• Coucou, me revoilà avec le rossignol, toujours chantant, toujours de mes amours

    pour vous souhaiter une belle journée

    bises de Véro et bonne visite...

     

    Comme beaucoup d'oiseaux au chant particulièrement mélodieux, le plumage du Rossignol Philomèle est assez terne et peu voyant. Oiseau au corps assez arrondi, qui ressemble à un rouge-gorge, il a un dessus brun à nuance rousse, un dessous blanchâtre brunâtre sans dessin, un croupion et une longue queue roux foncé qu'il tient souvent redressée. Son grand œil noir sur le côté brunâtre de la tête est rehaussé par un léger cercle oculaire blanchâtre. C'est un petit oiseau brun assez trapu dont la taille est légèrement supérieure à celle d'un moineau domestique. La femelle est plus terne et les jeunes sont très tachetés.

      

    Le Rossignol Philomèle est le plus grand des oiseaux chanteurs européens. Son chant extraordinairement mélodieux et pur est légendaire. Les mâles chantent jour et nuit, mais ne sont pas tous des « virtuoses ». La qualité de leur chant dépend de celle de l'adulte qu'ils ont entendu quand ils étaient jeunes. Ce chant retentit principalement début mai, quand les oiseaux reviennent d'Afrique pour se reproduire. Le chant consiste surtout en trilles soutenus, sonores et mélodieux, repris dans des tonalités différentes et avec une grande variété de notes profondes et flûtées. Son chant est un merveilleux concerto de phrases cristallines qui se terminent en crescendo. C'est souvent seulement le chant de cet oiseau discret qui trahir toujours sa présence. Cependant le chant de la fauvette à tête noire, du merle ou de la grive peut parfois rappeler celui du rossignol...

    Le rossignol…

    Comme un vol criard d'oiseaux en émoi,
    Tous mes souvenirs s'abattent sur moi,
    S'abattent parmi le feuillage jaune
    De mon cœur mirant son tronc plié d'aune
    Au tain violet de l'eau des Regrets,
    Qui mélancoliquement coule auprès,
    S'abattent, et puis la rumeur mauvaise
    Qu'une brise moite en montant apaise,
    S'éteint par degrés dans l'arbre, si bien
    Qu'au bout d'un instant on n'entend plus rien,
    Plus rien que la voix célébrant l'Absente,
    Plus rien que la voix - ô si languissante! -
    De l'oiseau qui fut mon Premier Amour,
    Et qui chante encor comme au premier jour;
    Et, dans la splendeur triste d'une lune
    Se levant blafarde et solennelle, une
    Nuit mélancolique et lourde d'été,
    Pleine de silence et d'obscurité,
    Berce sur l'azur qu'un vent doux effleure
    L'arbre qui frissonne et l'oiseau qui pleure.

    Paul Verlaine (1844-1896)

        

    Rossignol de mes amours…

    (paroles de la chanson de Luis Mariano)…

     Il était une fois une fille de roi
    Au cœur plein de tristesse
    Enfermée nuit et jour
    Au sommet d'une tour
    Elle pleurait toujours
    Un jour, prenant son vol,
    Un gentil rossignol
    Vint dire à la princesse
    "Je t'apporte l'espoir"
    Et c'est pour le revoir
    Qu'elle chantait le soir

    (Refrain)
    Rossignol, rossignol de mes amours,
    Dès que minuit sonnera,
    Quand la lune brillera,
    Viens chanter sous ma fenêtre
    Rossignol, rossignol de mes amours,
    Quand ton chant s'élèvera,
    Mon chagrin s'envolera
    Et l'amour viendra peut-être.
    Ce soir, sous ma fenêtre
    Reviens, gentil rossignol

    Le rossignol revint, se posa
    Sur la main de la belle princesse
    Elle le caressa puis elle l'embrassa
    Et il se transforma
    En un prince charmant
    Qui devint le galant
    De sa jolie maîtresse
    Et c'est pourquoi depuis
    Les filles du pays
    Chantent toutes les nuits

    (au Refrain)

    Rossignol, rossignol !

     

     

     


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  • et oui de nouveau, je viens vous conter des légendes sur le Rossignol, car il y a beaucoup à dire sur ce bel oiseau...

    bonne journée et bonne visite...

    La légende du Rossignol, pourquoi chante t-il la nuit (conte berbère)…

     

    Cela se passait il y a bien longtemps ?
    si longtemps même que la date exacte en a été oubliée ?
    sur les pentes ensoleillées et arides de la montagne berbère. Dans l'entrelacement des branches noueuses d'un vieux cep de vigne qui avait poussé là, un couple de rossignols avait bâti son nid. Tandis que la jeune femelle couvait consciencieusement ses œufs tout au long des jours et des nuits, le mâle, lui, volait à la recherche de moucherons sans trop s'écarter toutefois du nid, dont il assurait une garde vigilante.
    C'était en juin, et la vigne, sous l'action bienfaisante du soleil, poussait magnifiquement.

    Or, un soir, le rossignol, fatigué par des courses plus longues qu'à l'ordinaire, s'endormit profondément sur le bord du nid, pour ne s'éveiller qu'au matin. A sa stupéfaction, il constata alors que sa femelle et lui-même étaient devenus prisonnier des vrilles de la vigne, dont la poussée exubérante avait formé durant la nuit une cage inattendue.

    Après bien des craintes et des efforts, il parvint enfin à se libérer et à dégager sa couvée. Mais l'alerte avait été chaude.

    Pour se tenir éveillé, et ne plus s'exposer à l'avenir à semblable péril, il prit la décision de chanter chaque nuit.

    "Et ce chant, en souvenir de cette fâcheuse aventure, répète ? Dit -on ? dans son trille harmonieux, la phrase suivante : "je ne dormirai plus, jamais plus..."

    La légende du rossignol...

     

    La légende du rossignol C’était aux premiers âges du monde, sans doute peu de temps après la Création ; les rares animaux vivant alors sur la terre n’avaient qu’un œil. De ce nombre étaient la rossignol et l’orvet, cet inoffensif petit serpent de verre, à la queue si fragile, pas excessivement répandu, et que l’on rencontre dans les trous des vieux murs, parmi les pierres ou sous les broussailles des endroits humides. Or, il arriva que le rossignol fut convié aux noces. Était ce aux noces du merle ou du papillon ? La légende est muette sur ce point. Toujours est il que l’oiseau, voulant briller à cette fête, ne trouvait pas suffisante pour cela son admirable voix. Il alla voir l’orvet qui sommeillait dans la fraîcheur de l’ombre et lui tint à peu près ce discours : – Mon cher ami, je suis de noce, et comme il y aura une brillante assemblée, je désirerais faire bonne figure à la cérémonie.

    Mais ta voix charmera tout le monde, répartit l’orvet. – Sans doute, cher ami, mais tous les convives seront-ils amateurs de chansons ?… Il y aura un bal après le festin, et c’est là surtout que je voudrais faire sensation. J’y rencontrerai le bouvreuil au jabot écarlate, le chardonneret au bec rosé encadré de vermillon, aux ailes pailletées d’or, la fauvette coiffée de noir… Que sais je encore ?… Mon habit roux et terne ne se distinguera guère dans cette foule élégante… Il faut pourtant que je me signale de quelque façon… Tiens, par exemple, si tu voulais me prêter ton œil –que, sans faute, je te rapporterais le lendemain– si tu voulais me rendre cet éminent service, eh bien, je crois qu’il serait parlé de ton ami la rossignol !…

    L’orvet, un brave cœur, plein d’obligeance, acquiesça à la demande de son voisin. Celui–ci, le seul être qui eût alors deux yeux, grâce à la complaisance du petit serpent, fut tellement admiré et adulé au festin et au bal qu’il ne put jamais se décider à restituer l’œil emprunté. Le pauvre orvet, victime de sa bonté, aveugle depuis cette époque reculée, a voué une haine terrible au rossignol et sa pensée est de reprendre le bien précieux qui lui a été si malhonnêtement ravi. Mais l’oiseau à la voix mélodieuse se tient sur ses gardes ; il ne dort plus depuis des siècles, ne voulant pas se laisser dépouiller à son tour. Craignant d’être surpris durant son sommeil, pour ne pas s’endormir, il égrène pendant des nuits entières ses sérénades aux étoiles...

     

     

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  •  les z'amis, il fait beau, il fait chaud, les enfants sont à l'école, et nous et bien, on va travailler un petit peu quand même, enfin si vous le voulez, avec un peu de lecture, je vous propose un joli conte ... aujourd'hui...

     

    bonne visite et bonne lecture...

    bisous de véro...

     

    Le rossignol et l’empereur de Chine…

     

    Le palais de l'empereur était le plus beau du monde, entièrement construit en fine porcelaine - il fallait même faire bien attention ... Dans le jardin poussaient des fleurs merveilleuses, aux plus belles d'entre elles on accrochait une clochette d'argent qui tintait à la moindre brise afin qu'on ne puisse passer devant elles sans les admirer. Oui, tout était étudié dans le jardin du roi et il était si vaste que le jardinier lui-même n'en connaissait pas la fin. Si l'on marchait très, très longtemps, on arrivait à une forêt avec des arbres superbes et des lacs profonds. Cette forêt descendait jusqu'à la mer bleue, les grands navires pouvaient s'avancer jusque sous les arbres et dans leurs branches vivait un rossignol dont le chant merveilleux charmait jusqu'au plus pauvre des pêcheurs. Quoiqu'ils eussent bien d'autres soucis, ils restaient silencieux à l'écouter et lorsque, la nuit, dans leur barque, ils relevaient leurs filets, ils s'écriaient : " Dieu que c'est beau !"; ensuite, ils devaient s'occuper de leurs affaires et ils n'y pensaient plus. Mais la nuit suivante, tandis que l'oiseau chantait et que les pêcheurs étaient à nouveau dehors, ils disaient encore : " Dieu que c'est beau !" De tous les pays du monde, les voyageurs venaient admirer la ville de l'empereur, le château, le jardin, mais quand on les menait entendre le rossignol, tous s'écriaient t: "Ça, c'est encore ce qu'il y a de mieux !" Les voyageurs, rentrés chez eux, en parlaient et les érudits écrivaient des livres sur la ville, le château et le jardin, sans oublier le rossignol qu'ils mettaient au-dessus de tout. Ceux qui savaient faire des vers composaient des poèmes exquis sur le rossignol, dans la forêt, près de la mer profonde. Ces livres faisaient le tour du monde et quelques-uns arrivèrent un jour jusque chez l'empereur de Chine. Assis sur son trône doré, il les lisait et les relisait et, de la tête, il approuvait les descriptions prestigieuses de la ville, du château, du jardin. " Mais le rossignol est tout de même ce qu'il y a de mieux", lisait-il. - Qu'est-ce que c'est que ça ? dit l'empereur, le rossignol ! je ne le connais même pas ! Y a t-il un oiseau pareil dans mon empire ? Et, par-dessus le marché, dans mon jardin ! Je n'en ai jamais entendu parler, et il faut que j'apprenne ça dans un livre ! Il fit venir son chancelier d'honneur, un homme si distingué que si quelqu'un d'un rang inférieur à lui-même osait lui parler ou lui poser une question, il répondait seulement : " P.p.p." ce qui ne veut rien dire du tout. - Il paraît qu'il y a ici un oiseau extraordinaire qui s'appelle rossignol, lui dit l'empereur, on prétend que c'est ce qu'il y a de mieux dans mon empire ! Pourquoi ne m'en a-t-on jamais rien dit ? - Je n'en ai jamais entendu parler, répondit le chancelier, il n'a jamais été présenté à la cour ! - Je veux qu'il vienne ici, ce soir, et chante pour moi. Toute la terre est au courant de ce que je possède, et moi non ! - Je ne sais rien de lui, dit le chancelier, mais je le chercherai, je le trouverai. Mais où le trouver ? Le chancelier courut en haut et en bas des escaliers, à travers les salons, le long des couloirs, personne parmi ceux qu'il rencontrait n'avait entendu parler du rossignol. Alors il retourna auprès de l'empereur et suggéra qu'il s'agissait dans doute d'une fable inventée par les écrivains. - Votre Majesté ne doit pas y croire, ce ne sont que des inventions, ce qu'on appelle la magie noire! - Mais le livre où je l'ai lu m'a été envoyé par le puissant empereur du Japon, ça ne peut donc pas être faux. Je veux entendre le rossignol, il faut qu'il soit ici ce soir, je lui accorderai mes plus grandes faveurs ! Et, s'il ne vient pas, toute la cour sera bâtonnée sur le ventre après le repas du soir ! - Tsing-Pe ! fit le chancelier, et il courut de nouveau en haut et en bas des escaliers, à travers les salons et le long des couloirs. La moitié de la cour le suivait, car ils préféraient évidemment ne pas être bâtonnés sur le ventre. Ils s'enquéraient tous du merveilleux rossignol, connu du monde entier, mais de personne à la cour. Enfin, ils trouvèrent dans la cuisine une petite fille pauvre : - Oh ! Dieu, dit-elle, le rossignol, je le connais, il chante si bien ! J'ai la permission d'apporter chaque soir à ma mère malade quelques restes de la table. Elle habite au bord de la mer, et quand je reviens, je suis fatiguée, je me repose dans la forêt et j'écoute le rossignol. Les larmes me viennent aux yeux, c'est doux comme un baiser de ma mère. - Petite fille de cuisine, dit le chancelier, tu auras un engagement et le droit de regarder l'empereur manger, si tu nous conduis auprès du rossignol, car il est convoqué pour ce soir. Alors, ils partirent vers la forêt où le rossignol avait l'habitude de chanter. La moitié de la cour était de la partie. Sur la route, une vache se mit à meugler. - Oh ! dit un des gentilshommes, nous le tenons cette fois. Quelle force extraordinaire dans une si petite bête. Je suis certain de l'avoir déjà entendu. - Non, ce sont seulement les vaches qui meuglent ! dit la petite, nous sommes encore loin ! Les grenouilles coassaient dans le marais. - Ravissant, dit le chapelain chinois du palais, maintenant, je l'entends, on dirait des petites cloches d'église. - Non, ce sont seulement les crapauds, dit la petite fille, mais je crois que nous allons l'entendre bientôt. Soudain, le rossignol se mit à chanter. - C'est lui, écoutez, écoutez ... et voilà, dit la fillette, en montrant du doigt un petit oiseau gris dans le feuillage. - Pas possible ? dit le chancelier. Je ne me le serais jamais représenté ainsi. Comme il a l'air ordinaire, il a dû perdre ses couleurs de frayeur en voyant tant de hautes personnalités chez lui ! - Petit rossignol ! cria très fort la petite fille, notre gracieux empereur voudrait que tu chantes pour lui. - Avec le plus grand plaisir, répondit le rossignol. Et il chanta, c'en était un délice. - C'est comme des clochettes de verre, dit le chancelier. Regardez-moi ce petit gosier, comme il travaille ! c'est extraordinaire que nous ne l'ayons jamais entendu, il aura un grand succès à la cour. - Dois-je chanter encore une fois pour mon empereur ? demandait le rossignol qui croyait que l'empereur était présent. - Mon excellent petit rossignol, lui dit le chancelier, j'ai le grand plaisir de vous inviter pour ce soir à une fête à la cour où vous charmerez Sa Majesté Impériale par votre chant. - Il fait bien meilleur effet dans la verdure, dit le rossignol. Mais il les suivit de bonne grâce puisque c'était le désir de l'empereur. On fit de grands préparatifs au château. Les murs et les parquets de porcelaine étincelaient à la lumière de plusieurs milliers de lampes d'or, les plus belles fleurs garnissaient les couloirs, on galopait au milieu des courants d'air et, tout d'un coup, les pendules se mirent à sonner, on ne s'entendait plus. Au milieu de la grande salle où était assis l'empereur, on avait installé un perchoir d'or sur lequel le rossignol devait se tenir. Toute la cour était présente et la petite fille avait eu la permission de rester derrière la porte car elle avait reçu le titre de vraie cuisinière. Tous portaient leurs habits de cérémonie et ils regardaient le petit oiseau gris auquel l'empereur souriait. Le rossignol chanta si merveilleusement que l'empereur en eut les larmes aux yeux, les pleurs coulaient même le long de ses joues. Alors, l'oiseau se surpassa, son chant allait droit au cœur. Le roi en était ravi, il voulait que le rossignol reçût la grande décoration de la pantoufle d'or pour la porter autour de son cou. Le petit oiseau remercia poliment, mais se trouvait déjà assez récompensé : - J'ai vu des larmes dans les yeux de mon empereur, c'est mon plus riche trésor, dit-il. Les larmes d'un empereur ont un inestimable pouvoir .. . Et il chanta encore une fois de sa douce voix. - C'est la plus charmante coquetterie que je connaisse ! disaient les dames, et elles prenaient de l'eau dans la bouche afin de faire des glouglous si quelqu'un leur parlait, elles croyaient ainsi être un peu rossignol. Même les laquais et les femmes de chambre déclarèrent qu'ils étaient contents, et ils sont bien les plus difficiles à satisfaire. Ah ! oui, le rossignol avait du succès ! Dorénavant, il resta à la cour, dans sa cage, avec permission de sortir deux fois le jour et une fois la nuit, mais douze domestiques devaient tenir chacun un fil de soie attaché à sa patte, et il n'y a aucun plaisir à se promener dans ces conditions. Toute la ville parlait de l'oiseau miraculeux. Quand deux personnes se rencontraient, l'une disait " ross" ... et l'autre " gnol" ... elles soupiraient et elles s'étaient comprises. Onze enfants de charcutiers portèrent même le nom de Rossignol, quoiqu'ils n'eussent point le plus petit filet de voix. Un jour, arriva à la cour un grand paquet sur lequel était écrit " rossignol". - Voilà un nouveau livre sur notre célèbre oiseau, pensa l'empereur; mais ce n'était pas un livre, c'était une petite œuvre d'art : dans une boîte il y avait un rossignol mécanique qui aurait pu ressembler à l'autre, mais qui était incrusté sur tout le corps de diamants, de rubis et de saphirs. Dès que l'on remontait l'automate, il chantait comme l'oiseau véritable, sa queue battait la mesure et étincelait d'or et d'argent. Autour de son cou, il portait un petit ruban, sur lequel était écrit : " Le rossignol de l'empereur du Japon est peu de chose à côté de celui de l'empereur de Chine." - Charmant ! s'écrièrent-ils tous. Et celui qui avait apporté cet oiseau reçut aussitôt le titre de Grand livreur impérial de rossignols. Alors, on voulut faire chanter les deux oiseaux ensemble, mais ça n'allait pas très bien, le véritable rossignol roucoulait à sa façon et l'autre chantait des valses. - Ce n'est nullement de sa faute, affirmait le maître de musique, il a beaucoup de rythme et il est tout à fait de mon école. L'automate chanta donc seul. Il connut la gloire, d'autant plus qu'il était bien plus joli à regarder, il étincelait comme un bracelet ou une broche. Trente-trois fois il chanta le même air sans être fatigué - les gens l'auraient bien écouté encore, mais l'empereur estima que c'était à présent au tour du véritable rossignol. Où était-il donc passé ? Personne n'avait remarqué qu'il s'était envolé par la fenêtre ouverte, bien loin, vers sa verte forêt. - Qu'est-ce que c'est que ça ? dit l'empereur, et tous les courtisans unanimes blâmèrent le rossignol et le jugèrent extrêmement ingrat. " Le plus bel oiseau nous reste», pensait chacun ... et l'automate chanta encore. A la trente-quatrième fois, les courtisans ne savaient pas encore tout à fait l'air par coeur, car il était très difficile.

    Cependant, le maître de musique vantait l'automate, affirmant qu'il était bien supérieur au véritable oiseau, non seulement par sa robe et les merveilleux diamants, mais aussi par sa mécanique intérieure. - Voyez-vous, messeigneurs, et en tout premier lieu notre grand empereur, avec le vrai rossignol on ne sait jamais d'avance ce qui va venir, tandis qu'avec l'autre tout est prévu. C'est comme ça et pas autrement. On peut expliquer comment il est fait, l'ouvrir, montrer la conception du fabricant, où sont les valses, comment elles se déroulent et comment l'une suit l'autre. " C'est tout à fait ce que je pense", disait chacun des courtisans. Le maître de musique eut même la permission de montrer l'oiseau le dimanche suivant, au peuple, car l'empereur désirait que tous l'entendent. Le peuple l'entendit. Il y trouva autant de plaisir qu'à s'enivrer de thé - ce qui est très chinois -, il approuvait de la tête en levant en l'air le doigt qui s'appelle " licheur de pot". Cependant, les pauvres pêcheurs qui avaient l'habitude d'entendre leur petit oiseau de la forêt disaient : "C'est joli, ça ressemble ... mais il y manque je ne sais quoi !" Le vrai rossignol fut banni du pays et de l'empire. Maintenant, l'oiseau mécanique trônait sur un coussin près du lit impérial ; tous les cadeaux qu'il avait reçus, or et pierreries étaient rangés tout autour de lui, et il avait le titre de "Grand Chanteur de la table de nuit impériale n°1, du côté gauche", car l'empereur considérait le côté gauche comme le plus important, le cœur étant à gauche, même chez un empereur. Le maître de musique écrivit vingt-cinq volumes sur l'oiseau mécanique, si érudits et si longs, en employant les mots chinois les plus terriblement difficiles et les gens affirmaient les avoir lus et les avoir compris, autrement ils seraient passés pour stupides et auraient reçu la bastonnade sur le ventre. Un an passa. L'empereur, la cour et tous les Chinois savaient par cœur chaque son sorti de la gorge du petit animal, mais ils n'en étaient que plus satisfaits, ils pouvaient chanter avec lui. Les gamins sifflaient : zizizi, kluklukkluk ! et l'empereur aussi. C'était vraiment charmant. Mais un soir... l'automate chantait, l'empereur était couché dans son lit et l'écoutait. Tout à coup, à l'intérieur de l'oiseau, il se fit un " couac", quelque chose sauta " brrr", toutes les roues tournèrent un instant... et la musique s'arrêta ! L'empereur sauta du lit, fit appeler son médecin, mais qu'y pouvait-il ? Alors, on fit venir l'horloger et, après bien des paroles et des examens sans fin, il réussit à réparer tant bien que mal la mécanique, mais il prévint qu'il fallait beaucoup la ménager car les pivots étaient très usés et il n'était pas capable de les remplacer. Quelle déception! L'oiseau mécanique ne chanta plus qu'une fois par an et encore ... Mais le maître de musique fit un petit discours plein de mots très difficiles pour expliquer que c'était aussi bien ainsi... alors c'était aussi bien ainsi. Cinq ans passèrent et tout le pays eut un grand chagrin - au fond, chacun aimait l'empereur - et maintenant il était très malade, au point de ne pas survivre, disait-on. Un nouvel empereur était déjà élu que les gens descendaient encore dans la rue pour demander au chancelier comment allait leur cher empereur. - P.p.p., faisait-il en hochant la tête. Blême et glacé, l'empereur gisait dans son grand lit magnifique et toute la cour, le croyant mort, s'empressait de saluer son successeur. Les serviteurs couraient au-dehors commenter l'événement; les femmes de chambre donnaient une réception et offraient le café. Dans les salons et les couloirs, des tapis amortissaient le bruit des pas ; partout régnait le silence ... le silence. Cependant, l'empereur n'était pas encore mort ; immobile, pâle, il était couché dans son lit aux grands rideaux de velours, aux lourds glands d'or. Tout en haut, une fenêtre était ouverte et la lune éclairait le malade et l'oiseau mécanique. Le pauvre monarque ne pouvait presque plus respirer, il lui semblait avoir un poids énorme sur la poitrine ; il ouvrit les yeux et vit que c'était la Mort qui était assise, là. Elle avait mis sa grande couronne d'or et tenait d'une main son sabre d'or, de l'autre son splendide drapeau. Tout autour d'elle, dans les plis des grands rideaux de velours, des têtes étranges perçaient : les unes hideuses, les autres gracieuses et aimables. C'étaient les mauvaises et les bonnes actions de l'empereur qui le regardaient maintenant que la Mort était assise sur son cœur. - Te souviens-tu de cela ? murmuraient-elles. Te souviens-tu de ceci, encore ? Et elles lui racontaient tant de choses que la sueur lui perlait sur le front. - Je n'ai jamais rien su de tout cela, cria l'empereur. Musique ! Musique, secouez le grand chapeau chinois, que je n'entende plus ce qu'elles disent ! Mais elles continuaient et la Mort hochait la tête comme un Chinois. - Musique, musique ! cria encore l'empereur. Petit oiseau précieux, chante ! chante ! Je t'ai donné de l'or et des bijoux, et j'ai moi-même passé à ton cou ma pantoufle d'or, chante ! chante Mais l'oiseau restait silencieux, personne n'était là pour le remonter et donc il ne pouvait chanter. La Mort regardait le moribond de ses grandes prunelles vides et tout était silencieux, si effroyablement silencieux. Alors, s'éleva soudain près de la fenêtre un chant doux et délicieux, c'était le petit rossignol vivant, assis dans la verdure, au-dehors. Il avait entendu parler de la détresse de son empereur et il venait lui chanter consolation et espoir. Tandis que son gazouillis s'élevait, les sinistres apparitions s'estompaient, le sang circulait de plus en plus vite dans les membres affaiblis du mourant et la Mort, elle- même, écoutait et disait : "Continue, petit rossignol, continue!" - Oui, mais donne-moi ce beau sabre d'or, donne-moi ce riche drapeau, donne-moi la couronne de l'empereur. Et la Mort donna chaque joyau pour un chant. Alors, le rossignol continua de chanter. Il chanta le cimetière paisible où poussent les roses blanches, où le sureau embaume, où l'herbe fraîche est arrosée par les larmes des survivants. La Mort eut la nostalgie de son jardin et se dissipa comme un froid brouillard blanc par la fenêtre. - Merci, merci, dit l'empereur, petit oiseau du ciel, je te reconnais. Je t'ai chassé de mon pays, de mon empire et, cependant, tu as repoussé de mon lit mes péchés et la Mort de mon cœur ! Comment te récompenser ? - Tu m'as déjà récompensé, dit l'oiseau. J'ai vu des larmes dans tes yeux la première fois que j'ai chanté pour toi, et ça je ne l'oublierai jamais. Elles sont le vrai bijou pour le cœur d'un chanteur. Mais dors maintenant, pour redevenir sain et fort ! Je vais chanter pour toi. Et il chanta, et l'empereur s'endormit d'un bon sommeil réparateur. Le soleil brillait dans sa chambre, lorsqu'il s'éveilla, guéri. Aucun de ses serviteurs n'était auprès de lui, mais le rossignol chantait encore. - Reste toujours auprès de moi ! dit l'empereur. Tu ne chanteras que lorsque tu en auras envie et je briserai l'oiseau mécanique en mille morceaux. - Non, dit le rossignol, il a fait tout ce qu'il pouvait. Garde-le toujours. Je ne peux pas, moi, bâtir mon nid et vivre dans le château, mais permets-moi de venir quand cela te plaira. Le soir, je serai là sur une branche et je chanterai pour toi afin que tu sois joyeux et pensif à la fois. Je chanterai ceux qui sont heureux et ceux qui souffrent, le bien et le mal qui sont autour de toi et qu'on te cache. Le petit oiseau chanteur peut voler au loin, près des pauvres pêcheurs, sur le toit des paysans, chez tous ceux qui sont loin de toi et de ta cour. J'aime ton cœur plus que ta couronne, et pourtant, une couronne a comme un parfum sacré autour d'elle. Je viendrai chanter pour toi, mais il faut me promettre une chose ... - Tout ce que tu voudras, dit l'empereur. Il était debout dans son costume impérial qu'il avait lui-même revêtu, et tenait contre son cœur le sabre alourdi par l'or. - Je te demande de ne révéler à personne que tu as un petit oiseau qui te dit tout. Alors, tout ira mieux. Et il s'envola. Les serviteurs entraient pour voir leur empereur mort. Ils étaient là, debout devant lui, étonnés. Et lui leur dit, simplement : " Bonjour !"...

     Hans Christian Andersen


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  • coucou, comme il fait toujours beau, je viens aujourd'hui, vous conter des petites légendes ensoleillées...

    en vous souhaitant une belle journée...

    bises de véro et bonne visite...

     

    Les lutins de la mauve bruyère… 

    Dans la mauve bruyère, 

    Rêvait la fée de la nuit.

     Parmi le thym violet,

     Batifolait le lapin.

     Sur la lavande bleue,

     Jouait gaiement la jeune fouine.

     Hélas surgit le chien dans la lavande, 

    Qui poursuivit la fouine.

     Elle s’en fut dans le thym,

     Effrayer le lapin.

     En courant,

     Ils arrivèrent dans la bruyère,

     Tirant de son rêve, la fée de la nuit.

     Celle-ci changea en lutins,

     La fouine et le lapin.

     Puis du chien fit un cheval ailé

     Sur le dos duquel elle prit le chemin

     De son royaume enchanté.

     Et depuis,

     Sur la lande, parmi la bruyère fleurie

     Dansent les lutins de la nuit…

     

     

    La petite fée Amandine.

     

    Assise dans son fauteuil de pétales de roses parfaitement douillet, Amandine, la petite fée toute rose de la tête aux pieds, ne peut croire ce que révèle sa boule magique. 

    Cette dernière vient de lui apprendre que le soleil ne veut jamais se montrer dans un petit village. Le vent souffle sans cesse, les nuées sont menaçantes, et la neige tombe souvent. 

    -eh bien dit Amandine, il faut remédier vivement à ces ennuis! 

    Aussitôt elle vole à bord de son avion rose jusqu’au soleil et lui reproche :

     

    -c’est très mal d’oublier ce village! 

    À l’aide de ciseaux étranges, elle coupe les plus beaux rayons du soleil qui est navré d’avoir agi de la sorte et lui offre sa chaleur. 

    Amandine met les rayons dans une étrange boîte et atterrit dans le village la nuit. 

    Elle accroche les rayons aux branches des arbres, aux toits des maisons et dans les jardins tristes, plante des roses de toutes espèces. 

    Au matin la neige a disparu et les nuages ne résistent pas au soleil. Les oiseaux chantent à tue-tête et Amandine danse de joie…

     

     

    La légende de la demoiselle…

     

    La source qui bavarde parmi les hautes herbes, m’a conté cette bien jolie légende : « par un bel après-midi d’été, une jeune fée voulant se désaltérer, se pencha sur l’eau de la rivière. Son pied glissa sur la terre mouillée de la berge et à l’eau, elle tomba. Elle fut emportée par le courant rapide comme un fétu de paille.

     

    Sans sa baguette magique, qui était restée dans l’herbe, elle était perdue.

     

    Alors la fée des eaux fit un miracle pour cette petite sœur en péril. Elle tapa dans ses mains. Aussitôt, une gerbe d’eau souleva la petite fée qui prit son envol dans l’azur du ciel d’été. En retombant, les gouttelettes d’eau se transformèrent en libellules.

     

    Voilà pourquoi elles ont le joli nom de demoiselles et que dans leurs ailes de tulle s’accrochent encore des gouttes d’eau. 

     

    Au royaume des fleurs

      

    Au royaume des fleurs, une fée vient de naître.

    couchée dans un bouton de rose, elle est bercée par les oiseaux.

    ce bébé rose dort en suçant son pouce.

    autour de son berceau, se pressent les fleurs, ses marraines.

    -moi la rose, je t'apporte la beauté.

    -moi le lis, je t'offre la pureté.

    -Tes yeux auront ma couleur, et ton coeur ma fidélité, dit le myosotis.

    -tu auras ma discrétion, murmure la violette.

    Cette ravissante petite fée, vêtue d'azur, reçoit le joli prénom de Printemps. Alors Printemps s'éveille et gazouille en souriant aux fleurs et aux oiseaux.

    c'est qu'elle a aussi le pouvoir suprême de faire jaillir la vie en s'éveillant.

      

    illustrations de l'artiste

    christophe Vacher...

     

     

     


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  • une petite visite avec mon amie l'alouette en ce beau mardi... et en vous souhaitant une belle journée ensoleillée, et oui l'été fait du rab... et c'est pas pour nous déplaire...

    bisous de véro et bonne visite les z'amis...

    Petit passereau, l'alouette, qui mesure de 15 à 17 cm de longueur et ne pèse que 40 grammes, habite les régions septentrionales de l'Ancien Monde. Son plumage est gris-beige, orné de taches plus foncées sous le bec et sur le poitrail. Avec des herbes sèches, l'alouette fait son nid dans un petit creux de terrain au milieu des cultures. La femelle pond 4 ou 5 œufs, 2 ou 3 fois par an. L'alouette se nourrit d'insectes et de graines.

     

    Lorsqu'elle prend son vol, l'alouette semble peu sûre d'elle-même ; elle est cependant capable de couvrir de très longs trajets, puisque ses migrations la conduisent en Afrique du Nord ou en Asie méridionale. Elle chante dès le matin, semblant célébrer la naissance du jour. A la campagne, on dit qu'elle annonce le soleil. Autrefois on chassait cet oiseau à l'aide d'un petit engin de bois incrusté de morceaux de verre scintillants qui l'attirait : le miroir aux alouettes. Maître de la Gaule, Jules César décida d'enrôler des guerriers indigènes dont il avait pu apprécier le courage et l'intrépidité, au cours de maints combats. Il fonda une légion dont les soldats - tous Gaulois - portaient sur leur casque une alouette de bronze, ailes déployées : on l'appela la légion de l'Alouette (Alauda).

     

    Le chant de l'Alouette...

    (texte trouvé sur le net)...

      

    As-tu déjà parcouru la campagne, ami lecteur, à l'aube d'un beau jour d'été quand le soleil surgissait, le front radieux, de son lit de pourpre ; quand les blonds épis qui couvrent la plaine ondulaient comme les vagues d'un océan d'or, mollement balancés par la brise ?
    Ton oreille attentive écoutait une divine mélodie qui dominait les bruits mystérieux de la nature frissonnante sous le réveil. Tes yeux levés vers le ciel d'où semblaient venir ces chants délicieux distinguaient, perdu dans l'immensité bleue, un point imperceptible, qui se mouvait cependant, tantôt se rapprochant de la terre, tantôt disparaissant dans un flot de lumière pour reparaître quelques instants après. Tu comprenais alors que c'était une alouette matinale et, l'âme ravie, tu ne te lassais pas d'écouter ces chants suaves.
    Je veux te dévoiler aujourd'hui un doux mystère et te dire pourquoi cet oiselet a choisi pour égrener sa voix en joyeux trilles l'heure où point l'aurore et la solitude de l'azur immense.

    C'était par une matinée, au milieu d'une plaine ensoleillée mais aride de Palestine. Joseph, averti en songe des desseins homicides d'Hérode, avait fui toute le nuit, guidant vers la terre plus hospitalière d'Egypte la Vierge, assise sur un âne, et tenant en ses bras l'Enfant Jésus endormi.
    Ils avaient parcouru la plaine en tous sens, cherchant, mais en vain, quelque nourriture qui leur permît de continuer leur route pénible. Harassés de fatigue, mourant de faim, ils s'étaient arrêtés, attendant que le Ciel leur vînt en aide quand, jetant ses notes joyeuse dans le silence qui planait sur l'étendue, une frêle alouette s'approcha de la sainte famille abandonnée.
    L'Enfant se réveilla ; un sourire d'une tendresse infinie s'épanouit sur ses lèvres roses ; et de sa douce voix il dit à l'oiseau :
    - La plaine est immense, plus aride que le roc brûlé par les rayons du soleil. Où trouveras-tu le grain de blé qui te rassasie ? Tu ne sais donc pas, téméraire, que tu risquas ta vie en venant en ces lieux ?
    Mais elle répondit en un gazouillement léger :
    - J'ai vu votre douleur et votre abandon. Je suis venue pour vous annoncer qu'il est non loin d'ici un endroit fertile où règne l'abondance et vers lequel je vous guiderai si vous voulez me suivre.
    Ce disant, elle prit son essor, tandis que Joseph, animé d'un nouveau courage, conduisait l'âne qui portait Marie en suivant des yeux la route que leur traçait l'alouette dans les airs.
    Ils atteignirent bientôt une colline verdoyante d'où s'écoulait une source qui répandait la fécondité, la vie sur son passage. Là, ils purent, après s'être rassasiés, goûter quelques instants d'un repos bienfaisant.
    Avant de s'engager sur la route poudreuse, l'Enfant dit à l'alouette :
    - Grâce à ton cœur charitable nous avons échappé à la mort la plus cruelle. Je te fais la promesse, en récompense de ton dévouement, de réaliser à l'instant le désir, quel qu'il soit, que tu voudras bien m'exprimer.
    Le regard de l'oiseau s'éclaira d'une lueur de joie et de profonde reconnaissance, mais soudain des larmes baignèrent ses beaux yeux limpides, y répandant une infinie tristesse, et ce fut d'une voix agitée par l'émotion qu'elle répondit :
    - J'avais une tendre mère que j'adorais mais que je n'ai plus revue depuis le jour maudit où, comme nous chantions parmi les blés mûrs, l'homme cruel lui lança le trait meurtrier et me ravit son cadavre. Accorde-moi dont la grâce de la revoir, ne fût-ce qu'un instant, pour recueillir le baiser suprême qui me fut refusé à l'instant de sa mort.
    - Ta prière est exaucée, mignonne alouette, répondit l'Enfant, non seulement je vais te rendre à celle que tu chéris, pour un instant, mais chaque jour quand poindra l'aurore, un rayon de pourpre, glissant parmi les blonds épis, viendra caresser ta paupière close dans ton nid parfumé ; tu voleras vers le ciel, vers ces régions élevées où t'attendra ta mère, où les rumeurs de cette triste terre ne troubleront jamais vos doux entretiens. Quand la mort te guidera définitivement vers elle, tes descendants à leur tour viendront chaque matin se grise avec toi d'amour et de chansons.
    Un nouveau sourire éclaira la face divine de Jésus qui pencha sa tête blonde sur le sein de sa mère bien-aimée et s'endormit, reprenant un beau rêve, tandis que Joseph plein d'espérance se dirigeait vers la terre de salut et que l'alouette disparut dans les airs, répandant sa divine mélodie plus suave qu'aucun chant de la terre.

    Je possédais dans mon enfance un de ces charmants oiselets enfermé dans une étroite cage que je plaçais sur le bord de la fenêtre. Un jour que le soleil semblait convier tout le monde à la joie et au plaisir et que ma captive restait sombre et muette, blottie au fond de sa prison, je lui demandai la cause de sa tristesse.
    Elle me conta ce que je viens de vous rapporter.
    - Malgré tous les soins dont tu m'entoures, continua-t-elle, crois-moi, il n'est pas de bonheur plus doux que d'être auprès de sa mère et pour cela il me faudrait l'air, l'azur, cette liberté enfin que tu m'as ravie à jamais !
    - S'il en est ainsi, répondis-je aussitôt, le cœur plein de honte, car je me sentais bien coupable, je veux t'accorder à l'instant même ce que tu désires si ardemment, à condition toutefois que tu voudras bien te charger d'un doux message.
    - "J'avais une petite sœur dont le regard profond était un reflet du Paradis qu'elle avait quitté. La neige était bien moins pâle que son front noyé sous de flots de cheveux d'or et sa voix résonnait à mon oreille comme le chant d'une harpe céleste. Mais elle ne put rester sur cette terre ; les anges, jaloux de mon bonheur sans doute, l'ont ravie à mon affection. Dis-lui, quand tu la verras trônant parmi les chœurs angéliques, qu'elle fut bien cruelle de m'abandonner ainsi ; porte-lui sur ton aile le baiser d'un frère qui la pleure et dont le plus doux moment sera celui qui le ramènera vers elle !
    Elle me le promit. J'ouvris donc la cage d'où elle s'enfuit en chantant.
    Le lendemain dès l'aube, je me promenais dans la campagne, triste, en songeant à mon abandon, à la solitude dans laquelle désormais j'étais condamné à vivre, quand l'alouette que j'avais rendue à sa mère vint s'abattre sur mon épaule ; sa voix tendre résonna doucement à mon oreille ; elle déposa son bec tout rose sur mes lèvres pâles et disparut aussitôt.
    Je ne devais plus la revoir.
    Mais je sais qu'elle a tenu sa promesse ; j'ai compris qu'elle avait porté ce matin-là le baiser que j'imprimai sur son aile à petite sœur qui me le rendit en priant la fidèle messagère de me l'apporter, ce qu'elle fit en posant son bec de fin corail sur mes lèvres pâlies, tandis qu'en son doux langage elle semblait me dire :
    - Elle t'attend là-haut…

     

    L.E.ALPHONSE MILLET...

     

     

     

     

     


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  • Des légendes, et encore des légendes, en ce mardi pluvieux et froid chez moi, pour vous souhaiter une bonne journée de mardi...

    bisous les z'amis et bonne visite...

    La légende de l’hirondelle


    Un jour d’avril, dans la campagne ensoleillée,
    Jésus, pour amuser ses petits compagnons,
    Modelait, en jouant, de l’argile mouillée ;
    Et, de ses mains d’amour, naissaient des oisillons
    Qu’il posait sur le sol, les ailes étendues...
    Or, un pharisien passa : « Hé quoi ! » petits,
    Ignorez-vous qu’il est des choses défendues,
    Et qu’un jour de sabbat nul travail n’est permis ?...
    Et, brutal, il voulut écraser l’œuvre frêle ;
    Mais Jésus fit un geste et, soudain, s’animant,
    Les oiseaux, vers le ciel, fuirent à tire-d’aile...
    Ils gagnèrent le toit qui, protégeant l’Enfant,
    Saurait garder aussi leur demeure fragile.
    Et là, loin des méchants, à l’abri du malheur,
    Ils bâtirent leur nid avec la même argile.

    Plus tard, lorsque Jésus marchant à la douleur,
    Sous la croix écrasé, monta vers le Calvaire,
    Ils firent, avec lui, la route en gémissant...
    Plus tard encor, quand sur sa face sans colère,
    La couronne eut tracé comme un sillon de sang,
    Pour adoucir un peu les souffrances divines,
    Pour soulager Celui qui fut toute bonté,
    Les oiseaux, une à une, ôtèrent les épines
    Dont les pointes trouaient le front ensanglanté,
    Tandis que le frisson caressant de leurs ailes
    Faisait l’air étouffant plus léger et plus pur,
    Et moins lourdes passaient les heures éternelles.

    Jésus agonisait lentement sous l’azur...
    Soudain, dans un élan suprême, il rendit l’âme.
    Le soleil s’obscurcit, le ciel bleu se troubla ;
    On entendit, dans l’ombre, une plainte de femme,
    Et le vol attristé des oiseaux s’en alla...
    Mais, avant de quitter le Maître, l’hirondelle
    Prit le deuil qui, depuis, n’a plus quitté son aile….

      

    De George Droux…

    Vieille légende de l’hirondelle…

     

    Le roi Salomon était parvenu à un si haut degré de sagesse, que Dieu, dit une vieille légende, se déchargea sur lui du gouvernement des animaux. Le premier acte du monarque fut de les convoquer tous dans une vaste prairie, afin d'entendre leurs plaintes. Son intention était de supprimer tous les abus et de rendre tout le monde content. Quand ils furent réunis, Salomon s'assit sur son trône, imposa silence et donna la parole au premier qui la demanderait. L'homme se leva aussitôt, et se plaignit du serpent, qui, depuis plusieurs siècles, se nourrissait de son sang. Le serpent en convint, mais il prétendit qu'il était dans son droit, Jéhovah l'ayant autorisé à se nourrir du sang le meilleur. L’homme répondit qu'il y avait certainement des animaux dont le sang était meilleur que le sien. En présence de ces deux assertions contradictoires, Salomon chargea le petit insecte qu'on appelle le cousin de faire une enquête, et il lui donna un an pour goûter le sang de tous les animaux. Le cousin, sans attendre la fin de la réunion, entra aussitôt en campagne. Juste un an après, comme il se rendait à une nouvelle assemblée de tous les animaux, il rencontra l'hirondelle."Où vas-tu ? lui demanda celle-ci.- Je vais à la réunion. As-tu oublié l'importante mission dont Salomon m'a chargé, l'an dernier ?- Ah oui ! je m'en souviens. Et quel est le sang le meilleur ?- Il n'y a pas à hésiter : c'est le sang de l'homme.- Tu dis ?- Je dis le sang de..."L'hirondelle ne lui laissa pas achever sa phrase : d'un coup de bec elle lui arracha la langue. Quoique muet, le cousin se rendit à l'assemblée, et arriva en même temps que l'hirondelle. Tous les animaux étaient déjà réunis, et Salomon venait de s'asseoir sur son trône."Eh bien, dit-il au cousin, quel est le sang du meilleur ?"Et le cousin de répondre en faisant : ksss, ksss, ksss."On ne t'entend pas : parle plus distinctement.- Ksss, ksss," reprit le cousin. Tout le monde allait éclater de rire, quand l'hirondelle prenant la parole : "Grand roi, dit-elle, j'ai rencontré le cousin avant l'accident qui l'a rendu muet, et je lui ai demandé que est le sang le meilleur,- Et qu'a-t-il répondu ?- Que c'est le sang de la grenouille. N'est-ce pas cousin ?- Ksss, ksss, ksss, répondit le malheureux.- Eh bien ! reprit Salomon, puisqu'il en est ainsi, c'est du sang de la grenouille que le serpent se nourrira à l'avenir."Le serpent n'était pas content, et il jura de se venger de l'hirondelle qui, d'après lui, aurait dû garder le silence. Au moment où l'assemblée se retirait, que fait-il ? Il se cache dans une broussaille, et comme l'hirondelle passait près de lui, rasant le sol, il saute avec force pour la frapper, mais il ne saisit que le milieu de la queue. L'hirondelle donne un bon coup d'ailes et en est quitte pour deux ou trois plumes. C’est depuis lors qu'elle a la queue fourchue….

    L’hirondelle…


    Quand les froids sont venus, la prudente hirondelle

    Quitte nos durs climats pour des pays plus doux

    Mais l'oiseau du retour, en s'éloignant de nous,

    Pense au toit de son hôte, et lui reste fidèle.

    Le nid abandonné hante son souvenir,

    Et quand elle s'en va, la bonne voyageuse

    En emporte avec elle une image joyeuse

    Que son âme d'oiseau saura bien retenir

    Adieu donc, et partez, frileuses hirondelles,

    Mais revenez chez nous pour les feuilles nouvelles,

    Et vous retrouverez, comme tous les printemps,

    Avec vos anciens nids accrochés aux solives,

    Le bonjour familier et les regards contents,

    Qui rendent chaque fois les amitiés plus vives…

     

    Henri Chantavoine...

     

     

     

    L'hirondelle...

     

    Fille de Pandion, ô jeune Athénienne,
    La cigale est ta proie, hirondelle inhumaine,
    Et nourrit tes petits qui, débiles encor,
    Nus, tremblants, dans les airs n'osent prendre l'essor.
    Tu voles ; comme toi la cigale a des ailes.
    Tu chantes ; elle chante. A vos chansons fidèles
    Le moissonneur s'égaye, et l'automne orageux
    En des climats lointains vous chasse toutes deux.
    Oses-tu donc porter, dans ta cruelle joie,
    A ton nid sans pitié cette innocente proie ?
    Et faut-il voir périr un chanteur sans appui
    Sous la morsure, hélas ! d'un chanteur comme lui!

    André Chénier  

     


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  • Bonjour, débutons cette semaine avec un bel oiseau : L'hirondelle...

    en vous souhaitant une belle semaine, à commencer par un bon Lundi...

    bises de véro et bonne visite...

    Mythes et symboles des Hirondelles…

    Pierre d’hirondelle…

    Pierre trouvée dans le nid d'une hirondelle et qu'on croyait bonne pour les yeux, parce qu'on s'imaginait que les yeux des petites hirondelles se guerrissaient après avoir été crevés.  

     

     Porte bonheur…

     

     En Lorraine, plus particulièrement dans la région de Metz, l'hirondelle préserve de la foudre et porte bonheur à la maison qu'elle a choisie pour y bâtir son nid. Celui qui tue une hirondelle deviendra victime d'un malheur.
    On dit que les hirondelles arrivent pour le jour de l'Annonciation (25 mars), et quittent le pays le 8 septembre, jour de la nativité de la Vierge....

      

    La Chélidoine... 

    (  Plante de la famille des Papaveraceae, est une plante à fleurs jaunes et à latex orangé, fréquente dans les vieux murs, dans les pierrailles, dans les fentes de rochers, appelée aussi Grande éclair et herbe aux verrues.
    Cette Plante tire son nom du grec "Khelidon", qui signifie hirondelle, en Grec ancien. On pensait autre fois que l'hirondelle se servait du latex de la plante pour nettoyer les yeux de ses petits.

    Note : La médecine populaire utilise avec profit la Chélidoine, pour le traitement des verrues. En effet, une verrue frottée plusieurs matins de suite avec le latex tout frais se dessèche rapidement et fini par disparaître .Cet usage est sans danger. Il faut proscrire toutes autres utilisations, la plante étant toxique.

     

    Chez les Celtes...

     L'hirondelle est représentée dans le domaine mythique celtique par le nom de Fand, épouse du dieu de la mer Manannan. Tombée amoureuse de Cùchulainn, elle l'invite dans l'Autre monde et il passe un mois auprès d'elle. Puis il l'abandonne et est repris par sa femme Emer. Avec beaucoup de mélancolie Fand retourne alors vers son mari, qui est revenu la chercher.
    Un autre personnage mytique du panthéon celtique est Fandle, l'un des trois fils de Nechtan-Soene, tué par Cùchulainn lors de sa première expédition sur la frontière de l'Ulster Fandle, d'une extrême légèreté combattait au-dessus de l'eau.
    Dans cette mythologie celtique, l'hirondelle apparait liée à un symbolisme de la fécondité et de l'alternance. 

    En Afrique… 

     Pour les Bambaras du Mali, l'hirondelle est un auxiliaire, une manifestation, du démiurge Faro, maître des eaux et du verbe et de l'expression suprême de la pureté, par opposition à la terre originellement souillée. L'hirondelle doit son rôle important au fait qu'elle ne se pose jamais sur la terre; elle est donc exempte de souillure.
    C'est elle qui recueille le sang des victimes des sacrifices offerts à Faro, pour l'emporter dans les espaces supérieurs, d'où il redescendra sous forme de pluie fécondante.
    Elle joue donc un rôle de véhicule dans le mécanisme cyclique de la fécondation de la terre; mais aussi dans la fécondation de la femme, par l'intermédiaire du jus de la tomate sauvage qu'elle apporte également au ciel. (Note : l'hirondelle ne construit pas de nid durant son séjour en Afrique, on ne l'y voit donc jamais à terre).

     

     

    En Chine…

    Comme le rapporte Lie-Tseu, on pensait que les hirondelles disparaissaient à l'automne, au fond de l'eau pour y passer l'hiver, elles s'y transformaient en coquillages, puis redevenaient hirondelles, en accompagnant le mouvement ascendant du soleil. On faisait même correspondre à l'arrivée et au départ des hirondelles, la date exacte des équinoxes. Le jour du retour des hirondelles, était l'occasion de rite de fécondité. Plusieurs légendes rapportent la fécondation merveilleuse de jeunes filles par l'ingestion d'oeuf d'hirondelle, (histoire de Hien-Ti, histoire de la famille Chang dont descendait Confucius). Confucius n'en n'est pas moins si l'on ose dire, le fils de l'hirondelle.

    En Chine toujours, des galettes en forme d'hirondelles étaient fixées au-dessus des portes, l'hirondelle paraît d'ailleurs se confondre ici avec un autre oiseau du printemps qui pourrait être le loriot.

     

    De la Méditerranée au Gange…

     

    Légende de l'Attique : Pandion, roi de l'Attique, épousa une naïade, nommée Zeuxippé, et en eut deux garçons, Erechté et Boutès, et deux filles, Philomèle et Procné.
    Au temps où régnait Pandion, le roi de Thèbes était Labdacos, et, ainsi qu'il arriva très souvent aux temps historiques, la guerre avait éclaté entre les gens de l'Attique et les Béotiens.
    Pandion sollicita l'alliance d'un roi de Thrace, Térée, qui était fils d'Arès, et, pour sceller l'alliance, lui donna en mariage sa fille aînée, Procné.
    Bientôt celle-ci eut de son mari un fils, nommé Itys. Mais Procné s'ennuyait, en Thrace, loin d'Athènes, et elle voulut faire venir auprès d'elle sa soeur Philomèle. Térée y consentit et partit chercher la jeune fille. Mais, pendant le voyage, il devint amoureux de celle-ci et lui fit violence. Puis, pour l'empêcher de se plaindre à sa soeur, il lui coupa la langue. Mais Philomèle imagina un moyen de se faire entendre; sur une tapisserie, elle broda l'histoire de la violence qui lui avait été faite.
    Procné décida de la venger. Pour cela, elle tua Itys, son propre fils, le fit bouillir, et donna cette chair à manger à Térée. Après quoi, elle s'enfuit avec sa soeur.
    Lorsqu'il sut ce qu'avait fait sa femme. Térée saisit une hache et se lança à la poursuite des deux soeurs. Il les rejoignit à Daulis, en Phocide.
    Mais Philomèle et Procné, en le voyant arriver, implorèrent les dieux, qui eurent pitié d'elles et les transformèrent en oiseaux. Procné devint un rossignol et Philomèle une hirondelle. Térée fut lui aussi métamorphosé et devint une huppe.

     

    D’autres Symboles…

    L'hirondelle est le symbole du renoncement et de la bonne compagnie dans l'Islam. Chez les Persans, le gazouillement de l'hirondelle sépare les voisins et les camarades, elle signifie solitude, émigration, séparation, sans doute à cause de sa nature d'oiseau migrateur.


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  • Quelques petites histoires aujourd'hui, entre noir et blanc, entre corbeau et colombe...

    à vous de choisir...

    bonne visite et bon jeudi...

    bisous de véro...

    Donnez-nous mille colombes... 

     

     

    Paxi la Colombe...

    L’histoire d’une colombe qui amène la paix…
    Sauf que la guerre est partout et que, toute seule, elle ne parvient pas à enrayer ces fléaux !
    Il lui faut de l’aide, assurément !
    Non seulement, elle va en trouver, mais elle va même en produire !...  

          

    Paxi était une colombe blanche, au vol gracieux, et aux attitudes douces. Elle était connue pour ses propriétés apaisantes.
    En effet, dès qu’elle arrivait, l’air était plus serein, le ciel prenait aussitôt une belle couleur bleue, et tout devenait tranquille.
    Parfois, on l’appelait, parfois, c’était elle, qui, au hasard de ses pérégrinations, calmait le jeu dans des endroits enflammés.
    Un jour, elle atterrit près d’une maison d’où émanaient de nombreux éclairs.
    Dedans, c’était tout sombre, et on entendait des éclats de voix en sortir.
    Paxi s’approcha et aussitôt, la lumière pénétra dans les pièces. La colombe trouva des enfants en pleurs et un papa, les sourcils froncés, qui avait l’air très en colère. Elle s’approcha encore et les larmes s’envolèrent, ainsi que toutes les tensions.
    Ah, on se sentait mieux ici !
    Les enfants retrouvèrent leurs rires, et le papa, le sourire. Même la maison semblait heureuse : les portes et les fenêtres s’étaient recourbées vers le ciel, en un bel arc souriant.
    Paxi caressa de ses ailes, le visage des enfants. Qu’ils étaient beaux ! Qu’ils étaient tendres ! Qu’ils étaient touchants ! Les enfants, c’était ce qu’elle connaissait de plus beau, et ce qu’elle aimait le plus.
    Elle reprit son vol, et arriva dans un pays où régnait la guerre. Des chars d’assaut dans les rues, des bombes qui tombaient, une population affolée… Ouille, ouille, ouille, ce n’était pas joyeux ! Elle avait du travail !
    Alors, elle vola d’un côté, puis de l’autre. Elle traversa tout le pays, fit plusieurs passages au même endroit, et réussit enfin, à ramener la paix. Le ciel bleu était revenu, le soleil brillait, et il ne restait plus qu’à tout reconstruire. Mais les hommes, tout heureux d’en avoir terminé avec la guerre, se sentaient le cœur à l’ouvrage, alors bientôt, tout serait différent.
    Paxi se reposa un peu. Le pays était grand, et ses multiples vols sans relâche, l’avaient fatigué. Elle était à peine posée, qu’au loin, elle vit un nuage noir.
    Allons bon, ça n’allait pas recommencer. Pas déjà ! Ce n’était pas possible !
    Mais celui-ci enflait, prenait de plus en plus d’ampleur.
    Notre pauvre Paxi dut reprendre du service. Elle vola vers le nuage qui se dissipa à son approche.
    Elle avait à peine tourné le dos que, derrière elle, plusieurs foyers se recréèrent. Vite, elle repartit vers eux. Mais la pauvre n’avait pas fini son vol, que déjà, ailleurs, la guerre repartait.
    -« Ma parole, mais je n’y arriverai jamais ! » se lamenta-t-elle.
    Un pigeon, du nom de Tampon, qui passait par là, lui proposa son aide.
    -« Puis-je t’aider, jolie colombe, tu as l’air épuisé ? »
    -« Oui, plutôt, je n’arrive pas à maintenir la paix ici, c’est très difficile, la guerre semble enracinée... »
    -« Oh oh, je vois… » dit le pigeon, « tu ne réussiras pas toute seule à faire le travail, je vais chercher d’autres colombes. »
    Et il fila à tire d’ailes, chercher du renfort. Il en trouva trois, du nom de Calma, Serena et Trankiya, qu’il ramena dare-dare vers le pays en feu.
    Aussitôt, elles se mirent au travail, et bientôt, tous les foyers s’éteignirent en même temps.
    -« Merci les amies ! » dit Paxi, « sans vous, je n’y serais jamais arrivée… Merci à toi aussi, gentil pigeon ! »
    -« Mais ce fut un plaisir ! » dit le pigeon, en rosissant.
    C’est que Paxi, la jolie colombe, lui plaisait bien, et qu’il en aurait bien fait sa fiancée.
    -« Paxi » lui déclara-t-il, « je crois que tu aurais besoin de renfort en permanence. Peut-être que je peux encore t’aider… »
    -« Ah oui ? Et comment ? » demanda Paxi.
    -« Et bien, en créant avec toi d’autres petites colombes de la paix… » murmura timidement le pigeon.
    -« D’autres colombes ? Que nous créerions ? « s’étonna Paxi.
    -« Oui, des bébés quoi ! »
    Paxi ouvrit les yeux ronds, car elle venait de comprendre. Tout gêné, Tampon se retourna pour repartir.
    -« Excuse-moi, Paxi, je ne voulais pas t’offenser. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris… »
    Paxi vint alors se poser tout près de lui, et frotta doucement sa tête contre son cou.
    -« Cher Tampon, ta proposition m’intéresse. C’est vrai que la paix a de plus en plus de mal à régner, et que l’on a besoin des nouvelles générations. Je serais heureuse de contribuer à ce repeuplement avec toi… »
    Nos deux amoureux se bécotèrent tendrement, et attendirent patiemment l’heureux évènement qui allait permettre au monde de se porter mieux... 

       

      

    Mythes et symboles de la colombe…

    La colombe est fondamentalement symbole de pureté, de simplicité, de paix, d'harmonie, d'espoir et de bonheur retrouvé. Elle représente la sublimation de l'instinct, spécifiquement de l'Eros. Avec le Nouveau Testament, elle a fini par représenter le Saint Esprit. Oiseau d'Aphrodite, la colombe représente l'accomplissement amoureux que l'amant offre à l'objet de son désir. Finalement, la colombe représente souvent ce que l'homme contient d'impérissable, le principe vital, l'âme. Tout cela est issu, bien entendu, de la beauté et de la grâce de l'oiseau, de sa blancheur immaculée et de la douceur de son roucoulement. Pour cela le terme colombe fait partie des métaphores les plus universelles pour célébrer la femme.  

           

    La colombe et l'arc en ciel sont des symboles de la Genèse. Dieu décide d'anéantir l'humanité mais épargne Noé (et sa famille), le seul homme qu'il considère comme juste. Pour échapper aux eaux du déluge, Noé, sa famille et des animaux se retrouvent dans l'arche. Après le déluge, l'arche de Noé échoua sur le mont Ararat : était-il temps d'en sortir ? pour le savoir, Noé "lâcha la colombe pour savoir si les eaux avaient baissé sur la surface du sol. Mais le colombe ne trouva pas où poser la patte ; elle revient à lui vers l'arche car les eaux couvraient toute la surface de la terre (...) Il attendit encore sept autre jours et lâcha à nouveau la colombe hors de l'arche. Sur le soir elle revint à lui, avec au bec un frais rameau d'olivier ! Noé sut ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre".

    Noé peut alors sortir de l'arche. Une nouvelle humanité voit alors le jour... 

     

    LA COLOMBE (Nom latin : Columba)

    Constellation symbolisant la colombe que Noé envoya depuis son arche pour retrouver la terre ferme et qui revint avec un rameau d'olivier. Animal emblème de la paix, la colombe était l'un des attributs d'Aphrodite. Elle a été formée à partir d’étoiles qui appartenaient à la défunte constellation du Navire Argo.

      

    Chez les indiens, les colombes sont utilisés pour les rituels de paix mais aussi pour les déclarations d’amour, les révélations de l’être cher, face à l’amour qu’il éprouve pour vous, leurs plumes sont souvent attachées aux calumets de la paix… 

     

    Les Colombes poursuivies par le Milan,

    demandèrent secours à l'Épervier,

    qui leur fit plus de mal que le Milan même.

    On sait bien qu'un mari fait souvent enrager,

    Toutefois la jeune Colombe,

    Qui gémit, et veut se venger,

    Doit bien, avant que s'engager,

    Voir en quelles mains elle tombe ;

    Car si l'amant est brutal et jaloux,

    Il est pire encor que l'époux.

     

    Charles PERRAULT (1628-1703)
    Élu en 1671 au fauteuil 23 - Académie Française.
      

       

     

    Par les couchants sereins et calmes, les mouettes

    Vont mêlant sur la mer leur vol entrecroisé,

    Tels des gris souvenirs pleines de douceurs secrètes

    Voltigeant dans un cœur souffrant, mais apaisé.

    L'une, dans les clartés rouges et violettes, D'un coucher de soleil, fend le ciel embrasé, Une autre comme un trait, plonge dans les eaux muettesOu se suspend au flot lentement balancé. Nul oiseau vagabond n'a de plus longues ailes De plus libres destins, ni d'amours plus fidèles Pour le pays des flots noirs, cuivrés, bleus ou verts Et j'aime leurs ébats, car les mouettes grises Que berce la marée et qu'enivrent les brises Sont les grands papillons qui butinent les mers ...

     

    Jules Lemaître

     

     

     

     

      

     

     

     

    Comment le corbeau est devenu noir...

     

     

     

    Il y a très, très longtemps, quand la terre et ses habitants étaient encore jeunes, les corbeaux étaient tous blancs comme neige. En ce temps-là, les hommes n'avaient ni chevaux, ni fusils, ni armes en métal. Mais ils dépendaient pourtant de la chasse au bison pour manger et survivre. Il était difficile, aléatoire et dangereux de chasser le bison à pied, avec des armes à pointe de pierre.

     

    Les corbeaux rendaient les choses encore plus difficile aux chasseurs, car ils étaient les amis des bisons. Ils montaient très haut dans le ciel, au-dessus de la prairie, d'où ils pouvaient voir tout ce qui se passait. A chaque fois qu'un chasseur s'approchait d'un troupeau, les corbeaux volaient jusqu'à leurs amis, et, se perchant entre leurs deux cornes, ils les mettaient en garde « Croa, croa, croa, chers cousins, voici venir des chasseurs. Ils sont en train de ramper dans le ravin qui est là-bas. Ils sont derrière cette colline. Attention ! Croa, croa, croa! » en les entendant, les bisons s'enfuyaient au galop, et alors, les gens mouraient de faim.

     

    Les hommes se réunirent donc en conseil pour décider quoi faire. Parmi les corbeaux, il en était un énorme, deux fois plus gros que tous les autres, qui était leur chef. Pendant le conseil, le vieux sage se leva et suggéra ceci : « il nous faut prendre le grand corbeau blanc et lui donner une bonne leçon. Nous n'avons que cette solution, ou bien nous allons continuer à avoir faim » Il prit une grande peau de bison, entière, avec la tête et les cornes, et il la posa sur les épaules d'un jeune brave, en disant : « mon neveu, glisse-toi parmi les bisons. Ils te prendront pour l'un des leurs, et ainsi tu pourras capturer le grand corbeau blanc »

     

    Ainsi déguisé en bison, le jeune homme se faufila au milieu du troupeau et fit semblant de brouter. Les grands animaux hirsutes ne lui prêtèrent pas la moindre attention. Ensuite les chasseurs quittèrent leur campement et le suivirent, leur arcs tous prêts. Comme ils s'approchaient du troupeau, les corbeaux s'en vinrent, comme d'habitude, prévenir les bisons : « croa, croa, croa, chers cousins, les chasseurs viennent pour vous tuer. Gardez-vous de leurs flèches. Croa, croa, croa ! » Et, comme d'habitude, tous les bisons de s'enfuir au galop....... Tous, sauf bien sûr le jeune chasseur sous sa peau hirsute, qui faisait semblant de continuer à brouter.

     

    Le grand corbeau blanc vint donc se percher sur les épaules du chasseur, et battant des ailes, il lui dit « Croa, croa, croa, mon frère, es-tu sourd ? Les chasseurs sont tout près, juste de l'autre côté de la colline. Sauve-toi ! » Mais, à ce moment-là, le jeune chasseur laissa tomber sa peau de bison et s'empara de grand corbeau en le saisissant par les pattes. Puis il prit un lien de peau, lui attacha les deux pattes ensemble et attacha l'autre extrémité à une grosse pierre. Le corbeau se débattait tant qu'il pouvait, mais en vain.

     

    Les hommes de nouveau tinrent conseil. « qu'allons-nous faire de ce sale corbeau, qui nous a affamés tant de fois ? Je vais le brûler ! « s'écria un chasseur en colère. Et avant qu'on ait pu faire le moindre geste, il arracha le corbeau des mains du jeune chasseur et le plongea dans le feu du conseil, avec sa pierre et sa lanière de cuir. « ça t'apprendra ! » lui dit-il.

     

    Bien entendu, le lien qui l'attachait à la pierre brûla complètement presque tout de suite, et le grand corbeau réussit à s'envoler. Mais il était un peu roussi, et certaines de ses plumes étaient carbonisées. Il était toujours aussi gros, mais il n'était plus blanc. « croa, croa, croa ! « cria-t-il en s'envolant du plus vite qu'il pût. Jamais je ne recommencerai ; je n'avertirai plus les bisons, Je vous le promets ! Croa croa croa ! »

     

    C'est ainsi qu'il réussit à s'échapper. Mais, depuis ce temps-là, tous les corbeaux sont noirs....

     

     

     

     

      Le corbeau et le Soleil...  

    Un jour, le soleil envoya sa sœur, la Lune, sur la terre chercher des baies.

     

    La Lune descendit sur la terre, marcha dans la toundra et cueillit des baies quand elle rencontra une jeune femelle corbeau. Elles se saluèrent l’une l’autre, firent connaissance et s’en allèrent ensemble cueillirent des baies.

     

    Elles en cueillirent tant et tant qu’elles remplirent un plein panier.

     

    La Lune dit :

     

    - Reposons-nous un peu.

     

    La jeune femelle corbeau répondit :

     

    - Repose-toi, pendant ce temps, je vais trier les baies.

     

    La Lune se coucha sur de la mousse très douce et dormit profondément, profondément. La jeune femelle corbeau dévisagea la jeune Lune et s’étonna de tant de beauté. La jeune femelle corbeau ne pouvait plus s’empêcher de regarder le visage la Lune.

     

    La Lune se réveilla et demanda à la jeune femelle corbeau :

     

    - Toi aussi, tu as dormi ?

     

    Elle répondit :

     

    - Je viens juste de me réveiller et j’allais te réveiller. Allons chez moi, c’est tout près d’ici.

     

    La Lune acquiesça et elles partirent.

     

    Le soir, le frère de la jeune femelle corbeau revint de la chasse. La sœur dit doucement à son frère :

     

    - Regarde comme la Lune est belle. Demain, met mes vêtements et pars avec elle dans la toundra cueillir des baies.

     

    Le matin, le jeune corbeau se réveilla tôt, enfila les vêtements de sa sœur et réveilla la Lune. Ils mangèrent de la viande de renne, burent du thé et s’en allèrent cueillir des baie.

     

    La Lune, tout en cueillant des baies, demanda au jeune corbeau :

     

    - N’es-tu pas un homme travesti ?

     

    Le jeune corbeau dit :

     

    - Quoi ? Que dis-tu jeune fille ? Ne sommes nous pas au même endroit où nous avons cueilli des baies hier ?

     

    La Lune remplit son sac en cuir de baies et, fatiguée, décida de se reposer avec la jeune femelle corbeau, mais, d’elle, nulle trace.

     

    Elle commença à chercher dans les environs la jeune femelle, mais ne trouva qu’un joli couteau de chasse. Le couteau plut énormément à la Lune. Elle prit le couteau, le cacha dans un pli de sa robe et décida d’attendre la jeune femelle corbeau. Elle attendit, attendit et s’assoupit.

     

    La Lune se réveilla et à ses côtés, se trouvait, non un couteau, mais le jeune corbeau.

     

    La jolie Lune fondit en larme et eut peur de son frère, le Soleil. Le jeune corbeau se mit à la caresser pour la consoler.

     

    La Lune se leva et s’envola vers le Soleil.

     

    Elle regarda en arrière et vit le corbeau qui la suivait. La Lune dit au corbeau :

     

    - Tu n’arriveras pas à voler jusqu’au Soleil, c’est très haut et très loin !

     

    Le jeune corbeau répondit :

     

    - Je ne te quitte pas ! Je volerai tant que j’ai de la force et si elle venait à me quitter, je m’écraserai sur le sol. Je ne veux pas vivre sans toi !

     

    La Lune eut pitié du jeune corbeau, revint sur la terre et ils vécurent ensemble.

     

    Bientôt un enfant vint au monde.

     

    Le Soleil attendit et attendit sa sœur. Les enfants du Soleil chantaient des chansons tristes parlant de la jolie Lune perdue.

     

    Et toujours pas de Lune, pas de Lune.

     

    Le Soleil descendit sur la terre, illumina toute la toundra des ses rayons, éclaira toutes les montagnes, les gorges, les rivières. Un rayon éclaira la Lune, la sœur du Soleil.

     

    Le Soleil alla jusqu’à la yaranga 1 du corbeau. Il s’approcha de l’entrée, trouva sa sœur et lui demanda :

     

    - Pourquoi toi, petite sœur, es-tu restée si longtemps sur la terre ?

     

    La Lune lui répondit :

     

    - Je suis coupable, mais j’ai un mari et un bébé.

     

    Le Soleil se fâcha et eut une vive discussion avec le corbeau :

     

    - La place de ma sœur, la Lune, est dans le ciel et elle doit retourner là-bas.

     

    Le corbeau répondit :

     

    - La Lune est ma femme et elle a un enfant.

     

    Ils se disputèrent ainsi longtemps au sujet de la Lune.

     

    Enfin, ils décidèrent de mettre fin à leur querelle en mettant en concurrence des « femmes » : la Lune appartiendra à celui à qui les femmes ont cousu des vêtements le plus rapidement.

     

    Le corbeau appela une femelle hermine, le soleil une femelle souris. Ils leur donnèrent des peaux de rennes et leur ordonnèrent de coudre une koukhlianka 2. Les femelles commencèrent à coudre. La femelle hermine cousit vite et bien la koukhlianka, alors que la femelle souris n’eut pas le temps d’en terminer la moitié.

     

    Le corbeau appela une femelle marmotte, le soleil appela une femelle écureuil terrestre. Ils leur ordonnèrent de coudre un pantalon de fourrure, elles commencèrent à coudre. La femelle marmotte cousit vite et bien le pantalon de fourrure, alors que la femelle écureuil terrestre n’eut le temps de terminer la moitié du travail.

     

    Le corbeau appela une femelle loutre et le soleil un renard. Ils leur ordonnèrent de coudre une paire de bas en fourrure. La femelle loutre cousit vite et bien la paire de bas, alors que la femelle femme renard ne termina même pas un bas.

     

    Le corbeau appela une femelle mouflon des neiges et le soleil une femelle lynx. Ils leur ordonnèrent de coudre une paire de torbasa 3. Elles se mirent à coudre. La femelle mouflon des neiges cousit vite et bien la paire de torbasa, alors que la femelle lynx n’eut pas le temps de coudre une torbasa.

     

    Le corbeau appela une femelle ours et le soleil une femelle loup. Ils leur ordonnèrent de coudre une paire de moufles. Elles se mirent à coudre. La femelle ours cousit vite et bien la paire de moufles, alors que la femelle loup n’eut pas le temps de terminer une moufle.

     

    Le Soleil, voyant qu’il allait perdre, dirigea ses rayons sur une femme de glace. Les rayons ramenèrent la belle femme de glace. La femme s’illuminait aux rayons du Soleil, son tendre visage resplendissait.

     

    Le corbeau se mit en colère contre le Soleil tant il l’enviait de posséder une telle beauté.

     

    Le Soleil dit :

     

    - Rend moi ma sœur et reçois en échange cette beauté de glace.

     

    Le corbeau réfléchit, réfléchit et dit :

     

    - Non, non, il n’y a pas meilleure femme que la Lune.

     

    Le Soleil dirigea ses rayons sur une femme de neige. Ils rapportèrent la femme de neige. Elle rentra dans la yarangua et le Soleil darda sur elle ses rayons. Et la femme de neige scintilla de milles feux, de milles étoiles. La yarangua devint tout de suite claire et gaie.

     

    Là, le corbeau ne put résister à une telle tentation et dit :

     

    - Prenez votre sœur, la Lune, et donnez moi ces beautés.

     

    Le corbeau prit les femmes de glace et de neige et le Soleil, en compagnie de la Lune, s’envola vers le ciel.

     

    Le Soleil se mit en colère à cause du corbeau qui a si facilement oublié sa sœur.

     

    Et il partit au delà des mers, dans d’autres terres lointaines.

     

    Depuis, la toundra est sombre et froide les jours d’hiver.... 

     

      

     

    le Corbeau... bon Week-end...
     

     

     

     

    Le Corbeau, tout comme d'autres animaux ( dont le Loup ), n'a acquis une symbolique négative que récemment et quasi uniquement en Europe. Vu en rêve, il est censé être un oiseau de mauvaise augure, et les romantiques voient surtout en lui l'oiseau noir qui vole au dessus des champs de bataille pour se nourrir des cadavres ( c'est ici l'aspect charognard du Corbeau qui est "diabolisé" ).

     

    En Inde, le Mahâbhârata assimile les Corbeaux à des messagers de la mort. Dans le calendrier Babylonien, le Corbeau régit le 13ème mois, et est perçu de façon négative. On croyait aussi, auparavant, que les corbeaux pondaient leurs oeufs par le bec, on les éloignait donc des femmes sur le point d'accoucher afin d'éviter que celles-ci ne souffrent trop.

     

     

     

     

     

    Dans la croyance populaire, le Corbeau est considéré comme un voleur, c'est pourquoi en Irlande, on interdit aux enfants de se servir de tiges de plumes de Corbeau comme paille, afin d'éviter que cela ne les incite au vol.

     

     

     

    En dehors de ces cas précis et isolés, la symbolique du Corbeau est plus positive, que ce soit en Orient ou en Occident. Ce symbolisme négatif vient de son côté charognard, et du fait qu'il négligerait soit-disant ses petits...

     

     

     

     

     

    En Chine et au Japon, il est considéré comme un symbole de gratitude filiale, de par le fait qu'il nourrit ses parents, pratique qui ressemble à la tradition de ces sociétés. Au Japon, il symbolise aussi l'amour familial, mais il est aussi un messager divin, et les Tcheou le considère comme un oiseau de bonne augure, qui annonce leurs victoires et symbolise leur vertu. En Chine il est considéré comme un oiseau solaire : ce sont 10 Corbeaux qui se sont envolés du mûrier du levant pour apporter la lumière au monde, mais 9 furent abattus par Yi le Bon Archer afin d'éviter que le monde ne soit consumé. Des pierres sculptées du temps des Han montrent un corbeau à trois pattes au sein du soleil. Il serait donc le principe qui anime le soleil, voire même une représentation du yang, impair. Les trois pattes de ce corbeau, qui sont l'emblème des empereurs chinois, représentent le déroulement du cycle solaire sur une journée : lever, zénith et crépuscule.

     

     

     

    Dans la Genèse, le Corbeau, en allant vérifier si la terre réapparaît après le déluge, devient un symbole de perspicacité. Ailleurs dans la Bible, il apporte du pain dans le désert au prophète Isaïe, ainsi qu'aux ermites Antoine et Paul. Certains saints chrétiens sont même accompagnés de corbeaux : Benoît, Boniface, Oswalde et Meinrad ; et St Vincent fut défendu de l'attaque des carnassiers par des corbeaux. Selon une légende Ukrainienne, les corbeaux au paradis possédaient un plumage multicolore, mais après la chute d'Adam et Ève, ils se sont mis à manger des charognes, et leurs plumes sont devenues noires. Cette légende dit aussi que les corbeaux retrouveront leur beauté et un chant harmonieux à la fin des temps, dans un paradis nouveau...

     

     

     

     

     Dans la littérature alchimique, le corbeau est toujours associé à la phase de putréfaction, et à la matière au noir ( la materia prima ). Cette dernière est appelée Tête du Corbeau, elle est lépreuse, et il faut la blanchir " en la lavant sept fois dans les eaux du Jourdain" ( d'où sa représentation sous la forme d'une tête blanche ).

     

     

     

    En Grèce, là encore solaire, le Corbeau est consacré à Apollon, c'est un messager des dieux, et il rempli des fonctions prophétiques ( l'emplacement de l'omphalos de Delphes aurait été déterminé par des corbeaux ). Il fait aussi partie des attributs de Mithra, et il est réputé capable de conjurer les mauvais sorts. Mais même ici il garde un aspect négatif, puisqu'il ne put conserver sa place auprès d'Athéna, et fut remplacé par la chouette, à cause de son coté trop bavard. La légende raconte que le plumage originellement blanc du Corbeau devint noir suite à une malédiction lancée sur lui par Apollon, pour le punir de ses indiscrétions. Malgré cela, le Corbeau reste le compagnon préféré du Dieu Soleil. Une autre légende explique pour quoi Apollon a transformé le Corbeau en une constellation d'étoiles du même nom : Apollon envoya l'oiseau dans un monde aquatique afin d'accomplir une mission, mais le Corbeau apercevant un figuier dont les fruits n'étaient pas encore mûrs, se posa près de l'arbre pour attendre que les fruits mûrissent au lieu de remplir sa mission. Apollon entra en colère et le transforma en constellation d'étoiles...

     

     

     

     

     

     

    Les légendes celtiques regorgent de Corbeaux qui jouent principalement des rôles prophétiques. La déesse celte de la guerre, Morrigan, ainsi que le dieu Lug sont des dieux aux corbeaux, et en Irlande, le surnom de la Déesse de la guerre, Bodb, veut dire "corneille". D'autres personnages des légendes celtes sont accompagnés de corbeaux, et lorsqu'il s'agit de femmes, ce sont toujours des représentantes de la guerre et/ou de la mort. Le Corbeau était d'ailleurs un animal sacré chez les gaulois, et dans les mythologies germanique et nordique, il est symbolisé par Hugin ( Esprit ) et Munin ( Mémoire ), les deux compagnons d'Odhinn ( Wodan ). Ces deux corbeaux sont à la fois des messagers et les envoyés d'Odhinn sur terre. Odhinn porte d'ailleurs parfois des noms voulant dire "Dieu aux corbeaux". Ces deux corbeaux survolent la terre du milieu chaque jour et chaque soir ils rapportent à Odhinn ce qu'ils ont vu et entendu. A ce titre le corbeau devient donc un représentant des forces chtoniennes ( des forces de la terre ). Il symbolise le lien entre les hommes épris de spiritualités ( symbolisés par Odhinn ) et la terre / le monde physique.

     

     

     

    Chez les Maya, le Corbeau est le messager du Dieu du tonnerre et de la Foudre. En Amérique du Nord, le Corbeau est souvent un héros et un démiurge primordial, qui organise et civilise le monde déjà créé par d'autres esprits. En Afrique Noire, il possède un rôle de guide et d'esprit protecteur, puisqu'il prévient les hommes des dangers qui les menacent...

     

     

     

    Le Corbeau est aussi un symbole de la solitude, de la retraite volontaire, c'est-à-dire de l'isolement destiné à atteindre un niveau de conscience supérieur. il est aussi un symbole de l'espoir, son croassement répétitif voulant dire "demain, demain" en latin.

     

     

     

    En plus de ses rôles de héros solaire, de démiurge ou de messager divin, le corbeau a aussi un rôle de guide, et entre autres de guide des morts, de par son aspect psychopompe ( il perce le voile des ténèbres sans se perdre )...

     

     Le Corbeau semble avoir un symbolisme positif chez les peuples nomades, chasseurs et pêcheurs, et négatif chez les peuples sédentaires et liés à l'agriculture. Il symbolise le côté sombre de la psyché, qui peut se transformer et devenir bénéfique dès que l'on prend conscience de cet aspect de nous et qu'on l'intègre à la lumière de notre conscience. Les traditions celtiques reflètent bien cette symbolique double puisque dans celles-ci, le Corbeau est à la fois un oiseau céleste et solaire, et un oiseau des ténèbres et de la partie sombre de nous même. D'ailleurs l'expression Irlandaise " posséder la sagesse du corbeau" signifie avoir la connaissance suprême.. 

     

     

     


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  • petites suites de légendes de chats...

    en vous souhaitant une belle journée...

    bonne visite bisous...

    La Légende … du Chat sacré de Birmanie...

     

     

    Voici l'une des plus belle légende que le chat Sacré de Birmanie a inspiré dans le monde félin. Il était une fois en Birmanie, dans la petite ville de Lao-Tsun, un temple où on adorait une déesse d'or aux yeux de saphir appelée Tsun-Kyan-ksee.

    Le grand prêtre Mun-Ha passait sont temps en prières et méditations dans le sanctuaire, toujours accompagné de son chat préféré, Sinh, au pelage blanc et aux yeux de couleur topaze.

    Une nuit que le prêtre priait comme à son habitude, des bandits forcèrent la porte du temple et le tuèrent dans l'espoir de s'approprier les trésors conservés par les serviteurs de la déesse. Sinh donna l'alerte par ses miaulements et les autres bonzes vinrent et repoussèrent les voleurs-assassins. Sinh était désespéré. Installé sur la dépouille de son maître restée auprès de l'autel, il suppliait Tsun-Kyan-Ksee de faire un miracle et de rendre la vie à Mun-Ha. Mais… la déesse n'avait pas ce pouvoir….

    Néanmoins, afin de prouver au chat fidèle qu'elle comprenait son désarroi, la déesse donna à son pelage une teinte dorée comme son propre corps, déposa sur son museau, ses pattes et sa queue des taches brunes rappelant la couleur de la Terre, symbole de toute vie. La déesse changea aussi ses prunelles topaze en saphir et, parce que Sinh avait encore les pattes posées sur le corps du saint homme, Tsun-Kyan-Ksee lui offrit des gants blancs...

     

     

    Origine légendaire du ronron… 

    Une princesse fut, un jour, condamnée, pour sauver son amant, à une tâche surhumaine : filer dix milles écheveaux de lin en trente jours. Elle demanda alors à ses trois chats de l´aider. Ceux-ci se mirent à l´ouvrage. Travaillant sans relâche, ils achevèrent cette tâche dans les délais. Pour les récompenser, la princesse, qui était aussi une fée, leur donna la faculté d´imiter le bruit du rouet qu´ils avaient manié si efficacement. C´est depuis lors que les chats ronronnent.

     

     

      

    Légende du chat noir de ZELL

     

      En 1863, trois négociants en vin d'Aix la chapelle se mirent en route pour les caves de Zell (Allemagne ); ils s'éternisèrent dans le domaine de "Mayntzer ", et se dirigèrent vers trois tonneaux qui laissaient espérer un grand cru. Soudain, le chat noir de la propriété bondit sur l'un des tonneaux, fit le "gros dos" et feula vers quiconque osait s'en approcher! Les négociants comprirent aussitôt qu'il fallait acheter ce vin et firent le bon choix! Par la suite ce vin fût appelé : le vin des coteaux du Chat Noir

     

     

     

     Désormais, le chat noir est présent partout à Zell ! Peintures, enseignes, plaques en cuivre, etc...!Il y a même un fête viticole annuelle,(dernier week-end de juin) assortie d'un cortège de chars décorés du chat noir! Après avoir été considéré comme un démon, à Zell, le chat noir est un dieu!...

      

     

      


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  • Bonjour et bienvenue... en ce beau lundi, me voici avec une petite légende de pays, pour vous souhaiter une belle journée... bonne visite...

    bisous... de véro...

     

    Angéline et la légende des chats...

     

     

    En l'an de grâce 1338, dans un village de Gascogne appelé La Romieu, célèbre par sa belle collégiale édifiée depuis 20 ans, vivaient heureux Vincent et Mariette. Il était bûcheron et sa femme l'accompagnait souvent dans la forêt pour faire les fagots. Ils travaillaient dur, mais avec les volailles, le cochon, les légumes et les fruits du jardin, la table était garnie. Ils étaient mariés depuis 3 ans, lorsque Mariette mit au monde une petite fille qu'ils appelèrent Angéline. Hélas Vincent fût écrasé par un arbre qu'il abattait. Mariette, inconsolable, se laissa dépérir et deux mois plus tard, elle fût trouvée morte, tenant Angéline dans ses bras.

     

     

    La petite fût recueillie par une voisine, et grandit avec ses enfants comme leur soeur. Angéline montrait une grande attirance pour les chats. Il y en avait toujours 2 ou 3 autour d'elle qui, la nuit, dormaient dans son lit. Elle partageait souvent son écuelle avec eux.

    Angéline au fil des ans, devenait une solide jeune fille qui aidait bien ses parents adoptifs aux travaux des champs, toujours accompagnée de ses chats. L'an 1342 et les 2 années suivantes, l'hiver fut rude, et le printemps et l'été si pluvieux qu'il ne fut pas possible d'ensemencer les champs. Il s'ensuivit une grande disette et malgré la distribution par le seigneur Arnaud d'Aux des réserves de la Collégiale, les habitants de La Romieu n'eurent bientôt plus rien à se mettre sous la dent. Ils pensèrent alors aux chats, si nombreux dans le village, et en firent de la gibelotte.

     

    Les parents d'Angéline, sachant combien elle aimait les siens, acceptèrent qu'elle garde un chat et une chatte, à condition de bien les cacher, car les voisins ne demandaient qu'à leur tordre le cou. Angéline enfermait donc le jour les 2 minous dans le grenier, et la nuit les laissait sortir pour chasser. Mais la famine s'accentuait et beaucoup de villageois mouraient. Angéline et ses parents subsistaient péniblement, en récoltant des racines dans les bois, quelquefois des champignons, mais c'était piètre pitance. Très amoindris, ils purent néanmoins surmonter cette triste période et des temps plus cléments permirent enfin de récolter de quoi vivre.

     

    Mais à La Romieu, où les chats avaient disparu, les rats avaient proliféré au point de menacer les récoltes. Angéline, avec des précautions infinies, avait pu cacher ses chats et ils avaient eu plusieurs portées. C'était une vingtaine de greffiers qui s'ébattaient dans le grenier. Heureusement la maison était isolée.

     

    Les villageois se lamentaient devant les dégâts causés par les rats. C'est alors qu'Angéline annonça qu'elle allait lâcher une vingtaine de chatons que les habitants pourraient adopter. Les rats disparurent rapidement et c'est ainsi qu'Angéline sauva La Romieu d'un nouveau malheur. Le village lui voua alors une éternelle reconnaissance.

     

    La légende dit aussi que le visage d'Angéline, au fil des ans, ressembla de plus en plus à un chat et que ses oreilles se transformèrent en oreilles de chat.


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  • petit article chipé sur le blog de mes enfants... Loëvan et Erell...

    Conte du Vendredi... bisous les z'amis... Publié le 24/06/2011 à 09:17 par loevanerell

    Coucou, c'est vendredi youpi!!!

    nous voici, avec un joli conte, pour les grands et les petits...

    en vous souhaitant un beau vendredi... bisous bisous les z'amis...

    La fauvette qui saute et qui chante...

     

    (conte des frères Grimm)…

    Il était une fois un homme qui allait partir pour un grand voyage. A l'heure des adieux, il demanda à ses trois filles ce qu'elles aimeraient avoir à son retour. L'aînée désirait des perles, la seconde des diamants, mais la troisième lui dit :
    - Je voudrais, mon cher père, pour moi une fauvette qui saute et qui chante.
    - Oui, mon enfant, si je peux m'en procurer une, tu l'auras! dit le père, qui les embrassa toutes les trois et s'éloigna.
    Le temps passa et quand vint le moment, pour lui, de prendre le chemin du retour, il avait fait l'acquisition de perles et de diamants pour ses deux filles aînées, mais nulle part il n'avait pu trouver la fauvette qui saute et qui chante que désirait la cadette; il en était bien peiné, parce que c'était aussi sa fille préférée. Son chemin traversait une grande forêt au cœur de laquelle se dressait un superbe château, et tout contre le beau château, il y avait un arbre; et tout en haut, à la pointe de l'arbre, il y avait une fauvette qui sautait et chantait. Il la vit et s'exclama, tout heureux: « Voilà qui tombe bien! » Et vite, il dit à son serviteur de monter à l'arbre pour attraper le petit oiseau; mais quand l'homme approcha de l'arbre, un lion surgit de dessous, hérissant le poil et hurlant si. férocement que les feuilles en tremblaient partout alentour.
    - Celui qui veut me prendre ma fauvette qui saute et qui chante, je le dévore! menaça le fauve d'une voix terrible.
    - Je ne savais pas que l'oiseau fût à toi, répondit le voya­geur; mais je suis prêt à réparer mon tort et à me racheter à prix d'or, pourvu que tu me laisses la vie sauve.
    - Rien ne peut te sauver, répondit le fauve, à moins que tu j ne me promettes la première créature que tu rencontreras en arrivant chez toi. Si tu le fais, par contre, je t'accorde non seulement la vie, mais aussi l'oiseau pour ta fille.
    Le voyageur ne voulait pas accepter.
    - Ce sera peut-être ma cadette, réfléchit-il. C'est celle qui m'aime le plus et elle vient toujours en courant à ma rencontre.
    - Pourquoi serait-ce justement votre fille ? observa le serviteur dans son épouvante. Cela pourra tout aussi bien être un chat ou un chien!
    Le père finit par se laisser convaincre, prit la fauvette qui saute et qui chante et promit au lion, en échange, la première créature qu'il rencontrerait en arrivant.
    Mais quand il arriva chez lui et fut dans sa maison, la première personne qu'il rencontra n'était autre que sa fille cadette, la bien-aimée: elle accourut vers lui, lui sauta au cou et l'embrassa, tout heureuse et n'arrivant plus à contenir sa joie quand elle vit qu'il lui avait rapporté une fauvette qui saute et qui chante. Devant cette explosion de joie, le malheureux père né sut pas retenir ses larmes.
    - Ma chère, chère enfant, lui dit-il, ce petit oiseau, hélas! je ne l'ai eu qu'à un prix énorme: il a fallu qu'en échange je te promette à un lion féroce qui va te déchiqueter et te dévorer dès qu'il te verra.
    En sanglotant, il lui raconta comment les choses s'étaient passées; puis il la supplia de ne pas se livrer, quoi qu'il pût advenir. Mais elle le consola et lui dit :
    - La promesse que vous avez faite, mon cher père, il faut la tenir: je me livrerai et je saurai attendrir le fauve suffisamment pour vous revenir en vie et en santé, croyez-moi.
    Dès le lendemain matin, elle se fit montrer le chemin, dit adieu et s'enfonça sans crainte au cœur de la forêt. Elle avait pleine confiance.
    Quant au lion, la vérité était qu'il avait été enchanté, ainsi que tous les siens, et qu'il était un prince, ne devenant lion que pendant le jour pour retrouver sa forme humaine pendant la nuit. Et tous ses gens, de même, étaient des lions le jour, mais des hommes la nuit. Parvenue au château, la cadette y reçut bon accueil; et quand la nuit fut venue, elle connut le prince qui était fort bel homme, et leurs noces furent célébrées en grande joie et magnificence. Ils s'aimaient et se plaisaient beaucoup l'un avec l'autre, dormant le jour et veillant la nuit.
    Le temps passa, puis vint une fois que le prince lui dit: « Demain on donne une grande fête dans la maison de ton père pour le mariage de ta sueur aînée; s'il te plaît de t'y rendre, mes lions te feront escorte. r Elle accepta, tout heureuse de revoir son père, et elle y alla avec les lions qui l'accompagnèrent.
    Ce fut la plus grande joie à son arrivée, car ils avaient tous cru que le fauve la déchirerait, et ils la croyaient morte et dévorée depuis longtemps. A son tour, elle leur raconta quel bel homme était le prince et combien elle était heureuse de l'avoir comme époux, les assurant que tout allait au mieux pour elle; tout le temps qu'on fêta les noces de sa sueur, elle resta avec eux; ensuite, elle repartit pour aller vivre au cœur de la forêt.
    Lorsqu'elle sut que sa deuxième sueur allait se marier et qu'elle était invitée à ses noces, elle dit à son lion: « Cette fois-ci, je n'irai pas seule: il faut que tu viennes avec moi. Mais le lion s'en défendit, déclarant que c'était trop risqué pour lui, car si jamais le moindre rayon de lumière venait à le toucher là-bas, il serait changé en colombe pour sept ans et s'en irait voler avec les autres oiseaux de cette race.
    - Oh! Insista-t-elle, viens quand même avec moi: je saurai bien veiller à ce qu'aucune lumière ne te touche!
    Ils partirent donc ensemble et prirent encore avec eux leur petit enfant. Là-bas, elle fit murer une pièce en redoublant l'épaisseur et la solidité des cloisons pour être bien sûre que nul rayon n'y pût passer; ainsi, quand on allumerait les flambeaux de la noce, il n'aurait qu'à s'y enfermer et il ne courrait aucun risque. Seulement, la porte avait été faite de bois trop frais et il s'y fit, à l'insu de tous, une imperceptible fente que nul ne vit; et lorsque le brillant cortège revint de l'église avec tous ses flambeaux et ses lanternes, il défila devant la porte et un fil de lumière pas plus gros qu'un cheveu toucha le prince, qui fut à l'instant même transformé. Quand elle revint dans la pièce murée, elle le chercha mais ne le trouva point: il n'y avait là qu'une colombe blanche se tenait à la place du .prince. Et la colombe lui parla
    - Il faut que pendant sept ans je vole d'un bout à l'autre du monde; mais pour t'indiquer le chemin, je vais laisser tomber tous les sept pas une goutte rouge de sang et une blanche plume. Si tu suis cette trace, tu peux me délivrer.
    Alors l'oiseau s'envola par la porte et elle le suivit, et tous les sept pas il tombait une goutte rouge de sang avec une blanche plume qui lui montraient le chemin. Elle alla ainsi toujours plus loin et plus loin encore dans le vaste monde, sans voir ni regarder jamais rien autour d'elle, sans jamais prendre de repos ; et les sept ans eurent tôt fait de passer, pas tout à fait, mais presque, et déjà elle se réjouissait en pensant que la délivrance était proche, alors qu'elle en était bien loin encore!
    Oui, bien loin, car une fois, il n'y eut plus de petite plume qui tomba devant elle, ni la moindre petite goutte rouge de sang.
    Elle leva les yeux, mais la colombe avait disparu. Que faire ? « Les hommes, pensa-t-elle, ne peuvent ne m'être d'aucun secours en pareille occurrence. u Alors, elle monta jusqu'au soleil et lui dit :
    - Toi qui déverses tes rayons sur les pics les plus hauts comme dans les plus creux vallons, n'as-tu pas vu une colombe blanche qui volait ?
    - Non, répondit le soleil, je n'ai rien vu de ce genre; mais je vais te donner un petit coffret, que tu ouvriras quand tu seras en grand péril.
    Elle remercia le soleil et s'en alla, marchant jusqu'au moment du soir où apparut la lune, qu'elle s'en fut questionner
    - Toi qui brilles toute la nuit durant sur les champs et sur les forêts, n'as-tu pas aperçu une colombe blanche qui volait ?
    - Non, répondit la lune, je n'en ai vu aucune; mais je vais te donner un neuf, que tu casseras si jamais tu te trouves en grand péril. Elle remercia la lune et s'en alla plus loin, où elle rencontra le vent de la nuit qui s'était mis à souffler, et elle l'interrogea
    - Toi qui souffles sur tous les bois et par-dessous toutes les feuilles, n'as-tu pas aperçu une colombe blanche qui volait ?
    - Moi je n'en ai pas vu, répondit le vent nocturne, mais je vais demander aux trois autres vents si, peut-être, ils l'ont aperçue.
    Le vent d'est et le vent d'ouest arrivèrent, mais ils n'avaient rien vu; par contre, le vent du sud avait quelque chose à dire
    - La colombe blanche, oui, je l'ai vue qui volait: elle est allée jusqu'à la mer Rouge où elle est redevenue un lion, maintenant que les sept ans sont passés; et ce lion se bat avec un dragon, qui est lui-même une princesse enchantée.
    - Je vais te donner un bon conseil, lui dit alors le vent de la nuit. Tu vas aller jusqu'à la mer Rouge où tu verras, sur le rivage de droite, de grands roseaux; ces roseaux, tu les compteras, et le onzième tu le couperas pour en frapper le dragon, ce qui permettra au lion de le vaincre. Alors ils reprendront tous les deux leur vraie forme humaine. A ce moment, tu chercheras des yeux autour de toi et tu verras l'oiseau-griffon: c'est là-bas qu'il se tient, au bord de la mer Rouge; tu monteras sur son dos avec ton bien-aimé, car l'oiseau vous ramènera tous les deux par-dessus la mer Rouge jusque chez vous. Et voici une noix que tu devras jeter quand vous serez au milieu de la mer, car elle va croître aussitôt et donner un immense noyer qui sortira de l'eau; c'est là que le griffon viendra se reposer; parce que s'il ne pouvait pas se reposer, il n'aurait pas la force de vous porter sur toute la distance; et si tu oubliais de lancer la noix, il vous laisserait tomber à la mer.
    Elle se rendit là-bas et y trouva toutes choses comme le lui avait dit le vent de la nuit. Elle compta les roseaux de la mer et coupa le onzième, dont elle frappa le dragon; et le lion triompha. Les deux animaux reprirent instantanément leur forme humaine. Mais dès que la princesse, qui avait été un dragon, se trouva délivrée de l'enchantement, elle serra le jeune prince dans ses bras et sauta avec lui sur le dos de l'oiseau-griffon, qui prit son vol et les emporta tous les deux. Celle qui avait tant voyagé, et si loin, la malheureuse! se trouva là toute seule et abandonnée à nouveau; alors elle se laissa tomber par terre et pleura. Mais après ce premier moment de désespoir et de lassitude, elle reprit tout son courage et dit: « Tant que le coq chantera, et aussi loin que soufflera le vent, j'irai et je le trouverai.
    Ainsi elle marcha et fit un long chemin, un chemin immensément long, jusqu'au jour qui l'amena enfin au château où ils vivaient tous les deux: celle qui avait été dragon et celui qui avait été lion. Et la première chose qu'elle entendit, c'est qu'il allait y avoir une grande fête au château, parce que le prince et la princesse célébraient leurs noces.
    - Que Dieu m'assiste encore et vienne à mon secours! s'exclama-t-elle en apprenant la chose.
    Elle ouvrit alors le coffret que le soleil lui avait donné et trouva dedans une robe aussi belle et aussi brillante que le soleil même. Elle prit la robe et s'en revêtit pour monter ensuite au château, émerveillant tout le monde sur son passage, et la fiancée elle-même, à qui cette robe plut tellement qu'elle songea aussitôt à la porter comme robe nuptiale.
    - Ne consentiriez-vous pas à la vendre ? demanda-t-elle.,
    - Ni pour or, ni pour argent,, fut la réponse, mais chair et sang en sont le prix.
    La fiancée voulut savoir ce que signifiaient ces paroles et ce qu'elle entendait par là.
    - Que je puisse une nuit dormir dans la chambre où dort le fiancé, répondit la jeune femme.
    La fiancée ne voulait pas de cela, mais elle voulait pourtant tellement la robe qu'elle finit par consentir, non toutefois sans obliger le serviteur personnel du prince à lui administrer un puissant somnifère. La nuit venue, quand le prince fut endormi, elle fut introduite dans sa chambre; une fois seule avec lui; elle vint s'asseoir près de son lit et lui parla.
    - Pendant sept ans, je t'ai suivi partout; je suis allée chez le soleil et chez la lune et chez les quatre vents me renseigner sur toi; et contre le dragon je t'ai aidé à vaincre, lui dit-elle. Peux-tu vouloir m'oublier complètement ?
    Mais le sommeil du prince était si profond qu'il lui sembla seulement entendre le bruissement du vent dehors, dans les sapins. A l'aube, on vint la chercher et il fallut qu'elle donnât la robe de soleil. Quelle tristesse et quel désespoir pour elle, de voir que même cela n'avait encore servi à rien! Tristement, elle quitta le château et s'en fut dans un pré, où elle se laissa tomber à terre et pleura. Au milieu de ses larmes, elle songea soudain à l’œuf que lui avait donné la lune: elle le cassa pour l'ouvrir, et il en sortit une poule avec douze poussins qui étaient d'or, d'or vivant, et qui couraient et sautillaient et picoraient et pépiaient, tournant autour de la mère poule ou se glissant par-dessus pour se cacher sous ses ailes: quelque chose de plus joli à voir cela, n'existe pas ! Séchant ses larmes, elle se leva et les poussa doucement devant elle, sur le pré, afin de les amener jusque sous les fenêtres de la fiancée, qui en fut si charmée qu'elle descendit aussitôt et lui demanda s'ils ne seraient pas à vendre.
    - Ni pour or, ni pour argent, mais chair et sang en sont le prix. Laissez-moi passer encore une nuit dans la chambre où dort le fiancé, dit-elle.
    - Oui, je veux bien, répondit aussitôt la fiancée, qui comptait bien utiliser le même subterfuge que la veille.
    Mais cette fois le prince, en allant se coucher, demanda à son serviteur quels étaient ces murmures et ces bruissements qu'il avait entendus dans la nuit; et le serviteur lui raconta comment il avait dû lui administrer un somnifère parce qu'une pauvre demoiselle avait secrètement dormi dans sa chambre, et il ajouta que ce soir encore, il devait lui faire absorber le narcotique.
    - Tu n'auras qu'à le verser à côté du lit, lui dit le prince.
    La nuit venue, on la réintroduisit dans la chambre; mais il reconnut sa voix dès qu'elle commença à vouloir lui conter combien les choses étaient tristes pour elle, et il sauta sui: pieds en s'exclamant, à l'adresse de son épouse adorée
    - C'est maintenant seulement que je suis délivré! Je vivais comme dans un étrange rêve, car cette princesse inconnue m'avait ensorcelé afin que je t'oublie; mais Dieu m'a quand même arraché au bon moment à cet égarement de l'esprit et des sens !
    Tous les deux, en cachette, dans la nuit, se glissèrent, hors du château et s'éloignèrent ensemble, car ils avaient à redouter le père de la princesse qui était un sorcier. Ils se mirent sur le dos de l'oiseau-griffon qui les enleva au-dessus de la mer Rouge, et lorsqu'ils furent au beau milieu de la mer, elle laissa tomber la noix. Un énorme noyer poussa aussitôt, sur lequel le griffon se reposa, après quoi il les porta d'un coup d'aile jusque chez eux, où ils retrouvèrent leur enfant, un grand et beau garçon maintenant; et depuis lors, ils ont vécu heureux ensemble jusqu'à la fin de leurs jours....  

     

      

     

     

    FIN...

     

     

     

     


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  • Colibri... bonne journée...

    quelques mots sur ce joli petit oiseau, le Colibri...

     

    avec ses jolies couleurs...

    en vous souhaitant une belle journée, je l'espère ensoleillée...

    bisous...

     

    Un mariage béni par le Soleil

    Inspiré d'une légende des Indiens maya …

     

       

     

    Il y a bien longtemps déjà, alors que le monde n'était pas tout à fait achevé, le Grand dieu Maya continua son ouvre. Debout, devant le lieu sacré où il a conçu jadis les différentes espèces d'oiseaux, il remarqua des morceaux éparpillés çà et là : quelques restes de plumes grisâtres, un long bec mince, des os et des muscles minuscules. Avec l'idée de récupérer ces restes laissés là depuis sa première création, inspiré, il les rassembla pour former un petite charpente d'oiseau auquel il ajouta un long bec. Puis il donna à sa nouvelle créature le cadeau de la vie.

    L'oiseau ouvrit ses ailes minuscules, puis ses yeux noirs lumineux et regarda le Grand dieu Maya. Craignant que sa petite taille et son long bec lui soient défavorables, le Grand dieu lui donna le pouvoir de voler de toutes les manières. Cette polyvalence lui pertmettra d'aller vers le nectar des fleurs, une nourriture qu'aucun oiseau ne pouvait jusqu'alors atteindre aussi facilement. D'un léger souffle, il poussa le petit oiseau à la découverte d'un lieu de vie sur la Terre. Avec le temps, le peuple maya a nommé ce plus petit oiseau le Dzunuume. L'onomathopée concerne le son émis par l'oiseau en vol. L'air qui passait à travers ses plumes laissait entendre un bruit comme « dzu-nu-ume, dzu-nu-ume ».

     

     

     

     

    Naturellement, le Grand dieu Maya savait bien qu'un seul oiseau de cette espèce n'était pas suffisant : chaque créature/être vivant doit avoir son compagnon, pensait-il. Il a donc fait appel à ses pouvoirs magiques et tout à coup, il est apparu des plumes plus grisâtres, des os minuscules et un long bec. Il les a assemblés eux aussi et pour ensuite donner à ce nouveau petit oiseau le cadeau de la vie. Une fois les deux oiseaux réunis, il demanda à Dzunuume et à sa nouvelle compagne de célébrer ce jour comme un jour de mariage et de vivre heureux pour toujours.

    Des curieux accoururent pour voir les mariés et pour prendre part à la célébration. Quelques araignées dévouées ont tissé des toiles comme décoration de la voie nuptiale, ornement que la mariée qu'elle pourrait employer pour construire un nid. « Oh, tout sera si beau ! », gazouilla le pinson à la cape et la gorge aussi rouge que le piment de cayenne. « Tout ce qu'il y a de plus beau pour une belle mariée et un bel époux. Le plus beau ». Il s'arrêta brusquement. Dzunuume et sa compagne n'étaient vraiment pas beaux. Leurs plumes étaient d'un gris mat et terne. Aucune jolie couleur ne les enjolivait. Le pinson regarda les autres oiseaux autour : « Nous devons faire quelque chose pour embellir ces deux petits oiseaux gris. »

     

     

     

     

    Le Quetzal à longue queue, l'oiseau le plus splendide de tout le monde maya, fut le premier à parler : « Servez-vous de mes plumes », offrit-il, tout en répandant de longues plumes vertes de sa queue. « Prenez une partie des miennes », suivit l'Hirondelle à face blanche, en s'inclinant assez bas pour rendre accessibles les plumes blanche perle de sa poitrine. « Maintenant vous avez besoin d'une écharpe de plumes rouges », lança le pinson. Il donna tant de plumes rouges à Dzunuume qu'il n'en resta qu'une ou deux pour la petite mariée.

    Avant que quiconque n'ajoute une autre couleur, le Soleil, venu par derrière un nuage, annonça aux deux petits manteaux verts ???? qu'ils étaient mariés pour toujours. Comme bénédiction, il leur lança un de ses rayons de lumière qui frappa directement la gorge de Dzunuume, la faisant briller de rouge et d'or, comme une flamme jaillissante. « Oh-h-h ! Ah-h-h ! », s'est écrié la bande d'amis. les oiseaux, les papillons, les araignées émerveillés. Aussitôt, un autre rayon de soleil illumina les plumes vertes arrière, comme une pierre de jade poli. « Oh-h-h ! Ah-h-h ! », ont-ils tous répété en chour.

     

     

     

     

    Avant de partir, le Soleil s'engagea dans une promesse solennelle. « Les plumes de tous les colibris brilleront toujours avec cette magie de feu et de jade », dit-il. « À la condition qu'elles regardent dans ma direction. Mais toutes les fois qu'elles tourneront le dos à la lumière, leurs plumes s'obscurciront, pour leur rappeler leur origine : les plumes grises qu'ils avaient d'abord portées ». Et c'est depuis ce jour, qu'a chaque fois que les colibris se tiennent loin de la lumière du Soleil, certaines de leurs plumes brillantes s'obscurcissent, comme le feu qui se transforme en cendres.

     

      

     

      

     

    Symbole chez les indiens…

    Le colibri est attaché à la beauté, à l’esthétique. Il aime les fleurs remplies de parfum, et la vie. En fait, il répand l’amour et la joie autour de lui. Les plumes de colibri étaient utilisées dans la magie en guise de sortilège d’amour. L’enseignement du colibri nous invite à aider les gens à développer leur joie, un équilibre. Les personnes qui ont son énergie détestent ce qui est laid et bien sur vivent dans des endroits très beaux.

     

     

    Le colibri fait sa part...

    L’humanité est-elle encore en mesure d’orienter son destin vers l’indispensable humanisation, à savoir construire le monde avec ce qu’elle a de meilleur pour éviter le désastre du pire ? Cette question se pose à la conscience de chacun d’entre nous. En dehors des grandes décisions politiques que les états doivent prendre et pour lesquelles nous devons militer, il nous appartient à titre individuel de faire tout ce que nous pouvons dans notre sphère privée et intime, comme nous l’enseigne la légende amérindienne du colibri, appelé parfois l’ « oiseau mouche », ami des fleurs…

    « Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit « Colibri ! Tu n’es pas fou ! Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?! » Le colibri lui répondit alors : « Je le sais, mais je fais ma part ».

    Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le voulons bien.

    « Nous devons être le changement que nous voulonspour le monde ».Gandhi...

     


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  • les mésanges... bon début de semaine...

    Coucou, de beaux oiseaux, vont s'inviter cet été, ici, avec leurs légendes, leurs couleurs, et avec eux j'espère le retour du soleil, pour tout l'été...

    bonne semaine bises de véro...

     



    "le bonheur tient souvent à si peu de choses !"

     



    Un jour, une mésange rencontre une colombe

    La mésange demande à la colombe :
    "Combien pèse un flocon de neige ?"
    - "Rien, rien d'autre que rien"
    dit la colombe.
    La mésange lui raconte alors
    cette histoire :
    - "J'étais sur une branche de sapin
    Quand il se mit à neiger.
    Pas une tempête, non,
    juste comme un rêve,
    Doucement, sans violence.

    Comme je n'avais
    rien de mieux à faire,
    Je commençais à compter les flocons
    qui tombaient sur la branche
    où je me tenais .
    Il en tomba 3 751 962 .
    Lorsque le 3 751 963 °
    tomba sur la branche ,
    rien, rien d'autre que rien ,
    comme tu l'as dit ,
    la branche cassa ."

    La colombe réfléchit un moment
    et se dit finalement :
    -"Peut-être ne manque t'il
    qu'un flocon ,
    un seul flocon d'amour ,
    pour que tout bascule ,
    pour que le monde vive en paix ,
    et que tout homme soit
    HEUREUX."

     

     

     La mésange de Guillaume Apollinaire…

    Les soldats s'en vont lentement Dans la nuit trouble de la ville. Entends battre mon cœur d'amant. Ce cœur en vaut bien plus que mille Puisque je t'aime éperdument. Je t'aime éperdument, ma chère. J'ai perdu le sens de la vie Je ne connais plus la lumière, Puisque l'Amour est mon envie, Mon soleil et ma vie entière. Ecoute-le battre, mon cœur! Un régiment d'artillerie En marche, mon cœur d'artilleur Pour toi se met en batterie, Ecoute-le, petite sœur. Petite sœur je te prends toute Tu m'appartiens, je t'appartiens, Ensemble nous faisons la route, Et dis-moi de ces petits riens Qui console qui les écoute. Un tramway descend vitement Trouant la nuit, la nuit de verre Où va mon cœur en régiment Tes beaux yeux m'envoient leur lumière Entends battre mon cœur d'amant. Ce matin vint une mésange Voleter près de mon cheval. C'était peut-être un petit ange Exilé dans le joli val Où j'eus sa vision étrange. Ses yeux c'était tes jolis yeux, Son plumage ta chevelure, Son chant les mots mystérieux Qu'à mes oreilles on susurre Quand nous sommes bien seuls, tout les deux Dans le vallon j'étais tout blême D'avoir chevauché jusque-là. Le vent criait un long poème Au soleil dans tout son éclat. Au bel oiseau j'ai dit:" Je t'aime "...  

     

     

     

     

     

     

     

     La légende des mésanges…

     

    Il y a bien longtemps, ils étaient trois petits oiseaux perchés sur une branche, trois petits oiseaux tout gris, et qui n'avaient pas de nom...

    Ils avaient froid, il avaient faim ils avaient peur. Une mauvaise pluie les pénétrait.

    Depuis des semaines, la neige recouvrait la terre et les pauvres petits ne trouvaient rien à picorer.

    Le loup avait faim lui aussi, il aurait bien croqué les trois oiseaux qui, heureusement, s'étaient mis hors de portée en se perchant haut dans les branches.

    Mais les rapaces, faucons, éperviers, hiboux, étaient bien plus dangereux... Il était difficile aux trois petits malheureux de leur échapper car le froid et l'eau avaient rendu moins souples leurs ailes... Il fallait trouver très vite un toit pour se mettre à l'abri.

    Au loin, ils virent une étable. Ils volèrent à tire d'ailes vers ce refuge providentiel, y pénétrèrent et le souffle court, se perchèrent sur une grosse poutre.

    Au-dessous dormait un bœuf. La chaleur qu'il dégageait ranima les oiseaux. Bientôt ils se mirent à caqueter.

    - on ne peut donc dormir tranquille ? mugit le bœuf.

    Tout penauds, les petits oiseaux se turent.

    Peu après, dans la nuit tombante, ils virent entrer un âne suivi d'un homme et d'une belle Dame. Ils entendirent dans la conversation qu'ils s'appelaient Marie et Joseph. L'homme déchargea l'âne et le poussa vers le bœuf. L'âne avait froid, il se blottit contre le bœuf qui grogna encore :

    - on ne peut donc pas dormir tranquille !

    Les petits oiseaux ne s'occupèrent ni de l'homme, ni de la femme, et s'endormirent, bien serrés l'un contre l'autre...

    Soudain, au milieu de la nuit, ils furent réveillés par une lumière extraordinaire, bien plus brillante que celle du soleil, mais qui pourtant n'éblouissait pas.

    Même l'âne et le bœuf - qui ne grogna pas - ne s'en privaient pas. Ils s'étaient levés aussitôt, et se tenaient cois.

    Les trois oiseaux ouvraient tout grand leurs yeux et leur bec aussi...

    Cela dura un certain temps, puis la lumière décrut petit à petit: tout retomba dans le noire, sauf une lueur douce et merveilleusement belle qui venait de la mangeoire.

    L'âne et le bœuf, curieux s'en approchèrent pour voir... Et ils virent...

    Les petits oiseaux n'osaient pas bouger: avait-il là un piège pour les attraper ? La curiosité les démangeait.

    Le plus courageux, ou peut-être le plus curieux, s'élança : il vit... et ne bougea plus.

    Les deux autres n'y tinrent plus, ils s'envolèrent et se posèrent à côté du premier sur le bord de la mangeoire :que virent-ils donc qui surprenait déjà l'âne et le bœuf ?

    Dans la mangeoire dormait un joli petit enfant, auréolé de lumière...

    Tous regardaient et contemplaient. C'était très rare et très beau, mais leur pauvre cervelle d'animaux ne pouvaient pas comprendre !

    A genoux devant la mangeoire, Marie et Joseph riaient. Alors d'élevèrent dans le ciel des chants mélodieux, bien plus beaux que le plus beau chant des oiseaux. Une mélodie que seule les Anges pouvaient chanter.

    Un peu plus tard les bergers arrièrent, tout essoufflés. Remplis de joie, ils se prosternèrent devant l'Enfant. L'âne et le bœuf ne bougeaient pas et continuaient à contempler le Tout-petit.

    Mais les petits oiseaux, effrayés par tout ce monde, s'envolèrent pour se percher sur leur poutre d'où ils pouvaient tout regarder.

    Les bergers s'en retournèrent et les chants célestes s'arrêtèrent. Les oiseaux sautèrent aussitôt sur le bord de la mangeoire et ne bougèrent plus de toute la nuit.

    Quand vint le matin, la belle Dame se réveilla et voulut prendre son bébé. Toute désolée, elle vit que de vilaines mouches tourbillonnaient au-dessus de l'Enfant. De la main, elle essaya de les chasser, mais les trois oiseaux virent bien qu'elle n'y arriverait pas. Ils se regardèrent et se dirent l'un à l'autre :

    - Allons-y, c'est à nous de faire cela !

    Ils se mirent alors à voltiger, à tournoyer, à virevolter au-dessus de la mangeoire, chassant loin les insectes indésirables, dont certain d'ailleurs leur servirent de repas...

    Leur manège dura tout le jour et aussi les jours suivants dès que les mouchent revenaient ! Un matin, Marie leur dit :

    - nous allons partir, petits amis. Vous avez été très gentils pour mon fils. Aussi je vais vous récompenser... Regardez-vous.

    Les petits oiseaux se regardèrent. Ils étaient magnifiquement transformés : ils avaient la tête blanche avec une calotte bleu ciel foncé, les ailes et la queue du même bleu, avec un ventre jaune vif, comme la lumière...

    La belle Dame leur expliqua :

    - le bleu, c'est ma couleur, le jaune rappellera la lumière de la nuit de la naissance de mon Fils car c'es lui la Lumière du monde... Maintenant vous serez comme "mes anges", vous volerez partout et vous porterez mon bonheur là où vous serez...

    Eh bien, savez-vous, c'est depuis de temps qu'on appelle ces oiseaux des "mésanges" bleues, et l'on dit partout qu'elles portent bonheur...

     

     

     

     

     

    La mesange bleue...

     

     Un jour que je flânais au Jardin des Plantes, en quête d'une distraction quelconque, mon attention fut attirée par les mouvements d'un petit enfant, fort bien habillé, qui, avec une sollicitude qui m'étonna, donnait à manger aux petits oiseaux. Son père, un vieillard, lui achetait de temps à autre un gâteau ; et il l'émiettait le long des allées à la grande joie de la gent volatile. Après un rapide examen de l'enfant, il me fut facile de saisir, sur sa petite figure, une expression de douleur indéfinissable. Me doutant qu'il avait dû se passer quelque chose de grave dans sa vie, et assez intrigué, j'ose le dire, je m'approchai en ayant soin de me munir de gâteaux que je mis à émietter pour me faire remarquer, puis je luis dis à brûle-pourpoint :- Vous aimez donc bien les oiseaux ?Il tourna les yeux vers moi. Si vous aviez pu voir cette jolie petite face entourée de boucles blondes, cette figure créée pour le rire... On se sentait pris à la gorge par l'impression de douleur qui y était marquée. Les joues étaient sillonnées par les pleurs, et sur le bord des paupières, une larme furtive brillait. Il répondit à ma question d'une voix à peine perceptible, tremblante :- Ah ! si vous saviez ! me dit-il. Je m'enhardis.- C'est donc bien grave. Il me répondit :- Hélas !La petite larme descendit le long des joues, suivie de plusieurs autres. Après plusieurs phrases banales, je le décidai à me raconter son histoire. Voici à peu près ce qu'il me dit :- J'avais, il y a quelque temps, une petite sœur, elle s'appelait Nina, elle m'aimait !!! monsieur, oh oui ! elle m'aimait !... Et moi, je le lui rendais bien. Pauvre petite sœur !Il s'arrêta pour pleurer.- Elle était douce et tendre, mais, par malheur, elle était malade, et le médecin était venu. Curieux je m'étais caché derrière un paravent pour écouter. Le médecin disait : "Elle est atteinte d'une maladie terrible, plus d'espoir !..." et, désignant les fleurs qui étaient sur notre fenêtre : "Aux premiers bourgeons !" Je ne le crus pas, tout d'abord, mais le mal empirait de jour en jour. Le médecin avait prédit qu'elle mourrait aux premiers bourgeons ; eh bien ! il fallait empêcher les bourgeons de pousser ; c'est pourquoi, quand mère n'était pas là, je regardais les bourgeons et les coupais aussitôt... Mais j'en ai laissé passer, sans doute, puisqu'elle est morte !!"Pour en revenir aux oiseaux, ma Nina bien-aimée avait pris en affection une jolie mésange bleue qu'elle avait apprivoisée et qui faisait sa joie. Lorsqu'elle vint à mourir, la mésange resta sur le lit mortuaire et ne voulut pas le quitter. Quand on fit l'enterrement, la mésange resta perchée sur un panache du corbillard. Au cimetière, elle se mit au bord de la fosse. On parvint à la reprendre et on l'emmena chez nous ; mais quand on ouvrit la fenêtre elle disparut avec un cri plaintif. Le lendemain, nous allâmes au cimetière, et nous vîmes, sur la tombe, le corps de la pauvre mésange bleue morte de froid et de faim."Voilà pourquoi...A ce moment, le père de l'enfant s'approcha de nous et avec un sourire forcé, il nous dit qu'il était fâché d'interrompre notre conversation mais qu'il était temps de partir. L'enfant me fit un petit salut gracieux et me quitta. Je sortis de ma poche un mouchoir pour essuyer une larme.

    W. D…

     

     

     

     


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    CADEAUX...

    (cadeau commun prit chez kdomivesoda)...

    merci maman...

     

     

    Coucou, et bien je ne sais pas pour vous, mais  chez moi dans ma Bretagne,, on a plus de soleil, et donc encore moins de cigales... il pleut encore un peu...

     

     

     

    mais heureusement avec la magie du net, on peut s'imaginer un beau paysage de Provence, un beau soleil, et le chant des cigales pour lézarder tranquillement, et se croire en vavances...

     

     

     

     

    je vous laisse en compagnie de cigales, et d'imagination, en vous souhaitant un beau vendredi... ensoleillé et chaud...

    bisous les z'amis...

     

     

    La Cigale et la Fourmi
    Jean de La Fontaine…

     

       

      

     

     

     

     

    La Cigale, ayant chanté
    Tout l'été,
    Se trouva fort dépourvue
    Quand la bise fut venue :
    Pas un seul petit morceau
    De mouche ou de vermisseau.
    Elle alla crier famine
    Chez la Fourmi sa voisine,
    La priant de lui prêter
    Quelque grain pour subsister
    Jusqu'à la saison nouvelle.
    "Je vous paierai, lui dit-elle,
    Avant l'Oût, foi d'animal,
    Intérêt et principal. "
    La Fourmi n'est pas prêteuse :
    C'est là son moindre défaut.
    Que faisiez-vous au temps chaud ?
    Dit-elle à cette emprunteuse.
    - Nuit et jour à tout venant
    Je chantais, ne vous déplaise.
    - Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
    Eh bien! dansez maintenant…

     

     

     

     

    Proverbe provençale…

    Il ne fait pas bon travailler quand la cigale chante…

     

     

     

     

     

    L’histoire se déroule au temps béni où les anges venaient passer leurs vacances en terre de Provence.
    Lorsqu’ils arrivèrent par une matinée de grande lumière, Ils s’attendaient à trouver vergers et potagers prospères où la population s’affairerait à entretenir. Mais aussi furent-ils étonnés de ne rencontrer personne entre les calanques et les restanques, d’apercevoir de nombreux champs en friche.
    Il furent s’enquérir au près du curé du pourquoi du comment de l’affaire et au lieu de le trouver à officier, ils le trouvèrent entrain de faire la sieste. Ce dernier s’empressa de leur expliquer que dieu leur avait donné trop de chaleur et de soleil les entraînant ainsi ses compatriotes et lui à de très longues siestes.
    L’un des anges interrogea :
    - Mais quand travaillent-ils alors ?
    - A la fraîche ! répondit l’homme d’église. Un peu au lever du jour, et guère plus en fin de journée. Ceci explique l’état de friche de leur terre rajoute-t-il contrit.
    Les anges s’en retournèrent conter à dieu leur séjour. Celui-ci fâché, décida aussitôt de créer une nouvelle espèce d’insectes.
    Lorsque le soleil se montrerait trop chaud, durant toute la durée de l’été, les insectes se cacheraient dans les pins et exécuteraient, tels une clique militaire, de diffuser des notes stridentes et entêtantes, avec le secret dessein d’empêcher les Provençaux de dormir trop longtemps.
       

     

     

    C’est ainsi que naquirent les cigales, symbolisant, la Provence et avec l’art de faire une petite sieste à la cale…

     

     

     


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  • Le soleil est de retour ce matin, et avec lui, les cigales vont se remettre à chanter... c'est l'été... en vous souhaitant une belle journée...

     

     

     

    je vous invite à entendre les cigales chanter, avec cet article consacré, à ces belles demoiselles...

    bisous les z'amis... et bonne visite...

     

     

     

     

    La cigale…

    Les cigales sont des Hémiptères, du groupe des Homoptères, appartenant à la famille des Cicadides (Cicada selon le classement linnéen). Elles présentent les caractéristiques suivantes: corps épais; tête massive et courte, yeux pédonculés et très saillants ; vertex muni de trois gros ocelles disposés en triangle; antennes courtes, ailes antérieures beaucoup plus longues que les postérieures, tantôt glabres et transparentes; tantôt velues et diversement colorées; cuisses antérieures épaisses, souvent munies en dessous de dentelures plus ou moins fortes.

    Les cigales étaient très appréciées chez les Grecs qui estimaient leur chant mélodieux. Ils en avaient fait l'emblème de la musique et les enfermaient dans de petites cages afin d'avoir le plaisir de les écouter. Plusieurs poètes les ont célébrées dans leurs écrits. On pouvait voir l'effigie de la cigale sur certaines monnaies, celles des Locriens, par exemple, et porter une cigale d'or dans les cheveux était, pour les Athéniennes, un signe de noblesse.

       

     

     

     



    Selon Aristote, les Grecs considéraient les cigales comme un mets délicat. Ils choisissaient de préférence les femelles et les nymphes, qu'on cherchait dans la terre, au pied des arbres. En Chine, selon les témoignages des premiers missionnaires européens, la cigale faisait l'objet d'un tel intérêt que le gouvernement de Pékin avait institué la charge de cigaliste avec mandat de fournir la cour en cigales de toutes tailles et de toutes couleurs. Les Chinois prêtaient mêmes des vertus médicinales à l'insecte qu'on croyait capable de guérir les victimes de la rage.

    Aristote avait déjà formulé une explication assez exacte de la manière dont les cigales produisent le bruit strident et puissant que on appelle le "chant de la cigale". Il s'agit en fait d'une paire d'organes situés à la base de l'abdomen de l'insecte mâle. Ce sont deux membranes qui font office de timbales mises en branle par un muscle spécial, et qui en oscillant émettent un bruit amplifié à l'intérieur de la cavité abdominale.

     



    Les femelles, dépourvues de cet appareil musical, sont dotées d'une tarière qui leur permet d'enfoncer leurs oeufs (de 500 à 600) dans des incisions pratiquées sur les branches d'arbres. Les larves qui possèdent des antennes d'une longueur remarquable migrent de l'arbre jusqu'à la terre où elles creusent des galeries et se nourrissent par leur rostre de la sève des végétaux. Vers la fin du printemps, à la faveur de la nuit, elles remontent dans les arbres, et y laissent leur peau desséchée dont elles se sont dégagées par une fente dorsale. L'état larvaire dure en moyenne 2 ans, mais chez certaines variétés, notamment le Magicicada septemdecim, espèce nord-américaine, cet état peut durer jusqu'à 17 ans.

    Les cigales se nourrissent de la sève des arbres qu'elles aspirent au moyen de leur rostre.

     

     

    Pour les chinois…

    La cigale est un symbole Feng Shui d'immortalité, beaucoup disent qu'elle est utilisée pour la protection dans le milieu de la politique mais en fait elle est souvent utilisée pour les intrigues au travail.

    En feng shui une cigale en jade représente aussi le Bonheur et la jeunesse éternelle. Dans l’antiquité, une cigale de jade était déposée dans la bouche des morts et représentait l’âme qui attendait, comme la cigale dans la terre, le réveil prochain. La religion taoïste a fait de la cigale l'image de l'âme dégagée du corps.

     

     



    La cigale est donc symbole Feng Shui pour se protéger mais aussi un très bel objet de décoration, à porter en collier et bracelet, ou à placer dans la maison ou le bureau.
    Placements: - Sur votre bureau.
    - A l'Est pour la santé et la longévité .
    - Au Nord Ouest et au Nord pour se protéger des intrigues au travail.

     


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  • Comme des abeilles, je vous invite à butiner sur mon blog... en vous souhaitant un beau mardi ensoleillé... doux et sucré comme du miel...

     

     

     

    je vous laisse avec mes petites abeilles...

    bisous... les z'amis...

     

     

     

    Le symbolisme de l'abeille…

     

    Symbole universel

     

    L'âme

     

    L'abeille soumise à son destin mais se sublimant en miel lui confère une haute portée spirituelle et en vient à symboliser le principe vital et matérialiser l'âme.
    Selon Platon, les hommes sobres se réincarnent en abeilles.
    Elle représente le derviche, le miel étant la divine réalité et dans certains textes hindouistes, elle est l'esprit s'enivrant du pollen de la connaissance.
    Ce symbolisme de l'âme trouve également son expression dans des pratiques funéraires qui firent qu'Alexandre le Grand demanda qu'à sa mort il fut immergé dans du miel contenu dans un cercueil en or et le roi de Sparte Agésilaus II fut ramené en Grèce dans du miel lorsqu'il mourut en Lybie en 360 av. J.C.

     

     

    Moyen Age chrétien

    Dans le Physiologus, bestiaire chrétien du IIe de notre ère, la société des abeilles est comparée aux âmes des fils de l'Eglise et leur chef représente l'archiprêtre, Dieu sur terre. La récolte du miel et de la cire sont mis en parallèle avec les enseignements des livres sacrés et le miel avec la douceur spirituelle résultant de leur lecture.
    Dans Bonum universale de apibus, Thomas de Cantimpré comparera le parfum des fleurs que butinent les insectes à la bonne parole et la douceur du miel à la perfection divine.

     

     

     

     

    La parole et l'éloquence

     

    Figuration de l'âme, l'abeille est aussi figuration de l'éloquence- en Hébreu, l'abeille se dit Dbure qui vient de la racine Ddr, parole- de la poésie et de l'intelligence.
    La légende veut que des abeilles se soient posées sur les lèvres de Pindare et de Platon, alors qu'ils étaient encore au berceau. Cette légende fut reprise par l'histoire d'Ambroise de Milan qui dès lors devint le saint patron des apiculteurs.
    Il arrive que l'on représente Bernard de Clairvaux avec une abeille pour symboliser son éloquence, puisqu'il prêcha les croisades et entraîna un grand nombre de fidèles dans cette aventure.
    Les propos de Virgile selon lequel les abeilles renferment une parcelle de la Divine Intelligence fut reprise par les chrétiens du Moyen Âge. On retrouve la valeur symbolique du bourdonnement, véritable chant de l'abeille.

     

     

     

     

    La sagesse.

    Chez les Celtes, l'abeille symbolisait la sagesse et le vocabulaire en garde les traces: le gallois cwyraidd, de cwyr, cire, signifie également parfait, accompli.
    Sur le plan social, elles représentent le maître de l'ordre et la prospérité, les héros civilisateurs qui établissent l'harmonie par la sagesse et par le glaive.
    Pour Léonard de Vinci, l'abeille sera symbole de Justice et de bon gouvernement.

     

     

    La lumière

    Chez les anciens Égyptiens, les abeilles étaient nées des larmes de Ré, dieu solaire, et étaient associées à la foudre.
    En rassemblant les différentes traits de diverses cultures, l'abeille apparaît de la nature du feu. Elle représente les Pythonisses, les prêtresses qui portaient le nom d'abeilles, les âmes pures des initiés, l'Esprit et la Parole.

     

     

     

     

     

    Dans les mythologies romaine et grecque

    Selon la mythologie romaine, c'est Bacchus qui découvrit le miel et qui indiqua le mode de construction des ruches. Un récit mythologique raconte que Cupidon piqué par des abeilles alors qu'il s'apprêtait à leur voler un rayon de miel, alla se plaindre auprès de sa mère Vénus, qui le sermonna en lui affirmant que ses traits causaient souvent des blessures autrement plus profondes et persistantes que celles des abeilles.

     

     

     

     

    Dans la mythologie grecque, elle est quelquefois associée à Déméter descendue aux enfers.

     

    Chez les rois et les empereurs

    Louis XII quitte Gênes qui vient de se soumettre. Son habit porté au dessus de son armure, est orné d'abeilles et de ruches symboles parmi d'autres de sa royauté; au bas de son vêtement, sa devise "soumis n'use pas de son aiguillon.')" pour signifier la douceur dans le gouvernement.

     

     

    Lors du sacre de Napoléon, celui-ci est vêtu d'un manteau orné de broderies représentant des abeilles. Celles-ci ont été choisies car elles sont le symbole héraldique du zèle industrieux et de l'ardeur au travail.
    Comme symbole monarchique, il choisit le sceptre du roi Charles V.
    En Chaldée, elle était déjà le symbole royal, symbole solaire comme il a été déjà dit.En Égypte ancienne, le roi de la Basse-Egypte est identifié au "roi" des abeilles et le peuple à la multitude des abeilles qui le servent.
    Ammien Marcellin affirme qu'une abeille occupée à faire du miel exprime le mot "roi" et pour Horapollon, l'abeille représente le peuple qui obéit au roi.
     

     

     

     

    Petite histoire d’abeilles…

     

     

     L’histoire d’une amitié qui n’en est pas une…
    Deux écureuils jouent à sauter de branches en branches.
    Un jour, pour l’un, c’est l’accident : une vilaine chute dans l’eau, qui le laisse inconscient. Qui va le sauver ? Son ami ? Rien n’est moins sûr…

     


     

    Tintin et Tamarre... 

    Il était une fois, deux amis écureuils qui s’appelaient Tintin et Tamarre. Ils adoraient jouer ensemble, faire des galipettes dans les prés, courir à s’attraper…etc.
    C’étaient de très bons copains, des amis inséparables.
    Un jour, ils décidèrent d’aller s’amuser dans la forêt, à sauter de branches en branches.
    Tintin était devant, il riait comme un jeune fou.
    Tamarre était derrière et le poursuivait en poussant de grands cris, histoire de lui faire peur pour de rire.
    Soudain, une petite abeille se présenta et interrompit leur jeu.
    -« Ecrase-là, elle va te piquer ! » cria Tamarre.
    -« Mais non, regarde, elle est toute petite, elle ne va pas me faire grand mal… » répondit Tintin.
    -« Ecrase cette sale bestiole, je te dis, elle est méchante » renchérit Tamarre.
    -« Mais non, allez, laissons la tranquille, je suis sûr que c’est un petit être gentil. Et puis, je n’ai pas envie de lui faire du mal »
    Et sur ces entrefaites, Tintin s’élança vers une autre branche en criant :
    -« YO OH IH OH ! »
    Tamarre lança un regard mauvais à l’abeille et suivit son ami.
    Ils allaient maintenant de plus en plus vite, Tamarre voulait rattraper son ami, et Tintin était décidé absolument à rester devant.
    C’était là de vraies petites fusées, à peine s’ils prenaient le temps de poser leurs petites pattes sur les branches pour rebondir.
    Et les voilà déjà au bord du lac. Emporté par son élan, Tintin sauta et atterrit dans l’eau.
    -« Au secours, je ne sais pas nager… » hurla Tintin, affolé.
    Tamarre, arrêté sur une branche, au-dessus du lac, vit le danger et se mit à crier à son tour :
    -« Au secours, au secours, venez nous aider ! »
    Il était paniqué, sautillait de terreur sur sa branche sans savoir quoi faire.
    C’est alors qu’il entendit un bruit, un gros BZZZH ronflant comme un moteur.
    Un énorme nuage d’abeilles s’approchait.
    Affolé, il s’enfuit alors, laissant son ami se débattre péniblement dans l’eau, s’enfonçant dangereusement.
    Les abeilles vinrent alors se mettre au-dessus de Tintin, s’accrochèrent à son petit corps et essayèrent de le soulever en agitant leurs ailes au-dessus de l’eau.
    Tintin avait bu beaucoup d’eau, et c’est inconscient que les abeilles parvinrent enfin à le sortir du lac.
    Elles le déposèrent sur l’herbe et attendirent qu’il se réveille.
    Au bout d’une journée entière, il bougea enfin ses yeux, puis sa bouche, puis ses pattes. Il était sauvé.
    Seulement voilà, il avait perdu la mémoire des évènements.
    Il retrouva quand même le chemin de sa maison et rentra au village.
    Ce fut une grande fête, tout le monde était très heureux de voir Tintin en bonne forme, et Tamarre raconta sa version des faits : la chute de Tintin dans l’eau, le sauvetage organisé par Tamarre au moyen de branches tendues à Tintin. Puis, l’arrivée du nuage d’abeilles contre lequel il avait courageusement combattu, mais qui l’avait contraint toutefois d’abandonner son ami Tintin du fait du grand nombre d’abeilles, et de l’attaque de ces petits monstres jaunes et noirs.
    Tintin écoutait, ne se rappelant de rien.
    Tous les écureuils du village s’apprêtaient à fêter le héros Tamarre, lorsqu’une petite abeille vint se poser sur la tête de Tintin, et bourdonna doucement.
    -« Bzzh, bzzzh »
    -« Attention, les revoilà, elles recommencent ! Au secours ! Fuyons !» hurla Tamarre.
    Des écureuils partirent se mettre à l’abri dans leur maison, d’autres s’armèrent de bouts de bois pour se préparer à combattre.
    -« Mais non, arrêtez ! » dit Tintin, « ça y est, je me souviens. »
    Et il raconta tout ce qui s’était passé en vérité.
    Tamarre, honteux et penaud, partit s’isoler un moment.
    Les écureuils du village organisèrent une grande fête en l’honneur des abeilles, et tout le monde s’amusa beaucoup.
    Depuis, les abeilles et les écureuils sont très amis, et même Tamarre qui aime bien jouer avec une petite abeille coquine du nom de Pistil…

     

    Créé le dernier trimestre 2003 par Valérie Bonenfant

     

      La chaire des femmes se nourrit de caresses, comme l’abeille des fleurs…

     

     

     

    Les mûres ont des abeilles…

     

     

     

    Ce qui n’est point utile à l’essaim, n’est point utile à l’abeille…

     

    de votre visite...


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  • Coucou, me voici avec une copine pas forcement bien vue,et pourtant elle n'est pas si vilaine que ça cette petite mouche...

     

     

     

    bonne visite et bon Lundi...

    bisous les z'amis...

     

      

     

    La légende de la Mouche de Freto…

     

    Transmise surtout oralement, l'histoire de la Mouche de Freto est cependant mentionnée dans différents ouvrages, avec, d'un auteur à l'autre, quelques variantes, ou enrichissements. Prosper Mérimée la mentionnait dans ses Notes de voyages, et vous trouverez toujours quelque corse pour vous la conter, avec parfois une belle conviction. Quelle est la part de vérité, y en a-t-il une, d'ailleurs? À vous de vous forger votre opinion…

     

     

     

     

    Toutes les fois qu'un villageois prendrait femme, la mariée devrait passer avec le seigneur la première nuit de ses noces et de plus, le marié devrait faire cadeau au seigneur du plus gros de ses bestiaux, cheval, bœuf ou animal quelconque. Cet exécrable usage dura de longues années.
    Un jour, un homme du pays, nommé Piobbetta, qui désirait prendre femme, résolut de mourir ou de délivrer la population de ce tribut honteux. Il savait à merveille prendre les animaux au lacet, usage qui se pratiquait de ce côté de l'île. La veille de son mariage, il arnacha, comme pour le faire parader un cheval très beau et très agile, qu'il voulait, disait-il, donner au seigneur le lendemain matin. Il avait attaché solidement au bois de la selle une longue corde formant lacet. Il s'approcha d'Orso Alamanno et, pendant que celui-ci était occupé à examiner la bête, il lui mit le lacet au cou, puis donnant de l'éperon, il l'étrangla en le traînant sur le sol.
    À cette vue la population accourut plein de joie et afin d'assouvir la haine furieuse qu'elle nourrissait contre le tyran, elle rasa le château d'Orso Alamanno, appelé Montalto.
    Le corps fut enterré après avoir été l'objet des plus grands outrages.

     

     


    On dit, qu'au bout d'un an on alla ouvrir le tombeau d'Orso Alamanno pour voir ce qu'il contenait, car on prenait l'ancien seigneur pour un vrai diable de l'enfer. Il sortit du tombeau une mouche, qui devint avec le temps si grosse qu'au bout de dix ans elle avait la taille d'un bœuf ; elle tuait tous ceux qui s'approchaient, non seulement de ses ongles cruels, mais encore avec son haleine fétide, car la puanteur de son souffle était si infecte que quand le vent la portait de quelque côté elle desséchait jusqu'aux arbres. Ceux qui avaient abandonné leurs maisons mouraient dans les cavernes, malgré leur éloignement.
    Enfin, Piobbetta, grâce au concours d'un médecin pisan, parvint à tuer cette mouche. Mais, ayant oublié de se frotter avec certaines liqueurs dont le médecin lui avait prescrit l'usage pendant une année entière, il mourut à son tour.
    Freto resta à peu près désert et les Bonifaciens, avec les populations voisines, firent aux quelques hommes qui restaient une si rude guerre qu'ils les obligèrent à quitter le pays.
    Cette histoire de la mouche paraît fabuleuse à tout homme de bon sens, cependant, aujourd'hui encore on trouve au milieu des montagnes escarpées, dans les grottes solitaires, des ossements humains ; les habitants sont convaincus et affirment comme une chose indubitable que ces ossements sont ceux des hommes tués par la mouche.

     

     

     

     

     

    LA MOUCHE  

     

    chez les grecs était un animal sacré auquel se rapportaient certains noms de Zeus et d'Apollon. Peut-être évoquait-elle le tourbillonnement de la vie sur l'Olympe ou l'omniprésence des dieux….celle des anges dans la religion judéo- chrétienne , Le Seigneur des Mouches c´est l´Ange Déchu !...

     

     

     

     

     

     


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  • Coucou, d'autres petites bébêtes méritent bien que l'on parle d'elle, alors voilà aujour'dhui mes amies sont de belles araignées avec de belles histoires...

     

     

     

    bonne journée et bonne visite...

     

     

    bisous de véro...

     

     

     

    La légende de la mouche et l’araignée…

     

    Cela se passa il y a très longtemps, à l'époque où les hommes ne connaissaient pas encore le feu et vivaient dans les ténèbres, mangeaient de la viande crue, et s'enroulaient dans des peaux de bêtes pour se protéger du froid. Une fois quand l'assemblée des seigneurs du palais royal en eut marre du froid et des ténèbres éternelles, le sage souverain promit la haute récompense de mille ducats d'or à celui qui rapporterait du feu des abîmes de l'enfer. La récompense promise allécha bien des gens. Plus d'un seul périt dans le gouffre de l'enfer. Même certains animaux, comme le renard futé, le lynx téméraire et le renne sagace se lancèrent dans l'aventure, mais aucun n'en est encore revenu. Même l'aigle essaya de capturer le feu , mais il se brûla les ailes et fut précipité dans les flammes. Le roi et ses proches attendirent le feu vainement. Alors, un courtisan malin conseilla au roi :
    « Tu devrais, Seigneur, augmenter la récompense. Il faudrait annoncer que celui qui apportera le feu aura le droit de s'asseoir à ta table. Un tel honneur ne peut laisser personne indifférent. » Cette idée ne disait pas grand-chose au roi. Pourquoi devrait-il partager sa table royale ? Puis il modifia tant soit peu son avis et envoya des hérauts colporter dans tout le territoire que celui qui rapporterait le feu, qu'il fût homme ou animal aurait le droit de s'asseoir et de manger à la table royale. De nouveau, quantité d'hommes et d'animaux essayèrent de ramener le feu du gouffre de l'enfer, mais sans succès. L'araignée, sans dire mot à quiconque, se mit à tisser une longue corde. Puis elle attacha grossièrement un des bouts de cette corde au bord du ravin et commença à se laisser glisser dans le gouffre. Personne ne l'avait précédée. Au fond, elle prit une part de feu. A son retour, elle était si fatiguée qu'elle avait du mal à se tenir sur ses jambes. « Je vais faire un petit somme ici. Pourquoi me presserais-je ? Il fait encore nuit... Je porterai le feu au roi demain matin. Il sera content et moi, je serai la plus riche créature qui soit sous le soleil ! » se dit l'araignée avec raison. Elle était si lasse qu'elle dormit toute la nuit et que le soleil ne suffit pas à la réveiller. Or, par hasard ce matin-là, une mouche voletait alentour. Sentant la fumée, elle fut curieuse de savoir d'où elle venait. Un instant après, elle aperçut l'araignée endormie et, entre deux pierres, le feu. Quelle aubaine ! Sans faire de bruit, elle s'empara du feu et s'envola avec lui jusqu'au château royal, droit devant le roi. Ce fut un triomphe ! Tout le monde se réjouit et cria : « Nous possédons le feu ! Nous avons la chaleur ! Honneur au Roi ! Vive celle qui nous a apporté le feu ! » Aussitôt, le roi remit à la mouche un document scellé de trois cachets dans lequel il était dit que la mouche et toute sa descendance pouvaient, jusqu'à la fin des temps, s'installer à la table qu'elles se seraient choisie. Le soir, l'araignée se réveilla enfin. Elle chercha le feu, mais elle ne le trouva pas. Elle apprit ce qui s'était passé. Elle entendit que l'on célébrait la mouche pour avoir rapporté le feu tant désiré du gouffre de l'enfer. Fâchée, elle se glissa jusqu'au roi parmi les courtisans. « Majesté, c'est moi qui ai ramené le feu des abîmes de l'enfer ! » cria l'araignée, furieuse. « Et cette mouche voleuse me l'a dérobé. » « Ne la crois pas, ô Roi ! Chasse cette menteuse ! » bourdonna la mouche avec rage, « Tu as vu, de tes yeux vu, que c'est moi qui ai rapporté le feu et non cette hâbleuse ! » Mais le roi était un homme juste. Il écouta les propos de l'araignée. « J'ai tissé une longue corde et, grâce à elle, je suis descendue dans l'abîme. Elle y pend sûrement encore ... ». Le roi envoya ses serviteurs vérifier si la corde était bien au bord du gouffre. Mais ils ne la trouvèrent pas. Elle avait dû tomber au fond et brûler. Lorsque les serviteurs furent de retour sans la corde, le roi fit confiance à la mouche et chassa la malheureuse araignée. Depuis ce jour, l'araignée déteste les mouches et tous ceux de leur race. Elle se venge en postant dans tous les coins ses filets, dans lesquels la gent importune se laisse emprisonner pour sa perte. Cependant, les mouches profitent toujours du droit de s'installer à la table des gens. Et pour en faire foi, elles possèdent encore le fameux document scellé de trois cachets !...    

     

     

    La légende de l’araignée de noël…  

     

     Il y a très, très longtemps vivait en Allemagne une heureuse famille. C'était la veille de Noël ce jour-là et la mère s'occupait soigneusement de nettoyer la maison et de décorer l'arbre.
    Dans un coin là-haut tout près du plafond, une araignée tissait sa toile quand elle a vu le balai dans les mains de la mère. Elle s'empressa alors de s'enfuir et elle est allée se cacher dans le grenier.

    Lorsque la nuit était tombée et que tout le monde dormait dans le silence de la maison, l'araignée a descendu doucement les escaliers. Et c'est alors qu'elle a vu ce bel arbre de Noël qui brillait de mille couleurs. Elle n'a pas pu résister à la tentation et a voulu grimper par le tronc et tout au long des branches. Elle éprouvait une telle joie qu'elle n'a même pas remarqué que ses toiles se répandaient partout sur les branches de l'arbre.

    Hélas! Quand elle est arrivée au sommet de l'arbre celui-ci était déjà complètement couvert de toiles grises et poudreuses.

    L'araignée était triste et ne savait pas quoi faire lorsqu'un bruit se fit entendre. C'était Saint Nicolas qui arrivait avec des cadeaux pour les enfants de la maison. L'araignée a pris son courage à deux mains et lui a demandé de venir à son secours et l'aider à réparer sa bêtise.

    Saint Nicolas s'est montré un peu préoccupé lorsqu'il a vu l'arbre couvert de toiles, puis il a souri. Il savait déjà comment résoudre cette malheureuse situation tout en sauvegardant le bonheur de l'araignée et sans pour autant laisser la mère voir l'arbre couvert de ces laides toiles grises.

    Il a tout simplement transformé les fils des toiles en des fils d'argent et d'or! Et l'arbre resplendissait comme jamais auparavant!

    Et c'est ainsi que depuis ce jour les gens ont pris l'habitude de décorer l'arbre de Noël avec des guirlandes et autres ornements scintillants et de mettre une araignée porte-bonheur sur ses branches...  

     

      venez dans ma toile y découvrir encore quelques araignées... quelques histoires et symboles, sur ces belles tisseuses de toiles...

     

     

     

    bonne visite et bonne journée...

    bisous de véro....

      

     

    Symboles de l’araignée…

    Globalement, l'araignée, même si elle répugne à certaines ménagères, a bonne réputation, d'autant que la légende lui attribue un grand rôle dans l'histoire sainte. Parce qu'une araignée avai t tissé sa toile à l'entrée de la grotte ou s'étaient réfugiés, pendant la fuite en Égypte, la Vierge et son enfant, leurs poursuivants, croyant l'endroit inhabité, passèrent leur chemin. On notera que d'autres de ses congénères recoururent au même moyen pour sauver, dît-on, le roi David et Mahomet. Selon un récit du Calvados, une araignée tissa sa toile sur les plaies de Jésus pour empêcher les mouches d'approcher. Depuis, elle porte une croix blanche sur le dos : c'est l'araignée portecroix (Aranea diadema), dont les petites pierres qu'elle a dans le corps étaient portées autour du cou pour se protéger de la peste.

     

     

     

     

    Symbole de l'âme
    Chez les peuples altaïques d'Asie centrale et de Sibérie, notamment, l'araignée représente l'âme libérée du corps. Chez les Muisca de Colombie, si elle n'est pas l'âme, c'est elle cependant qui, sur un bateau en toile d'araignée, transporte à travers le fleuve les âmes des morts qui s'en vont aux Enfers.

    Chez les Aztèques, elle devient même le symbole du dieu des Enfers.

    Chez les Montagnards du Sud Vietnam, l'araignée est une forme de l'âme, échappée du corps pendant le sommeil; tuer l'araignée, c'est risquer de provoquer la mort du corps endormi.

     

     

     

    Symbole de création
    Chez des peuples d'Afrique occidentale, Anansé, l'araignée, a préparé la matière des premiers hommes, créé le soleil, la lune, les étoiles. Ensuite, le dieu du ciel, Nyamé, a insufflé la vie en l'homme. L'araignée continue de remplir une fonction d'intercesseur entre la divinité et l'homme; comme un héros civilisateur, elle apporte les céréales et la boue.

    Des mythes de Micronésie (îles Gilbert) présentent Nareau, le Seigneur araignée, comme le premier de tous les êtres, comme un dieu créateur.

    Les Achantis ont fait de l'araignée un dieu primordial: l'homme a été créé par une grande araignée. Une légende malienne la décrit comme le conseiller du dieu suprême, un héros créateur, qui, se déguisant en oiseau, s'envole et crée à l'insu de son maître le soleil, la lune et les étoiles... puis règle le jour et la nuit, et suscite la rosée.

     

     



     

    Dans la mythologie grecque, Arachné voulut se mesurer dans l'art du tissage à Athéna, déesse de la Raison supérieure et maîtresse du tissage. Toutes deux s'installèrent face à face, devant leur métier, et le concours commença. Athéna broda les douze divinités de l'Olympe dans leur majesté et, aux quatre coins de l'ouvrage, évoqua les châtiments encourus par les mortels qui osent les défier. Ne tenant nul compte de cet avertissement, Arachné représenta, elle, les amours des dieux pour des mortelles. Outragée, Athéna frappa la jeune femme de sa navette. Désespérée, Arachné voulu se pendre, mais Athéna l'en empêcha et la métamorphosa en araignée qui ne cessera dès lors de se balancer au bout de son fil. Elle est alors symbole de la déchéance de l'être, de l'ambition démiurgique punie, et donc un avertissement : nul ne peut rivaliser avec les dieux...

     

     

     

     

    Rêvé pour l'hiver

     


    L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose
    Avec des coussins bleus.
    Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
    Dans chaque coin moelleux.


    Tu fermeras l'œil, pour ne point voir, par la glace,
    Grimacer les ombres des soirs,
    Ces monstruosités hargneuses, populace
    De démons noirs et de loups noirs.


    Puis tu te sentiras la joue égratignée...
    Un petit baiser, comme une folle araignée,
    Te courra par le cou...


    Et tu me diras: «Cherche!» en inclinant la tête,
    - Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
    Qui voyage beaucoup...




    Arthur Rimbaud

     

     

     


     

     

       http://pirouettes.over-blog.com/  

     

        

     
    La Vieille femme et l’araignée.Conte de Jocelyne Marque 

     

    La vieille femme cousait dans la lumière magique qui pénétrait son wigwam. Elle travaillait avec art et précision des vêtements chauds. C’était l’été des indiens et bientôt l’hiver serait là, aussi aigu que les pointes acérées du porc-épic. Elle aimait son travail. Et du plus lointain de ses souvenirs, Bouquet de Perles Etincelantes se voyait s’activant de son mieux, avec toujours le même plaisir, comme sa mère et ses tantes le lui avait appris. Elle s’occupait du bois et de l’eau, en hiver. Elle savait tanner les peaux de bison, en préparer la viande afin de régaler toute la famille. A six ans, elle aidait les femmes dans les travaux de ménage. A dix ans, elle montait à cheval comme le meilleur des guerriers et sillonnait la plaine avec fougue. Puis à quatorze ans, elle est devenue une vraie femme : son père l’a mariée à Feu du Tonnerre et le temps à passé vite, très vite. A présent, elle était une vieille femme mais les années avaient glissé sur elle, sans entamer sa force, ni sa joie de vivre. Quand elle riait des facéties du dernier de se petits-fils, sa bouche révélait l’absence de quelques dents. Mais elle était toujours belle. Sa peau, aussi tannée que la peau du bison, avait la couleur du soleil couchant. La prunelle de ses yeux rayonnait du même éclat juvénile d’autrefois et quand elle marchait, c’était d’un pas majestueux, que le poids des ans n’entravait pas. La tribu aimait à raconter que c’était une sage qui avait la force de l’ours et qui avait reçu la protection du loup blanc, à son berceau. Bouquet de Perles cousait dans le cocon que formait le cercle du wigwam. Et tout en travaillant, elle songeait à son rêve de la nuit dernière … Elle avait rêvé d’un bébé rieur qui gigotait sur une immense fourrure, moelleuse et parfumée, au milieu des herbes jaunes. Ses petits pieds et ses minuscules mains dorées s’agitaient, se balançaient pour suivre les frémissements légers du vent. Il était seul, sans inquiétude. Ses yeux suivaient le vol d’un oiseau puis il éclatait de rire à chaque bruissement de feuilles des blancs bouleaux. L’enfant comprenait le langage des arbres et du monde végétal qui l’entourait. La Terre était sa mère, le Ciel son père. Puis, le paysage s’assombrit en un instant. Une ombre grise recouvrit l’enfant qui cessa de rire. Le vent se fit violent et la neige recouvrit aussitôt plaines et bois. Bouquet de Perles ne voyait plus le bébé à présent mais elle l’entendit crier et ce sont ses pleurs qui l’ont réveillée, tout suffocante. Quel message son rêve voulait-il lui adresser ? La vieille indienne l’ignorait. Bouquet de Perles Étincelantes cousait, respectueuse des traditions ancestrales dans le wigwam à l’odeur d’armoise. Les femmes avaient récemment allumé des feux de bois pour imprégner la couverture qui servait à la fabrication de la tente afin qu’elle garde sa souplesse, après les pluies. Bouquet de Perles songeait. C’est alors qu’elle entendit des lamentations, dans un coin de son logis. La vieille indienne interrompit son ouvrage et demanda :

    - Qui pleure ? …

    - C’est moi, grand-mère, dit une petite voix. La femme leva les yeux et aperçut une minuscule araignée, au creux de sa toile.

    - Pourquoi pleures-tu ? demanda-t-elle avec inquiétude.

    - Je pleure parce que personne ne m’aime. Les hommes ont peur de me voir et disent que je suis inutile, sur cette terre. Chacun a son rôle à tenir, et pas moi ! Bouquet de Perles se leva et regarda attentivement le minuscule et fragile animal. Elle ressentit une immense peine pour la malheureuse. – Je ne sais comment t’aider, ni te consoler. Et tout en lui parlant, la réconfortant par la musique de ses paroles, la vieille indienne laissa son regard se promener sur la toile arachnéenne. L’araignée avait tissé un ouvrage d’une grande perfection ! Beaucoup de squaws auraient aimé pouvoir s’enorgueillir d’un tel chef-d’œuvre. Un vrai bijou que la lumière du soleil faisait étinceler. Elle en admira la finesse et la légèreté aérienne. La grâce du travail était digne des broderies et décorations de toutes les femmes du village rassemblées. C’est alors que Bouquet de Perles se souvint de son rêve de la nuit précédente, aux pleurs du bébé. – Je crois que je peux faire quelque chose pour toi, si le Grand Esprit y consent. Dorénavant, quand tu tisseras ta toile au-dessus de l’endroit où les enfants dorment, les mauvais rêves seront capturés à l’intérieur. Au petit matin, ils seront détruits par le soleil. Seuls les bons rêves peupleront les songes de nos petits. Et comme la vieille indienne était une sage, à partir de ce jour, les araignées eurent leur place sur cette terre, comme tous les animaux. Elles furent les gardiennes du sommeil des enfants attirant leur proie sans aucune pitié pour les livrer au soleil, aux premières lueurs de l’aube. Bouquet de Perles Etincelantes cousait paisiblement dans la chaleur de son wigwam, près du feu. L’été des indiens était terminé à présent. Les grands froids gelaient les lacs qui miroitaient au soleil. Parfois, elle pensait au bébé de son rêve qui ne pleurait plus et jouait avec le vent. Alors elle posait son ouvrage et souriait …

     

     


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  • scarabée du jeudi...

    restons dans le monde des insectes, avec des histoires de scarabées...

     

     

    en vous souhaitant une bonne journée...

    bisous les z'amis et bonne visite...

     

     

    Le petit scarabée noir et la rose…

     

      Il y avait une fois un jardin magnifique. Des centaines de roses y fleurissaient. Leur parfum était suave et leur éclat tel que celui qui les voyait gardait pour toujours le reflet de leur beauté dans ses yeux. Un jour de pluie, quand les nuages semblaient tous s'abattre sur la terre, un pauvre petit scarabée noir errait sur un sentier de ce jardin, en quête de quelque abri. En face de lui grandissait un rosier couvert de superbes roses rouges; leurs pétales semblaient de velours, et les gouttes de pluie y scintillaient comme des diamants. Le petit scarabée se dit : "C'est là que je vais me cacher" Mais le rosier était haut, et le scarabée ne savait presque pas voler . Aussi était-il un peu ridicule quand, péniblement, il s'éleva en l'air. Enfin il se trouva installé et, très content, se mit à l'aise sous les pétales d'une merveilleuse rose.  

      

     

     

     - Oh ! s'écria celle-ci, en frissonnant de dégoût à la vue du scarabée. Ne t'assieds pas sur moi, vilaine bête, tu pourrais salir ma belle robe!

    Le scarabée effrayé s'envola.

    Tout près s'élevait un autre rosier très fier et important. Ses fleurs étaient rose-saumon et leur parfum enivrant. Le scarabée se posa sous la plus grande feuille de la plus belle rose, en se faisant aussi petit que possible pour passer inaperçu. Mais hélas ! bientôt la rose le vit.

    - Pouah ! dit-elle, a-t-on jamais vu pareille horreur ? Quelle vilaine robe noire! Va-t-en , je ne peux supporter de voir des choses laides et je ne te permettrai pas de t'asseoir sous mes belles feuilles.

     

     

     Le petit scarabée , triste et fatigué, se remit en route.

    De l'autre côté du sentier, il y avait un rosier fort élégant, portant des roses jaunes aux tiges longues et élancées. C'est là que le scarabée se réfugia, aspirant au repos. Mais tout à coup les roses alentour éclatèrent de rire.

    - Regardez-le, non, mais regardez-le, disaient-elles, comme il a l'air stupide et morose ! quelle honte d'avoir un animal aussi dégoûtant dans notre jardin !

    Et elles continuèrent à dire toutes sortes de choses déplaisantes à l'égard du petit scarabée. Le cœur gros, il se laissa choir sans énergie sur la terre;

     

     

     Quand il regarda autour de lui, il se trouva assis sous un tout petit rosier, qui ne portait qu'une seule petite fleur minuscule et presque pas de feuillage. Le scarabée ne bougeait pas, s'attendant à être renvoyé par de cruelles paroles. Rien de pareil cependant n'arriva. Mais tout à coup il entendit des sanglots déchirants. Levant la tête, il vit la petite rose en larmes.

    - Pourquoi pleures-tu, petite rose ? demanda-t-il.

    Celle-ci ne s'était pas aperçue de son arrivée, et elle le regarda, très étonnée et un peu effrayée aussi.

    Les autres roses autour de moi sont splendides et magnifiques, et elles se moquent de moi et me taquinent. Cependant, ce n'est pas de ma faute si je ne suis pas aussi belle qu'elles.

    - Hum ! murmura le scarabée, et il ne dit plus rien.

    - Mais, tu es tout trempé, mon pauvre, s'écria tout à coup la petite rose en remarquant à travers ses larmes l'air piteux du scarabée. Tu vas prendre froid ainsi. Viens plus près de moi pour que je te couvre de mes feuilles !

     

     

     

    Ainsi le scarabée trouva un abri, protégé par la toute petite rose.

    - Ecoute, proféra-t-il après quelques temps, tu es une gentille rose et tu as été bonne pour moi, alors que tes belles compagnes m'ont chassé avec mépris. Voilà pourquoi, désormais, tu seras plus grande qu'elles et même plus jolie.

    La petite rose, incrédule, regardait le scarabée qui disait des choses qui jamais ne seraient.

    - Je suis la fée de ce jardin, continua-t-il. Personne ne connaît mon véritable visage, et personne jamais ne le verra. Mais, ce soir, je viendrai te toucher avec ma baguette magique, et tu ne pleureras plus.

    La nuit, quand toutes les roses étaient profondément endormies, la fée arriva dans son carrosse de toile d'araignée attelé de douze phalènes (ce sont des espèces de papillons de nuit) scintillantes. Sur ses beaux cheveux dorés brillait un diadème de gouttes de rosée, et sa robe était de la couleur des rayons de la lune.

     

     

     

    Elle s'avança vers la petite rose, l'embrassa, la toucha doucement de sa baguette, et puis elle disparut avec son équipage de rêve.

    Le lendemain, quand le jardin se réveilla, la petite rose se trouva être aussi haute que le mur gris contre lequel elle croissait. Des centaines de petites fleurs pareilles à elle-même étaient suspendues à ses branches garnies de jolies feuilles vertes. Et toutes elles bavardaient et riaient gaiement.

    La petite rose était si radieuse de tant de bonheur qu'elle en rougissait. Cela lui donna la couleur la plus ravissante qu'on puisse imaginer.

    Toutes les fières roses alentour regardaient en l'air avec de grands yeux étonnés et jaloux.

    Et voilà l'histoire de la rose grimpante...

     

     

    (histoire trouvé sur le net)...

      

      

    Symboles du Scarabée…

     

    Le mot scarabée en égyptien, khéper  ,sert à écrire les verbes "devenir", "se transformer" et à nommer le couronnement du roi "Neb-khéperou-Rê" (Maître des transformations du soleil).

     

     

     


    Les mœurs du scarabée (le bousier) ont amené les Egyptiens à le comparer au soleil. En effet, l'animal, à l'aide de son front et de ses pattes antérieures forme une boule avec les excréments des mammifères. Puis avec ses pattes postérieures, il fait rouler la boule jusqu'à un trou pour y pondre son œuf. Pour les Egyptiens, le scarabée poussant sa boule rappelle la course du soleil dans le ciel. Le jeune coléoptère qui naît de la boule qui l'a nourri pendant sa gestation est comparé à la naissance du soleil tous les matins à l'horizon.

     


    Le scarabée revêt donc une importance capitale : il incarne le dieu solaire qui renaît tous les matins à l'aube, il est un symbole de renaissance pour les morts et un emblème protecteur pour les vivants.
    Sur les momies, le scarabée est souvent posé près du coeur, siège de l'esprit.

     

      


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  • Coucou, c'est encore avec quelques mots sur les coccinelles que je viens vous souhaiter une belle journée...

     

     

    bisous bisous les z'amis...

     

     

    Symbole de la Coccinelle…

     

    On consulte la coccinelle pour savoir quel temps il fera; si placée au bout du doigt, elle refuse de s'envoler, c'est un indice de mauvais temps.

    La coccinella septumpunctata, dévore les pucerons et elle est donc la grande amie d’Achélaos “le maître des vergers

    Dans la Charente, après le meurtre de l'un de ces insectes, le berger voyait périr son plus beau mouton

    En Bretagne, le laboureur qui tue une Bête à bon Dieu perd un de ses meilleurs chevaux.

    En Ille-et-Vilaine, si on écrase une coccinelle, ou même si on l'enferme dans une boîte, on est exposé à mourir le lendemain.

    Dans la Creuse, pour garantir les enfants de divers inconvénients, on leur met au cou en guise d'amulettes des coccinelles.

    En Lorraine, si on voit des coccinelles près des ceps, le vin sera bon.

    Dans le Hainaut, celui qui la tue attrape des abcès

    En Wallonie, on la menace de lui donner des coups de marteau si elle ne dit pas l'heure qu'il est. Après avoir prononcé ces mots, on compte une heure, deux heures, trois heures : si elle s'envole à quatre heures par exemple, il est cette heure-là.

    A Mons, une coccinelle qui se pose sur une personne est un signe de chance.
     

     

     

     

       

      

     

    La Coccinelle...



    Dans une rose à Bagatelle
    Naquit un jour la coccinelle.
    Dans une rose de Provins
    Elle compta jusqu'à cent-vingt.
    Dans une rose à Mogador
    Elle a vécu en thermidor.
    Dans une rose à Jéricho
    Elle évita le sirocco.
    Dans une rose en Picardie
    Elle a trouvé son Paradis:
    Coccinelle à sept points,
    Bête à bon Dieu, bête à bon-point....



    Robert Desnos

     

     

     

     Proverbe norvégien

    "L'ombre de l'éléphant n'est pas plus lourde que l'ombre de la coccinelle."

     

     

     

     

     

     


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  • Lundi de Coccinelle...

    Coucou, avec des petites copines, et des légendes, je viens vous souhaiter un bon début de semaine...

     

    bon mardi et bonne visite...

     

    bisous bisous les z'amis...

     

     

    Le roi René et la Coccinelle… (Légende de Provence)…

     

     

    Cela se passait au royaume de Provence. Le roi René était bien triste, car son unique fille était aveugle. Mais tous ses sujets s’efforçaient de le consoler, disant qu'avec l'aide de la "Bonne mère" tout s'arrangerait bien un jour et que la princesse finirait par guérir et épouser le beau prince de Lorraine qui la voulait comme femme. Mais le roi demeurait toujours triste. Aussi, paysans, serfs, ouvriers, bourgeois, tous faisaient de leur mieux pour le contenter et effacer son chagrin. Tous... sauf un... On ne le connaissait pas. On l'appelait le "brigand". Mais on ne savait as très bien qui l était. Tout ce qu'on savait, c'est qu'il était certainement l'auteur de tous les méfaits et de tous les désordres, et vraiment ce n'était pas beau lorsqu'on pensait à la bonté du roi René. Mais le roi n'était pas seulement bon, il était juste, comme doivent l'être tous les chefs, et l'on était sûr que le jour où le brigand serait arrêté, le roi le punirait à mort.

     

    Il y avait, ce matin-là, grande agitation au palais des Baux. Un ministre à longue barbe était venu dire confidentiellement au roi que qu’allait fort al sur la côte. En effet, une bande de pirates, ou peut-être un pirate tout seul (s'il était très puissant et très diabolique, cela serait encore possible), devait débarquer la nuit pour causer des "malheurs" aux pauvres pêcheurs. A l'aube, ceux-ci se réveillaient et trouvaient leurs poulaillers sans poules, leurs bergeries sans moutons, et leurs beaux figuiers sans figues... Cela ne pouvait plus durer. Il fallait que Sa Majesté fasse quelque chose. Le peuple n'était pas content... Toujours ce "brigand" !

    Le roi tira sa barbe, se cacha le front dans ses mains et prit une grande décision... car il ne badinait pas avec les affaires de l'Etat. Il ordonna que tous ses policiers se répandent sur la côte et capturent ce terrible brigand. Cela n'amusait pas du tout les policiers, mais ils étaient obéissants et dévoués et ils partirent, bien sûrs de ramener le coupable...

    Ce n'est qu'au bout de cinq longs mois qu'ils ramenèrent aux Baux un pauvre homme en haillons, vêtu d'un vieux pantalon couleur de rouille, et d'une chemise verte déchirée, un pauvre homme au visage maigre et à la barbe grise. Il avait des cheveux trop longs, une allure sale et un foulard rouge noué sur la tête. Un vrai forban, celui-là ! Les "gens" du village se mirent derrière leur fenêtre pour le regarder passer, et un frisson de terreur les empêchait de parler... Les mains du forban étaient trapues, de grosses mains pour étrangler les poulets, et ses pieds nus étaient couvert de poussière. Il avait un air bourru et regardait tout le monde comme s'il n'avait jamais rien vu. Pourtant on était étonné de voir qu'il avait des yeux tout bleus, tout clairs, comme l'eau de la mer. Car un forban ne doit pas avoir des yeux clairs, mais des yeux ténébreux, noirs comme la nuit, et un regard sombre, "par en-dessous". Pourtant les policiers étaient sûrs que c'était bien "lui" !

    Alors on le conduisit vers le trône du roi, qui siégeait, ce jour-là, sur la place publique pour rendre la justice.

    Le roi le regarda longuement et, se tournant vers ses policiers, leur demanda :

    - Êtes-vous bien sûrs que c'est lui ?

    Car il ne voulait pas accabler un homme innocent. Mais tous les policiers inclinèrent la tête gravement.

    - Ce ne peut être que lui, Majesté...

    - Bon, dit le roi.

    Et il rendit sa sentence.

    - Tu aura la tête tranchée, dit-il à l'homme.

    Mais le forban avait l'air triste, toujours le même air. Et, après-tout, peut-être ne tenait-il pas tant que ça à la vie. Il inclina la tête et ne dit pas un mot.

    - Que peux-tu dire pour ta défense, lui demanda encore le roi.

    Mais il ne voulait rien dire, et les gens commençaient à être étonnés. Pourquoi n'essayait-il pas de s'expliquer ? C'était sûrement qu'il était coupable. Et une rumeur sourde courait parmi l'assemblée.

    - Qu'il meure, qu'il ait la tête tranchée...

    On monta donc l'échafaud sur la place publique. Le roi, quelques jours plus tard, prit place sur l'estrade couverte de velours rouge, et la reine était auprès de lui. La foule avait le droit d'assister, les femmes étaient très émues, mais les hommes disaient qu'il fallait bien que justice se fasse et qu'ainsi il n'y aurait plus de vols dans le pays.

    Le brigand monta vers l'échafaud l'air résigné. Il n'enleva même pas son foulard rouge et tendit sa tête au bourreau...

    Mais brusquement il la releva.

    - Attendez ! supplia-t-il... Pauvre bête !

    Personne n'y comprenait rien.

    Mais le forban d'un geste très doux chassait du revers de la main un tout petit insecte qui se trouvait là sur la planche.

    - Va-t-en, petite, tu te ferais tuer.

    C'était une coccinelle. Une petite "bête à bon Dieu" comme on les appelle ici, avec un dos rouge taché de petits points noirs.

    Et la bête à bon Dieu s'envola bien vite.

    Mais la reine s'était relevée brusquement, et elle avait saisi les mains du roi...

    - Arrêtez ! arrêtez ! qu'on ne tue pas cet homme !

    Le roi fit un signe au bourreau et demanda à la reine ce qui la poussait à demander cette grâce.

    - Voyons, dit la reine, un homme qui, au moment de mourir, pense à sauver la vie d'une petite coccinelle, cet homme-là ne peut être un méchant brigand, ce n'est pas possible !

    Le roi réfléchit en tirant sa barbe et il trouva que la reine avait raison.

    Il ordonna que l'on ramène cet homme vers sa cellule et fit faire d'autres recherches par d'autres policiers. Il fit bien. On découvrit un jour, à l'aube, le bateau du vrai "forban", qui n'avait pas encore mis les voiles vers le large... Et on arrêta un vrai brigand, une vraie brute qui se débattit et cria des paroles de haine...

    Le roi relâcha le premier et, pour le consoler de toutes ses tristesses et de toutes ses misères, il lui donna des champs et un "mas" afin qu'il vive en paix. L'homme vécut très vieux, dit-on... Et il était entouré de bêtes de toutes sortes qu'il élevait avec la plus grande douceur...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LA LEGENDE DE LA COCCINELLE

     

    Il y a longtemps, très longtemps, les coccinelles avaient un dos tout rouge sans aucune taches noires. Quand elles chassaient les pucerons du jardin, on aurait dit de toutes petites cerises.

    Les merles s'y trompaient; ils les harcelaient de coups de bec et même, parfois, les dévoraient.

    Les coccinelles en avaient assez mais que faire contre la nature? rouges elles étaient, rouges elles resteraient. Toutes pensaient ainsi sauf Qi, la plus maligne.

    Depuis sa naissance, Qi vivait dans la peur de se faire enlever par un de ces gros oiseaux qui criaient au-dessus de sa tête. Elle décida de chercher une idée.

    Elle alla, tout d'abord, demander conseil à la taupe

    - Toc, toc, toc, Madame la Taupe , c'est moi, Qi, la coccinelle ! pourriez-vous me conseiller?

    Elle expliqua son problème. La taupe sortit le museau de son terrier, plissa les yeux derrière ses grosses lunettes et répondit :

    - Si tu veux te protéger du merle, fais comme moi : creuse une galerie et passe ta vie sous la terre;

    La réponse ne convenait pas à Qi car elle aimait trop la lumière du soleil.

    Alors, elle alla voir l'escargot.

    - Toc, toc, toc, Monsieur l'Escargot, c'est moi, Qi, la coccinelle !

    Et elle lui posa sa question :

    L'escargot sortit une corne, puis l'autre, puis son corps tout entier

    - Moi aussi, j'ai des problèmes avec le merle, tu n'as qu'à t'envoler; je ne peux même pas le faire, moi !

    Et il rentra dans sa coquille.

    Elle aperçut le criquet, penché sur une branche de pommier.

    - Toc, toc, toc, Monsieur le Criquet, c'est moi, Qi, la coccinelle ! Je cherche une idée pour échapper au merle. Figurez-vous qu'il veut me dévorer car il me prend pour une cerise.

    Le criquet se mit à rire

    - Elle est bien bonne, celle-là ! Ma belle, il n'y a qu'une solution : la fuite ! Muscle un peu tes petites pattes et prends ton élan , comme ça !

    Et il sauta si haut, qu'il disparut dans le ciel.

    Qi était bien déçue, personne ne s'intéressait à son problème

    Elle grimpait tristement le long d'une branche de rosier lorsqu'elle aperçut un énorme œil noir cerclé de rouge qui la regardait fixement. Elle frissonna, terrifiée. A qui cet œil inquiétant appartenait-il?

    Elle eut la réponse quand le papillon s'envola dévoilant ses ailes rouges décorées de deux grands yeux noirs.

    Voilà la solution se dit Qi.

    Elle alla voir le caméléon qui, en ce temps-là, n'avait rien contre les insectes. Il passait son temps à peindre les fleurs du jardin;

    - Toc, toc, toc, Monsieur le Caméléon, c'est moi, Qi, la coccinelle, j'aurais besoin de vos services.

    Elle lui demanda de peindre deux yeux noirs sur son dos afin d'effrayer le merle.

    - Mais ton dos est si étroit! au mieux, je peux y dessiner quelques points noirs. Laisse faire l'artiste!

    Il prit ses pinceaux et décora le dos de Qi. de sept belles taches noires. Quand Qi regagna son arbre familier, toutes les coccinelles du jardin l'admirèrent et décidèrent de l'imiter.

    Ce fut un beau défilé dans la maison du caméléon. Il travailla des jours et des jours et finalement il ne resta plus aucune coccinelle sans les belles taches noires;

    Et savez-vous qui fut le plus surpris ?

    Le merle, bien-sûr, qui dû attendre le mois de juin pour se régaler de vraies cerises.


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  • Coucou,c'est sous un ciel bien gris que je vous acceuille aujourd'hui, mais à l'approche des vacances, et en attendant le retour du soleil...

    je vous offre de belles libellules, qui sentent bon l'été...

    en vous souhaitant tune belle journée...

    bisous bisous...

     

     

    bonne visite  

     

    La libellule et le papillon

    Deux frères se promenaient dans une forêt. Le plus jeune était toujours en train de courir, le plus vieux voulant toujours lui faire des misères.

    Ce jour là, ils se perdirent et furent séparés.

    Le plus jeune pris peur, il entendait encore la voix de son tyran qui le pourchassait, et s'enfonça plus encore pour se cacher dans la végétation. Le méchant grand frère ne pensait qu'à la punition qu'il allait lui donner pour l'avoir obliger à courir, et lui faisait savoir en criant sa colère. Bientôt il comprit que son frère lui avait échappé, et voulant rentrer, il s'aperçut qu'il était perdu. Le plus jeune quant à lui, n'entendant plus son tortionnaire de frère, sortit du buisson où il avait trouvé refuge. Attiré par le bruit clair d'un court d'eau, il alla y étancher sa soif. Alors qu'il était penché là, à contempler le ruisseau, une libellule vient se poser sur un rocher juste à coté de lui. Il n'osait la toucher, de peur de lui faire peur et qu'elle parte, le laissant seul dans cette forêt. Il ne pouvait détacher son regard des reflets dorés projetés par l'insecte.

     

     

     

     

    Pendant ce temps, son grand frère tachait de retrouver le sentier qui l'avait conduit là. Il était furieux, comment son imbécile de frère avait pu lui faire cela se disait-il. Car il en était responsable aux yeux de ses parents, et savait qu'une punition l'attendait à son retour. Plutôt que de rebrousser chemin pour le chercher, son esprit tortueux lui souffla bien vite qu'il avait pris la bonne décision. Il n'aurait plus à supporter son frère dans ses promenades. Il marchait lentement, un sourire mauvais aux lèvres. Son regard fut soudain plus cruel encore : il venait de voir un merveilleux papillon sur une fleur à quelques mètres de lui.

     

    Son petit frère de son coté, venait de se lever. La libellule ayant repris son vol le long du ruisseau, il la suivait ne pouvant se résoudre à la voir partir. Après une petite trotte derrière l'insecte, il reconnut un des sentiers qu'il empruntait chaque jour pour l'école, et rentra bien vite chez lui raconter sa merveilleuse rencontre à sa mère.

     

     

     

    Le grand frère, lui, s'était approché du papillon pour le toucher. A peine eut-il effleuré les ailes que leurs jolis motifs s'effacèrent. Pensant que le papillon avait fait cela pour se moquer de lui, il abattit sa vilaine main sur lui pour se venger. Le papillon voulut s'envoler, mais ses ailes avaient été grandement endommagées par le garnement et il ne put éviter le coup.

     

    Son frère venant de raconter ses infortunes et la belle libellule, les parents partirent à la recherche du méchant garçon mais ne le trouvèrent point, ni ce jour là, ni les suivants.

     

    Il ère encore dit-on, dans les bois et les forêts, à la recherche d'une victime à martyriser. C'est sans doute pour cette raison, que les petits elfes sont sages et aiment la nature. Ils savent qu'elle les protégera temps qu'ils la respecteront comme leur mère, et mangeront leur soupe bien gentiment avant d'aller se coucher.

     

     

     

     

     Histoire d'une libellule…

     

    Au fond d’un vieux marécage vivaient quelques larves qui ne pouvaient comprendre pourquoi nul du groupe ne revenait après avoir rampé le long des tiges de lys jusqu’à la surface de l’eau. Elles se promirent l’une à l’autre que la prochaine qui serait appelée à monter reviendrait dire aux autres ce qui lui était arrivé. Bientôt, l’une se sentit poussée de façon irrésistible à gagner la surface ; elle se reposa au sommet d’une feuille de lys et subit une magnifique transformation qui fit d’elle une libellule avec de fort jolies ailes. Elle essaya en vain de tenir sa promesse. Volant d’un bout à l’autre du marais, elle voyait bien ses amies en bas. Alors, elle comprit que même si elles avaient pu la voir, elles n’auraient pas reconnu comme une des leurs une créature si radieuse. 

     

    Le fait que nous ne pouvons voir nos amis et communiquer avec eux après la transformation que nous appelons la mort n’est pas une preuve qu’ils ont cessé d’exister….

     

    Walter Dudley Cavert...

     

     

     

    Symbole de la Libellule…

    La libellule naît sous forme d'œuf. Ensuite, elle se transforme en pré nymphe pour une courte durée. Après, elle devient une larve et finalement, elle se transforme en libellule adulte. La durée de vie d'une libellule est d'environ 5 ans, mais elle ne vit que quelques semaines sous sa forme adulte. La larve mue à plusieurs reprises et grandit chaque fois considérablement. Le nombre de mues varie de 9 à 16 suivant les espèces. On peut donc dire que la libellule passe la majorité de sa vie en état de transformation. J'aime beaucoup cette image de la transformation permanente, qui correspond à la réalité de l'être humain qui est lui aussi sans cesse en transformation, en évolution, en mouvement, en changement...  

     

     

     

    Dans la symbolique occidentale, la libellule est associée à la légèreté, l'élégance, la fragilité, la complexité, la simplicité, la rapidité, la liberté, l'instabilité, la vivacité, la vie.

     

    Dans la symbolique amérindienne, la libellule symbolise la duperie des sens et de la transformation. Ses ailes scintillantes rappellent les temps magiques et permettent de prendre conscience que ce monde n'est fait que d'une réalité apparente. L'enseignement de la libellule dit qu'en fait il ne faut pas se fier aux apparences et qu'il est nécessaire de prendre ses distances par rapport à notre perception sensorielle. En outre, la libellule transmet des messages des êtres élémentaires et des esprits des plantes. Quand vous voulez changer quelque chose, appelez en l'énergie de la libellule....

     

     

     

    Par Fetish-cat (trouvé sur le net)…


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  • CADEAUX...

     

    Coucou, c'est moi pour ce dernier jour de la semaine, je vous emmène chez moi en Bretagne, avec quelques amis, les Korrigans, et quelques histoires bien de chez nous...

     

    CADEAUX...

     

     

    bon séjour, bonne visite et bon WE...

     

     CADEAUX...

     

    et gros breizhous...

     

     

     

     

    La reine des Korrigans :

     

     

     

     

    Il était une fois un pauvre pêcheur qui s'appelait Pierre Cavalin. Il demeurait en haut d'une falaise surplombant la mer.
    Ce soir-là, il faisait mauvais temps. Pierre, assis au coin de la cheminée, mangeait une bonne soupe au lard avec quelques tartines de pain beurré.
    Tout à coup on frappa. Pierre alla ouvrir la porte. Une vieille femme, toute ruisselante, vêtue de guenilles entra.
    Le pauvre pêcheur l'invita à s'approcher du feu et à partager sa nourriture. La pauvresse but sa soupe avec appétit. Alors, elle lui dit qu'elle était la reine des korrigans. Pour le récompenser de sa bonté, elle l'invita dans son palais au pied de la falaise. Elle lui dit d'apporter trois sacs. A minuit pile, Pierre entrait dans la grotte des Korrigans.
    Dans une grande salle toute illuminée dansaient des centaines de Korrigans habillés de rouge. Le pêcheur fut entrainé par les lutins dans une ronde interminable. Pierre aperçut des coffres emplis d'or.
    La reine lui dit qu'il pouvait en prendre autant qu'il voulait à condition de partir avant le chant du coq.
    Il mangea, dansa toute la nuit. Quand le soleil commença à se lever, il se précipita pour remplir ses sacs d'or.
    Soudain, le chant du coq retentit. Pierre courut vers la sortie. Il avait trop attendu : Lorsqu'il arriva chez lui, il ouvrit ses sacs et constata que son trésor s'était transformé en cendres. Pierre était désolé.
    A la tombée de la nuit, la reine des Korrigans revint le voir. Elle eut pitié de lui. Elle lui offrit un plat magique, en terre, qui se remplirait de nourriture à chaque fois qu'on le désirerait.
    Pierre Cavalin conserva le plat en terre toute sa vie durant et ainsi, il n'eut plus jamais faim.

     

     

    Le plus petit des Korrigans :

     

     

     

     


    Anicet le Bossu faisait métier de jouer du biniou. Sitôt qu'il y avait une noce dans le pays, on le voyait arriver l'instrument sous le bras et suivi de son chien Gwendal. Il jouait le temps qu'il fallait et souvent plus.
    - A se revoir la compagnie ! Allez Gwendal, derrière ! Et le voilà parti allant d'un côté à l'autre, de gauche à droite, de droite à gauche.
    Il est vrai que la dernière bolée de cidre est souvent la bolée de trop !
    - Je ferai mieux de me coucher, oui ! et il se laissa tomber au pied d'un rocher tapissé de fougères sèches.
    Il n'eut guère le temps de dormir ; il fut vite réveillé par les aboiements plaintifs de Gwendal qui n'en finissait pas de trembler sur ses pattes.
    - Vrai, il se passe quelque chose de pas normal ! et c'est alors qu'il entendit tout un remue-ménage à un mètre à peine, sous une énorme pierre.
    - Seigneur Dieu! Un repaire de korrigans ! C'est bien ma chance ! et de répéter chaque fois qu'un des lutins sortait de la terre :
    - Le bonjour à toi ... et à toi aussi ... le bonjour à vous tous !
    - et le bonjour à toi ! Répondit celui qui avec sa barbe en pointe, des sourcils broussailleux avait des allures de chef.
    Et à son signal, les korrigans se mirent tous à danser autour d'Anicet en chantant : Dilin ha dimern, Mar de achiui hou tra ho Ké ha ké ha ké Mar de achiui ou traou Ka hé ké ha ké ... (Lundi et Mardi si vous achevez votre travail, regrets et regrets vous aurez !) La chanson s'arrêtait là.
    Il y avait bien une suite, mais aucun korrigan n'en connaissait le premier mot ! Alors ils reprenaient sans cesse les mêmes paroles, attendant vainement la suite.
    - Tu connais la loi des korrigans ? demanda celui qui avait des allures de chef.
    - Ma foi non !
    - Soit tu trouves la fin de la chanson et tu deviens l'homme le plus riche du monde...
    - et si je ne trouve pas ?
    - je ne sais pas encore. On te changera peut être en crapaud ! ou bien on te collera une deuxième bosse sur le dos ! Attends un peu... J'ai une autre idée ! Sais-tu quel jour nous sommes ?
    - ma foi non !
    - Le 23 septembre... Le jour de la Saint-Kadog, le saint patron des korrigans ! La tradition veut que ce jour-là nous racontions des histoires, des histoires de lutins, bien sûr, et toujours en exagérant. Alors, puisque tu es là, nous te choisissons comme juge. A toi de décider, entre trois de nos conteurs lequel est le plus vantard. Seulement souviens-toi de ce que je vais te dire : "Per gwirion n'eo ked mad da laret !" (toute vérité n'est pas bonne à dire !).
    Le premier korrigan commença ainsi :
    - Ne cherchez pas ! je suis le plus petit. Et c'est de famille ! A l'époque où mon pauvre père vivait et où un lutin était encore un lutin, il passait sous le poitrail d'un cheval sans avoir à se baisser ! et on l'applaudit comme il se devait.
    Le deuxième était déjà plié en deux par le fou rire :
    - Eh bien moi, mon père était plus petit encore ! Pensez un peu : d'une niche de chien il s'était fait une demeure de cinq pièces !
    Et on l'applaudit tout autant. Vint le troisième concurrent.
    - Quelle chance vous avez tous les deux d'avoir connu vos pères ! Le mien est mort bien avant ma naissance. C'est ma mère qui m'a appris qu'il s'était tué en tombant d'une échelle alors qu'il cueillait des fraises dans la région de Plougastel !
    - alors ? Lequel des trois a le plus exagéré ?
    - Pas plus l'un que l'autre.
    - Comment, rugit le troisième korrigan-conteur, n'ai-je pas mieux menti que les autres ?
    - Peut être, mais si je l'avais dit, les deux autres m'auraient assommé.
    - Ca c'est sûr ! Dis donc, tu as oublié d'être bête, toi !
    - je me suis souvenu : "Toute vérité n'est pas bonne à dire !"...

     

     

     

     

     Le Korrigan et le Bossu :

     

     

     

     

     


    On raconte qu'un jour, un bossu vint à passer près d'une clairière. Il aperçut des korrigans qui s'amusaient à chanter :
    - Lundi, mardi, mercredi, ... lundi, mardi, mercredi ...
    - Ben alors, les korrigans, elle est pas finie, votre chanson ? moi je peux vous donner la suite ! se moqua gentiment notre bossu

     

     

    - Attention, dirent les korrigans, si ce que tu nous promets n'est pas à la hauteur de nos souhaits, tu seras sévèrement puni de ton audace !
    Et le bossu de chantonner :
    - Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi, et puis le dimanche aussi et voilà la s'maine est finie !
    - Hourra ! crièrent les korrigans tellement ils étaient contents ! Notre chanson est plus longue à présent ! Dis-nous c' que tu souhaites : argent, beauté ?
    -Ben, si vous pouvez, j'aimerai bien me séparer de ma bosse.
    Sitôt dit, voilà les korrigans qui s'emparent du bossu, et le jettent dans un trou. Quand il réapparaît, le voilà tout droit, notre bossu ! Tout beau !
    Souvent, les intrépides ont moins de chance. Quiconque essaie d'entrer dans la ronde des korrigans se voit piégé toute la nuit jusqu'à épuisement. Ce sont des êtres facétieux qui peuvent se révéler dangereux.
    "Vengeance de lutin, on n'en voit pas la fin" dit le proverbe.

     

     

    j'espère que ça vous a plu, car ils ne sont aussi méchants qu'ils en ont l'air, mes petits Korrigans...

      

    CADEAUX...


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  • Coucou, c'est encore moi, avec encore plus de chaleur

    pour vous souhaiter une belle journée...

    de feu et de fêtes...

    bisous les z'amis

    et bonne visite...

      

     

    Hello... Coucou...

     

      

    Feu de la Saint-Jean…

     

    On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean
    marquaient autrefois le début de l’été. Mais d'où vient réellement cette tradition?



    Le 21 ou le 24 juin ?

     

     

     

     

    On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean marquaient autrefois le début de l’été. En fait, ils avaient lieu dans la nuit du 23 au 24 juin ou du 24 au 25 juin selon les lieux, le 24 juin étant le jour de la Saint-Jean, donc en léger décalage avec le solstice d’été.
    S’ils ont toujours été peu fréquents dans le Maine, la Bourgogne, la Franche-Comté, la Champagne et les Ardennes, ces feux de joie étaient réalisés chaque été dans la plupart des communes du reste de la France. Ils se sont maintenus jusqu’à la Première Guerre mondiale, parfois jusqu’à la Seconde, qui leur a donné un coup d’arrêt définitif.



    Un grand feu à voir de loin !

     

     

     

     

    Dans certaines régions, chaque ferme faisait son petit feu. Mais la règle générale était la réalisation d’un grand feu de joie commun qui devait se voir le plus loin possible. Dans les plus humbles villages, la veille ou le jour de la Saint-Jean, tous les gens de la commune apportaient le soir venu, à l’endroit désigné, des fagots de brindilles, des branches mortes, des combustibles divers que l’on empilait en tas, dans la gaieté générale.
    Parfois, on entassait tous ces matériaux autour d’un grand arbre coupé et fiché là depuis quelques semaines. Le sommet en était alors souvent décoré de fleurs en bouquet, en couronne ou en croix.



    Qui allumait le feu ?

     

     

     

     

    L’Eglise a toujours eu une regard mitigé sur ces feux qui datent de la nuit des temps. Tantôt elle s’en sert pour organiser des processions et christianiser cette fête populaire à travers le culte de Jean le Baptiste, tantôt elle tente d’interdire les feux de la Saint-Jean comme “entachés de superstitions”. Dans certains lieux, c’était donc le curé qui allumait le bûcher. Dans d’autres en revanche, c’était celui qui l’avait construit, ou bien le maire, le syndic, la personne la plus âgée du village, une jeune fille (les familles se battaient parfois pour que leur fille ait cet honneur), ou bien encore les derniers mariés de la commune…



    Que faisait-on autour du feu ?

     

     

     

     

    Des danses bien sûr, car cette fête était d’abord l’occasion pour la jeunesse du pays, garçons et filles, de se retrouver et de se plaire… Mais tourner autour du bûcher avait un sens quasi magique, variable selon les régions. Dans l’Oise, les mamans tournaient trois fois autour avec leur nouveau-né dans les bras pour lui porter chance. En Bresse, quatorze fois “pour être assuré de ne jamais avoir mal aux reins”. Dans la Creuse, on en faisait le tour neuf fois si on voulait trouver femme ou mari. “Aussitôt que les flammes pétillaient, tous les assistants, jeunes et vieux, se prenaient par la main et se mettaient à danser des rondes autour de la jônée. Les jeunes filles surtout se livraient à cet exercice avec beaucoup d’entrain, car elles savaient qu’en dansant ainsi neuf fois autour des feux de la Saint-Jean, elles se marieraient infailliblement dans l’année.



    Les rites magiques autour des feux de Saint-Jean

     

     

    Des superstitions et croyances magiques étaient liées à ces feux de joie. Dans la Creuse et le Poitou par exemple, on jetait des pierres dans le brasier pour les récupérer ensuite et de les placer dans les champs de raves : plus grosses étaient les pierres, plus grosses seraient les raves ! En Touraine, en Limousin ou dans le Haut-Poitou, on y jetait des pierres marquées d’une croix pour que “la bonne Vierge vienne s’asseoir sur la plus jolie des ces pierres, de sorte que le lendemain on y voit de ses beaux cheveux d’or”. A Metz, on faisait brûler des bouquets d’armoise pour éviter les maux de reins des moissons. Pour obtenir le même résultat, on pouvait dans certaines régions se faire balancer au-dessus du feu. Dans les Charente, balancer son petit enfant au-dessus du feu neuf fois, c’était lui assurer une croissance rapide. En Gironde, celui qui voulait avoir de l’argent toute l’année devait tourner autour du feu de la Saint-Jean en y jetant une pièce, qu’il lui fallait retrouver dans les cendres une fois le feu éteint et conserver précieusement. En Bretagne, pays où les morts sont toujours plus présents qu’ailleurs, des sièges étaient posés autour du feu pour que les ombres des défunts viennent s’y placer, écouter les chants et contempler les danses.


    Le saut par-dessus le brasier

     

     

     

    Sauter par-dessus le feu de la Saint-Jean était aussi un rite très fréquent. On disait tantôt que le saut permettrait de se marier dans l’année, tantôt qu’il préservait des furoncles ou des sortilèges, tantôt encore qu’il portait bonheur ou qu’il “donnait force aux os et préservait des
    rhumatismes”… Les vieillards qui ne pouvaient plus sauter par-dessus le feu se contentaient d’enjamber une braise !
    On faisait aussi sauter ou plutôt passer les troupeaux à travers le brasier presque éteint ou bien on menait les bêtes à travers la fumée ou les cendres du feu de la Saint-Jean pour les protéger des épidémies le reste de l’année.



    Et après ?

     

     

     

    Une fois le feu éteint, chacun rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé dans une armoire ou placé près du lit des parents, conservé jusqu’à la Saint-Jean prochaine, il devait préserver la maison de l’incendie, de la foudre et de certaines maladies. On pouvait
    aussi en placer un morceau dans son champ pour protéger ses récoltes de la grêle, parfois aussi (disait-on) des chenilles et des limaçons. On utilisait jusqu’aux cendres de ce feu de joie, cendres auxquelles on attribuait des vertus bienfaisantes.
    Quant à l’origine de ces feux de Saint-Jean elle-même, elle reste aussi inconnue que les propriétés magiques de ses cendres puisque, selon le grand folkloriste français Arnold Van Gennep, il ne peut s’agir ni d’une résurgence celtique, ni d’un culte romain ou germanique christianisé… Le mystère demeure.

     

     

     

    Texte : Marie-Odile Mergnac...


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  • bon mercredi les z'amis...

     

      

    Coucou, c'est moi avec d'autres légendes sur le feu, pour vous souhaiter un mercredi de feu... et de chaleur...

    mais attention de n epas s'y brûler...

    bisous bisous les z'amis...

     

    Le feu…  (legende Iranienne)...

     

     

     

     

     

    Sadeh (qui veut dire littéralement "centaine" en persan) est la fête de l’apparition du feu, une centaine de jours après la fin de l’été ou une centaine de jours avant le début du printemps, selon la légende. La fête de Sadeh est une fête aussi ancienne que Norouz ou Mehregân. Elle était la plus grande fête du feu de l’antiquité iranienne et également l’une des plus grandes solennités des Perses. A ce titre, elle était célébrée avec magnificence et par des cérémonies publiques.

     

     

     

     

     

     

    Lorsqu’arrivait le soir de la fête, au dixième jour du mois de Bahman (onzième mois du calendrier persan), sur toute l’étendue du vaste territoire de la Perse antique, la population en liesse célébrait la fête en allumant des feux sur les collines et sur les toits. Les gens se rassemblaient autour des feux et priaient ensemble pour le retour de la saison chaude. Venait ensuite le moment des spectacles, des jeux et des chants d’allégresse autour des feux.

     

     

     

     

     

     

    L’histoire de la fête de Sadeh remonte à la plus haute Antiquité. Dès l’origine, Sadeh fut une festivité populaire puisant ses sources dans l’observation par l’homme des changements cycliques des conditions climatiques pendant une année, durée conventionnelle voisine de celle d’une révolution complète de la Terre autour du Soleil. Initialement, la fête de Sadeh n’avait donc aucune origine ethnique ou religieuse : elle était une festivité populaire appartenant à tout le monde, animée du souffle d’un sentiment "cosmique" dans le sens philosophique du terme : sentiment d’appartenir à l’univers considéré comme un système bien ordonné.

      

    La fête de Sadeh était célébrée en des temps immémoriaux, et ses sources remontent à une époque si ancienne qu’elle s’est effacée de la mémoire collective. Cette ancienneté est, en réalité, la raison principale de l’hétérogénéité des récits et des légendes que relatent les documents anciens sur les origines de Sadeh, documents qui ne manquent pas d’ailleurs de se contredire parfois concernant la date de l’apparition de la fête de Sadeh.

     

     

      

     

    Le feu… mythologie grecque…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Héphaïstos

     

     

     


    Héphaïstos est le dieu du Feu et des volcans. Selon plusieurs traditions, il est soit le fils de Zeus et d'Héra, soit il fut engendré par Héra toute seule. (Zeus donna tout seule naissance à Athéna).
    La légende veut, qu' Héra en voyant l'enfant qu'elle venait d’enfanter, laid et boiteux (aucun dieu du Mont Olympe n'est ni laid, ni infirme), elle l'empoigna par le pied et le lança par-dessus l'Olympe.
    Deux divinités de la mer Thétis et Eurynomé, eurent pitié du petit et prirent soin de lui. Il grandit dans une grotte sous marine, puis sur l'ile de Lesbos.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Maitre du Feu, Héphaïstos est aussi dieu des métaux et de la métallurgie : il fabriqua un trône d'or qui emprisonnait tout ceux qui s'y asseyaient. Pour se venger de sa mère, Héra, il décida de lui envoyer ce trône. A peine, eut elle le temps de s'y installer qu'aussitôt des invisibles chaines se refermèrent sur elle.
    Tous les dieux de l'Olympe le prièrent de délivrer sa mère. Héphaïstos refusait catégoriquement. Zeus lui proposa alors, de lui offrir Aphrodite en échange; ravi, il délivra aussitôt sa mère du trône d'or. Aphrodite cependant, devient très rapidement la maitresse d'Arès, et Héphaïstos prévenu par Hélios, le soleil qui voit tout, inventa un stratagème pour emprisonner les amants. Aucun prodige technique n’est impossible à réaliser au dieu forgeron. Il construit aussi, la foudre de Zeus, le bouclier d' Athéna, les flèches d'Eros, le chariot en or d'Hélios et les armes d'Achille. Les volcans sont ses ateliers où travaillent avec lui les Cyclopes.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Héphaïstos contribua même à la fabrication de la première femme, Pandore, avec de la terre. Elle sera douée de la vie par Athéna, et parée par les dieux de l'Olympe de toutes les grâces et tous les attraits.
    Ses inventions techniques ont également été décisives et d'un grand secours lors de la Guerre de Troie et de la Gigantomachie.

     


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  • Coucou, je vous offre un peu de chaleur aujourd'hui avec quelques légendes sur les feux, traditionnellement allumer en juin,

    en vous souhaitant une belle journée...

      

    CADEAUX...

     et bonne visite...

      

      

      

    En bien des pays, c’est au solstice d’été qu’était allumé un grand feu de joie autour duquel on dansait. Le Christianisme, n’ayant pu faire cesser ces pratiques païennes, les a tolérées, ou parfois christianisées, un prêtre bénissant alors le feu de la Saint-Jean, à la même date.

     

     

     

     

    La tradition de ces feux est loin d’être éteinte aujourd’hui, tant en France qu’en Suède où ils commémorent Balder, le plus beau des ases, fils d’Odin le Grand, dieu scandinave, et de Frigg son épouse, et lui-même dieu de la lumière.

     

     

     

     

     

    Balder…. Mythologie Nordique…

     

    Balder, le dieu bien aimé –    

     

       

     

     

      Fils d’Odin et de Frigga, Balder était une divinité Ase beaucoup aimé par ses semblables, et qui connut une destinée tragique. Balder l'intouchable. Marié à la déesse Nanna, il avait engendré Forseti, une divinité réputée pour son sens de la justice. Mais Balder ne nous est bien connu que par l’histoire de sa mort, qui nous rappelle qu’à Asgard, contrairement à l’Olympe, les dieux sont mortels. Balder faisait alors des rêves funestes, et ses confrères en furent alertés. Odin se rendit donc au Niflheim, afin de connaître le pourquoi de ce phénomène. Là, il apprit que Balder était condamné. Frigga, ayant eu connaissance des dangers qui menaçaient la destinée de son fils, décida de parcourir les neuf mondes, afin de faire jurer aux entités animées et inanimées, de bien vouloir épargner la vie de Balder. 

     

           

     

     

     

      Ce dernier devenant ainsi invulnérable, les autres dieux s’amusèrent à lui tirer des flèches dessus, ou à lui envoyer des lances. Les projectiles étaient à chaque fois déviés, ou bien s’arrêtaient net devant leur cible. Loki, quant à lui, détestait Balder, et voyait d’un mauvais œil la puissance de ce dernier. Il décida alors de rendre visite à Frigga, déguisé en femme, afin de lui demander comment Balder était-il devenu invulnérable. Cette dernière lui répondit qu’elle avait demandé à toutes les entités animées et inanimées des neuf mondes de ne pas toucher à Balder, et que tous avaient accepté. Cependant, elle avoua n’avoir pas posé la question au gui, qu’elle jugeait inoffensif. Loki se rendit donc dans la salle où les dieux s’amusaient à tirer sur Balder, et s’approcha de Hoder, le dieu aveugle et frère de Balder. Loki incita Hoder à tirer sur son frère, mais ce dernier refusa à cause de son infirmité. Loki proposa alors à l’aveugle de guider son tir, lui fournissant une flèche faite de gui. Hoder tira alors sur Balder, qui reçut le projectile en plein cœur et mourut.    

     

     

      

     

        Le cadavre de Balder fut alors déposé sur un bateau. Sa femme, Nanna, mourut de tristesse, et son corps fut déposé près de celui de son mari. L’embarcation funéraire fut ensuite poussée vers le large par la Géante Hyrrokkin, puis incendiée.    

     

        

     

     

    Parfois dans ces feux on jetait symboliquement des végétaux sélectionnés, des animaux nuisibles. Ces feux de la Saint-Jean ont donné lieu à de multiples interprétations qui ne s’excluent pas mutuellement :
    rite de passage le veille du solstice,
    souvenir d’un ancien culte du feu ou d’un culte solaire, celtique ou gréco-romain
    rite de purification
    pratique de caractère prophylactique contre telle ou telle calamité

     

     

     

     

     

     

     

    Le feu…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    (traditions celtiques)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Beltane est fêtée le 1er Mai, pour cette fête du printemps deux feux seront allumés, les participants passeront entre eux. A l'origine, les paysans faisaient passer les troupeaux entre ces deux feux afin de les prévenir contre les maladies. Cette fête est aussi appelée Le Feu de Bel en honneur à Bélénos.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette fête est une fête de joie, chant, couronnes de fleurs pour fêter la Reine de Mai, épouse du Seigneur de la Lande, épousailles éternelles qui donneront les fruits et les blés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les richesses de Beltane sont le choux, le lait doux et le lait caillé, la bière.

     

    Dans le Glossaire de Cornac, Beltane est décrit ainsi : " Beltaine, feu de bel, feu bénéfique, à savoir un feu que les Druides faisaient par leur magie ou leurs grandes incantations, et on amenait les troupeaux pour les protéger contre les épidémies chaque année à ces feux. Ils faisaient passer les troupeaux entre eux. "

     

    St Patrick alluma lui aussi un feu à Beltane, mais pour fêter les Pâques chrétiennes et les Druides dirent au Roi Loegaire qui régnait alors sur Tara : " Ce feu que nous voyons, qui que ce soit qui l'ait allumé cette nuit, il s'éteindra jamais dans l'éternité. Il prévaudra en outre sur tous les feux de notre coutume, et celui qui l'a allumé - le règne survenant de celui qui l'a allumé cette nuit - nous vaincra tous. Il te soumettra et tous les hommes de ton royaume. Tous les royaumes tomberont devant lui. "

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Coucou, c'est avec Voltaire que je vous reçois aujourd'hui chez moi, ou le soleil est de la fête...

     

    en vous souahitant une belle jouréne bisous bisous et bonne visite...

     

    la poésie de Voltaire...

    Le mois de juin annonçant l’été, les fêtes, le soleil, la chaleur estival, est aussi un mois propice à la séduction, aux amours, aux ébats coquins, dans les champs de blés, par exemple, mais je préfère pour parler d’amour et de ses coquineries, vous laissez avec Voltaire

     

     

     

     

     

     

    et son très joli poème Polissonnerie…

     

     

     

     

     

     

    Polissonnerie…

     

      

     

     

    Je cherche un petit bois touffu,
    Que vous portez, Aminthe,
    Qui couvre, s’il n’est pas tondu
    Un gentil labyrinthe.

     

    Tous les mois, on voit quelques fleurs
    Colorer le rivage ;
    Laissez-moi verser quelques pleurs
    Dans ce joli bocage.

     

    - Allez, monsieur, porter vos pleurs
    Sur un autre rivage ;
    Vous pourriez bien gâter les fleurs
    De mon joli bocage ;
    Car, si vous pleuriez tout de bon,
    Des pleurs comme les vôtres
    Pourraient, dans une autre saison,
    M’en faire verser d’autres.

     

    - Quoi ! vous craignez l’évènement
    De l’amoureux mystère ;
    Vous ne savez donc pas comment
    On agit à Cythère ;
    L’amant, modérant sa raison,
    Dans cette aimable guerre,
    Sait bien arroser la gazon
    Sans imbiber la terre.

     

     

     

     

    - Je voudrais bien, mon cher amant,
    Hasarder pour vous plaire ;
    Mais dans ce fortuné moment
    On ne se connait guère.
    L’amour maîtrisant vos désirs,
    Vous ne seriez plus maître
    De retrancher de nos plaisirs
    Ce qui vous donna l’être.

     

     

    Voltaire...

     

     

     

     

     

     

     

    de Kees Van Dongen,Le tango ou la danse de l'archange

     

     

      

     

    le mois de Juin, est un mois d'arts, rien qu'avec la Fête de la musique...

     

     

     

    deja dans la Mythologie Grecque, Apollon est tombé sous le charme d'inspiratrices, belles et intelligentes, des artistes... les 9 muses...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Muse signifie en grec "tourbillon".

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Filles de Zeus et de Mnémosyne (déesse de la mémoire), les neuf jeunes filles étaient destinées à l'origine à devenir nymphes (divinités des sources, cours d'eau, et forêts).
    Puis leur fonction évoluèrent, après avoir consoler ceux qui souffrent, elles entreprirent d'inspirer les créateurs, quel que soit leur domaine artistique.

     

    Elles se répartirent alors les rôles, chacune se consacrant à un art :

     

     

     

    NomAttributs

     

     

     

    Clio

     

    L'histoire

     

     

     

    Melpomène

     

    La tragédie

     

     

     

    Thalie

     

    La comédie

     

     

     

    Calliope

     

    L'éloquence

     

     

     

    Erato

     

    La poésie pastorale, l'élégie

     

     

     

    Polymie

     

    La poésie lyrique

     

     

     

    Euterpe

     

    La musique

     


    Tersichore

     


    La danse

     



    Uranie

     

    L'astronomie

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De l'union de Zeus avec Mnémosyne (la mémoire) durant neuf nuits consécutives naquirent les neuf Muses de l'antiquité, protectrices des arts, des lettres et des sciences. Calliope, présidait à l'Éloquence, elle est ici représentée un rouleau à la main, Melpomène, muse de la Tragédie et Thalie, muse de la Comédie, tiennent chacune un masque, Euterpe, muse de la Musique tient une flute dans sa main gauche, Clio muse de l'histoire est accoudée, Polymnie, sa voisine de droite est la muse de la Poésie lyrique, Érato est celle de l'Élégie, tient une cithare, Uranie muse de l'Astronomie, avec un globe à ses pieds et Terpsichore, muse de la Danse.

    Les Muses sont les déesses Grecques qui président aux arts et aux sciences et inspirent ceux, poètes, musiciens et hommes de sciences, qui s'en remettent à l'imagination. Elles sont le symbole du lien étroit réunissant tous les arts.

    Zeus, sous les traits d'un berger, rendit visite à Mnémosyne (Une Titanide, fille d'Ouranos (le Ciel) et de Gaia (la Terre) en Piérie (région de Macédoine), pendant neuf nuits. Un an plus tard elle donna naissance aux Muses ou Filles de Mémoire.

    Le plus ancien sanctuaire des Muses est L'Hélicon, c'est une chaîne de montagnes en Béotie. C'était une montagne consacrée au culte d'Apollon. Elles sont les compagnes d'Apollon et forment des chœurs avec les Grâces, Apollon était le leader du chœur, patron du chant et de la lyre et donc appelé Musagète. Couronnées de violettes, elles possèdent des voix sans pareilles et leurs chants sont si beaux qu'un jour le mont Hélicon s'enfla de plaisir au point d'atteindre le ciel. Le cheval Pégase, d'un coup de sabot, fit jaillir la source Hippocrène et lui fit reprendre sa forme.

    les Muses permettent d'accéder à un savoir sur le monde : la musique dont le nom vient des Muses est une porte vers la connaissance de la structure de l'univers : elle ouvre sur l'arithmétique et l'astronomie, elle permet à l'individu de percevoir l'harmonie des sphères.

    L'art de la Muse, "Mousikê" pour Les Grecs c'est ce que nous appellerions aujourd'hui la culture.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     À bordeaux…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    D'architecture néo-classique, le Grand Théâtre de Bordeaux a été édifié entre 1773 et 1780 par l'architecte Victor Louis. Judicieusement situé place de la comédie, c'est un des monuments incontournables de toute visite de la ville de Bordeaux.

     

    Douze statues du sculpteur Pierre Berruer représentant 3 déesses (Junon, Vénus, Minerve) et les 9 muses ( Euterpe, Uranie, Calliope, Terpsichore, Melpomène, Thalie, Polymnie, Érato, Clio) surplombent la façade d'un portique de 12 colonnes de style Corinthien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Apollon et les 9 muses…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      


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    de Leconte de Lisle…

     — Poèmes Antiques…

     

     

     

     Juin…

     

    Les prés ont une odeur d’herbe verte et mouillée,
    Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois ;
    Toute chose étincelle, et la jeune feuillée
    Et les nids palpitants s’éveillent à la fois.


    Les cours d’eau diligents aux pentes des collines
    Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ;
    Ils chantent au milieu des buissons d’aubépines
    Avec le vent rieur et l’oiseau du matin.


    Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses,
    L’aube fait un tapis de perles aux sentiers ;
    Et l’abeille, quittant les prochaines yeuses,
    Suspend son aile d’or aux pâles églantiers.


    Sous les saules ployant la vache lente et belle
    Paît dans l’herbe abondante au bord des tièdes eaux :
    La joug n’a point encor courbé son cou rebelle ;
    Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux.

    Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries
    Qui vers l’horizon bleu coule à travers les prés,
    Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies,
    Hume l’air qui l’enivre et bat ses flancs pourprés.


    La Terre rit, confuse, à la vierge pareille
    Qui d’un premier baiser frémit languissamment,
    Et son œil est humide et sa joue est vermeille,
    Et son âme a senti les lèvres de l’amant.
      Ô rougeur, volupté de la Terre ravie !
    Frissonnements des bois, souffles mystérieux !
    Parfumez bien le cœur qui va goûter la vie,
    Trempez-le dans la paix et la fraîcheur des cieux !


    Assez tôt, tout baignés de larmes printanières,
    Par essaims éperdus ses songes envolés
    Iront brûler leur aile aux ardentes lumières
    Des étés sans ombrage et des désirs troublés.


    Alors inclinez-lui vos coupes de rosée,
    Ô fleurs de son printemps, aube de ses beaux jours !
    Et verse un flot de pourpre en son âme épuisée,
    Soleil, divin soleil de ses jeunes amours !
     

     

     

     

       

     

     

     

     

    François Coppée…

     

    Juin…

    Dans cette vie ou nous ne sommes
    Que pour un temps si tôt fini,
    L’instinct des oiseaux et des hommes
    Sera toujours de faire un nid ;

     

    Et d’un peu de paille ou d’argile
    Tous veulent se construire, un jour,
    Un humble toit, chaud et fragile,
    Pour la famille et pour l’amour.

     

    Par les yeux d’une fille d’Ève
    Mon cœur profondément touché
    Avait fait aussi ce doux rêve
    D’un bonheur étroit et caché.

     

    Rempli de joie et de courage,
    A fonder mon nid je songeais ;
    Mais un furieux vent d’orage
    Vient d’emporter tous mes projets ;

     

    Et sur mon chemin solitaire
    Je vois, triste et le front courbé,
    Tous mes espoirs brisés à terre
    Comme les œufs d’un nid tombé.

     

     

     

     

     

    Victor Hugo, Les rayons et les ombres 

     

     

    Nuits de Juin...

     

    L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
    La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
    Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte,
    On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent.

     

    Les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ;
    Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
    Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure,
    Semble toute la nuit errer au bas du ciel.

     

     

     

     

    de Tosi Pierre...

     

     

     


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  • Bonjour, bonjour à vous tous les z'amis, et au mois de Juin, ça sent l'été, quand juin est là, et moi ça me fait le coeur en joie...

     

    bonne journée...

    bises et bonne visite...

     

     

    JUIN…

    Juin, un mois très coquin

    Il fait jour de bonne heure le matin

    Il nous fait croire qu’il est temps

    De penser aux vacances, et pourtant

    C’est le mois des examens

    Qui ne récompenseront que les plus malins

    Pour qui il se prend ce mois

    Qui se moque de toi et moi

    Il nous met du baume au cœur

    En nous offrant du soleil de bonne heure

    et pour notre plus grand malheur

    Pas de congé pour en profiter

    Et c’est au bureau, où à l’usine, enfermer

    Qu’on le laisse défiler

    Vraiment il est gonflé

    Heureusement qu’il nous offre juillet

    Pour se faire pardonner…

     

    (mon petit poème de Juin... de moi...)...

      

    CADEAUX...

     et bon mois de juin...

      

    bisous bisous...

      

      

    Junon…

    Junon est une déesse Romaine la déesse du mariage et des femmes . Elle est fille de Cronos et Rhéa, et donc la sœur le Jupiter. Elle c'est mariée avec celui-ci.    

     

     

     

     

    Junon est invoquée sous le nom de Lucina elle préside aux accouchements, sous le nom de Pronuba elle préside au mariage dont elle est le symbole sous le nom de Régina. Elle est conseillère et protectrice de l'état romain.

    Elle se met dans une colère contre les femmes aimées de Jupiter

     

     

            

     

     

     

     

    Junon aida les grecs lors de la guerre de Troie et ne fut satisfaite que quand la ville d'Illion ne fut détruite. Par la suite elle mit des entraves tout au long du voyage d'Énée, sujet l'Eneide qui quitta Troie pour fonder une ville qui par la suite, sera Rome.

     

     

     

     

    Légende :

    Un jour, un coucou tout mouillé vient se réfugier dans le sein blanc de Junon qui l'accueille. Mais l'oiseau, qui n'est qu'autre que Jupiter, s'empresse de la violer. Junon a tellement honte qu'elle décide de l'épouser, pour le meilleur et surtout pour le pire.

    Enfant :

    - Mars ( avec Jupiter )

     

    - Héphaïstos ( qu'elle a donné naissance seule car elle était jalouse que Jupiter ait pu avoir Minerve seul)

    - Juventas

     

    Caractéristiques :

    Elle porte alors un sceptre et un diadème, sa tête est recouverte de voiles.

     

     

     

     

     

    Culte :

    Elle avait des temples qu'elle partageait avec son époux dans presque tous les pays grecs et tout particulièrement à Samos et Argos où se déroulait tous les cinq ans une grande fête Héraea. Il y avait aussi la fête Daedala tous les sept ans mais une grande fête tous les soixante ans.

     

     

    Les déesses Vénus, Minerve et Junon peintes par Pierre-Paul Rubens…    

      

     

    Juin est le sixième mois du calendrier grégorien et le quatrième du calendrier julien.

     

    Son nom vient du latin junius. Ce nom fut probablement donné en l’honneur de la déesse romaine Junon.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    À l’époque antique, c’était le quatrième mois du calendrier romain.

     

    Le mois de juin est le premier mois de l’été dans l’hémisphère nord. Il est aussi le mois du Sacré-Cœur.

       Le Sacré-Cœur est une dévotion au Cœur de Jésus Christ, en tant que symbole de l'amour divin par lequel le fils de Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes Le Sacré-Cœur est souvent représenté, dans l'art chrétien, sous la forme d'un cœur enflammé brillant d'une lumière divine, saignant car ayant été percé par la lance du soldat romain Longinus, entouré d'une couronnes d’épines et surmonté d'une petite croix.    

     

     

      

     

    Parfois, le cœur est centré sur le corps du Christ, avec ses mains transpercées dirigées vers lui, comme s'il allait l'offrir à la personne qui se tient devant lui. Les blessures et la couronne d'épines font allusion aux conditions de la mort de Jésus-Christ, alors que le feu symbolise le pouvoir transformateur de l'amour.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Fête du Sacré-Cœur

     

    Le mois de juin lui est consacré, mois pendant lequel a lieu la Fête du Sacré-Cœur qui est célébrée dans toute l'Eglise catholique Romaine depuis 1856. Cette solennité est célébrée 19 jours après le dimanche de Pentecôte, soit un vendredi (le 11 juin en 2010).

     

     

     

     

     

     

     

     


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    en cette nouvelle journée, c'est avec rire que je vous retrouve, et vous souhaite

      

    une bonne journée...

     de joie et de fou rire...

    car le rire soulage de bien des maux...

     

     

    bisous bisous les z'amis...

     

     

    Le rire…

    Angoisse, dépression, d’un geste, éloignons-les
    En balayant d’un coup tout ce qui nous déplaît
    Pour ne penser qu’à rigoler, sel de la vie
    Encore et toujours plaisanter, c’est l’énergie.

    Rire, c’est la santé et la joie de vivre
    Rire, c’est la gaîté qui tous nous enivre
    Il chasse le stress, en très bonne thérapie
    C’est notre richesse, il nous grise par magie.

    Rire jaune forcé ou communicatif
    Il faut nous esclaffer, même si excessif
    Sans compter le bien être du rire social
    Qui pour tous au travail est bon pour le moral.

    Quelle joie procure un de ces longs fou-rire
    Quel bonheur transfigure un de ces sourires
    Car l’humour est bénéfique à tout être humain
    Et l’humeur euphorique rend gai son prochain.

    Rire sans raison ne doit pas nous étonner
    Ou bien à foison ne pourrait nous accabler
    En écoutant ces drôles histoires brèves
    Ou en lisant ces petits récits de rêve.

    Le rire est universel, nous donne plaisir
    Nous apportant l’arc-en-ciel, peut nous enrichir
    Rire aux larmes donnera détente choisie
    Mourir de rire serait l’extase infinie...

     

      (Texte de Josiane trouvé sur le net)…

     

     


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