• à J-6, les cadeaux de Noël... bises de Véro...

    à J-6, est-ce que le Père-Noël est prêt, que dans sa hotte tout y est pour tous!!!...

    en vous souhaitant une belle Journée, parlons cadeaux aujourd'hui...

    bises de Véro...

    Les cadeaux de Noël…

    Le bruit du moulin à café me réveilla. Me rappelant aussitôt que c'était Noël et je sautais du lit, courus à la cheminée : mes chaussures étaient vides. (...) Alors, venant en chemise, à pas lents vers ma mère, je la pris par le cou et soudain fondis en larmes."Il est n'est pas venu ! il n'est pas venu !" (...)
    Je me rendormis dans les larmes. Quand je rouvris les yeux, ce court sommeil m'avait un peu apaisé. Comme je me tournais dans mon lit ma mère m'appela : "Nanay, Nanay ! il est venu !".
    Je me jetai au bas du lit et courus à la cuisine. Une orange, pareil à une petite boule de feu, brillait dans une chaussure; quelques papillotes dépassaient de l'autre avec leurs franges frisées, multicolores.
    Marc Bernard

    La tradition du don remonte à des temps anciens. La fête des Saturnales chez les Romains donnait déjà l'occasion d'échanger des cadeaux.

    Au XVIIIe et XIXe siècle, la tradition qui consiste à échanger des cadeaux à Noël ou des étrennes au jour de l'An commença à se répandre. Les cadeaux de Noël sont sans doute une représentation symbolique des présents que les Roi Mages apportèrent à Jésus.

    Au temps du règne de César, les fonctionnaires se faisaient offrir des cadeaux par les populations au début de chaque année et même les esclaves recevaient des cadeaux de leurs maîtres.

    Avant Jésus Christ, chaque foyer offrait des sacrifices aux dieux pour la fête du solstice d'hiver, afin que ceux-ci protègent la maison des mauvais esprits et qu'ils veillent sur la fertilité des champs.

    Les fêtes avant Noël, donnaient l'occasion aux enfants de parcourir les villages pour recevoir des menus
    présents : fruits, sucreries, pièces...
    De porte en porte ils allaient en chantant. Leur faire un don, c'était s'assurer une année prospère.

    Nos ancêtres recevaient des oranges qui pour l'époque était un bien précieux. Avec le temps, les oranges se sont transformées en friandises, puis en jouets, d'abord petits puis gros puis sophistiqués.

     

    Dans un bas de Noël ? sous le sapin ?

    En Amérique, le traditionnel bas de Noël remonte en fait à la fin du XIXe siècle. Les premiers à faire mention du bas de Noël suspendu à la cheminée furent l'illustrateur Thomas Nast, dans ses dessins, et l'écrivain George Webster dans un récit racontant la visite de Santa Claus.

    Au Québec, tout comme en Acadie, la coutume voulant que les enfants placent leurs souliers près de la cheminée pour que l'enfant Jésus d'abord, et le père noël plus tard, puisse y déposer des cadeaux la nuit de Noël ne semble pas remonter au delà de cette période.

    Chez certaines familles québécoises, les enfants accrochaient leur bas au pied du lit plutôt que de le suspendre près de la cheminée ou d'y déposer leurs souliers. Cette coutume aurait cessé au cours des années 1930, lorsqu'on commença à dresser un arbre de Noël dans la maison et à y placer les cadeaux à son pied.

    Une des légendes de Saint Nicolas raconte qu'il lanca un jour 3 bourses d'or aux filles pauvres et sans dot d'un marchand et qu'elles trouvèrent l'une des bourses le lendemain dans les bas qu'elles avaient mis à sécher.

     


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