• La Bretagne quand tu nous tiens... lol et oui aujourd'hui petit article sur la Bretagne, mapatrie...

    en vous souhaitant une belle journée...

    bises de Véro et bonne visite...

    légende du Pays de Saint-Brieuc...

     

    Fracan, Righail et Brioc

    La légende dorée de la Bretagne autrement dit l'Histoire des saints qui, du Vème au VIIème siècle, l'ont évangélisée, a pris naissance au coeur de l'immense baie de Saint-Brieuc, au point même où les eaux de la Manche s'enfoncent le plus profondément dans la presqu'île armoricaine. C'est là, en effet, entre Langueux et Yffiniac, à l'embouchure d'un petit ruisseau, le Russé de Bréha, qu'aborda vers l'an 460, Fracan, cousin d'un roi de Grande-Bretagne. Il était accompagné de sa femme Alba, ou Gwen (Blanche), de ses deux fils, Weithnoc et Jacut et d'une suite peu nombreuse. Il s'avança dans les terres, à une lieue et demie environ du point où il était débarqué et dressa ses tentes pour fonder le premier plou breton, le plou de Fracan, qui porte encore ce nom (Ploufragan).

    Le " Plou " indique la colonie civile, tandis que le " Lann " signifie la colonie religieuse, ecclésiastique.

    Fracan, avec l'aide des siens, défricha la partie du territoire où il s'était fixé et obtint bientôt de belles récoltes.

    Il ne resta pas longtemps seul dans ces parages. Une autre bande, plus nombreuse, conduite par Righall (Chef Puissant, en breton), ne tarda pas à atterrir, tout auprès de Fracan, à l'embouchure même du Gouët dont la belle vallée se déroule alentour du plateau sur les pentes duquel s'étage la ville actuelle de Saint-Brieuc. Righall s'établit au pied d'un énorme chêne, de l'espèce appelée chêne-rouvre, qui ombrageait de ses rameaux épais tout l'emplacement occupé maintenant par la Cathédrale de Saint-Brieuc. Sous ce même chêne il édifia son manoir, qu'il nomma Cour du Champ du Rouvre. Les compagnons de Righall se répandirent sur tout le littoral de la côte, à l'est de l'embouchure du Gouêt.

    Ploufragan et le Champ du Rouvre sont à une lieue l'un de l'autre. Des relations amicales s'établissent entre les deux chefs de plous. Tous deux font l'élevage du cheval et chacun vante les produits de son haras... Et, en l'an 480, pour juger de la supériorité de leurs étalons, ils organisent une épreuve qu'Arthur de la Borderie n'hésite pas à considérer comme " le premier concours hippique " qui se soit tenu en Bretagne.

    La piste choisie est l'immense grève qui forme le fond de la baie de Saint-Brieuc, entre le promontoire de Cesson et la presqu'île d'Hillion qui lui fait face et où se tiennent, d'ailleurs, les courses de SaintBrieuc. Les chevaux sont montés par les jeunes gens des deux plous. Mal tenus, ils partent un peu dans toutes les directions, sauf un qui va droit au but et qui est conduit par le jeune Maglus, fils d'un gouverneur de Fracan. Mais, en approchant du " poteau ", le cheval s'emballe et précipite son cavalier la tête contre un rocher. On le croit mort. Heureusement le dernier fils de Fracan, né depuis son arrivée sur la terre armoricaine, Gwennolé, qui a déjà un grand renom de vertu, de science et de charité, secourt le blessé et, par ses soins et ses prières, lui rend la vie...

    Quelques années Plus tard, vers l'an 485, une grande barque contenant 168 moines originaires du Nortumberland aborda encore à l'embouchure du Gouët. Elle était conduite par un vénérable abbé, nommé Brioc (ou Brieuc). Les émigrants suivirent la rive droite du Gouët dans la direction du sud et prirent la petite vallée du second ruisseau qu'ils rencontrèrent, que Righall avait déjà remontée et qu'il avait nommée la Vallée Double.

    Ils arrivèrent auprès d'une humble fontaine dont l'eau claire s'épandait parmi les herbes et les cressons. Comme ils se reposaient, un chasseur survint qui, devant ces inconnus, se fit menaçant.

    - D'où venez-vous ? que voulez-vous ? demandat-il impérieusement.

    - Nous venons d'outre-mer, répondit Brioc, nous voulons servir et honorer le vrai Dieu.

    Le chasseur n'en demande pas davantage. Il va trouver Righall, son maître, et lui rend compte de sa rencontre. Righall est souffrant et de mauvaise humeur. Il donne l'ordre à quelques-uns de ses hommes d'expulser de la Vallée Double ces étrangers qui se sont établis chez lui sans autorisation. Les hommes partent et voilà que Righall sent augmenter ses douleurs, qui deviennent atroces. Il regrette son mouvement de colère. Il expédie un messager avec l'ordre, non pas d'expulser, mais de traiter avec prévenance les émigrants et de les amener à la Cour du Champ du Rouvre.

    A l'arrivée du messager, Brioc choisit douze de ses moines et se rend avec eux chez le chef du plou.

    Dès que celui-ci l'aperçoit :

    - Mais c'est mon cousin Brioc, s'écrie-t-il, le grand docteur chrétien et renommé chez les Bretons d'outre-mer ! Dieu l'envoie sans doute pour me guérir.

    Les deux cousins s'embrassent. Brioc fait boire à Righall de l'eau fraîche et bénite à son intention. Les douleurs cessent aussitôt et Righall, en reconnaissance, décide d'abandonner son domaine du Rouvre à Brioc et à ses moines. Pour lui, il ira vivre désormais dans la partie de ses terres comprise entre l'Urne et le Gouessant et qui deviendra le plou d'Hélion (aujourd'hui Hillion).

    En possession du beau domaine qu'il doit à la générosité de Righall, Brioc se met au travail avec ses moines. Il défriche la Vallée Double et près d'une autre source encore plus abondante que la première, il construit, de ses mains, un petit oratoire, qui occupait la place où s'élève aujourd'hui la chapelle de Saint-Brieuc, au chevet de laquelle est la fontaine NotreDame, bijou architectural, que fit édifier, aux débuts du XVème siècle, Marguerite de Clisson. Brioc avait alors bien près de 70 ans. Mais il était ardent et travailleur. Ses moines, sous sa conduite, créèrent sur l'emplacement du Champ du Rouvre un village monastique, dont l'église est devenue par la suite 1a cathédrale de Saint-Brieuc.

    Mais, en même temps qu'ils défrichaient le pays, les moines de Brioc l'évangélisèrent. Et Brioc, âgé de 90 ans, non seulement les encourageait, mais leur donnait l'exemple.

    Cependant les environs du Champ du Rouvre étaient encore couverts de forêts dont une " infinité de bestes sauvages étaient les hostes " . Un soir, Brioc revenait de chez Righall. Il était accompagné de quelques-uns de ses religieux qui entouraient son chariot traîné par des boeufs. 'l'out à coup, au plein coeur des bois, une bande de loups se jeta sur le cortège et le dispersa. Brioc, n'entendant plus les réponses des moines aux psaumes qu'il chantait, leva les yeux et aperçut à son tour les fauves aux prunelles brillantes, à la gueule menaçante, prêts à se ruer sur les boeufs de l'attelage et sur leurs conducteurs. L'abbé leva les mains. Les loups s'arrêtèrent et formèrent un cercle en dehors duquel se tenaient les moines. Ils restèrent ainsi jusqu'au matin. A ce moment parut un Breton insulaire, nommé Connan, qui venait, lui aussi, de prendre pied sur le sol armoricain avec les débris d'une armée qu'avaient vaincue les Saxons. Ce Connan et les siens étaient païens. Il s'arrêta tout surpris devant le spectacle étrange qui s'offrait à sa vue : "  le vieillard à longue barbe blanche siégeant sur son chariot comme sur un trône, le cercle des fauves prosternés devant lui, mais repoussant les moines qui les entourent ". Comprenant soudain qu'il avait affaire à un prêtre chrétien, il lui dit :

    - Nous ne voulons désormais d'autre Dieu que le tien, baptise nous...

    Brioc alors adressa aux loups des paroles sévères, leur enjoignant de rentrer dans la forêt et de n'en plus sortir. Ils obéirent, après avoir fait à l'abbé une profonde révérence.

    Certain jour de l'an 510, un messager venu de Lis Hélion se présenta devant Brioc pour lui annoncer que Righall était à point de mort et voulait revoir son cousin avant de fermer les yeux.

    Brioc, malgré son âge et sa faiblesse, monte sur son chariot et accompagné de ses moines quitte le Champ du Rouvre. Comme de coutume, du haut de son char, tout en admirant le magnifique paysage de la grande baie, il chante des spaumes auxquels les moines répondent. Tout à coup, voici que des voix merveilleuses se mêlent à celles des moines. La réplique vient du ciel et ce sont les anges qui la donnent.

    Enfin, Brioc arrive chez Righall. Les deux cousins s'embrassent une dernière fois. Righall communie de la main de Brioc et après lui avoir dit, non pas adieu, mais au revoir, s'endort dans le Seigneur.

    Quelques mois plus tard, Brioc rejoignit Righall dans la mort. Dom Lobineau rapporte que la chambre où il expira s'emplit d'une odeur délicieuse et qu'au moment de son trépas l'un de ses disciples le vit en songe, tout rayonnant de lumière, gravir une échelle qui atteignait les portes du ciel.

    Symbole de l’hermine….

    Symbole national Breton, l'Hermine se retrouve partout en Bretagne. On dit que le choix de l'Hermine remonte au temps où, une blanche hermine fut vue en forêt, poursuivie par un chasseur ou un autre animal. L'Hermine se trouvait devant une mare de boue, et pour échaper à son prédateur, elle fut obligée de traverser la mare. Mais elle a préféré se faire tuer plutot que de souiller son blanc pelage...
    En réalité, l'Hermine a est apparue dans les années 1240, et c'est le Duc Jean IV qui a établi l'ordre de l'Hermine, en 1381.

    Drapeau Breton…

    Notre drapeau s'apelle le "Gwenn ha Du" en Breton, "Blaunc e Neirr" en Gallo, ce qui signifie "blanc et noir" en français. Donc, c'est un drapeau qui, comme son nom l'indique, est Blanc et Noir ;-). Plus précisement, il est constitué de 5 bandes noires et 4 bandes blanches, qui represetent les 9 évéchés bretons.
    Les bandes blanches symbolisent les Pays de Leon, de Cornouaille, de Vannes et de Trégor ; les bandes noires symbolisent les Pays de Saint-Brieuc, de Nantes, de Saint-Malo, de Dol et de Rennes.
    L'angle de droite est constitué d'Hermines. Il y en a 11, cependant leur nombre n'a pas de signification particulière.
    Le Gwenn ha Du a été créé par Morvan Marchal en 1925, inspiré des armoiries de la ville de Rennes, des couleurs traditionnelles de la Bretagne, et des drapeaux tels que celui des États-Unis ou de la Grèce.
    Le plus ancien drapeau breton, Ar Groaz Du (croix noire sur fond blanc) existe en Bretagne depuis 1188. La Croix Noire peut être également associée d'hermines.
    Le Bretagne a eu également un drapeau d'Hermine plain ; constitué d'Hermines noires sur un fond blanc.

    La devise Bretonne…

    La devise de la Bretagne est "Kentoc'h mervel eget bezañ saotret"
    En latin : "Potius mori quam foedari"
    en français : "Plutot mourir qu'être souillé"

    BZH…

    Les lettres BZH que l'on trouve souvent sur les voitures des bretons sont en fait l'abréviation de "Breizh" (qui signifie Bretagne, en breton). Rien de bien compliqué... ;-)

    Le Triskell…

    Le Triskell est un symbole celtique à trois branches. Il y a plusieurs interpretations de ce symbole.
    La première, la plus courrante, est que les trois branches representent l'Eau, la Terre et le Feu.
    Mais d'autre disent qu'il s'agit du Ciel, de la Terre et de l'Eau.
    Une autre interprétations possible est que les branches symbolisent les trois principaux dieux de la religion celtique : Lug, Ogme et Dagda
    Certains disent encore que les branches symbolisent le sommeil, le reve et l'eveil
    D'autres disent qu'il s'agit du cycle de la vie : enfance, vie adulte, viellesse
    Il peut aussi symboliser le passé, le présent et le futur
    Certains se demandent aussi si, tout simplement, le Triskell ne serait pas inspiré du trefle !

    Le Triskell, avec ses courbes, est symbole de dynamisme, d'enthousiasme, contrairement aux croix figées.
    Certains l'assimilent au soleil car il semble, par sa forme, dominer et surveiller l'univers.
    Les branches d'un Triskell doivent toujours tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, qui est le sens sacré (paix). Lorsque les branches d'un Triskell ne tournent pas dans ce sens là, on dit que c'est signe de guerre ou de conflit (sens maléfique).
    En tout cas, ce qui est sur c'est que le Triskell est devenu le symbole Interceltique le plus répendu.
    Son origine est très ancienne, il est antérieur à -400 av JC...
    C'est un symbole qui a toujours été tres utilisé par les celtes.

    Le Tro-Breizh…

    Le Tro-Breizh est un pèlerinage né au Moyen-Âge. Il emmenait les croyants autour de la Bretagne pour y prier devant les reliques des sept saints et évêques fondateurs du pays, dans chacunes de leur villes : Saint Samson à Dol-de-Bretagne, Saint Malo à Saint-Malo, Saint Brieuc à Saint-Brieuc, Saint Tudual à Tréguier, Saint Pol Aurélien à Saint-Pol-de-Léon, Saint Corentin à Quimper et Saint Patern à Vannes.
    Le trajet de plus de 500 km se faisait à pied et en groupe, et l'organisation des étapes était généralement assurée par les moines.
    Tout Breton devait effectuer le Tro-Breizh pour gagner le paradis. On dit que chaque Bretons et Bretonnes qui ne l'avaient pas fait de leur vivant seraient condamnés a faire le Tro-Breizh après leur mort, de façon trés inconfortable. C'est à dire qu'ils n'avancraient que de la longueur de leur cercueil, tous les septs ans...
    Aujourd'hui, et déjà depuis quelques années, certains Bretons on repris la route du Tro-Breizh.

    La Croix Celtique…

    On rencontre des Croix Celtiques dans chacun des pays celtes. La signification des branches n'est pas définie, elles pourraient faire reference aux quatre points cardinaux ou aux quatre saisons, ou encore avoir un rapport avec les planètes... Quant au cercle, il symbolise le monde qui nous entoure, la connaissance, l'univers.

    Le Vieux Pays de mes Pères… Bro Gozh Ma Zadou…

    Le "Bro Gozh Ma Zadoù" (en breton, "le vieux pays de mes pères") est le titre de l'hymne national Breton.
    La Bretagne partage son hymne avec la Cornouailles (Bro Goth Agan Tasow) et le Pays de Galles (Hen Wlad Fy Nhadau). Les textes sont sensiblement les même, en langue bretonne, cornique et galloise. Le texte du Bro Gozh ma Zadoù est disponible plus bas sur cette page...

     

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    BRO GOZH MA ZADOÙ

    Ni Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro
    Brudet eo an Arvor dre ar Bed tro-dro
    Dispont 'kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat
    A skuilhas eviti o gwad

    O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro
    Tra ma vo 'r mor 'vel mur 'n he zro
    Ra vezo digabestr, ma bro

    Ar Vretoned a zo tud kalet ha kreñv
    N'eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv
    Gwerz trist, son dudius, a ziwan eno
    O pegen kaer ez out, ma bro

    O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro
    Tra ma vo 'r mor 'vel mur 'n he zro
    Ra vezo digabestr, ma bro

    Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed
    N'eus bro all a garan kement 'barzh ar Bed
    Pep menez, pep traonienn d'am c'halon 'zo kaer
    Enno 'kousk meur a vreizhad taer

    O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro
    Tra ma vo 'r mor 'vel mur 'n he zro
    Ra vezo digabestr, ma bro

    Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras
    He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh
    He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz
    Dihunet out bremañ, ma Breizh...


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  • Coucou, bienvenue en territoire breton aujourd'hui avec une petite chanson et légende , en vous souhaitant une bonne journée...

    bises de Véro et Bonne Visite...

    GWRAC'H AHEZ

    1. Erru Gwrac'h Ahez en hon bro.
    Kasomp mein bras war an henchoù!
    Kasomp mein bras ha mein bihan
    War an hent bras e-kreiz al lann!

    2. Nag an den kos a lavare
    En e goagez war Venez Bre:

    3. - Gwell a ve kernes ha bosenn
    Vit Gwrac'h Ahez en hon kichen.
    Gwell a ve brezel ha marv
    Vit Gwrac'h Ahes en hon c'hevreoù.

    4. Ma Gwrac'h Ahes en penn a lann.
    Honnezh na zeu ket hec'h unan:
    Truantourien a zo ganti
    Da lakaat 'n noas leurenn ho ti.

    5. - Kasomp mein bras ha mein bihan
    War an hent bras e-kreiz al lann!

    6. - Kirri houarn a zo ganti
    Ha kezek gwenn war he c'hirri.

    ..............................

    7. Hag ar gernes gwenn vel an erc'h
    War gein un heizez zeu war-lerc'h.

    8. - Kasomp mein bras ha mein bihan
    War an hent bras e-kreiz al lann!

    9. - Ar brezel gwall, ar brezel taer
    A zeu war lerc'h gand an erer.
    Gant ar bleizi, gant ar brini
    Zo 'klask kaout kig dud da zebriñ.

    10. - Kasomp mein bras ha mein bihan
    War an hent bras e-kreiz al lann!

    11. - Ar vosenn du, ar vosenn wenn
    A zeu war-lerc'h en ur c'harr prenn,
    En ur c'harr prenn a c'hwigourat.
    An Ankoù treut hen charreat.

    12. - Kasomp mein bras ha mein bihan
    War an hent bras e-kreiz al lann!

    13.- War-lerc'h honnezh, na welan ken.
    Na welan den war ar blaenenn.
    Na welan ken 'med ar genn vras
    O kreskiñ war an douar noazh..."

    14. - Erru Gwrac'h Ahez en hon bro.
    Kasomp mein bras war an henchoù!

     

    Traduction…

    LA VIEILLE AHES

    1. La vieille Ahès vient par chez nous!
    Posons des dalles bout à bout!
    Des pierres, petites et grandes
    Pour la grand-route de la lande!

    2. Voici ce qu'un vieillard disait,
    Assis en haut du Menez-Bré:

    3. - Bien mieux vaudraient peste et disette
    Que la vieille Ahès qui s'apprête.
    Et guerre et mort vaudraient bien mieux
    Que la vieille Ahès en ces lieux.

    4. Ahès est au bout de l'ajonc
    Mais n'est pas seule. Voyez donc!
    Un essaim de truands la suit
    Qui viennent piller vos logis.

    5. - Des pierres, petites et grandes!
    Pavons le chemin de la lande!

    6. - Des chariots de fer à présent
    Que traînent de grands chevaux blancs;

    .....................................

    7. Et la disette au teint de neige
    Montant un cerf suit le cortège

    8. - Des pierres, petites et grandes!
    Pavons le chemin de la lande!

    9. - Et je vois la guerre âpre et folle
    Avec l'aigle qui la survole.
    Les loups, les corbeaux se démènent
    Se disputant la chair humaine;

    10. - Des pierres, petites et grandes!
    Pavons le chemin de la lande!

    11. - Puis peste noire et peste blanche
    Attelées à un char de planches
    Qui grince, où j'aperçois, juché,
    L'Ankou décharné, son cocher.

    12. - Des pierres, petites et grandes!
    Pavons le chemin de la lande!

    13. - Je ne vois plus rien qui le suive,
    Ni, sur la plaine, âme qui vive.
    Plus rien que ce grand coin pointu
    Qui s'enfonce dans le sol nu...

    14. - La vieille Ahès vient par chez nous!
    Posons des dalles bout à bout!

    Traduction: Ch. Souchon (c) 2011…

     

    Ci-dessus une chanson recueillie vers 1880 par Joseph DESMARS fils, dans la région de Lannion en Côtes d'Armor.Pour lui ceci est l'expression de la souffrance des armoricains sous l'oppression des Romains dans les premiers siècles de notre ère. On n'était pas encore des bretons, puisque c'est à la fin de l'époque gallo-romaine de 300 à 400 après Jésus Christ que les Bretons ont commencé à venir en Bretagne, d'abord pour soutenir l'Empire romain puis par la suite pour échapper à l'invasion de la Grande Bretagne par les saxons.

    Saxon: nom que l'on retrouve dans le mot Saux ou Saoz en breton et qui concerne l'Angleterre en breton Bro Saux.

    Ahès est un personnage mythologique des Osismes le peuple celtique qui occupait la plus grande partie du Finistère et une partie des Côtes d'Armor, leur capitale était Carhaix qui dériverait de Ker Ahès. La mythologie bretonne dit aussi qu'Ahès aurait été la créatrice de Carhaix. Du temps de l'occupation romaine Carhaix s'appelait Vorgium, et constituait pour les gallo-romains la capitale administrative et probablement aussi celle de la collecte des impôts du territoire des Osismes.

    Ahès est dans la chanson ci-dessus représentée, comme une déesse malèfique, et la collecte des impôts est évoquée aussi dans la chanson.

    Mais si on considère qu'Ahès est une représentation diabolique, alors peut être que Ker Ahès voudrait dire ville du diable et serait plutôt un surnom donné à la ville de Vorgium, centre de collecte des impôts du temps des romains, dans ce cas il est étonnant que la ville ait oublié son nom romain de Vorgium pour garder un surnom si chargé de mépris. Mais probablement ce nom est réel, puisqu'on appelle la voie romaine Carhaix Angers la voie d'Ahès.

    Ahès est aussi liée à la mythologie de la ville d'Is en breton Ker Is. Une déformation de prononciation pourrait aussi avoir transformé Ker Ahès en Ker Is.

    Dans les chansons ou les légendes bretonnes concernant l'immersion de la ville d'Is la fille du roi Gradlon Dahut à qui on attribue la responsabilité du cataclysme, est souvent appelée en breton Ahès.

    Pourquoi ce changement de nom? Je pense que la traduction en français de la légende est assez tardive.

    Il est intéressant de comparer la légende de la ville d'Is avec une autre ville qui a longtemps été considérée comme légendaire,Troie, là aussi la cause de la fin de Troie est une histoire de femme, en plus ce qui est aussi très intéressant c'est qu'un des protagonistes s'appelle Pâris en breton Par Is veut dire égale à Is. Comme pour Troie la légende de la ville s'appuie peut être aussi sur la réalité d'une vraie ville disparue tragiquement par un tsunami par exemple.

    Autre hypothèse la légende de la ville de Troie aurait été transmise oralement jusqu'en Armorique.

    Le lien entre Paris et Is, d'abord on remarque que le coeur de notre capitale est l'île de la cité, qui est donc aussi une île, le nom de la ville viendrait du nom d'une tribu gauloise les Parisis. Par Is pareille à Is en breton le jeu de mots est facile et n'est probablement qu'une coincidence. Ensuite l'adage quand disparaîtra Paris renaîtra Is n'a pas non plus, plus de sens.


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  • Pour vous souhaiter un bon Vendredi...

    Petite composition de mon imagination...

     

     MOCHE…

    Ce matin encore elle se trouve moche
    Et plus elle se rapproche
    De cet odieux miroir
    Plus elle constate son désespoir…
    Comment peut-on est être aussi moche
    Et à qui en faire le reproche !
    Elle en veut à ses parents
    Qui n’ont pas du prendre leur temps
    Pour fignoler ce gros bébé
    Avant son arrivée…
    Ce sont peut-être ses yeux
    Qui ne reflètent aucun feu…
    Non c’est son nez,
    Légèrement allongée…
    En fait c’est sa bouche
    Qui lui donne l’air farouche…
    La raideur de ses cheveux
    N’arrange rien ou bien peu…
    Son corps élancé et droit
    Un postérieur trop plat
    Une poitrine que l’on devine
    Parce que sa taille n’est pas si fine…
    Un vrai garçon manqué
    Voilà, le terme est lancé…

    Ce matin encore elle se trouve moche
    Et plus elle se rapproche
    De cet odieux miroir
    Plus elle constate son désespoir…
    Comment peut-on être aussi moche !
    Et à qui en faire le reproche…
    Elle en veut au monde entier
    D’être aussi affublé
    Elle avance toute dégingandée
    Sans charme, sans volupté…
    Elle est embarrassée de quelques kilos
    En trop, qu’elle ne cache pas avec brio…
    Elle se dit que c’est trop injuste, voilà tout
    Que la beauté n’est pas tout…
    Ce ne sont pas les apparences
    Qui font d’une personne l’importance…
    La beauté de l’âme, du cœur
    Vaut mieux que l’aspect extérieur…
    Le plus laid des hommes
    Peut-être le plus beau, tout comme
    Le plus beau des hommes
    Peut-être le plus laid, en somme…

    Ce matin encore elle se trouve moche
    Et plus elle rapproche
    De cet odieux miroir
    Plus elle constate son désespoir…
    Comment peut-on être aussi moche !
    Mais, plus de reproche…
    Car la vie est un cadeau
    Pour les petits, les gros, les moches et les pas beaux,
    Et puis l’envi d’être beau
    N’appartient qu’à ceux
    Qui doutent d’eux…
    Elle se trouve moche certes, mais c’est la beauté qu’elle a en elle,
    Qui lui donne des ailes
    Et fait que sa vie est bien remplie
    De joie, d’amour et de folie…
    Car elle a enfin compris
    Qu’en croquant la vie
    A pleine dents
    Elle a pu connaître toutes sortes de gens
    Qui comme elle, sont suffisamment intelligents
    Pour ne pas s’arrêter qu’au physique
    Car en chaque personne il y a une beauté unique…

    Et qui a-t-il de plus beau à découvrir
    Si ce n’est la beauté de l’âme, à vous de me le dire ?...

    Mon imagerie du Vendredi...

    Bon Vendredi

    Bises de Véro et Bonne visite...


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  • Bonjour, une petite lettre que je viens de découvrir sur le net, et que je devais faire partager, parce qu'il le faut...

    en vous souhaitant une bonne journée... bonne visite bises de Véro...

     

    loumina [ MP ] [ Ajouter à mes amis ]

    28 mars 2010 21:19

    lettre à mon enfant

     

    Un beau soleil, un bon réveil on pense à une belle journée.
    Ma journée a une fois de plus était une torture psychologique et physique.
    Je ne souhaite evidemment cela à personne et je ne souhaite pas mourir par les coups de ton père.

     


    J'ai pensé naïvement que les coups, la violence ne ressuirgirait plus, mais je me suis trompé, ce moment ne fait que s'endormir...pour un temps plus ou moins long...
    Je ne sais quel destin m'a envoyé vers ton père car nous sommes très differents je pense que ce qui ma piégé est ma naiveté!!! je regrette d'avoir été trop gentil, je regrette davoir céder l'impardonnable!! et aujourdhui j'ai peur...j'ai peur de ne pas te voir grandir...j'ai peur que tu reproduise cet violence...jai peur de ne pas être présente pour t'apprendre les vraies valeurs...mais la mort ne me fait pas peur je me défendrais de toutes mes forces pour toi.
    Tu es mes yeux, mon sang, mon coeur, chaque fois que je te regarde, je me dis que j'ai fais quelque chose de bien dans ma vie, l'amour que je te porte n'a pas de mot pour la décrire, je pense que je respire pour toi...
    Je voudrais t'enseigner juste une chose, la violence ne doit être que ton dernier recours dans la vie, ne copie pas ton père ss'il te plait si tu veux grandir sereinement et si tu veux que les gens te respectent sois diplomate, accorde plus d'importances à la paroles, on n'écoute qu'une personne dialoguant dans le calme et dans la sérénité, on te fera plus confiance sois dans ta vie professionnelle que sociales.

     

    Si tu veux que je te raconte ma journée, la fierté de ton père de m'avoir enchainé de coups...je ne reconnais plus lhomme que j'ai aimé, je le ddéteste tellement...j'essaye de tenir le coups pour que tu ne sois pas un enfant de parent divorçé mais je sais au fond de moi que je ne réussirais pas à tenir tte ma vie.

     
    Pas que je ne pense qu'a moi mais que je sais que ceci aura des répercussions sur ton innocence. Quand ça va mal dans son travail, je récolte les nerfs, la mauvaise humeur, et bien evidemment les coups, des coups que j'essaye d'oublier mais je me dis comment peut on faire cela, comment peut on se montrer aussi violent, frapper avec un balai, des coups de poing kan je pense à cela j'ai la haine, je ne souhaite que sa mort, on ne peut pas aimer une personne
    et la torturer de la sorte, Ma naiveté ma détruit, ma gentillesse ma détruit, aujourd'hui je ne pense qu'à une chose que me tirer une balle pour toute les erreurs que j'ai commises d'avoir donner plus d'importances à lhomme qui ma détruit, d'avoir négligé les paroles des parents, seule ma foi m'aide à tenir le coups et l'amour que je porte pour toi et ma famille.

    Cet homme je ne vois plus que son ombre....un homme vide de sensibilité...
    Mon dieu quel mal j'ai fait pour mériter cette vie ici bas??? est ce que ma vie au delà sera meilleur...mais al hamdulilah

    Je ne te dis pas tout cela pour que tu aie la haine envers ton père, car l'amour qu'il te porte n'a pas de limites mais pour que tu comprenne, un jour les raisons pour lesquelles tu n'as pas grandi avec tes deux parents. Sache que j'ai lutté, j'ai pardonné, j'ai cédé mais en vain....Tu es un enfant intelligent, je suis sûre que tu comprendras même si tu es encore très jeune.

    Je t'aime...


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