassent les vivants... Le sacrificateur, nu-pieds, faisait avec la main, dont les doigts étaient joints au pouce, un signe pour chasser les lémures. Il mettait des fèves noires dans sa bouche et les jetait derrière lui en disant : « Par ces fèves, je me délivre moi et les miens. » Cette conjuration se faisait au bruit d’un charivari de poêles et de vases d’airain.

     

     

    Le 15 mai, avait lieu la fête de Mercure. C’est ce jour-là qu’un temple avait été consacré, dans le grand cirque, au fils de Jupiter et de Maïa. Le dieu qui avait dans ses attributions l’éloquence, le commerce, les voyages et les vols (!) est représenté « avec des ailes aux pieds, aux épaules, à sa coiffure, et à la baguette nommée caducée qu’il tient entre ses mains. » Ces ailes permettent au messager des dieux d’exécuter avec rapidité les ordres de Jupiter. A ses multiples occupations, Mercure Mercure joignait encore la conduite des âmes aux enfers.

     

     

     

     

    Le 3 mai, l’Église catholique célèbre la fête de l’Invention de la Croix. On sait que sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, retrouva la croix de Jésus-Christ enfoncée dans la terre sous le Calvaire, en l’an 328.

     

    Une superstition qui se perpétue dans quelques provinces, fait considérer comme funestes les mariages contractés en mai. On dit noces de mai, noces mortelles. On attribue l’institution des Rogations à saint Mamert, évêque de Vienne, en Dauphiné. Ces prières publiques se font trois jours avant l’Ascension, pour demander à Dieu de conserver les biens de la terre, et d’éloigner les fléaux et les malheurs. Dans le cours de la dernière moitié du Ve siècle, ce prélat exhorta les fidèles de son diocèse à faire des prières, des processions, des œuvres de pénitence, pendant trois jours, afin d’obtenir la cessation des tremblements de terre, des incendies et du ravage des bêtes féroces, dont le peuple était affligé. Dans la suite, on continua ces prières pour se préserver de pareilles calamité, et l’usage s’en introduisit successivement dans les églises des Gaules, de l’Espagne, de l’Italie, etc.

     

     

     

    En mai les jours augmentent de 1h16, la température s’élève d’une manière très sensible, la moyenne s’élevant à 14°2. Cependant certaines journées du mois sont encore froides et les agriculteurs redoutent avec raison l’effet désastreux des gelées tardives. Ces gelées de mai peuvent se produire, soit parce que sous l’influence des vents du nord la température générale de l’air s’abaisse au-dessous de zéro, soit parce que la température du sol s’abaisse par rayonnement au-dessous de zéro, la température de l’air pouvant être d’ailleurs de 3 ou 4° de chaleur. Dans ce dernier cas, on peut parfois éviter l’effet désastreux de la gelée en brûlant, au-dessus du champ qu’on veut préserver, des huiles lourdes qui produisent des nuages artificiels destinés à diminuer le rayonnement du sol.

     

    Ces gelées de mai peuvent arriver à une époque quelconque du mois, mais il a été bien constaté, depuis de longues années, qu’il y a toujours un refroidissement de la température vers les 11, 12 et 13 mai. Cette remarque n’avait pas échappé à l’esprit observateur des agriculteurs, qui donnaient aux saints Mamert, Pancrace et Servais, auxquels sont consacrés ces trois jours de mai, les noms de saints de glace.

     

    On raconte que le grand Frédéric se promenait, le 1er mai 1780, sur les terrasses du palais de Sans-souci. L’air était tiède, le soleil chaud. Le roi s’étonna que les orangers fussent encore renfermés. Il appela son jardinier, et lui ordonna de faire sortir les arbres. « Mais, sire, lui objecta le jardinier, vous ne craignez donc point les trois saints de glace ? » Le roi philosophe se mit à rire et renouvela son ordre. Jusqu’au 10 mai tout alla bien ; mais le jour de saint Mamert, le froid survint ; le lendemain, jour de saint Pancrace, la température baissa davantage, et il gela fortement dans la nuit qui précéda la fête de saint Gervais. Les orangers furent gravement endommagés.

     

     

     

    Le mois de mai est si variable qu’on a dit avec raison qu’il n’est beau que chez les poètes..

     

    C’est un ménage d’enfer.
    L’almanach et le thermomètre
    Ne peuvent d’accord se mettre :
    L’un dit printemps et l’autre hiver.
    ...
    On dirait que le mois de mai
    Est relégué dans quelque idylle,
    Ou que, tel qu’un luxe inutile,
    Cette année on l’a supprimé.

     

     

    En mai, les agriculteurs des différents départements sont loin d’être d’accord entre eux. Les uns désirent que les pluies d’avril prennent fin ; les autres ne les redoutent pas. Ces appréciations différentes tiennent évidemment aux différences de climat. Mais une voix unanime déplore les gelées tardives, qui sont cependant fréquentes durant ce mois :

     

     

    Au mois de mai
    Il faudrait qu’il ne plût jamais.

    (Vaucluse)

     

    Mai pluvieux
    Rend le laboureur joyeux.

    (Hautes-Alpes)

     

     

    Ces deux proverbes sont, on le voit, absolument opposés.

     

    Mars sec, avril humide, chaud mai,
    Temps à souhait.

    (Aube, Nord, Marne)

     

    Gelée d’avril ou de mai
    Misère nous prédit au vrai.(Nièvre)

     

     

    En mai, les travaux de jardinage deviennent très importants : on récolte les petits pois, les artichauts, les fraises, etc. Le 20 mai finit le mois républicain de floréal et commence prairial. La nature présente à cette époque de l’année sa plus grande activité...

     


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  • 1. Les oeufs de Pâquesdécorés 

     

     

     

    La tradition d'offrir des oeufs décorés est bien antérieure au christianisme.  L'œuf est symbole de vie et de renouveau; c'est l'image d'une vie nouvelle. Il était tout désigné pour devenir un symbole de Pâques et exprimer le renouveau inauguré par la résurrection.

    Comme il était interdit de manger des oeufs pendant le carême, on se trouvait à Pâques devant une grande quantité d'œufs. Alors a partir du moyen-âge on a pris l'habitude de s'offrir des oeufs décorés. L'œuf de Pâques a donné naissance à beaucoup de coutumes très diverses selon les pays. Les Églises Orthodoxes Russe, Grecque, Roumaine connaissent une tradition qui remonte au Haut moyen age, d'une bénédiction et d'une distribution d'œufs teints au début ou à la fin de la grande célébration pascale. En occident, la tradition chrétienne remonte au 12-13eme siècle.

     En Pologne, comme en Russie, la tradition la plus typique est la peinture et la décoration de l'œuf de Pâques. En Norvège et en Pologne, il y a des petits combats d'œufs. En Allemagne, on accroche des oeufs décorés à la main à des petits branchages. En Pologne et en Italie, on décore la table avec des oeufs pour le repas de Pâques. En Russie, on porte des oeufs au cimetière sur les tombes de la famille. 

    On a actuellement un peu oublié le symbolisme chrétien des oeufs de Pâques : la vie nouvelle de la résurrection.

     

     

    2. Les œufs de Pâquesprécieux

     

     

     

     

    Le roi Louis XIV, distribuait en personne des oeufs peints à la feuille d'or à ses courtisans

    A la cour des rois d'Angleterre et des rois de France on offrait des oeufs magnifiques. La surprise contenue dans l'œuf est une tradition qui remonte au  16ème siècle, et certaines sont même passées à l'histoire tant elles étaient exceptionnelles : c'est le cas de la statuette de Cupidon renfermée dans un énorme oeuf de Pâques offert par Louis XV à Madame du Barry.

    Carl Fableau est le créateur d'œuf précieux des Tzars Tout l'histoire débuta en 1884 alors que Fableau fabriqua un oeuf de Pâques commandé par le Tzar Alexandre III pour son épouse bien-aimée, la tzarine Maria. Fableau s'inspirait de l'art byzantin. 

     

     

    3.  Les oeufs de Pâques enchocolat

     

     

     

     

     

     

    Ce n'est qu'au XVIIIème siècle, en France, qu'on décide de vider un oeuf frais et de le remplir de chocolat. Puis, on a fait des oeufs en chocolat. On les cache dans le jardin et les enfants doivent les trouver.

    Dans les pays catholiques, ce sont les cloches de Pâques qui les ramènent de Rome. Dans les pays germaniques, c'est le lièvre ou le lapin qui les dépose dans les jardins. 

    Si le lapin et le lièvre sont les cacheurs d'œufs de Pâques privilégiés, d'autres animaux peuvent tenir ce rôle : la poule (au Tyrol), le coucou (en Suisse), la cigogne (en Alsace et dans la région de Thuringe en Allemagne), le renard (en Westphalie en Allemagne). 

     

     

     

    Lescloches de Pâques

     

     

     

     

     

     

     

    La tradition du silence des cloches prit naissance lorsque, vers le 7ème siècle, l'Église interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques pour commémorer le temps qui s'écoula entre la mort du Christ et sa résurrection. Les cloches ne sonnent donc pas du Vendredi Saint au Dimanche de Pâques, elles restent muettes pendant la mort du Christ. Aux offices, on remplace la clochette par une crécelle.

     

    La légende, dans certains pays catholiques et particulièrement en France,  affirme que, le soir du Jeudi saint, elles partent à Rome où le Pape les bénit. Le matin de Pâques, les cloches reviennent en carillonnant pour annoncer la joie de la résurrection du Christ. A Rome, elles se chargent d’œufs de Pâques qu’elles répandent à leur retour dans les jardins. Les enfants vont alors les chercher. Pour le voyage, les cloches se munissent d'une paire d'ailes, de rubans ou sont transportées sur un char. 

     

    En Italie le Jeudi saint en signe de deuil, on attache les cloches des églises pour éviter qu'elles ne sonnent. A Pâques, les cloches, défaites des liens, peuvent de nouveau sonner. 

     

     

     

     

     

     

     

      

    bonne visite


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  • en attendant Pâques...

    quelques traditions...

     

    bisous bisous et bonne journée...

     

    Bien avant que Pâques devienne la plus important fête pour le christianisme, on célébrait l'arrivée du printemps. Après les longues journées d'hiver, le printemps apparaissait tout à coup, symbole d'une vie nouvelle. Tous les peuples à travers les siècles ont célébré à leur façon la venue du printemps et les traditions continuent d'exister.

     

    Le Lapin de Pâques

     

     

     

     

     

    Le lapin de Pâques doit son origine à une ancienne culture orientale. A l'origine c'était un lièvre de Pâques. On ne sait pas au juste quand le nom fut changé et pourquoi. Les lapins étant très prolifiques, ce symbole en est sûrement un d'abondance. .

    C'est en Allemagne qu'on associa pour la première fois le lapin de Pâques avec les oeufs de Pâques pour célébrer le printemps. Les enfants fabriquaient des nids de feuilles, de mousse ou d'herbe et les plaçaient dans le jardin. Ils croyaient que durant la nuit de Pâques, le lapin remplirait les nids d'oeufs multicolores.

    Au Texas, les gens continuent une autre tradition allemande, les feux de Pâques. Ils croient que le lapin de Pâques fait brûler les fleurs sauvages pour obtenir la teinture avec laquelle il peint les oeufs.

     

    Les Oeufs de Pâques

     

     

    L'oeuf est une autre symbole d'une nouvelle vie. Donner des oeufs en cadeau à Pâques ou pour célébrer l'arrivée du printemps, est une tradition installée depuis des centaines d'années.

    Les enfants d'Angleterre, d'Hollande et de France vont de maison en maison en quête d'oeufs de Pâques. Cette une tradition similaire à celle que nous avons en Amérique du Nord, l'Halloween

    Les Russes orthodoxes eux font bénir les oeufs à l'église et les font cuire pour leur déjeûner de Pâques..

    A Pâques, les petits allemands eux, échangent des cadeaux camouflés dans un emballage en forme d'oeufs.

    Dans plusieurs pays du monde, on peint et on décore les oeufs de Pâques. Dans certains pays la décoration des oeufs est considéré comme un art. Les dessins sont tout d'abord tracés sur les oeufs avec de la cire d'abeilles. Ensuite on trempe les oeufs dans une teinture de couleur vive. La teinture colore la partie de l'oeuf qui n'est pas recouverte par la cire. En Pologne, les oeufs sont décorés de lignes entrecroisées, de dessins en forme de pois, de plantes, de fleurs ou d'animal. On ne retrouve jamais deux oeufs identiques.

    Certaines personnes croient que les oeufs de Pâques ont des pouvoirs magiques. Ils croient qu'en enterrant les oeufs de Pâques peints à la main au pied d'une vigne, la fera pousser plus rapidement. D'autres pensent que si l'oeuf reste enterré pendant cent ans, le jaune deviendra un diamant.

    Il semble que la coutume d'offrir des oeufs ou des lapins en chocolat est d'origine commerciale. Après les privations du carême, les gens ont trouvée l'idée intéressante, de pouvoir se sucrer le bec après s'être privé de sucrerie en guise de sacrifice durant toute cette période.

     

    L'arbre de Pâques

     

     

     

     

    La coutume de l'arbre de Pâques nous vient d'Allemagne. Tout d'abord pour vider l'oeuf,on perce un trou à chaque extrémité de la coquille, on le vide en soufflant par le trou, la coquille sera décorée de différentes couleurs pour ensuite ètre accrochée à l'arbre.

     

    Les petits poussins

     

     

    Evidemment, les petits poussins sont le symbole d'une vie nouvelle. Il y a très longtemps, certaines personnes trouvaient très surprenant de voir ces petits êtres vivants sortir d'un oeuf qu'il croyait mort.

     

    La brebis de Pâques

     

     

    La brebis a toujours eu une consonance religieuse et a depuis le commencement des temps représentée la pureté et l'innocence. Il y a très longtemps, la brebis était porteuse de chance. Il existait une superstition à l'effet que le diable pouvait prendre la forme de n'importe quel animal à l'exception de la brebis.

     

    Le lys de Pâques

     

     

    Cette fleur est originaire d'une île près du Japon. Le lys est connu pour être un symbole de Pâques et de l'arrivée du printemps. Depuis des centaines d'années le lys est reconnu comme un symbole de pureté et de sainteté.

    Une légende dit que quand Jésus passait quelque part, toutes les plantes et les animaux de la terre baissient la tête devant lui en guise de respect. Tous sauf le lys. Il était beaucoup trop beau et trop orgueilleux. Quand il vit Jésus sur la croix, le lys courba la tête pour la première fois, et on dit que depuis ce jour, le lys continue à courber la tète en guise de respect.

     

    Les vêtements neufs

    A l'origine, une des premières raisons qu'avait les gens de porter de nouveaux vêtements à Pâques était qu'ils en avaient assez des vêtements portés depuis le début de l'hiver. Les couleurs vives remplaçaient les couleurs ternes de l'hiver. Certains croyaient que de porter un nouveau vêtement la journée de Pâques, leur porterait chance tout au long de l'année.

     

    Les brioches du Vendredi Saint

     

     

     

    Dans plusieurs pays du monde on cuit et on mange les brioches de Pâques , plus communément appelé "Hot cross buns".C'est le seul temps de l'année où l'on retrouve ce genre de brioche.Elles sont marquées d'une croix sur le dessus. Autrefois, les gens les mangeaient parce qu'ils croyaient qu'elles leur apporterait la santé tout au long de l'année.

     

    Le jambon de Pâques

     

     

    Il y a de celà des centaines d'années, en Angleterre on commença à manger du jambon le Dimanche de Pâques. Cette coutume est maintenant répandue à travers le monde. Le porc est un symbole de chance dans plusieurs pays. Pour souhaiter bonne chance en Allemagne on dit " Schwein haben" Ce qui signifie "Aie un cochon". Les Allemands continuent de croirent que de posséder un cochon porte chance.

     

    Morris Dancers:

     

     

    Dans certaines parties de lAngleterre, le Dimanche de Pâques on danse dans les rues, les danseurs appelés "Morris Dancers" portent des chemises blanches,une large ceinture rouge et un chapeau de paille auquel sont attachés de petites banderolles qui volent au vent quand ils dansent. Des rubans rouges et verts sont enroulés autour du genou au bas de leur pantalon noir.La traditon des "Morris dancers" qui existe depuis des centaines d'années, s'est répandue à travers plusieurs pays d'Europe, et on se dispute maintenant le droit de son origine.

     

    Les sorcières de Pâques

     

     

    En Finlande, les enfants célèbrent Pâques d'une façon bien particulière. Ils dessinent des images de sorcières sur des feuilles de papier et y ajoutent leurs voeux. C'est habillés en sorcières, que les enfants distribuent eux-mêmes les cartes à leurs amis. Des pétards explosent tout le long des rues pendant que les enfants font la distribution afin d'éloigner le mauvais sort.

     

    bonne visite et bon WE ... bises véro...


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  • en attendant Pâques, voilà de quoi mettre l'eau à la bouche avec un petit article sur le chocolat pour tous les gourmands et gourmandes...

    en plus c'est un des rares plaisirs dont on peut abuser...

    alors bonne degustation...

    bonne visite et gros bisous...les z'amis...

      

    Le chocolat...

      

     

    Histoire du Chocolat…

    Originaire des forêts tropicales de l'Amérique centrale, le cacaoyer était cultivé par les Mayas et les Aztèques. Ces peuples appréciaient cet aliment qui était consommé sous forme de breuvage appelé " chocolatl " (eau amère). Ce breuvage était préparé à l'aide de fèves de cacao (cacahuatl) grillées et broyées sur des pierres brûlantes. La pâte obtenue était chauffé puis mélangée avec de l'eau, on y ajoutait de la vanille, du poivre, de la cannelle, de l'anis, etc... Cette boisson était reconnue nourrissante, fortifiante et aphrodisiaque.


    Les Mayas et les Aztèques utilisaient le cacao comme monnaie d'échange. Les paiements des impôts et les achats d'esclaves notamment, d'effectuant en fèves de cacao.

    Christophe Colomb fut le premier européen à découvrir le cacao en juillet 1502 sur la petite île de Guanaja (actuel Honduras), mais il n'attacha aucune importance à ces "amandes".

    En 1519, Hernán Cortès débarque au Mexique et entreprend la conquête du pays. L'empereur Montezuma offrit un breuvage préparé avec du cacao à Cortès qui apprécia et écrivit : lorsqu'on en a bu, on peut voyager toute la journée sans fatigue et sans avoir besoin d'autre nourriture.

    En 1524, Hernán Cortès expédia à Charles Quint une cargaison de fèves de cacao. L'empereur d'Espagne et sa cour firent leurs délices de cette boisson à laquelle ils ajoutaient du miel. Le monopole du cacao à cette époque fut réservé aux espagnols. Le cacao apparut en Italie en 1594 grâce à Francesco Carletti.

    C'est de Naples, qu'un savant de NUREMBERG, du nom de Johann VOLCKAMMER ramène en 1641 le cacao en Allemagne.

     

     

    La France découvrit le cacao en 1615 avec le mariage d'Anne d'Autriche, fille de Philippe III d'Espagne avec Louis XIII. La nouvelle reine de France fit partager rapidement son goût pour le chocolat à toute la cour et au clergé, on raconte que les premiers spécialistes en chocolaterie furent les moines : le clergé avait un goût délicat et s'entendait mieux que les militaires aux préparations culinaires.

    Le 28 mai 1659, Louis XIV accordait par lettre patente pour 29 ans, à David Chaillou, un officier de la reine, toulousain "le privilège exclusif de faire, vendre et débiter une certaine composition se nommant chocolat ". David Chaillou tenait boutique rue de l'arbre sec à Paris. A cette époque, le chocolat était surtout connu et apprécié à la cour, chez les religieux et les médecins.

    En 1957, il fit son entrée en Angleterre et dès 1660 les Anglais cultivèrent le cacaoyer dans leur colonie de la Jamaïque.

    Dans le même temps, les Hollandais en bons navigateurs se rendent vite compte de l'intérêt des fèves de cacao et en assurent le transport d'Amérique en Europe.

    Le monopole de David Chaillou prit fin en 1693. Le chocolat fut alors fabriqué par un certain nombre d'apothicaires et marchands d'épices.

    La technique de préparation était primitive et restait proche de celle des mexicains. L'ouvrier travaillait à genoux et broyait le chocolat à la main avec un cylindre sur une pierre inclinée chauffée. En 1732, Dubuisson apportait un premier perfectionnement en inventant une table chauffée horizontale devant laquelle l'ouvrier travaillait debout.

    La fabrication s'améliore grâce à un dénommé Doret qui invente une machine hydraulique pour broyer le cacao et le réduire en pâte.

     

      

      

     

     

     

     

    L'origine des mots " cacao " et " chocolat " est très controversée. Pour les uns, le mot chocolat composé de " choco " : bruit et de " alte " : eau, dériverait des mots aztèques " tchoco " et " lattle " signifiant le bruit fait par le batteur de chocolat quand il remue la boisson dans la chocolatière avec un moulinet. Pour d'autres, le mot cacao est d'origine aztéco-mexicaine et dérive des mots :

     


    Cacahualt : cacao
    Cacahuaquahuilt : cacaoyer
    Cacahuazinlte : cabosse
    Quand au mot chocolat, il aurait une origine maya et dériverait du mot : xocoatl.

     


    Le mot latin primitif du cacaoyer était " amygdala pecunaria ", c'est à dire "amande monétaire", ce qui montre que ses grains furent d'abord un moyen de paiement.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHOCOLAT : LE MÉDICAMENT DE L'AMOUR...

     

     
    S'il leur fallait choisir entre sexe et chocolat, 34% des femmes préféreraient mettre leur libido en berne plutôt que leurs papilles…

    Manger du chocolat s'accompagne en effet toujours, particulièrement chez les dames, d'une connotation affective précise qui en fait un plaisir un peu " interdit ". lorsqu'on succombe, place au sentiment de culpabilité, car la morale chrétienne (ou son souvenir) est là qui veille à ce que les doses agréables ne prennent pas une trop grande place dans notre courte existence.

    Alors, " après avoir goûter à l'ivresse, perdu pour perdu, il n'y a plus de raisons de s'arrêter : nous nous accordons un carré, puis deux, puis trois et, finalement, le point de non retour étant atteint, nous terminons la tablette avec un sentiment de délivrance, explique le Dr Hervé Robert (*).

    Nous sommes allés jusqu'au bout de notre fou. "

    Pour gourmand impénitent, l'histoire du " Kama-Sutra " racontée… en chocolat ! Les angoisses trouvent là un bon moyen de se défouler. Le chocolat, c'est onctueux, réconfortant, son arôme vous ouvre les portes de l'oubli ; c'est l'extase !

     

     

     

    Pour certains psychanalystes, croquer du chocolat reviendrait en fait à rechercher le téton du sein maternel. Partir à la quête de l'amour perdu. On évite d'ailleurs de manger du chocolat en public, comme si c'était un plaisir interdit aux adultes, un signe de régression infantile.

    Complément affectif grâce à ses vertus antistress et antidépressives, le chocolat serait pour certains un véritable aphrodisiaque, à cause notamment du phényléthylamine.

    Cette substance, conjuguée à la caféine, à la théobromine et aux méthylpyrasines (acides aminés), stimule certaines zones du cerveau comme le fond les amphétamines. D'où ses pouvoirs " amoureux " connus depuis la nuit des temps : l'empereur aztèque Moctezuma en buvait cinquante tasses par jour ! Tout spécialement avant d'aller honorer les femmes de son harem.

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

    Les vertus du Chocolat...

     

     

     

    Le chocolat n'est pas un aliment hautement calorique, 100g de chocolat noir, par exemple, correspondent à 490Kcal. Les teneurs du chocolat noir amer en minéraux et oligo-éléments sont :

     

    - 400mg de potassium

     

    - 180 à 250mg de phosphore

     

    - 100 à 140mg de magnésium

     

    - 40 à 60mg de calcium

     

    - 11mg de sodium

     

    - 4 à 6mg de fer

     

    - 0,7 à 1,2mg de cuivre

     

    - des traces de fluor

     

    - 1,5% de théobromine et de caféine

     

    - vitamines : A, B1, B2, B3, B12 et D

     

    Le chocolat est tonique et antidépresseur, il contient en effet des substances chimiques dont les principales sont la théobromine, la caféine, la phényléthylamine et sérotonine qui stimule le système nerveux central, améliore les performances musculaires et les réflexes, lutte contre le stresse et les états dépressifs. Elles ont un rôle dynamisant et euphorisant. Le chocolat est aussi un anti " coup de pompe ".

    Les protéines : le cacao contient les 8 acides aminés indispensables dans l'alimentation quotidienne de l'homme.

    Les lipides : les acides gras constituants le beurre de cacao favorisent la baisse du taux de cholestérol de l'homme.

    Les glucides : ce sont les sucres, plus un chocolat est riche en cacao moins il contient de sucre.

    Les fibres : elle contribue à régulariser le transit intestinal, pour 100g de cacao et 100g de pain complet ils contiennent tous les deux la même quantité en fibres.

    Le potassium : il intervient dan l'excitabilité musculaire et dans le métabolisme cardiaque.

    Le magnésium : il assure un bon équilibre nerveux et régularise l'excitabilité musculaire. Sa carence favorise l'anxiété, la fatigue, l'insomnie et la constipation.

    Le calcium : il joue un rôle fondamentale dans le fonctionnement cellulaire et dans la constitution des os et des dents.

    Le phosphore : il constitue la trame osseuse, un sels minéraux très importants de notre corps, combiné au calcium.

    Le sodium : 12g de sodium dans 100g de chocolat noir, parfait pour un régime sans sel. Par contre pour le chocolat au lait c'est à éviter car 100g en referment 100mg.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un peu d’humour…

    Pourquoi les femmes, préfèrent elles le chocolat au sexe ? 

     

     

     

     

    1. Si tu m'aimes, tu pourras avaler tout ça" a un vrai sens avec le chocolat.

     

    2. Le chocolat satisfait même s'il devient mou.

     

    3. Vous pouvez manger du chocolat quand vous conduisez, et ceci est prudent.

     

    4. Vous pouvez manger du chocolat aussi longtemps que vous voulez.

     

    5. Vous pouvez manger du chocolat en face de votre grand-mère.

     

    6. Si vous mordez les noix trop fort, le chocolat ne se plaindra pas.

     

    7. 2 personnes de même sexe peuvent manger du chocolat sans avoir à se donner des surnoms "cochons".

     

    8. Le mot "grossesse" n'effraye pas le chocolat.

     

    9. Vous pouvez manger du chocolat à votre bureau, sans tomber sur les nerfs de vos collègues de travail.

     

    10. Vous pouvez demander à un étranger du chocolat, sans risquer une gifle.

     

    11. Vous n'avez pas de poil dans la bouche avec du chocolat.

     

    12. Avec le chocolat, pas besoin de faire semblant.

     

    13. Le chocolat ne vous fait pas tomber enceinte.

     

    14. Vous pouvez manger du chocolat à n'importe quel jour du mois.

     

    15. Du bon chocolat est facile à trouver.

     

    16. Vous pouvez manger autant de sorte de chocolat que vous voulez.

     

    17. Vous n'êtes jamais trop jeune ou trop vieux pour manger du chocolat.

     

    18. Quand vous manger du chocolat, ça ne réveille pas vos voisins.

     

     19. La grosseur du chocolat importe peu; c'est toujours bon.

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • alors, mon blog va tourné au ralenti encore quelques jours, car je suis fatiguée les z'amis...

    j'espère que pour vous, tout va bien, je vous souhaite une bonne semaine avec plein de bisous , et pas de risque de contagion par mail, c'est ça qui est cool...

     

    bisous bisous amitié véro...

     

    et en attendant Pâques...

     

    Pâques...

    Excusez-moi pour cette confusion, on parle bien de Pâques…

    Hihihihihi ah pas l’île de Pâques, mais les fêtes de Pâques, bon tant pis pour mon article alors, mais puisqu’il est fait je vous l’offre quand même…

    Aller gros bisous et …

    Joyeuses Pâques...

     

     

    Les mystères de l’Île de Pâques…

     


    L'île de Pâques est probablement le lieu le plus isolé du monde. Elle se situe dans l'Océan Pacifique à 3700 kilomètres de Santiago du Chili ( le pays dont elle dépend ) et à 4300 Kms de Tahiti. La terre la plus proche est Pitcairn située à 2000 Kms d'elle. Ses coordonnées précises sont 109° de la latitude Ouest et 27° de longitude Sud.

     

    Elle prit son nom lors de sa découverte par l'explorateur hollandais : l'Amiral Jacob ROGGERCEN qui l'aperçu le soir du dimanche de Pâques le 5 avril 1722. Il la nomme PAASCH EYLANDT, littéralement : « Île de Pâques ».
    L'île est constituée d'une terre aride, dénudée, desséchée par le vent qui empêche la végétation de pousser sur un sol fertile.

     

     

    L'histoire de l'île de Pâques ( Rapa Nui )


    On suppose que l'arrivée des premiers hommes sur l'île se fit vers l'an 500 . Ces premiers découvreurs seraient venus d'Indonésie et des îles environnantes, à bord de frêles embarcations. Rapa Nui aurait, selon les légendes, été d'abord découverte par les sept fils d'un roi vaincu, Hotu Matua, à la recherche d'une nouvelle terre. Bien que le petit bout de terre fut continuellement battu par les vents et les tempêtes, la civilisation s'y développa, basée sur la pêche. Divisée en une douzaine de tribus souvent en guerre, l'île vit se dresser les premiers Moaïs (vers 1300), signe de la puissance des tribus, qui possédaient toutes un accès a la mer. Les affrontements tribaux détruisirent de nombreuses statues et tuèrent de nombreux habitants, ayant pour seul avantage d'éviter la surpopulation. On trouvait alors sur l'île deux peuples, confondus parmi les tribus : les "longues oreilles" et les "petites oreilles". Ces derniers, les esclaves, taillaient des statues de bois. Vers 1500 après J-C, la population atteignait les 10000 habitants, l'île était surpeuplée. Suite à une grande révolte ( située vers 1680 ), les petites oreilles tuèrent tous les hommes assimilés aux longues oreilles. Selon la légende, il ne laissèrent en vie qu'un seul de ces maîtres. C'est là que la plupart des moaïs furent renversés. Comme souvent, le peuple longtemps opprimé essaie d'effacer toute trace de la présence de l'ancien pouvoir. Il semblerait que le cannibalisme était très répandu sur l'île et cela pendant une grande partie de l'histoire. Mais contrairement aux autres lieux du globe où cette pratique avaient lieu, ici ce n'était pas à cause de rites religieux ou bien de quelconques croyances. La principale fonction ici était de se procurer de la nourriture ( les animaux étaient très peu nombreux ).
    La population par la suite commence à baisser progressivement à cause des différents changements écologiques de l'île, notamment à cause de la surpopulation.  

     

     

    Le mystère des statues (moaïs).

     

     

    Il y a environ 300 moaïs sur l'île de Pâques, mais ce chiffre peut varier considérablement en fonction des différentes études ( entre ceux à terre, ceux qui ne sont pas finis, les brisés et ceux qui sont enterrés ). En effet, bon nombre d'entre eux ont été mis à terre lors des multiples guerres tribales qui ont jalonné l'histoire mouvementée de cette petite île balayée par les vents et les flots. La matière première de ces gigantesques statues qui recouvrent l'île est avant tout le basalte qui provient du volcan Rano Raraku ( dont le cratère est aujourd'hui envahit par les joncs ).
    Les Moaïs bien qu'étant en basalte pour l'essentiel, on peut noter que leurs yeux étaient fais d'os ( de requins ou parfois d'autres vertébrés ), et les pupilles étaient faites par une incrustation de corail ou d'obsidienne. Ils étaient taillés à l'aide de hache «Toki», des haches grossièrement taillées et polies dans du basalte ou en éclats d'obsidienne. Leur taille se situe en général entre 4 et 8 mètres, certaines allant jusqu'à une dizaine ( notamment une située sur la côte Nord de l'Ahu Te Pito Te Kura ). Ils portaient tous lors de leur édification un Pu Kao ( la coiffe qu'ils portent au sommet de leur tête ), on peut traduire cela par le terme «chignon». Il pèse en général 1,5 tonnes. Cette coiffe n'était pas taillée dans le même volcan, c'est une pierre rouge provenant de la face ouest de l'Ile ( ils étaient taillés sur place puis transportés. Elle a la forme d'un chapeau cylindrique terminé par un bouton.

     

     

    Quelle(s) était(ent) leur(s)fonction(s) ?


    La ou les fonctions comme tout ce qui touche aux Moaïs reste(nt) mystèrieuse(s). --Certains y voient des fonctions religieuses : des statues dressées en l'honneur de dieux, idoles gigantesques dédiées à la prière et à l'adoration. --Ces statues étaient peut-être là dans le but de protéger ces habitants ( des guerres, d'étrangers, d'esprits malfaisants, du climat? toutes les hypothèses qui iraient dans le sens de la protection sont possibles ). Seraient ils là pour veiller sur l'île. Ou bien seraient ce des monuments dressés en l'honneur des morts. Ce qui est important de savoir à leur sujet, c'est qu'ils sont tous tournés vers l'intérieur de l'île ( le dos face à la mer ). Il existe une exception, c'est le Ahu Akivi, c'est un alignement de 7 Moaïs qui regardent en direction de la mer. Sinon leur regard se dirige toujours vers le ciel, on les surnomme régulièrement par «ceux qui regardent les étoiles».
    Ce qui à posé bon nombres de questions, c'est aussi leur physique. Ils n'ont pas de caractéristiques physiques des Polynésiens. Ils ont des nez aquilins, des lèvres fines, des fronts hauts et de la barbe. C'est pour cela que beaucoup pense que l'île à subit deux vagues de migrations ( l'une venant de polynésie et l'autre d'Amérique du Sud probablement du Pérou ).

     

    Que leur est il arrivé au cours des siècles ?


    Depuis leurs créations, les moaïs ont subis des dommages ou des modifications. En effet, après la plus violente des guerres tribales ( celles où les «courtes oreilles» ou anéanties les «longues oreilles» ), la plupart des statues ont été abattues, mais pas forcément tout de suite. En effet, au fur et à mesure des premières explorations de l'île ( celles du XIX eme siècle ), les européens se sont aperçus qu'il y avait de moins en moins de moaïs debout. Il est probable que puisque c'étaient les Longues Oreilles qui faisaient sculpter les statues, les nouveaux patrons de l'île se soient désintéressés des statues. Ils ont perdus leur yeux ( les os qui servaient a cet effet ) ont subis les dommages du temps. Bon nombre ont aussi perdu leur Pu Kao ( la coiffe qu'ils portent au sommet de leur tête ), on peut traduire cela par le terme «chignon». Aujourd'hui encore, il reste des dizaines de statues dans la carrière qui n'ont pas été achevé ( jusqu'à 300 selon certaines estimations ) .On en trouve à tous les stades de la construction : à peine démarrées, bien entamées et même certaines quasiment prête à partir. Notamment le plus grand de tous qui n'a jamais été achevé : il mesure plus de 24 mètres, elle aurait pesé entre 135 et 150 tonnes. Ces statues non finies attestent d'un arrêt soudain de leur fabrication ( lié sans aucun doute au massacre des «Longues Oreilles» ).

     

     

     

    La Légende de l'Homme-Oiseau  

      

    Tous les printemps, la plus grande fête de l'année avait lieu. C'était une compétition où chaque participant doit s'emparer d'un œuf. Elle est précédée d'une cérémonie religieuse consacrée au culte de l'Homme-Oiseau. C'est la fête de «Tangata Manu». L'objectif de cette fête est de désigner un second roi sur l'île pour un an. Le concurrent ( une personne influente ) est représentée par un serviteur ( le Hopu ).
    Celui ci se dirige avec les autres concurrents à la falaise d'Orongo et se rend vers l'île de l'Homme Oiseau qui est la plus éloignée ( environ à 2 Kilomètres de la côte ). Ils doivent ramener le premier oeuf de sterne ( des hirondelles de mer ou Manutara dans le langage local ) pondu sur l'îlot de Moto Nui. Il faut pour cela, grimper une falaise à pic de 180 mètres et ramener l'oeuf sur sa tête sans évidemment le briser.
    Pendant la compétition, la population observe sur la pente en face de l'îlot pour attendre le vainqueur et bien veiller au respect des règles. Le site d'Orongo était situé sur la partie de la crête du cratère du Rano Kao qui surplombe les hautes falaises noires où se trouve un village avec des maisons en forme de pirogue faites de pierres.
    Celui qui ramène l'œuf à son maître, prend alors le nom d'Homme-Oiseau ( ou dans la langue locale le Tangata manu ); il incarne sur Terre le Dieu Maké Maké : le créateur de l'univers.  

      

     Le maître gagnait un pouvoir considérable pour une année : il devenait le second roi de l'île ou obtenait un titre de chef militaire ( quand on sait que les tribus se bataillaient régulièrement, on peut mieux percevoir l'importance de cet homme ). Cette compétition dura jusqu'à la fin du XIX eme siècle, elle finira par disparaître du fait de la présence de très peu de pascuans d'origine au fil des années, les traditions se perdant.
    Après la fête, le guerrier qui rapporte l'oeuf se fera raser le crâne et devra séjourner pendant un an ( jusqu'à la prochaine célébration ) dans une grotte. Très peu de personnes ont le droit de le voir et ses repas sont préparés par les quelques personnes habilitées à le faire ( essentiellement des prêtres ). Il était soumis à de sévères interdits du fait de son caractère sacré.  

     

     

    voilà c'est fini, interessant hein,

    Joyeuses Pâques...

     


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  • Coucou, avec ces chaleurs presque estivales, le temps est propice à l'érotisme, alors ce vendredi se veut dans le ton avec une très belle légende érotique (attention pour un public averti)...

      

    en vous souhaitant une belle journée...

    bonne visite... bises les z'amis...

     

     

    Vieille légende asiatique (érotique)

    Pays du matin calme, avant le moyen-âge
    Érable Vertueux un guerrier mémorable
    Avait sauvé l’honneur de son petit village
    Qui d’avoir survécu lui était redevable.

    On lui offrit un choix d’épouses éventuelles
    Des jeunesses intactes aux corps les plus parfaits
    Il choisit parmi toutes ces promesses sensuelles
    Et, de ces nudités, dit : celle-là me plait.

    Fleur de Cerisier Rose avait été l’élue
    Bien sur elle était belle et dans ses yeux brillait
    Une promesse d’amour, une joie inconnue,
    Elle voulait le guerrier et déjà elle l’aimait.

    Demain soir à la nuit ta porte sera prise
    Demande à une aïeule de t’enseigner les rites
    Aux désirs d’un guerrier tu vas être soumise
    Ton corps sera le temple où iront mes mérites.

    L’aïeule lui dit ma Fleur le guerrier sait tuer
    Tant que de sa semence il ne t’a irriguée
    Il n’osera jamais en toi insinuer
    Une main à la mort trop souvent entrainée.

    De même nul baiser n’entrera en ta bouche
    Avant que d’un assaut ton corps ne soit ouvert
    Seul le bâton de jade et la langue farouche
    Sont les première clés du plus doux univers.

    Puis elle lui enseigna les antiques postures
    Présentant au guerrier les joies à honorer
    Lui disant c’est demain qu’il te fera conclure
    Concubin ou mari il te faudra gagner.

    Fleur de Cerisier Rose, Érable vertueux,
    Se trouvent face à face, nus, parfumés, brillants,
    Elle prend position aussitôt il la veut
    Et couvre de sa bouche l’orée du bois charmant

    Il fait naitre la joie en la chaleur du ventre
    Cent fois il fait gravir jusqu’au mont délicieux
    La caresse linguale qui se frotte et qui entre
    Dans la douce moiteur du bonheur sirupeux.

    Il cesse et Fleur s’ouvrant lui offre sa nature.
    Lui, tenant de sa main, son jade du désir
    En introduit la prune en l’orée toujours pure
    Il ne pénètre pas et créant du plaisir

    Il parcourt cent fois la sente bienheureuse
    Tournant d’un mouvement qui excite les rives
    Il fait murmurer Fleur, elle se sent heureuse,
    Il appuie en montant sur l’exquise cerise.

    Puis tenant fermement la tige qui déflore
    La prune au bout du jade pénètre dans la rose
    Fleur, lui a dit la vieille il faut que tu ignores,
    L’indispensable mal que l’amour te propose.

    Le guerrier attentif d’un tendre va et vient
    N’offre à la rose ouverte qu’une partie du jade
    Et l’antre se dilate et Fleur le voulant sien
    Sent du bonheur entier la soyeuse glissade

    Érable, de douceur exaspère ses sens
    L’accord se fait profond l’étreinte est exigence
    Fleur geint en se fermant, son plaisir est démence
    Et le guerrier vaincu libère sa semence.

    Il lui dit maintenant tout nous sera permis
    Et lui mange la bouche plus beau fruit du désir
    Elle connait sa leçon attend le goût exquis
    De la salive chaude qu’il lui faut accueillir

    Puis respectant le rite elle lui suce les lèvres
    Elle sait qu’il est heureux puisqu’il lui tend la langue
    Elle y frotte la sienne et l’amoureuse fièvre
    Brûle leurs corps à nouveau de cette envie qui tangue

    Les mains étant permises Fleur sait les recevoir
    D’une main le guerrier fouille son coquillage
    De l’autre entre deux doigts il montre son savoir
    Au trésor dont l’amour a fait son reposoir.

    Le désir est trop fort et assis en tailleur
    Il descend Fleur brûlante sur le jade dressé
    D’une lente cambrure il accentue l’ardeur
    Dans la grotte ou déjà son suc s’est déversé.

    Les mains omniprésentes cajolent ou bien incitent
    Les tétons sont dressés quand la houle s’apaise
    Les fesses soulevées à repartir invitent
    Ils mêlent leurs plaisirs dans l’ultime fournaise.

    Le guerrier s’abandonne à Fleur qui le dévore
    Il en gémit aussi tant son corps s’épanouit
    Puis Fleur en l’enfermant luit dit : oui, vient encore
    Et de son abondance subitement elle jouit.

    Ils dorment maintenant et selon la coutume
    Elle tient dans sa main l’arme de son guerrier
    Lui a gardé les doigts dans la soyeuse écume
    De la porte des joies qu’il a su rassasier.

    Il ne reste qu’un rite ancien à accomplir
    Il se fait au matin à l’éveil des corps
    Fleur s’y conformant connaitra le désir
    D’Érable le guerrier dont elle a joui si fort

    Elle doit le prendre en bouche et de cent mouvements
    Elle doit mener le jade à la félicité
    Elle se fait lascive et le plaisir violent
    Vient lui emplir la bouche de masculinité

    Elle reste immobile et le guerrier lui dit
    Je te veux pour épouse Fleur de Cerisier Rose
    Elle avale son don c’est ainsi qu’elle dit oui
    Et répond mon époux que faut-il que j’ose

    Honorons la nature d’une pose animale,
    Conjurons les ténèbres jouissons regard voilé,
    Pour honorer les dieux l’étreinte est verticale
    Et chevaucher le jade assure fidélité...

     

     

     

    Poème d'amour publié(e) par Peniculo le 17 Mars 2011 Ici :

     

    http://poeme-amour.jepoeme.com/discussion-308071-Vieille_legende_asiatique_erotique_/1.html...

     

     

     

     

     

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  • Coucou, il fait toujours beau, il fait de plus en plus chaud...

    alors ma poésie suit le temps avec aujourd'hui de l'érotisme...

    bonne journée les z'amis et bonne visite...

     

     

    Les plaisirs érotiques


    Poésie érotique


    Que vois-je mon amour, vous avez froid,
    Venez, venez, rapprochez-vous de moi.

    Réchauffons-nous, ma tendre maîtresse,
    De cette couverture, ô combien si épaisse.
    De ma main, votre visage que je touche,
    Approchez-vous, tendez-moi votre bouche.

    Enlacez mon cou de vos bras, puis écoutez,
    Que je puisse à votre oreille des mots y murmurer.
    Ecoutez bien ce que je vais vous dire,
    Vous allez en mourir, en gémir de plaisir.

    Nous allons point dormir tous les deux,
    Mais nous livrer aux plaisirs Amoureux.
    Je vous dirai que cette main je vais mettre,
    Sur votre sein: voulez-vous me le permettre ?

    Mais que cette main ne pourra en rester là,
    Qu'elle voudra sûrement descendre bien plus bas.
    Ho, rassurez-vous, je n'oublierai pas votre nombril,
    Cet endroit si beau, si pur, ô combien si fragile.

    Viendra enfin ce moment tant désiré, tant aimé,
    Où je pourrai lentement commencer à bouger,
    Longtemps, longtemps comme vous aimez,
    Après vous avoir amoureusement pénétré.

    Ne fuyez pas sans parler, je vous en conjure,
    Ces mots ne sont que quelques vaines écritures.
    Ne rougissez pas, parce que je vois bien,
    Qu'à votre regard vous le voulez bien.

    Je vous connais en voyant votre mine,
    Laissez moi faire où alors je déprime.
    Recommençons afin que nos beaux ans,
    Soient réchauffés de combats si plaisants....

     

    de

    Maxalexis, passionné de littérature et de poésie, né le 4 mai 1965 à L'Aigle dans l'Orne (61)...

     

     

    Il Bacio...

      

    Baiser! rose trémière au jardin des caresses!
    Vif accompagnement sur le clavier des dents
    Des doux refrains qu'Amour chante en les coeurs ardents
    Avec sa voix d'archange aux langueurs charmeresses!

    Sonore et gracieux Baiser, divin Baiser!
    Volupté nonpareille, ivresse inénarrable!
    Salut! l'homme, penché sur ta coupe adorable,
    S'y grise d'un bonheur qu'il ne sait épuiser.

    Comme le vin du Rhin et comme la musique,
    Tu consoles et tu berces, et le chagrin
    Expire avec la moue en ton pli purpurin...
    Qu'un plus grand, Goethe ou Will, te dresse un vers classique:

    Moi, je ne puis, chétif trouvère de Paris,
    T'offrir que ce bouquet de strophes enfantines:
    Sois bénin, et pour prix, sur les lèvres mutines
    D'une que je connais, Baiser, descends, et ris...

     

     

    Paul Verlaine...
      
     

     

     

     

     

    A une femme...
      
     A vous ces vers de par la grâce consolante 
    De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,
    De par votre âme pure et toute bonne, à vous
    Ces vers du fond de ma détresse violente.

    C'est qu'hélas ! le hideux cauchemar qui me hante
    N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,
    Se multipliant comme un cortège de loups
    Et se pendant après mon sort qu'il ensanglante !

    Oh ! je souffre, je souffre affreusement, si bien
    Que le gémissement premier du premier homme
    Chassé d'Eden n'est qu'une églogue au prix du mien !

    Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme
    Des hirondelles sur un ciel d'après-midi,
    - Chère, - par un beau jour de septembre attiédi....
    Paul Verlaine...
     

     


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  • De la poésie, en ce beau Mercredi,

    Mercredi de femmes et de plaisirs

    pour vous visiteurs, vous ravir...

    bonne journée, bises d'amitié...

     

     

    L'AFFINITE DES CHAIRS...

     

    Je ne l'entendais pas, tant je la regardais
    Par sa robe entr'ouverte, au loin je me perdais,
    Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles :
    Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres !
    Ce fut un baiser long comme une éternité
    Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité
    Elle se renversa, râlant sous ma caresse ;
    Sa poitrine oppressée et dure de tendresse
    Haletait fortement avec de longs sanglots.
    Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ;
    Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent
    Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort,
    Un cri d'amour monta, si terrible et si fort
    Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent
    Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers
    Un lien nous tenait, l'affinité des chairs...

     

    GUY DE MAUPASSANT ( 1887)

     

     

     

     

     

    Première Soirée...

     

    "- Elle était fort déshabillée
    Et de grands arbres indiscrets
    Aux vitres jetaient leur feuillée
    Malignement, tout près, tout près.


    Assise sur ma grande chaise,
    Mi-nue, elle joignait les mains.
    Sur le plancher frissonnaient d'aise
    Ses petits pieds si fins, si fins


    - Je regardai, couleur de cire
    Un petit rayon buissonnier
    Papillonner dans son sourire
    Et sur son sein, - mouche ou rosier


    - Je baisai ses fines chevilles.
    Elle eut un doux rire brutal
    Qui s'égrenait en claires trilles,
    Un joli rire de cristal


    Les petits pieds sous la chemise
    Se sauvèrent : "Veux-tu en finir !"
    - La première audace permise,
    Le rire feignait de punir !


    - Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
    Je baisai doucement ses yeux :
    - Elle jeta sa tête mièvre
    En arrière : "Oh ! c'est encor mieux !...


    "Monsieur, j'ai deux mots à te dire..."
    - Je lui jetai le reste au sein
    Dans un baiser, qui la fit rire
    D'un bon rire qui voulait bien.....


    - Elle était fort déshabillée
    Et de grands arbres indiscrets
    Aux vitres jetaient leur feuillée
    Malignement, tout près, tout près...

     

    Arthur Rimbaud...

     

     

    JOUISSANCE

    Aujourd’hui dans tes bras j’ ai demeuré pâmée,
    Aujourd’hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur
    Triomphe impunément de toute ma pudeur
    Et je cède aux transports dont mon âme est charmée. Ta flamme et ton respect m’ ont enfin désarmée ;
    Dans nos embrassements, je mets tout mon bonheur
    Et je ne connais plus de vertu ni d’ honneur
    Puisque j’ aime Tirsis et que j’ en suis aimée. O vous, faibles d’ esprits, qui ne connaissez pas,
    Les plaisirs les plus doux que l’on goûte ici-bas,
    Apprenez les transports dont mon âme est ravie ! Une douce langueur m’ôte le sentiment,
    Je meurs entre les bras de mon fidèle Amant,
    Et c’est dans cette mort que je trouve la vie.

     

     Marie-Catherine-Hortense DE VILLEDIEU (1670)...           


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  • Coucou, c'est lundi debout...

    et avec le sourire s'il vous plait hihihihi...

    j'espère que la santé est bonne en ce début de semaine...

    je vous souahite à tous et toutes une belle journée

    avec plein de gros breizhous...

     

    bonne visite les z'amis...

      

      

    Femmes d'antan...

    FEMMES D'ANTAN...

     

    Femmes d'antan, beautées d'ici ou d'ailleurs...

    Femmes d'antan, beautées, ici et maintenant...

    L'art moderne, c'est ce qui arrive quand les peintres cessent de regarder les femmes et pensent qu'ils ont une meilleur idée...

    Une beauté est une femme que vous remarquez, une femme charmante est celle qui vous remarque...

    Toutes les femmes sont belles et attirantes, pour qui sait les regarder...

      

      

    La memoire...

    Souvent, lorsque la main sur les yeux je médite,
    Elle m’apparaît, svelte et la tête petite,
    Avec ses blonds cheveux coupés courts sur le front.
    Trouverai-je jamais des mots qui la peindront,
    La chère vision que malgré moi j’ai fuie ?
    Qu’est auprès de son teint la rose après la pluie ?
    Peut-on comparer même au chant du bengali
    Son exotique accent, si clair et si joli ?
    Est-il une grenade entr’ouverte qui rende
    L’incarnat de sa bouche adorablement grande ?
    Oui, les astres sont purs, mais aucun, dans les cieux,
    Aucun n’est éclatant et pur comme ses yeux ;
    Et l’antilope errant sous le taillis humide
    N’a pas ce long regard lumineux et timide.
    Ah ! devant tant de grâce et de charme innocent,
    Le poète qui veut décrire est impuissant ;
    Mais l’amant peut du moins s’écrier : “Sois bénie,
    O faculté sublime à l’égal du génie,
    Mémoire, qui me rends son sourire et sa voix,
    Et qui fais qu’exilé loin d’elle, je la vois !”

    François Coppée, L’Exilée (1877)

    je sais que dieu n'est pas une femme, car une femme n'aurait jamais crée l'homme avec autant d'imperfections...

     

      

    Envoi d'amour dans le jardin des Tuilerie...

      

    Accours, petit enfant dont j’adore la mère
    Qui pour te voir jouer sur ce banc vient s’asseoir,
    Pâle, avec les cheveux qu’on rêve à sa Chimère
    Et qu’on dirait blondis aux étoiles du soir.
    Viens là, petit enfant, donne ta lèvre rose,
    Donne tes grands yeux bleus et tes cheveux frisés ;
    Je leur ferai porter un fardeau de baisers,
    Afin que, retourné près d’Elle à la nuit close,
    Quand tes bras sur son cou viendront se refermer,
    Elle trouve à ta lèvre et sur ta chevelure
    Quelque chose d’ardent ainsi qu’une brûlure !
    Quelque chose de doux comme un besoin d’aimer !
    Alors elle dira, frissonnante et troublée
    Par cet appel d’amour dont son coeur se défend,
    Prenant tous mes baisers sur ta tête bouclée :
    “Qu’est-ce que je sens donc au front de mon enfant ?”

    Guy de Maupassant, Des vers

    les jambes des femmes sont comme des compas qui arpentent le globe terrestre en tout sens lui donnant son équilibre et son harmonie...

      

      

    Regard de femmes...

      

    REGARDS DE FEMMES...

    Les femmes aussi ont leurs saisons... L'été ne dure pas toujours et après l'été... ah oui... les splendeurs de l'automne... Mais combien éphémères... Qui prend le temps de regarder et d'aimer l'automne?... 

     

    femmes


    le regard chez une femme est un interprète toujours charmant, qui se charge de dire avec complaisance, ce que la bouche n'ose prononcer...

      


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  • du rouge à rougir...

    un peu de rouge pour colorer un samedi encore bien gris chez moi

    en vous souhaitant une bonne visite

    et un bon WE...

     

    bisous bisous les z'amis...

     

    du rouge... à rougir...

    Du rouge...

     

     Signification du rouge...


    Signification positive : amour, passion, chaleur, sexualité, ardeur, triomphe...  

     

      

     


    Signification négative : colère, interdiction, danger...

       

     


    Représentation : sang, feu, lave, végétaux (tomate, coquelicot, fraise)

     

     

     

     

    Le rouge est sûrement la couleur la plus fascinante et ambiguë qui soit. Elle joue sur les paradoxes, anime des sentiments passionnels en complète contradiction : amour / colère, sensualité / sexualité, courage / danger, ardeur / interdiction… Cette couleur remue les sentiments sans aucun doute. Elle s'impose comme une couleur chaleureuse, énergique, pénétrante et d'une certaine manière rassurante et enveloppante. D'un autre côté, on l'associe au sang, à l'enfer et à la luxure. Cette couleur chaude ne laisse donc pas indifférent et c'est là toute sa force : elle remue les passions, qu'elles soient positives ou négatives. Le rouge est particulièrement bien assorti aux marrons. Il se marie également très bien avec le blanc et le noir...

     

    Rouge Sang…

     

     

     

     

    Hypnose du passé
    assoiffé de mélancolie
    Puise sur ce bras blessé
    Le souvenir de ma folie

     Des limbes tristes et obscures
    Une silhouette d’antan ressurgit
    En moi cette peur qu’elle procure
    Tantôt s’en va ou réagit

     Ces feux de jadis si convulsifs
    Quel bonheur de les subir
    Jusqu’au moment ou mon canif
    Se plantera pour m’estourbir…

     

    Ethan Street, 2008  

     

      

    Rougir…

      Autrefois quand elle était gênée, une jeune fille rougissait. Aujourd’hui quand une jeune fille rougit, elle est gênée. Madame Simone…  

     

    L’homme est le seul animal qui rougit, c’est d’ailleurs le seul animal qui ait à rougir de quelque chose … Georges Bernard Shaw…  

     

    Qui rougit est déjà coupable, la vraie innocence n’a honte de rien… Jean Jacques Rousseau…  

     

    Les femmes rougissent d’entendre nommer ce qu’elles craignent aucunement à faire… Montaigne…  

     

    Les hommes rougissent moins de leurs crimes, que de leurs faiblesses et de leur vanité… Jean de la Bruyère…

     

     

    La lettre Rouge...

     

     

    (trouvé sur le net)...

     


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  • CADEAUX...

    Bonjour, un peu de poésie, aujourd'hui pour adoucir cette journée de morosité, le temps étant très triste chez moi du moins...

     

    bonne visite et gros bisous les z'amis...

    CADEAUX...

     

     

    La dame à L'éventail ( de Gustave Klimt )

    L'éventail en fidèle compagnon

    Comme des ailes de papillon

    La belle dans sa robe fleurie

    Se faufile dans les allées du jardin

    Son épaule dégarnie

    Ses cheveux relevés en chignon

    Sous l'oeil admirateur d'un paon

    Elle hume le parfum des fleurs

    Ses yeux se gorgent de leurs beautés

    L'éventail tout près de son petit coeur

    D'un léger mouvement du poignet

    En battements silencieux tout en douceur

    Fendra l'air chaud dans sa torpeur

    Du fruit savoureux du soleil prometteur ...

     

     

     

    L’Eventail
    C’est moi qui soumets le zéphyre A mes battements gracieux ; O femmes, tantôt je l’attire Plus vif et plus frais sur vos yeux,   Tantôt je le prends au passage Et j’en fais le tendre captif Qui vous caresse le visage D’un souffle lent, tiède et plaintif.   C’est moi qui porte à votre oreille, Dans un frisson de vos cheveux,Le soupir qui la rend vermeille, Le soupir brûlant des aveux ;   C’est moi qui vous le provoque, Et vous aide à dissimuler Ou votre rire qui s’en moque Ou vos larmes qu’il fait couler.  

    Sully-Prud'homme

     

     

     

     

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  • Coucou, en ce mercredi pluvieux, je continue mes petits articles sur les éventails, en espérant que le soleil revienne vite...

    je vous embrasse et bonne journée... les z'amis...

     

     

     

     

    Le langage de l'éventail...

    L'éventail placé près du cœur   tu as gagné mon amour  
    Fermer l'éventail en se touchant l'œil droit   quand pourrai-je te voir?  
    Le nombre de branche donne la réponse à une question   a quelle heure?  
    Faire des mouvements menaçant avec l'éventail fermé   ne soit pas imprudent  
    L'éventail à moitié ouvert posé sur les lèvres   peux-tu m'embrasser  
    Les mains jointes serrant l'éventail ouvert   oublie-moi!"  
    Se couvrir l'oreille gauche avec l'éventail ouvert   ne révèle pas notre secret  
    Cacher ses yeux derrière l'éventail ouvert   je t'aime  
    Fermer l'éventail complètement ouvert, lentement   je promets de me marier avec toi  
    Approcher l'éventail autour des yeux   je suis désolé  
    Toucher avec le doigt la partie haute de l'éventail   je souhaiterai parler avec toi  
    Laisser l'éventail reposer sur sa joue droite   oui  
    Laisser l'éventail reposer sur sa joue gauche   non  
    Ouvrir et fermer l'éventail plusieurs fois   tu es cruel  
    Descendre l'éventail, le laisser pendre   nous serons amis  
    S'éventer lentement   je suis mariée  
    S'éventer rapidement   je suis promise, fiancée.  
    Placer l'éventail sur les lèvres   embrasse-moi"  
    Ouvrir complètement l'éventail   attend moi  
    Placer l'éventail derrière la tête   ne m'oublie pas  
    Placer l'éventail derrière la tête, doigts tendus   au revoir, adieu  
    Placer l'éventail devant le visage avec la main droite   suis moi  
    Placer l'éventail devant le visage avec la main gauche   j'aimerai connaitre vos pensées  
    Maintenir l'éventail sur l'oreille gauche   Je désire que vous me laissiez tranquille  
    Tenir l'éventail dans la main gauche face au visage   Je désire un entretien.  
    Bouger l'éventail autour du front   tu as changé  
    Tourner l'éventail avec la main gauche   on nous voit  
    faire tournoyer l'éventail avec la main droite   j'en aime un autre  
    Porter l'éventail ouvert dans la main gauche   allons parle moi  
    Porter l'éventail ouvert dans la main droite   je suis trop fervent  
    Bouger l'éventail entre les mains   je te hais  
    Bouger l'éventail autour de la joue   je t'aime  
    Rendre l'éventail fermé   m'aimes-tu ?  
    faire tournoyer l'éventail dans la main gauche   Nous sommes surveillés  
    tenir l'éventail dans la main droite   Vous êtes entreprenant  
    faire l'éventail glisser sur la joue et le poser sur le menton   Je vous aime.  
    Toucher l'extrémité du doigt avec l'éventail   Je désire vous parler !  

     

     

     

     

    Pluie d'Evantails...

     

     

    EVENTAILS EN DENTELLE...

     

    EVENTAILS EN NACRE...

     

    EVENTAILS EN IVOIRE...

     

      

    EVENTAILS EN BAMBOU...

     

    EVENTAILS...

     

    EVENTAILS EN PLUME...

     

     

    EVENTAILS EN BOIS...

     

     


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  • Bonjour...

     

    c'est sous un ciel gris, un vrai ciel Breton, que je viens aujourd'hui vous souhaiter une bonne journée...

    en vous souhaitant une bonne visite, bisous bisous les z'amis...

     

    Les éventails Espagnol...

    Il est toujours culte en Espagne. C’est l’accessoire indispensable de la danseuse de flamenco. Mais il raconte aussi l’histoire de la séduction à l’espagnole...

    Si le vent est à l’origine des mots éventail, éventer ; l’équivalent espagnol abanico trouve son origine dans le verbe portugais « abanar » qui signifie « tamiser », secouer, agiter. Cet accessoire était en vogue non seulement en Espagne mais également en Italie, en France et à la cour de Vienne. A Versailles, sous Louis XIV, il était de bon ton de choisir un modèle pour chaque cérémonie, pour une fête, pour se rendre au théâtre. Pour les Précieuses de Molière l’éventail était le « paravent de la pudeur » instrument de séduction, à la fois subtil et provocateur. Dans la péninsule ibérique du XVII siècle, la gestuelle féminine et le code amoureux ont été élaborés autour de l’éventail espagnol, rejoignant le symbolisme de cet objet, synonyme de l’imagination et de la féminité. Il est connu de pratiquement toutes les espagnoles et particulièrement des andalouses. Quant à Prosper Mérimée, l’auteur de Carmen, il faisait part de son étonnement en expliquant que « l’ éventail s’ouvre, se ferme, se retourne dans leurs doigts si vivement, si légèrement qu’un prestidigitateur ne ferait pas mieux »

     

     

    Tenez-le dans la main droite, face au visage, il signifie « suivez moi ». Faites-le tournoyer pour dire « nous sommes surveillés ». Posez-le sur la joue droite il dit « oui », sur la gauche il dit « non », sur les lèvres « embrassez moi » ! C’est un artisan japonais qui invente l’éventail au 7e siècle en s’inspirant des ailes de la chauve souris. Au 16ème siècle, l’éventail est introduit dans toutes les cours européennes. Il fait fureur en Italie. Puis il arrive en France grâce à Catherine de Médicis. A cette époque, les grands maîtres français deviennent experts dans l’art de fabriquer des éventails. Aujourd’hui c’est en Espagne que les éventails sont toujours fabriqués dans les règles de l’art. En bois, en nacre, en ivoire, en corne, en soie, en plume ou en dentelle, il en en existe pour tous les goûts et toutes les classes sociales. Pour les Espagnoles, l’éventail reste un accessoire de mode qu’elles assortissent à leur tenue. Une Espagnole possède en moyenne quatre éventails différents.

     

     

     

    Evantail Italien...

     

    EVENTAILS à VENISE AU CARNAVAL...

     

    MASQUES EN EVENTAIL...


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  • Coucou, me voici en ce beau lundi, avec un petit article à lire...

    les doigts de pied en Eventail...

     

    bonne journée de Printemps... bisous bisous les z'amis...

     

    Eventail Japonais...

    Les éventails Japonais...

    On ne connait pas la date exacte de l’introduction des éventails au Japon. L’usage de l’éventail a toujours été très répandu dans toutes les classes de la société, depuis le shibu uchiwa qui sert à attiser les braises dans la cuisine (et symbolique du kami de la pauvreté, Bimbô-gami) jusqu'au gumpai-uchiwa de métal utilisé par les chefs de guerre pour diriger leurs troupes. Prêtres shintô, religieux bouddhistes, acteurs de Nô, musiciens, arbitres de Sumô, il n'est pas une catégorie de personnes qui ne les utilisait quotidiennement. On distingue deux sortes d'éventails, ceux qui ne sont pas pliants, appelés uchiwa, et les pliants, appelés ôgi. Les plus anciens uchiwa étaient en bois et décorés parfois de peintures. Puis on les fabriqua en cuir laqué et enfin en papier tendu sur de fines lamelles de bambou qui, réunies à leur base, formaient le manche. Ils affectaient des formes diverses, carrées, arrondies, rondes, etc. Leur forme se prêtant à la décoration, ils furent souvent utilisés comme support par les peintres, ainsi que par les calligraphes, surtout pendant la période de Heian (794-1185).

     

    Les ôgi, d'abord utilisés par les hommes, furent à l'origine constitués par des plaquettes de bois reliées entre elles (hi-ôgi). Ils s'allégèrent par la suite et furent alors réalisés en papier ou tissu collé sur de fines lamelles de bois ou d'ivoire. Certains éventails étaient si beaux qu'on imagina de les décoller pour en décorer des paravents (byôbu). La forme de ces ôgi inspira également des peintres qui réalisèrent des tableaux imitant leur forme. Ils servirent également de support tout comme les uchiwa, à la calligraphie de poèmes ou de sûtra bouddhiques. D'autres inspirèrent aux aristocrates oisifs des jeux comme le tosenkyô ou encore l'ôgi-nagashi.

    La fabrication d'un ôgi commence par le pliage en accordéon des feuilles à l'aide d'un solide guide en papier imperméabilisé avant leur mise sous presse. Les feuilles recto et verso sont ensuite contrecollées avant que soit introduit le faisceau de tiges déjà montées en éventails. Chaque membrure se compose d'une partie visible, de largeur constante, et d'une partie qui va en s'effilant, sous le papier. Les maîtres-brins s'appellent oya-hone ; il sont légèrement incurvés en dedans pour tenir les autres nervures bien serrées, quand l'éventail est fermé. Tous les brins sont réunis par un petit morceau de tube rivé sur ses deux extrémités par des rondelles métalliques : c'est le kaname, l'« oeil de crabe ». Une trentaine d'opération sont nécessaires pour fabriquer un éventail de qualité.

    Les Geishas en pratiquant leurs danses des éventails rendirent des derniers célèbres dans le monde entier

     

     

     

     

     

    Les éventails Chinois...

    La Chine est réputée pour son savoir-faire concernant la fabrication des éventails depuis la dynastie des Han, c'est à dire 200 ans avant J.C.
    En chine, les éventails odorants, comme ceux en bois de santal sont ceux que préfèrent les femmes.
    L'éventail est aussi utilisé dans les traditions Feng shui pour détourner le chi hostile.
    Les chinois considèrent l'éventail comme le vent, et avoir un éventail simule un effet d'écran qui renvoie les énergies négatives.
    dans les temps anciens, les hommes aussi bien que les femmes portaient des éventails dans leurs manches ou leurs ceintures.
    Dans les discussions protocolaires, ils sortaient leur éventail aussi bien pour souligner leur avis que pour créer un bouclier invisible qui les protégeait contre les intentions malhonnêtes ou hostiles.
    Ils sont également utilisés comme accessoire de bien être par forte chaleur mais aussi comme des objets de décoration.
    Bien que l’utilisation des éventails soit réduite depuis l'apparition des ventilateurs et autres moyens de climatisation, c'est un accessoire encore largement utilisée en Asie.
    En occident, l'éventail est maintenant essentiellement utilisé comme objet de décoration pour la maison.

     

    Eventails Chinois en bois de Santal…

    L'éventail a une longue histoire dans la culture chinoise. Depuis les temps ancien, au grès des changements d'une dynastie à l'autre, la fonction de l'éventail a également évolué. L'éventail était à l'origine utilisé pour cacher la vue, le soleil ou le vent et garder la fraîcheur. Plus tard, les gens ont écrit des poèmes et peint des dessins sur les éventails. Progressivement, une culture s'est développée autour de l'éventail. La peinture sur éventails a débuté sous la Dynastie des Trois Royaumes. Selon le livre Peintures célèbres à travers l'Histoire de Yan Yuan Zhang de la Dynastie tang, Buo Yang, qui était le chef archiviste sous cette dynastie, peignait sur des éventails pour Cao Cao. Un jour, par erreur, une goutte d'encre noire est tombée sur un éventail. Il a tiré profit de cette tache noire et dessiné une mouche dessus. Même si ce n'était pas si beau, cela a caché la tache noire. A compter de la Dynastie Wei Jing, écrire des poèmes et peindre sur les éventails est devenu une mode qui a perduré pendant de nombreuses dynasties.

    Il y a une histoire sur le célèbre calligraphe Xi Zhi Wang de la Dynastie Dong Jing. Xi Zhi Wang a été la première personne à mettre une calligraphie sur des éventails et cela a été illustré dans les livres d'histoire. Le livre Histoire de la Dynastie Jing : Biographie de Xi Zhi Wang contient une histoire dans laquelle Xi Zhi Wang se rendit dans la ville de Shao Xin et vit une vieille dame portant plus de 10 éventails en bambou de forme hexagonale qu'elle essayait de vendre. Xi Zhi Wang se sentit désolé pour elle et lui demanda :"Combien coûtent vos éventails?""20 wens", répondit la vieille dame. Xi Zhi Wang sortit une plume et écrivit cinq caractères sur chaque éventail et lui dit :"Juste en disant aux gens que Youjun Wang a écrit ces caractères vous pourrez obtenir de chaque éventail une centaine de wens". La vieille dame emmena tous les éventails à vendre sur le marché malgré qu'elle doutât de ce qu'il lui avait dit. À sa surprise, de nombreuses personnes voulurent acheter les éventails et tous furent bientôt vendus. Aujourd'hui il existe un pont appelé"Pont de l'Eventail à la Calligraphie" près de la Montagne Chi, dans la ville de Shao Xin, province de Zhejiang. Selon la légende, il s'agit de l'endroit où Xi Zhi Wang inscrivit les calligraphies sur les éventails.

    Durant les dynasties Shui et Tang, les éventails fabriqués étaient très élégants. Il y avait tant de variétés. A cette époque, les éventails les plus populaires étaient en soie, en plume et en papier. L'Empereur Tai Zhong était renommé pour sa calligraphie. A l'occasion du festival des bateaux-dragon, il inscrivit lui-même des calligraphies sur des éventails et les offrit à chacun de ses premiers ministres en cadeau. Selon le livre Histoire des Tang, qui documente la Dynastie Tang, lors des vacances du festival des bateaux-dragon, l'éventail n'était pas seulement utilisé comme un présent, mais servait également à rendre mémoire aux personnes qui étaient décédées. Après la Dynastie Tang, les dynasties Song, Ming et Qing ont toujours gardé cette tradition. Durant ces dynasties, inscrire des caractères calligraphiques sur des éventails était toujours très populaire.

    Les pom-pom girls chinoises

     

     


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  • Coucou, c'est sous le signe de la magie, que je termine la semaine...

    avec quelques jeux pour le peu étrange...

     

    en vous souhaitant un bon Vendredi...

     

    bises à tous et bon WE...

     

     

    Les Oghams...

     

    LES OGHAMS...

    Les oghams - à l'inverse des runes norroises ne servent qu'à la magie (malédictions efficaces tant que le support écrit subsiste) et à la divination ( les oghams sont gravées sur des baguettes d'if et jetées).

    A l'époque, la difficulté de lecture de l'écriture ogamique rend impossible l'élaboration de texte de grande longueur. Les sons transcris par les différentes lettres montrent que l'alphabet ogamique fut calqué sur l'alphabet latin.


    Au début de l'époque chrétienne, les oghams ne sont plus utilisés que pour les tombes afin de fixer éternellement la demeure du défunt. Malheureusement, nous n'avons presque rien retrouvé des techniques d'utilisation des ogam. Les runes sont au nombre de 24, plus une rune "blanche". ..

     

    Le Ouija...

     

    LE OUIJA...

    Le Ouija est une planchette de bois sur laquelle sont représentés les lettres de l'alphabet, les dix chiffres, ainsi que les termes "oui" et "non", d'où le dispositif tire son nom (Oui et Ja en allemand). Ce dispositif est utilisé de manière la plus fréquente au cours de séances de spiritisme pour évoquer les esprits de décédés. Cette méthode dangeureuse ne devrait jamais être tentée par des praticiens débutants ou intermédiaires; l'évocation étant en effet une opération de Haute Magie.

    La séance doit en principe débuter par : Ouija, es-tu là ?

    Les participants doivent rester poli tout au long de la séance, ne doivent pas retirer leurs doigts de la goutte sans en avoir demandé la permission, ni poser de questions sur sa mort ou sur l'au-delà, ni laisser la goutte les toucher à répétitions.

    Les participants doivent être en bonne santé physique et mentale afin d'éviter tout acte de possession de l'esprit. Les prières sont aussi souvent recommandées avant et après toute séance de spiritisme.

    Avant de terminer la séance, les participants demandent aux esprits de bien vouloir partir et la goute doit se placer sur le symbole Au revoir.

    Les médiums insistent souvent sur le fait que les participants ne peuvent être sûr de l'identité de l'entité à laquelle ils s'adressent. Il serait en effet possible que l'esprit soit malveillant et essaye via le Ouija d'influencer les personnes présentes voir de les posséder. Les mauvais esprits seraient en général flatteuses et menteuses pour arriver à leur fins.

    Il y aurait différentes manières de déceler ces êtres mauvais :

    Le fait que la goutte se mette à pointer les quatre coins de la table.
    La goutte se mette à dessiner un 8 au centre de la table.
    La goutte cherche à sortir de la table. (Signe de tentative d'évasion de l'esprit)
    Certains médiums mettent aussi en garde si l'esprit se met à réaliser un compte à rebours avec les chiffres ou les lettres auquel cas il vaudrait mieux arrêter immédiatement la séance.

    Les psychologues avancent l'explication de l'effet idéomoteur. Une session caractéristique se déroulant avec la présence d'au moins deux personnes posant la main sur la planchette. Il n'est alors pas nécessaire d'exercer une pression forte pour la faire bouger, les participants peuvent même ne pas s'en rendre compte.

    Les spirites considèrent que les Ouija permettent d'entrer en contact avec le monde des esprits. Le Ouija et les personnes présentes n'étant alors que des médiums, des instruments utilisés par les esprits pour faire passer leur message.

    on y croit ou on y croit pas...

     

    Le Pentagramme

     

    LE PENTAGRAMME...

    Le Pentagramme ( pentagonal, pentalpha) est utilisé en magie depuis la nuit des temps... Il est rattaché au symbolisme du nombre cinq, symbole de l'homme: la figure humaine s'y inscrit, les 4 membres dominés par la tête, représentant l'esprit qui commande aux 4 éléments. En effet chacune des pointes est associé à l'un des éléments : l'Eau, la Terre, l'Air et le Feu. La pointe du dessus quand à elle fait référence à l'Aether, aussi appelé Akasha ou l'Esprit.

    Dans certaines traditions, il représente aussi le silence de l'initié : les 5 pointes figurent les 5 années de silence et d'études précédant l'initiation . ..

     

    Le Pentagramme et les Elements...

     

    LE PENTAGRAMME ET LES ELEMENTS...

    Pentagramme et Éléments
    Le pentagramme, sans contradiction avec sa signification d'Homme, peut aussi porter la signification cosmique des divers Éléments. L'Homme, alors, est mis en analogie avec le Monde, et des correspondances s'établissent entre tête et esprit (ou éther), etc. C'est la théorie des analogies et correspondances. Selon Hildegarde de Bingen, dans son Livre des œuvres divines (1174), la tête correspond au Feu, la poitrine à l'Air, le ventre à la Terre, molle et féconde, et les pieds à l'Eau, car les fleuves coulent sur la terre.

    L'Esprit
    L'Esprit symbolisé sur le pentacle est associé aux transformations spirituelles, à la neutralité, à l'engendrement de la création (donc à l'engendrement des autres éléments). Il est soit conjoint avec le Feu et l'Eau, qui ensemble forment la majeure partie de la combustion cellulaire nécessaire à la vie, ou encore à la Terre et l'Air pour un système plus écologique. Considéré comme supérieur aux autres éléments, il déterminera par sa position supérieure l'orientation morale positive du détenteur. Il situe aussi l'énergie finale vers le macrocosme (ici comme étant l'univers). Il est à la fois masculin et féminin.

    Le Feu (Mâle)
    Le Feu est généralement conjoint avec l'Air et 'Esprit pour renforcer le coté mâle, ou encore opposé latéralement à l'eau par la barre horizontale pour stabiliser; il représente l'action, la force, la puissance surtout destructrice.

    L'Air (Mâle)
    Généralement conjoint en opposition avec la Terre pour stabiliser l'énergie, il représente le raisonnement actif, l'intelligence, la puissance surtout créatrice. Il peut aussi être conjoint avec l'Eau et l'Esprit.

    L'Eau (Femelle)
    Généralement conjointe avec la Terre et l'Esprit pour renforcer le côté féminin, elle (féminine) représente la passivité, la douceur, la magie et la puissance surtout magique.

    La Terre (Femelle)
    Elle représente le raisonnement passif, l'endurance et la solidité, la puissance surtout absorbante et physique.et l'amour...

     

    Le Pentagramme inversé...

     

    LE PENTAGRAMME INVERSE...

    Le pentagramme inversé
    Il est utile d'apporter comme thèse que la cinquième branche représenterait l'esprit, l'âme ou une forme quelconque de spiritualité en tant que cinquième élément. Ainsi, la représenter en bas signifierait en fait principaliser soit le diable, soit le mal. On peut aussi y voir un rejet de la spiritualité et de son élévation, pour adopter une pensée plutôt matérialiste. Il y a aussi d'autres utilisations possibles en sorcellerie par exemple en cherchant à augmenter ses avoirs ou à matérialiser une pensée. L'idée qui y est associée est que l'énergie est posée sur le monde physique, plutôt que l'inverse (pentacle droit).

    Il a aussi été utilisé en amulette par Gerald Gardner dans son mouvement wiccan pour représenter un membre qui pratique la sorcellerie. Les membres du premier degré portant le symbole à l'endroit, du second à l'envers.

    Aussi, dans cette position, il représenterait également le dieu cornu toujours dans le milieu wiccan, qui rappelle sans équivoque le dieu Baphomet dans d'autres organisations. En effet, il peut, avec un peu d'imagination, représenter la tête d'un bouc : les deux cornes (en haut), les oreilles pointues (latérales) et la barbichette (en bas). Le bouc est associé à la nature et au symbole masculin (à l'opposé de la Déesse). Cependant, le dieu cornu est plus souvent représenté dans un pentacle droit, mêlant le symbole des cinq éléments, 5 sens, et l'élévation spirituelle, avec les cornes de fertilité.

     


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  • Bonjour... c'est toujours avec le soleil que je viens vous souhaiter une très belle journée...

     

    bonne visite et bon jeudi

    bisous bisous les z'amis...

     

     

    Les Runes

    LES RUNES...

    Les plus anciennes inscriptions runiques connues remontent au IIe siècle apr. J.-C. C'est en Scandinavie et dans les contrées livrées à l'expansion viking (sauf, curieusement, en Islande et en Normandie) que l'on a retrouvé le plus grand nombre de runes, gravées le plus souvent sur de la pierre ou du métal, mais aussi sur de l'os et de l'andouiller.

    La tradition nordique attribue l'invention des runes au dieu Odin et leurs prêtent des propriétés hautement magiques pour tout ce qui touche la divination et la précognition...

     

    ROK... jeu de RUNES...

    ROK... Jeu de Runes...

    Depuis la nuit des temps, le pouvoir ésotérique des runes ensorcèle... Rök y donne accès, mais il faut d’abord se mesurer aux forces adverses. Avant de les lancer, concentrez-vous en goûtant au plaisir simple de manipuler ces superbes pierres... Puis ayez l'oeil vif et le geste ultra-rapide pour les conquérir!
    Chaque joueur pioche une première rune dans le sac et la place devant lui, face visible : c’est sa rune d’Équilibre. Chacun pioche ensuite au hasard dans le sac un certain nombre de runes, dépendant du nombre de joueurs. Les joueurs ne regardent pas les runes piochées et les gardent cachées dans leurs mains; au signal du premier joueur tous lancent les runes vers le centre de la table. Chacun observe alors attentivement afin de s’emparer avant les autres d’un maximum de paires visibles
    Si un joueur parvient à s'emparer de la pierre jumelle de la rune d’Équilibre d’un adversaire, il lui vole sa rune d’Équilibre ainsi que toutes les runes de même couleur présentes dans son butin.

    La partie prend fin lorsque le nombre de runes à lancer est inférieur ou égal au nombre de joueurs:
    les joueurs comptent alors leur butin et le plus riche est déclaré vainqueur.
    Rök: un jeu d’ambiance mythique et très tumultueux...

     

     

    LE DIEU ODIN et LES RUNES...

     

     

     

     Odin et les Runes...

    Le Dieu Odin, le plus ancien des dieux nordiques, perça en premier les mystères des runes.

    "Odin voulait connaître les runes et les révéler. Les runes, ces signes mystérieux, écriture secrète et magique, symboles d'une connaissance interdite auxquelles les dieux n'avaient pas accès. Neuf jours et neuf nuits, il médita dans l'ombre protOdin et les Runes...ectrice d'Ygdrasil. Puis il demanda aux autres dieux de réaliser son désir. C'était un véritable sacrilège que de réclamer ce pouvoir interdit aux dieux, aussi refusèrent-ils.

    Alors Odin demanda l'arbitrage des Nornes. Les gardiennes des portes sombres, après réflexion, lui furent favorables; mais elles lui imposèrent de terribles conditions. Odin accepta le sacrifice, en toute connaissance de cause. Il se pencha sur la fontaine de Mimir.



    Comme il ne voyait rien, il sacrifia son oeil droit, qui tomba dans la source sacrée. Alors il vit. Il vit les temps infinis, la profondeur de la mémoire, le passé et le futur des hommes. Puis, il se perça le flanc de sa lance et les dieux le pendirent, la tête en bas, par un pied, sur l'if sacré où il était né.

    Tous les bourgeons de l'arbre se mirent à saigner. Pendant neuf terribles nuits de souffrance, le dieu borgne resta suspendu à Ygdrasil. Neuf nuits, comme il faut neuf mois pour faire un homme. Ses seuls compagnons étaient ses corbeaux, Hugin et Munin, et ses deux loups, Freki et Geri. Ils accompagnaient de leur chant de désespoir son horrible supplice. Odin lutta pour surpasser sa douleur, s'appliquant à percer le secret des runes. Il finit par les découvrir et les retint dans une indicible souffrance, à la fin de la neuvième nuit. Alors que les ténèbres cédaient la place au soleil, le dieu fut illuminé par la lumière des runes enfin révélées. En découvrant les runes, Odin devint "le prince du pouvoir gravé".

    Odin enseigna qu'il faut utiliser les runes dans toutes les circonstances de la vie, car elles sont un guide, une aide ; elles sont l'espoir des désespérés, les fidèles compagnes du coeur brisé par la solitude."

    Pour information, Ygdrasil est un frêne, un arbre merveilleux éternellement vert au-dessous duquel les dieux nordiques se réunissent tous les jours. ..

     

    L'ORIGINE DES RUNES...

     

     

    L'origine des Runes...

    L'origine des runes remonte au IIème millénaire av. JC. On a découvert dans une grotte souterraine en Suède des symboles pré-runiques datant du second âge du Bronze. Elles sont, à cette époque, sous leur forme primitive de pictogramme. Elles proviennent de la stylisation des signes sacrés gravés sur les pierres. Les Germains et Scandinaves ont conservé cet alphabet sacré en laissant des messages gravés sur les pierres de manière à pouvoir interroger l'au-delà et communiquer avec la Terre-Mère. Les runes ont toujours eu une fonction divinatoire et ont été remises à la mode en Europe à la fin du 17ème siècle. L'engouement pour la civilisation celtique datant de la même époque, les "romantiques" ont associé les runes aux Celtes.

    Ainsi, les runes norroises (ou scandinaves) constituent un alphabet magique servant à la fois à l'écriture courante et à la divination.

    L'Alphabet Runique, dérivé de l'alphabet grec et romain, utilisé, a eu plusieurs versions depuis sa création. Sur le plan étymologique, " run ", dans l'ancien langage nordique, signifiait : l'écriture secrète. Puis de " roun ", en vieil anglais, cette appellation a évolué pour devenir " rune ", qui signifie : " secret murmuré ".

    L'Alphabet Runique, le plus connu, est le Futhark, qui comporte 24 runes ou caractères + une rune blanche (Rune d'Odin) - cette dernière ne faisant pas partie du Futhark et ne sert qu'en Magie divinatoire.

    A l'origine l'Elder Futhark est un ensemble de codes traditionnels ou caractères Magiques (galdr) à travers lesquels des informations peuvent circuler entre les mondes matériels et immatériels.


    Hérité de la nuit des temps, l’oracle runique s’exprime par des signes mystérieux inscrits sur des pierres ou des petits galets. Les premières Runes apparaissent en des temps très reculés. Les Nordiques, les scandinaves, les germains et les Celtes les ont utilisées, entre le IVe et le XIIe Siècle. Mais, les atlantes en faisaient déjà usage dans une forme sûrement différente de celle actuellement connue ou enseignée par Freegh aux Goths.

    En les tirant et les interprétant, les prêtres nordiques consultaient ainsi les Dieux pour apporter des réponses aux questions que l'existence ou pour des aspirations beaucoup plus spirituelles. Souvent on faisait appel aux prêtres la veille d'une bataille pour connaître l'issue de cette dernière et demander conseil et avis aux Dieux… (Odin, Frey, Hagel, Thor, Tyr...).

    Les Runes étaient gravées sur des matériaux vivants : du bois, de la pierre, ou du métal. Gravées sur les épées, ou autres armes, les runes étaient censées améliorer leur efficacité en invoquant la protection d'Óðin.

     

     

     

     


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  • Coucou, c'est mercredi...

    me voilà aujourd'hui encore avec quelques ombrelles... une mode, une tendance dans le monde gothiquee, pour carnaval, ou pour les mariages...

     

    bonne journée... et bonne visite les z'amis...

     

     

     

     

     

     autres ombrelles... autres styles...

     

    Ombrelles de mariages...

     


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  •  

    Coucou, belle journée n'est-ce pas, puisqu'il fait touours aussi beau, me revoici toujours avec mes petites ombrelles...

     

    bonne visite et bonne journée...

     

     

    La fabrication des ombrelles...

    Lorsque les ombrelles commencèrent à devenir populaires à la fin du dix-huitième siècle, elles étaient fabriquées et vendues en France par le boursier, qui fabriquait également des parapluies ainsi qu'une grande variété d'articles, dont des culottes de peau. Après 1808, certains fabricants se consacrèrent uniquement à la fabrication d'ombrelles. Si l'on en sait que très peu sur les débuts de la fabrication des ombrelles en Grande-Bretagne, il semble probable que seuls les ateliers spécialisés en assuraient la production.

     

    Pour fabriquer une ombrelle, on commençait d'abord par assembler la carcasse des baleines et des rayons pour ensuite la fixer au manche et à la poignée. Dans les ateliers spécialisés, cette tâche était accomplie par un service particulier. La couverture était fabriquée séparément, quoique souvent dans le même établissement. À l'aide d'un patron, on découpait les pans de la couverture dans le tissu qui était plié de façon que la taille de l'ombrelle puisse être effectuée en une seule opération. Les pans étaient ensuite assemblés et cousus solidement à la carcasse. Autant que nous sachions, se sont des femmes qui s'acquittaient de cette tâche au dix-neuvième siècle.

     

     

     

    À la fin du dix-huitième siècle et tout au long du dix-neuvième, un nombre incroyable de brevets ont été délivrés en Angleterre et en France pour des ombrelles et des parapluies. La mise au point en Angleterre d'une baleine plus solide fut l'objet d'un grand nombre de ces brevets.

     

     

    L'invention de la machine à coudre dans les années 1860 - événement d'une importance capitale - a mené à l'industrialisation et à la production en série de nombreux accessoires de mode, dont les ombrelles. En conséquence, le prix des ombrelles a chuté et cet accessoire élégant devint de plus en plus à la portée de toutes les bourses.

    CADEAUX...

     

    Les premières baleines d'ombrelles étaient en jonc ou en fanon de baleine, celles de cuivre n'ayant fait leur apparition que dans les années 1830. L'acier commença à être utilisé en 1840 avec l'invention, par Henry Holland, des baleines tubulaires en acier trempé. Mais cette innovation fut éclipsée par le travail du Britannique Samuel Fox qui inventa une baleine d'acier massif en 1847, suivie en 1852 de baleines en forme de U en sections, vendues sous le nom commercial de « Paragon », et dont la publicité disait qu'elles étaient les plus résistantes de l'époque. On continua à perfectionner la baleine de l'ombrelle au cours des décennies suivantes...

     

     

    Ombrelles pour mariage...

    CADEAUX...

     

     


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  •  

    BONJOUR...
     
    C'est le printemps et il fait beau, alors pour les plus fragiles, voilà une idée qui ne se démode pas :
     l'ombrelle...
     
    bisous bisous et bonne journée... les z'amis...

     

     

     

    LES OMBRELLES...

      

    En plus de protéger du soleil, l'ombrelle, également appelée parasol, fut jadis un accessoire de mode. Dès la Grèce et la Rome antiques, les hommes et les femmes ont utilisé l'ombrelle pour se préserver avec élégance des rayons du soleil. À l'origine, cependant, sa fonction était plus complexe : elle était également un insigne de l'autorité et du rang de ceux qui détenaient le pouvoir.

     

    CADEAUX... 

    À la fin du dix-huitième siècle, cet accessoire connaissait une popularité grandissante et figurait souvent dans les gravures de mode qui avaient commencé à faire leur apparition en France. La vogue de l'ombrelle s'est ensuite étendue à l'ensemble du monde occidental.

    Au dix-neuvième siècle, l'ombrelle constituait un élément important d'une tenue à la mode. Pour une dame de la haute société, il était de mise d'avoir un teint pâle sans avoir recours, si possible, au maquillage, car cela renforçait l'idéal d'oisiveté et de dépendance par rapport à l'époux. En outre, cela lui permettait de se distinguer de la masse bronzée par le soleil qui travaillait en plein air. Bientôt, l'ombrelle devint un accessoire essentiel des élégantes, un objet flatteur qui se prêtait parfaitement aux caprices de la mode. Les ombrelles épousaient tous les styles, souvent influencés par les silhouettes, les tissus, les ornements et les couleurs alors à la mode, ou par d'autres accessoires comme le sac à main. Leur charme indéniable explique pourquoi elles sont si souvent représentées dans les peintures de cette époque.

     

    Les voiles étaient aussi utilisés pour se protéger du soleil, tout comme les bonnets de soleil dans un contexte plus familier et rural. La disparition de ce type de protection, et plus particulièrement de l'ombrelle, fut provoquée par la fureur du bronzage qui a commencé à la fin des années 1920.

    Depuis lors, l'ombrelle n'a jamais retrouvé sa place parmi les accessoires de mode importants. Depuis quelques années cependant, on cherche à nouveau à se protéger du soleil, non pour des raisons de mode, mais plutôt de santé. Mais les moyens pour y parvenir ont changé : des crèmes, des lotions et des produits de maquillage scientifiquement mis au point ont remplacé l'ombrelle, et sont de toute évidence beaucoup plus pratiques et mieux adaptés aux vies actives de la plupart des femmes d'aujourd'hui. Ces produits résultent en un nouveau teint plus clair, renaissance cyclique du teint d'« ivoire » si recherché au siècle dernier.


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  • à quelques jours du Printemps, voici une petite histoire

    en l'honneur de cette belle saison et pour vous souhaiter une bon Week-end

     

    bises à tous les z'amis...

     

     

     

    Eveil printanier...

      Un conte de Micheline Boland…  

     

    Au commencement, était le froid, le froid sec, vif, piquant, pénétrant, impitoyable de février. Il gelait à pierre fendre et tous grelottaient, tremblotaient, frissonnaient en dépit des écharpes, des moufles, des bonnets. Certains plus frigorifiés encore que d'autres s'enrhumaient, souffraient de gerçures, de crevasses ou d'engelures. Des visages étaient plus pâles que des draps.

    Ce jour-là, le maître qui surveillait la récréation avait les mains gourdes, les pieds insensibles, la chair de poule. Machinalement, il se mit à battre la semelle pour se réchauffer un peu. Plusieurs enfants l'observèrent, s'en amusèrent, puis se mirent à l'imiter. Ainsi naquit une sorte de ronde qui les combla de joie. Ils allaient de plus en plus vite, ils riaient de l'espèce de musique qu'ils créaient de la sorte. Les corps tout entiers participaient à la danse. 

    Jour après jour, ils ajoutèrent quelques mouvements des mains, des bras, des hanches, des épaules, de la tête. Ils mêlèrent à leur jeu jusqu'aux plus jeunes et aux plus âgés de l'école, jusqu'aux surveillants.

    Clap, clap, clap, clap. "Allez. Venez. Dansez avec nous. Réchauffez-vous." Clap, clap, clap, clap.

    Certains eurent l'idée d'apporter de vieilles marmites et d'assortir la danse de judicieux tambourinages réalisés du plat de la main. Certains ajoutèrent des baguettes pour que le résultat de leurs frappes constitue une plus grande harmonie sonore.

    Clap, clap, clap, clap. Aux heures de récréation, les sons se faisaient entendre jusqu'au-delà du bourg. Puis ils résonnaient encore dans les têtes des heures durant. Un tel rythme mettait de bonne humeur, rendait nettement moins frileux, faisait la nique à la froidure, à la bise glaciale, aux frimas. De village avoisinant en village avoisinant, se propagea cette nouvelle occupation enfantine. 

    Clap, clap, clap, clap. Début mars arriva avec son soleil timide, ses fleurs sur le point d'éclore. Jaunes, bleues, blanches, les fleurettes montrèrent le bout du nez. Jacinthes, jonquilles, narcisses, crocus, primevères apparurent plus rapidement dans la région que partout ailleurs dans le pays. La lumière solaire y fut plus généreuse. Les premières hirondelles choisirent, elles aussi, de s'installer là. Chacun y alla de sa petite ou grande explication, selon son imagination, son intelligence des choses et sa sensibilité.

     

     

    "Nous avons réveillé la nature", dirent des enfants. "Vous l'avez tant et tant appelée qu'elle n'a pu résister", répliquèrent des parents. "Nous avons attisé la curiosité des feuilles et des boutons", jugèrent les maîtres. "Vous avez adressé sans le savoir une supplique au ciel et il vous a entendu", ajouta le prêtre. Devant de telles manifestations colorées et odorantes, les responsables locaux décidèrent que ce qui avait été remède à l'engourdissement deviendrait désormais un rite.

    Ils fixèrent des règles pour être certains que la manœuvre porte ses fruits. Ils craignaient que les gens ne se lassent de ces martèlements incessants. Ils instaurèrent peu à peu cortèges, farandoles, auxquelles furent invités non seulement les enfants mais également les adultes. Ils déterminèrent plusieurs dates auxquelles impérativement cela devait être organisé. Ils introduisirent certains déguisements destinés à attirer les regards du soleil. Ils firent appel à des tambourineurs professionnels. Ils offrirent des grelots aux bambins. Pour ces défilés, on confectionna des habits hauts en couleurs, des sarraus et des tuniques garnies de rubans. On élabora des accessoires aussi variés qu'inattendus telles ces coiffes démesurées, ces larges ceintures, ces galons ou ces franges extraordinaires, ces chaussures aux bouts pointus ou recourbés.

     

     

     

    Clap, clap, clap, clap. La coutume s'étendit dans des contrées de plus en plus lointaines. On dit que selon l'énergie dépensée à de telles démonstrations festives le printemps se fait plus ou moins précoce. Il paraît que toute vague de froid capitule face à pareille unanimité primesautière.

     

     


     

    BON WE, BISES DE BRETAGNE... de véro... et bonne visite...


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  • BONJOUR... il était une fois des Moulins...

    il était une fois, de beaux Moulins...

     

    il était une fois, une légende de Moulins...

    La légende du moulin aux pierres

     

    C'est l'histoire d'un moulin.

    Ce moulin avait traversé de drôles d'époque. Des ignorants avaient chargé son cœur de pierres. Quand parfois la brise printanière venait le caresser il tentait un tour d'ailes bien vite bloqué par les pierres incongrues. Moulin laissait passer caresses de brise, la regardant s'éloigner en chantant vers d'autres plus tournoyants.

    Par un matin de grand froid la bise lui fut donnée. - "Je suis froide et forte, je pourrais te faire mal" lui souffla t'elle, glaciale. "Mais le vent aime les moulins et les moulins sont faits pour tourner joyeusement".
    "Hélas" lui dit le moulin "tourner je ne puis, mon cœur est chargé de pierres que je ne peux enlever".
    La bise lui dit alors - "aurais-tu oublié pourquoi tu es fait ? Fais donc marcher ta tête et le reste viendra !"
    -"J'ai essayé dit le moulin honteux"
    "essaye encore" hurla la brise, chahutant dans ses ailes au risque de les briser.
    "il te faut un allier je serai celui-là. L'hiver nous est propice, l'eau nous aidera, j'entends le gel fendre même les pierres"

    Le moulin hésite ayant peur pour sa meule. Puis, lâche prise et offre à la bise cinglante toute la surface de ses ailes jusqu'alors immobiles.

    Le vent froid s'en empare et commence son œuvre, d'un sens, de l'autre. Le moulin tout entier craque, vacille, tremble sous la poussée. Sur la meule le spectacle est dantesque. La lourde meule vient buter sur les pierres qui crissent et luttent avant de voler en éclats durs et bruyants. Voilà la meule qui bouge, utilisant ses nouvelles libertés pour prendre vitesse et force.
    Quand soudain la dernière pierre explose, la meule, enfin libre, s'emballe. Elle tourne, tourne tourne et les éclats de pierre se font sable puis poussière alors que les ailes du moulin disparaissent dans une ronde folle. Le vent malin s'engouffrant entre porte et fenêtres balaye alors la poussière en sifflant un air victorieux.

    Le moulin épuisé mais ravi n'en finit plus de tourner, il veut raconter aux passants l'histoire du moulin, des ignorants, des pierres et de la bise. Mais le vent froid chasse les badauds et les histoires de pierre n'intéressent pas ceux qui visitent les moulins.

    La bise l'abandonne après un moment. "trop facile de te faire tourner à présent"

    Le moulin petit à petit s'arrête. "Si je n'ai plus de pierres à moudre que vais-je devenir ?"

    "Aime-moi" lui dit alors la brise de retour d'un voyage aux îles. Le moulin l'observe un moment, le souvenir des impossibles lui bloque encore les ailes. Mais la brise maline lui souffle quelques grains au cœur. "Viens, viens jouer avec moi" lui murmure t'elle insistante.
    Alors le moulin d'abord timide une nouvelle fois lâche prise offrant ses ailes au souffle chaud du renouveau. Le premier tour lui donne le vertige et le laisse surpris. "J'y arrive" se dit-il, "je tourne au vent léger". Une joie immense l'envahit et les premiers grains explosent en une blanche farine qui éclaire et parfume et c'est tout le moulin qui en est changé.

     

    Un vieil habitué des visites du moulin aux pierres, surpris de le voir tourner sous une si fine brise, découvrit en son cœur cette blanche farine. Ravi il l'emporta chez lui, la transforma en pain pour l'offrir à ses amis

    On raconte que parfois, au début de l'hiver, le moulin s'offre à la bise et ses ailes tournent si vite qu'elles disparaissent. Alors au bord des chemins qui bordent les rivières, des pierres explosent en cailloux que les badauds ramassent pour faire des ronds dans l'eau.

    Laisser tourner les moulins de son cœur c'est se souvenir des pierres pour mieux broyer le blé de la Vie.

    Alors tournez moulins et quand le pain est cuit, portez en donc un morceau au vieux moulin que les oiseaux au printemps viennent y nicher et écouter sa légende, la légende du moulin aux pierres.

     

    il était une fois, un tableau de Moulins...


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  • COUCOU...
     
    LA TÊTE DANS LES NUAGES...

    PETITES HISTOIRES DE NUAGES...

    On sait que la vie des nuages est aussi courte que mouvementée. Or, un jour, un très jeune nuage entreprit sa première cavalcade à travers le ciel en compagnie d'une bande de gros nuages bouffis aux formes étranges.

    Quand ils survolèrent l'immense désert du Sahara, les autres nuages, plus expérimentés, l'encourageaient : " Plus vite, plus vite ! Si tu traînes, tu es perdu ! "
    Mais, comme tous les jeunes, le petit nuage était curieux et il se laissa glisser à l'arrière des autres nuages qui, eux, ressemblaient à un troupeau de bisons en pleine galopade.

    " Que fais-tu, remue-toi ! " , lui cria le vent.

    Mais le petit nuage avait aperçu les dunes de sable doré : un spectacle fascinant. Et il se laissait planer d'un vol de plus en plus léger. Les dunes ressemblaient à des nuages d'or caressés par le vent. L’une d'elle lui sourit.

    "Bonjour ! Je m'appelle Age " .

    " Et moi, Une " , répondit la dune.

    " Comment vis-tu là-dessous ? "

    " Eh bien… avec le soleil et le vent. Il fait un peu chaud, mais on s'y fait ! Et toi, comment vis-tu là-haut ? "

    " Avec le soleil et le vent…, et de grandes courses dans le ciel. "

    " Ma vie à moi est très courte. Et quand reviendra le vent, je disparaîtrai peut-être. "

    " Cela t'ennuie ? " , demanda le nuage.

    " Un peu. J'ai l'impression d'être inutile. "

    " Moi également. Je me transformerai bientôt en pluie et je tomberai. C'est mon destin. "

    La dune hésita un instant et dit : " Sais-tu que la pluie, nous l'appelons Paradis ? "

    " Non ! Je ne savais pas que j'étais si important ! " , dit le nuage dans un beau sourire.

    "J'ai entendu raconter par quelques vieilles dunes combien la pluie était belle. Nous nous habillons alors de parures qu'on appelle herbe et fleurs. "

    " Oui, c'est vrai, je les ai vues " , confirma la nuage.

    " Je ne les verrai sans doute jamais " , conclut tristement la dune.

    Le nuage réfléchit un moment et ajouta : " Je pourrai te couvrir de pluie… "

    " Mais tu en mourrais… "

    " Oui, mais toi, tu fleurirais " , dit le nuage. Et il se laissa tomber, se transformant en pluie aux couleurs de l'arc-en-ciel.

    Le lendemain, la petite dune était couverte de fleurs.

     

     

    Le petit nuage bleu (d’après les illustrations de Tomi Ungerer)

     

     

    C’est l’histoire d’un petit nuage bleu. Le jour, il se promenait , la nuit, il dormait paisiblement. Un jour qu’il était en train de courir sur l’océan, il entendit qu’une grosse tempête frappait son village préféré. Il alla le défendre en essayant de remettre un peu de bleu dans ces nuages si noirs, mais la foudre les repoussa aussitôt.

     

    Le petit nuage était triste et pour se distraire , il fit voler un cerf-volant. Alors qu’il s’amusait avec les oiseaux, il aperçut des hommes qui peignaient un avion en bleu. Il alla voir de plus près et toucha l’avion d’un coup de poing. L’avion se couvrit de bleu immédiatement. Puis le nuage repartit en se disant qu’il avait acquis un nouveau pouvoir. Il s’amusait à colorier des pics de montagne, le hauts des gratte-ciels où les pauvres gens se demandaient ce qui se passait. Tout à coup, une énorme flamme s’alluma dans une petite ville. Le petit nuage se dit qu’il devait faire quelque chose, mais quoi ?

     

    Il regarda entre deux nuages noirs et aperçut des gens enragés par le feu. Alors il ouvrit son ventre et vida une pluie bleue qui rendit tout le monde heureux. Pour le remercier, les habitants construisirent « Nuagebleuville » où le petit nuage devint roi.

     

    Charlène SERRES

     

     

     

     

    Les Nuages de Magellan

    Ces deux petites galaxies visibles de l'hémisphère sud sont les camps aborigènes d'un vieil homme et d'une vieille femme.

    Pour les petites bandes nomades dont les membres dépendaient étroitement les uns des autres pour leur survie, il était très important que chacun obéisse aux règles de la communauté. En plus de légendes sur la nourriture, les étoiles figurent dans de nombreuses légendes sur la bonne manière de se conduire.

    Dans l'une de ces légendes, le Grand Nuage de Magellan et le Petit Nuage de Magellan sont les camps d'un vieil homme et d'une vieille femme trop âgés et trop faibles pour chasser et cueillir leur nourriture. L'espace entre les deux nuages représente le feu pour faire cuire leurs aliments. Les jeunes, représentés par des étoiles, attrapent des poissons et cueillent des bulbes de nénuphar dans la rivière céleste (la Voie Lactée) pour les apporter au vieux couple qui les fait cuire.

    Près de là, l'étoile brillante Achernar représente leur repas. Lorsque les Nuages de Magellan apparaissent dans le ciel, cette légende est racontée - ou chantée - afin de rappeler à tous de prendre soin des personnes âgées et d'être attentifs à leurs besoins.

    je vous souhaite de rester la tête dans les nuages, toute la journée, car un peu de rêves même en plein jour

    ça fait du bien... alors bonne journée...

    bisous à tous, et à vos rêves...


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  • Bonjour bonjour... après 15 jours de vacances, je suis de retour...

    j'espère que vous allez tous bien,

    je vous souahite une belle journée et une bonne semaine... bisous bisous...

     

    Poème de Mars...

    MARS…

    Mars prend place

    Avec lui l’hiver s’efface

    Et c’est tout tremblant

    Que le printemps apparaît gentiment

    Et pour un meilleur accueil, la flore

    Reprend ses couleurs et réchauffe les cœurs

    Pour notre plus grand bonheur

    Et c’est en Mars que St-Patrick

    Fait de ce mois unique

    Une des journées les plus magiques

    Où la bière et la musique

    Enivrent la terre, l’Irlande dans l’âme

    Après fête et vacarme

    C’est dans le calme que défilent

    Les jours d’Avril…

     

    (petit poème de moi)...

     

    Le mois du Mars...

     

    Mars est un mois qui n’a pas un bon nom.

    En fait, les gens
     le croient un peu fou mais en réalité, Mars est comme un jeune garçon quelque peu inconstant tel Jean qui rit ou Jean qui pleure. A certains moments, il fait très beau, à d’autres, il fait tempête. Il ne faut jamais s’y fier et nul ne peut jamais prévoir ce qu’il nous réserve comme surprises.
    Pour vous faire connaître son caractère, je vais vous raconter l’histoire de Mars aux prises avec un berger ou mieux encore, un berger aux prises avec Mars.
    Alors qu’il s’en allait faire paître son troupeau de moutons, un berger rencontra Mars sifflotant et tout guilleret en ce début de mois. Il venait de succéder à Février et il était heureux d’être là.
    - " Bonjour pasteur, dit le mois nouveau. Vers quels verts pâturages t’en vas-tu avec tes moutons ? "
    - " Aujourd’hui, répond le vieil homme, je vais dans la montagne. "
    - " C’est très bien ! " lui dit Mars avec une étincelle coquine dans le regard.
    Mais le pasteur qui est un très vieil homme plein d’expérience se méfie et comprend sans peine les intentions de Mars. Au lieu de monter dans la montagne, il s’en va dans la plaine.

     

     

     

     

     

     

    Le soir en rentrant vers la bergerie, il rencontre Mars trempé des pieds à la tête et avec les cheveux en bataille.
    - " Alors, quelles nouvelles de cette journée ? " demande Mars au pasteur.
    - " Rien de bien spécial. Je suis allée dans la plaine et il a fait un temps superbe. ".
    Mars se mord les lèvres pour ne rien dire et avec son plus joli sourire il demande au pasteur :
    - " Et demain ? Où comptes-tu aller ? "
    - " Demain ? Je retourne dans la plaine. L’herbe est grasse et mes brebis semblent l’apprécier. "
    - " Tu fais bien. " dit le jeune homme sur un ton malicieux.

     

    Le lendemain matin, Mars se précipite vers la plaine afin d’y faire une tempête. Mais notre pasteur au lieu d’aller dans la plaine, grimpe dans la montagne avec son troupeau. Le soir, lorsqu’il retrouve Mars, celui-ci est tout refroidi. Mais il essaye de n’en laisser rien paraître. Il lui demande sur un ton suave :
    - " Et alors, aujourd’hui ? Comment cela a-t-il été ? "
    - " Aussi bien que possible. Je suis allé sur la montagne et il y avait un très beau soleil. "
    Mars fait la moue.
    - " Et demain ? Où iras-tu ? " demande-t-il ?
    - " Demain, je retourne dans la plaine ; j’ai vu ce soir certains nuages derrière la montagne et il se pourrait qu’il pleuve. Je ne veux pas prendre de risques. "
    - " Bien pensé ! " dit le jeune homme.

     

    Le jour suivant il va donc dans la plaine pour y faire des bourrasques alors que notre berger grimpe allègrement dans la montagne avec ses moutons. Cela dure pendant trente jours et jamais Mars ne parvient à surprendre le pasteur avec une bonne averse.
    Le soir du trentième jour, le pasteur dit à Mars :
    - " A présent, il n’y a plus à se méfier du temps. Demain Avril commence et je peux dormir tranquille. J’irai dans la montagne. A présent, le temps est bon. On va vers la bonne saison. "
    Mars en entendant ces paroles se précipite chez son frère et lui demande de lui faire un plaisir, un cadeau, juste pour une fois.
    - " Prête-moi un jour, mon cher frère. J’ai besoin de voir un pasteur demain et je voudrais lui faire un présent. "
    Avril qui est un mois très serviable et qui a un coeur bon accepte sans se douter du dessein de son frère.
    - " Prends-le ce jour, je te l’offre, pour toujours. "

     

     

     

     

    Le lendemain, Mars va dans la montagne. Il amène avec lui la grêle, le vent, la pluie et même la neige. Il déchaîne les éléments et notre pasteur se retrouve tout trempé et ses moutons avec lui.
    Le soir, lorsque Mars s’approche du feu auprès duquel le berger se réchauffe et fait sécher ses vêtements, il ne peut s’empêcher d’arborer un superbe sourire.
    - " Eh bien, berger ! Comment c’est passée ta journée ? "
    - " Mal, très mal, répond le berger tout dépité. Il a fait du vent, de la pluie de la grêle et même de la neige. Je ne comprends pas comment le mois d’Avril... "
    Mais il ne peut terminer sa phrase car Mars part d’un éclat de rire et lui raconte tout en hoquetant sous l’effet de son rire comment son frère lui a donné un jour.
    -" Maintenant, dit-il, je n’aurai plus trente jour mais bien trente et un. Souviens t’en berger pour l’année prochaine... "

     

     

     

     

    Et il s’en va laissant la place au mois d’avril.

     


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  • C'est avec une belle histoire que je viens vous souhaiter un excellent WE, d'amour, biensur, d'amour , toujours...

     

    bisous bisous les z'amis et bon WE...

     

     

     

    La Cité aux Légendes d'Amour

    L une des plus belles légendes raconte qu un jour, sur les hauteurs de Roquemaure, Bruno et Placidie, un couple d amoureux de cette cité rencontra un homme se nommant Valentin.
    La légende dit qu’ il promenait l Amour avec lui.

    Il s agit d un des trois contes, écrit par le Père Durieu, pour la Saint Valentin à Roquemaure.

      J'ai emporté l'Amour !

     

    Lorsque Saint Valentin arriva à Roquemaure, chargé de sa besace, lourde et légère à la fois, il contempla ce petit village blotti au pied de ses rochers. Il contempla la vaste plaine du Rhône, les montagnettes d'oliviers et les beaux coteaux de vignes. Il déposa sa besace, lourde et légère tout à la fois, pour se reposer et jouir pleinement de la vue de ce lieu privilégié, croisement de régions, allant du Nord au Sud, du Dauphiné en Languedoc.
    Il aurait bien aimé vivre dans ce village.

    Il vit venir de loin un couple d'amoureux qui promenait l'Amour tout au long du chemin. Lui se nommait Bruno et elle Placidie. C'était, disait-on, le couple le plus beau de toute la bourgade et c'était si vrai que le bon Monsieur Cappeau, auteur du fameux chant « Minuit Chrétien », en fit les héros de son « Château de Roquemaure ».
    En s'approchant, ils virent Valentin fatigué et las, assis sur le talus du chemin. "Venez vous reposer chez nous », lui dit Placidie, « et demain, si vous le voulez bien, nous vous inviterons à notre mariage ». Valentin acquiesça et décida de rester pour la fête.
    Les parents de Placidie accueillirent chaleureusement cet homme à la besace lourde et légère. Il déclina son identité et déclara être Valentin. Les parents furent enchantés d'une aussi heureuse visite à la veille du mariage de leur fille avec Bruno.
     

      

    Le soir, Placidie et Bruno invitèrent les jeunes filles et les jeunes gens du village. A côté de Bruno, Placidie les accueillit avec son beau sourire qui ensoleillait son visage.
    La soirée fut très belle, on chanta, on dansa.
    Valentin raconta son voyage et comment il avait quitté Rome, où l'on vivait dans la crainte du pouvoir impérial. "Là-bas, disait-il, règne la peur, la haine et le sang. Alors moi, j'ai emporté l'Amour, car personne ne s'en servait ».
    Les jeunes gens étaient attentifs aux paroles de Valentin. « Il porte l'Amour avec lui », se disaient-ils les uns aux autres et tous avaient envie de lui en demander pour agrandir celui de leur cœur.

     

      Une Besace lourde et légère à la fois

     

    Vers la fin de la soirée, Valentin demanda qu’ on lui apporte sa besace, lourde et légère tout à la fois.
    Quel ne fut pas leur émerveillement, lorsqu’ ils virent le contenu de la besace ! Leurs yeux brillèrent de désir, leur cœur palpita.
    Chacun désirait pour ses lèvres un peu du contenu de cette besace, lourde et légère de baisers, de baisers d Amour. Ils en reçurent tous un des mains de Valentin et les échangèrent ensuite entre eux.
    Bruno fut le premier à échanger le sien avec celui de Placidie.

    Depuis ce Jour, dont l Histoire n a pas retenu la date, Roquemaure est devenue La Cité du Baiser d Amour, où l on vient de fort loin pour cueillir ce baiser qui réchauffe le cœur.

     

     

     

     

     


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