• Colibri... bonne journée...

    quelques mots sur ce joli petit oiseau, le Colibri...

     

    avec ses jolies couleurs...

    en vous souhaitant une belle journée, je l'espère ensoleillée...

    bisous...

     

    Un mariage béni par le Soleil

    Inspiré d'une légende des Indiens maya …

     

       

     

    Il y a bien longtemps déjà, alors que le monde n'était pas tout à fait achevé, le Grand dieu Maya continua son ouvre. Debout, devant le lieu sacré où il a conçu jadis les différentes espèces d'oiseaux, il remarqua des morceaux éparpillés çà et là : quelques restes de plumes grisâtres, un long bec mince, des os et des muscles minuscules. Avec l'idée de récupérer ces restes laissés là depuis sa première création, inspiré, il les rassembla pour former un petite charpente d'oiseau auquel il ajouta un long bec. Puis il donna à sa nouvelle créature le cadeau de la vie.

    L'oiseau ouvrit ses ailes minuscules, puis ses yeux noirs lumineux et regarda le Grand dieu Maya. Craignant que sa petite taille et son long bec lui soient défavorables, le Grand dieu lui donna le pouvoir de voler de toutes les manières. Cette polyvalence lui pertmettra d'aller vers le nectar des fleurs, une nourriture qu'aucun oiseau ne pouvait jusqu'alors atteindre aussi facilement. D'un léger souffle, il poussa le petit oiseau à la découverte d'un lieu de vie sur la Terre. Avec le temps, le peuple maya a nommé ce plus petit oiseau le Dzunuume. L'onomathopée concerne le son émis par l'oiseau en vol. L'air qui passait à travers ses plumes laissait entendre un bruit comme « dzu-nu-ume, dzu-nu-ume ».

     

     

     

     

    Naturellement, le Grand dieu Maya savait bien qu'un seul oiseau de cette espèce n'était pas suffisant : chaque créature/être vivant doit avoir son compagnon, pensait-il. Il a donc fait appel à ses pouvoirs magiques et tout à coup, il est apparu des plumes plus grisâtres, des os minuscules et un long bec. Il les a assemblés eux aussi et pour ensuite donner à ce nouveau petit oiseau le cadeau de la vie. Une fois les deux oiseaux réunis, il demanda à Dzunuume et à sa nouvelle compagne de célébrer ce jour comme un jour de mariage et de vivre heureux pour toujours.

    Des curieux accoururent pour voir les mariés et pour prendre part à la célébration. Quelques araignées dévouées ont tissé des toiles comme décoration de la voie nuptiale, ornement que la mariée qu'elle pourrait employer pour construire un nid. « Oh, tout sera si beau ! », gazouilla le pinson à la cape et la gorge aussi rouge que le piment de cayenne. « Tout ce qu'il y a de plus beau pour une belle mariée et un bel époux. Le plus beau ». Il s'arrêta brusquement. Dzunuume et sa compagne n'étaient vraiment pas beaux. Leurs plumes étaient d'un gris mat et terne. Aucune jolie couleur ne les enjolivait. Le pinson regarda les autres oiseaux autour : « Nous devons faire quelque chose pour embellir ces deux petits oiseaux gris. »

     

     

     

     

    Le Quetzal à longue queue, l'oiseau le plus splendide de tout le monde maya, fut le premier à parler : « Servez-vous de mes plumes », offrit-il, tout en répandant de longues plumes vertes de sa queue. « Prenez une partie des miennes », suivit l'Hirondelle à face blanche, en s'inclinant assez bas pour rendre accessibles les plumes blanche perle de sa poitrine. « Maintenant vous avez besoin d'une écharpe de plumes rouges », lança le pinson. Il donna tant de plumes rouges à Dzunuume qu'il n'en resta qu'une ou deux pour la petite mariée.

    Avant que quiconque n'ajoute une autre couleur, le Soleil, venu par derrière un nuage, annonça aux deux petits manteaux verts ???? qu'ils étaient mariés pour toujours. Comme bénédiction, il leur lança un de ses rayons de lumière qui frappa directement la gorge de Dzunuume, la faisant briller de rouge et d'or, comme une flamme jaillissante. « Oh-h-h ! Ah-h-h ! », s'est écrié la bande d'amis. les oiseaux, les papillons, les araignées émerveillés. Aussitôt, un autre rayon de soleil illumina les plumes vertes arrière, comme une pierre de jade poli. « Oh-h-h ! Ah-h-h ! », ont-ils tous répété en chour.

     

     

     

     

    Avant de partir, le Soleil s'engagea dans une promesse solennelle. « Les plumes de tous les colibris brilleront toujours avec cette magie de feu et de jade », dit-il. « À la condition qu'elles regardent dans ma direction. Mais toutes les fois qu'elles tourneront le dos à la lumière, leurs plumes s'obscurciront, pour leur rappeler leur origine : les plumes grises qu'ils avaient d'abord portées ». Et c'est depuis ce jour, qu'a chaque fois que les colibris se tiennent loin de la lumière du Soleil, certaines de leurs plumes brillantes s'obscurcissent, comme le feu qui se transforme en cendres.

     

      

     

      

     

    Symbole chez les indiens…

    Le colibri est attaché à la beauté, à l’esthétique. Il aime les fleurs remplies de parfum, et la vie. En fait, il répand l’amour et la joie autour de lui. Les plumes de colibri étaient utilisées dans la magie en guise de sortilège d’amour. L’enseignement du colibri nous invite à aider les gens à développer leur joie, un équilibre. Les personnes qui ont son énergie détestent ce qui est laid et bien sur vivent dans des endroits très beaux.

     

     

    Le colibri fait sa part...

    L’humanité est-elle encore en mesure d’orienter son destin vers l’indispensable humanisation, à savoir construire le monde avec ce qu’elle a de meilleur pour éviter le désastre du pire ? Cette question se pose à la conscience de chacun d’entre nous. En dehors des grandes décisions politiques que les états doivent prendre et pour lesquelles nous devons militer, il nous appartient à titre individuel de faire tout ce que nous pouvons dans notre sphère privée et intime, comme nous l’enseigne la légende amérindienne du colibri, appelé parfois l’ « oiseau mouche », ami des fleurs…

    « Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit « Colibri ! Tu n’es pas fou ! Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?! » Le colibri lui répondit alors : « Je le sais, mais je fais ma part ».

    Telle est notre responsabilité à l’égard du monde car nous ne sommes pas totalement impuissants si nous le voulons bien.

    « Nous devons être le changement que nous voulonspour le monde ».Gandhi...

     


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  • Coucou, un peu de détente pour ce mercredi qui se veut drôle , alors voici des petits tests... sur ; Les mystères du cerveau humain..

     

     

    Bonne journée

     Amusez vous....... syoez fuos et pnreez 5 mutines puor lrie
    AUUCN PORBELME ET VUOS !


     

     

    lecture = lcetrue

     cuocuo si vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu dôrle de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci? Seleuemnt 56 porsnenes sur cnet en snot cpalabes.Je n'en cyoaris pas mes yuex que je sios cabaple de cdrpormendre ce que je liasis. Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin. Soeln une rcheerche fiat à l'Unievristé de Cmabridge, il n'y a pas d'iromtpance sur l'odrre dnas luqeel les lerttes snot, la suele cohse imotprante est que la priremère et la derènire letrte du mot siot à la bnone palce. La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Étonannt n'est-ce pas? Et moi qui ai tujoours psneé que svaoir élpeer éatit ipomratnt! Si vuos poevuz le lrie, fitaes le svirue !!!Combien ont réussi à lire ce paragraphe ? ...

     

     

    Il paraît que si vous y réussissez, cela indique que vous avez l'hémisphère gauche bien développé et que vous êtes intelligent. Si vous réussissez à lire les premiers mots, le cerveau déchiffre les autres. Amusez-vous !

     

     UN B34U JOUR D'373,...
    J'37415 5UR L4 PL4G3 37 J3 R3G4RD415 D3UX J3UN35 F1LL35 JOU4N7 D4N5 L3 54BL3. 3LL35 CON57RU15413N7 UN CHÂ734U D3 54BL3, 4V3C 7OUR5, P4554G35 C4CH35 37 PON7-L3V15. 4LOR5 QU'3LL35 73RM1N413N7, UN3 V4GU3 357 4RR1V33 37 4 7OU7 D37RU17, R3DU154N7 L3 CH4734U 3N UN 745 D3 54BL3 37 D'3CUM3.J'41 CRU QU'4PR35 74N7 D'3FFOR7, L35 F1LL37735 COM3NÇ3R413N7 4 PL3UR3R, M415 4U CON7R41R3 3LL35 COURRUR3N7 5UR L4 PL4G3, R14N7 37 JOU4N7 37 COMM3NÇ3R3N7 4 CON57RU1R3 UN 4U7R3 CHÂ734U. J'41 COMPR15 QU3 J3 V3N415 D'4PPR3NDR3 UN3 GR4ND3 L3ÇON. NOU5 P455ON5 UN3 GR4ND3 P4R713 D3 NO7R3 V13 4 CON57RU1R3 D35 CHO535 M415 LOR5QU3 PLU5 74RD UN3 V4GU3 L35 D3MOL17, L35 53UL35 CHO535 QU1 R3573N7 5ON7 L'4M1713, L'4MOUR 37 L '4FF3C71ON 37 L35 M41N5 D35 G3N5 QU1 5ON7 C4P4BL35 D3 NOU5 F41R3 5OUR1R3.

     

     

    si tu as réussi à déchiffrer ce texte tu peux te reposer et prendre des vacances, ton cerveau en à bien besoin...

    bisous et bonne journée...

    mais juste avant de partir

     

     

     


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  • Ayez une pensée pour eux....

    Une pensée pour eux...

     

     

    Merci de faire suivre.
     Je sais que vous allez le faire !
    On finira bien un jour par le vaincre, ce crabe !!!!!
    Mais pour ça on a besoin de vous !
    Faites que cette flamme de l' espoir continue de briller
    Je sais que vous alez le faire.

    A tous ceux qui se sont battus,et à ceux qui un jour devront le faire...........
    Une pensée,rien qu'une petite pensée en passant

    Vendredi sera la journée mondiale du Cancer,j'apprécierais si vous pouviez envoyer cette demande :
    tristement 93% ne la feront pas parvenir.
    Juste une petite demande.....Une ligne seulement...
    Cure contre le cancer.... Pensons y...
    SVP faire circuler, même si ce n'est qu'à une personne.
    Ceci est en mémoire des personnes que vous connaissez,ou ceux qui en sont victimes.
    N'éteignez pas cette chandelle!

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  • les mésanges... bon début de semaine...

    Coucou, de beaux oiseaux, vont s'inviter cet été, ici, avec leurs légendes, leurs couleurs, et avec eux j'espère le retour du soleil, pour tout l'été...

    bonne semaine bises de véro...

     



    "le bonheur tient souvent à si peu de choses !"

     



    Un jour, une mésange rencontre une colombe

    La mésange demande à la colombe :
    "Combien pèse un flocon de neige ?"
    - "Rien, rien d'autre que rien"
    dit la colombe.
    La mésange lui raconte alors
    cette histoire :
    - "J'étais sur une branche de sapin
    Quand il se mit à neiger.
    Pas une tempête, non,
    juste comme un rêve,
    Doucement, sans violence.

    Comme je n'avais
    rien de mieux à faire,
    Je commençais à compter les flocons
    qui tombaient sur la branche
    où je me tenais .
    Il en tomba 3 751 962 .
    Lorsque le 3 751 963 °
    tomba sur la branche ,
    rien, rien d'autre que rien ,
    comme tu l'as dit ,
    la branche cassa ."

    La colombe réfléchit un moment
    et se dit finalement :
    -"Peut-être ne manque t'il
    qu'un flocon ,
    un seul flocon d'amour ,
    pour que tout bascule ,
    pour que le monde vive en paix ,
    et que tout homme soit
    HEUREUX."

     

     

     La mésange de Guillaume Apollinaire…

    Les soldats s'en vont lentement Dans la nuit trouble de la ville. Entends battre mon cœur d'amant. Ce cœur en vaut bien plus que mille Puisque je t'aime éperdument. Je t'aime éperdument, ma chère. J'ai perdu le sens de la vie Je ne connais plus la lumière, Puisque l'Amour est mon envie, Mon soleil et ma vie entière. Ecoute-le battre, mon cœur! Un régiment d'artillerie En marche, mon cœur d'artilleur Pour toi se met en batterie, Ecoute-le, petite sœur. Petite sœur je te prends toute Tu m'appartiens, je t'appartiens, Ensemble nous faisons la route, Et dis-moi de ces petits riens Qui console qui les écoute. Un tramway descend vitement Trouant la nuit, la nuit de verre Où va mon cœur en régiment Tes beaux yeux m'envoient leur lumière Entends battre mon cœur d'amant. Ce matin vint une mésange Voleter près de mon cheval. C'était peut-être un petit ange Exilé dans le joli val Où j'eus sa vision étrange. Ses yeux c'était tes jolis yeux, Son plumage ta chevelure, Son chant les mots mystérieux Qu'à mes oreilles on susurre Quand nous sommes bien seuls, tout les deux Dans le vallon j'étais tout blême D'avoir chevauché jusque-là. Le vent criait un long poème Au soleil dans tout son éclat. Au bel oiseau j'ai dit:" Je t'aime "...  

     

     

     

     

     

     

     

     La légende des mésanges…

     

    Il y a bien longtemps, ils étaient trois petits oiseaux perchés sur une branche, trois petits oiseaux tout gris, et qui n'avaient pas de nom...

    Ils avaient froid, il avaient faim ils avaient peur. Une mauvaise pluie les pénétrait.

    Depuis des semaines, la neige recouvrait la terre et les pauvres petits ne trouvaient rien à picorer.

    Le loup avait faim lui aussi, il aurait bien croqué les trois oiseaux qui, heureusement, s'étaient mis hors de portée en se perchant haut dans les branches.

    Mais les rapaces, faucons, éperviers, hiboux, étaient bien plus dangereux... Il était difficile aux trois petits malheureux de leur échapper car le froid et l'eau avaient rendu moins souples leurs ailes... Il fallait trouver très vite un toit pour se mettre à l'abri.

    Au loin, ils virent une étable. Ils volèrent à tire d'ailes vers ce refuge providentiel, y pénétrèrent et le souffle court, se perchèrent sur une grosse poutre.

    Au-dessous dormait un bœuf. La chaleur qu'il dégageait ranima les oiseaux. Bientôt ils se mirent à caqueter.

    - on ne peut donc dormir tranquille ? mugit le bœuf.

    Tout penauds, les petits oiseaux se turent.

    Peu après, dans la nuit tombante, ils virent entrer un âne suivi d'un homme et d'une belle Dame. Ils entendirent dans la conversation qu'ils s'appelaient Marie et Joseph. L'homme déchargea l'âne et le poussa vers le bœuf. L'âne avait froid, il se blottit contre le bœuf qui grogna encore :

    - on ne peut donc pas dormir tranquille !

    Les petits oiseaux ne s'occupèrent ni de l'homme, ni de la femme, et s'endormirent, bien serrés l'un contre l'autre...

    Soudain, au milieu de la nuit, ils furent réveillés par une lumière extraordinaire, bien plus brillante que celle du soleil, mais qui pourtant n'éblouissait pas.

    Même l'âne et le bœuf - qui ne grogna pas - ne s'en privaient pas. Ils s'étaient levés aussitôt, et se tenaient cois.

    Les trois oiseaux ouvraient tout grand leurs yeux et leur bec aussi...

    Cela dura un certain temps, puis la lumière décrut petit à petit: tout retomba dans le noire, sauf une lueur douce et merveilleusement belle qui venait de la mangeoire.

    L'âne et le bœuf, curieux s'en approchèrent pour voir... Et ils virent...

    Les petits oiseaux n'osaient pas bouger: avait-il là un piège pour les attraper ? La curiosité les démangeait.

    Le plus courageux, ou peut-être le plus curieux, s'élança : il vit... et ne bougea plus.

    Les deux autres n'y tinrent plus, ils s'envolèrent et se posèrent à côté du premier sur le bord de la mangeoire :que virent-ils donc qui surprenait déjà l'âne et le bœuf ?

    Dans la mangeoire dormait un joli petit enfant, auréolé de lumière...

    Tous regardaient et contemplaient. C'était très rare et très beau, mais leur pauvre cervelle d'animaux ne pouvaient pas comprendre !

    A genoux devant la mangeoire, Marie et Joseph riaient. Alors d'élevèrent dans le ciel des chants mélodieux, bien plus beaux que le plus beau chant des oiseaux. Une mélodie que seule les Anges pouvaient chanter.

    Un peu plus tard les bergers arrièrent, tout essoufflés. Remplis de joie, ils se prosternèrent devant l'Enfant. L'âne et le bœuf ne bougeaient pas et continuaient à contempler le Tout-petit.

    Mais les petits oiseaux, effrayés par tout ce monde, s'envolèrent pour se percher sur leur poutre d'où ils pouvaient tout regarder.

    Les bergers s'en retournèrent et les chants célestes s'arrêtèrent. Les oiseaux sautèrent aussitôt sur le bord de la mangeoire et ne bougèrent plus de toute la nuit.

    Quand vint le matin, la belle Dame se réveilla et voulut prendre son bébé. Toute désolée, elle vit que de vilaines mouches tourbillonnaient au-dessus de l'Enfant. De la main, elle essaya de les chasser, mais les trois oiseaux virent bien qu'elle n'y arriverait pas. Ils se regardèrent et se dirent l'un à l'autre :

    - Allons-y, c'est à nous de faire cela !

    Ils se mirent alors à voltiger, à tournoyer, à virevolter au-dessus de la mangeoire, chassant loin les insectes indésirables, dont certain d'ailleurs leur servirent de repas...

    Leur manège dura tout le jour et aussi les jours suivants dès que les mouchent revenaient ! Un matin, Marie leur dit :

    - nous allons partir, petits amis. Vous avez été très gentils pour mon fils. Aussi je vais vous récompenser... Regardez-vous.

    Les petits oiseaux se regardèrent. Ils étaient magnifiquement transformés : ils avaient la tête blanche avec une calotte bleu ciel foncé, les ailes et la queue du même bleu, avec un ventre jaune vif, comme la lumière...

    La belle Dame leur expliqua :

    - le bleu, c'est ma couleur, le jaune rappellera la lumière de la nuit de la naissance de mon Fils car c'es lui la Lumière du monde... Maintenant vous serez comme "mes anges", vous volerez partout et vous porterez mon bonheur là où vous serez...

    Eh bien, savez-vous, c'est depuis de temps qu'on appelle ces oiseaux des "mésanges" bleues, et l'on dit partout qu'elles portent bonheur...

     

     

     

     

     

    La mesange bleue...

     

     Un jour que je flânais au Jardin des Plantes, en quête d'une distraction quelconque, mon attention fut attirée par les mouvements d'un petit enfant, fort bien habillé, qui, avec une sollicitude qui m'étonna, donnait à manger aux petits oiseaux. Son père, un vieillard, lui achetait de temps à autre un gâteau ; et il l'émiettait le long des allées à la grande joie de la gent volatile. Après un rapide examen de l'enfant, il me fut facile de saisir, sur sa petite figure, une expression de douleur indéfinissable. Me doutant qu'il avait dû se passer quelque chose de grave dans sa vie, et assez intrigué, j'ose le dire, je m'approchai en ayant soin de me munir de gâteaux que je mis à émietter pour me faire remarquer, puis je luis dis à brûle-pourpoint :- Vous aimez donc bien les oiseaux ?Il tourna les yeux vers moi. Si vous aviez pu voir cette jolie petite face entourée de boucles blondes, cette figure créée pour le rire... On se sentait pris à la gorge par l'impression de douleur qui y était marquée. Les joues étaient sillonnées par les pleurs, et sur le bord des paupières, une larme furtive brillait. Il répondit à ma question d'une voix à peine perceptible, tremblante :- Ah ! si vous saviez ! me dit-il. Je m'enhardis.- C'est donc bien grave. Il me répondit :- Hélas !La petite larme descendit le long des joues, suivie de plusieurs autres. Après plusieurs phrases banales, je le décidai à me raconter son histoire. Voici à peu près ce qu'il me dit :- J'avais, il y a quelque temps, une petite sœur, elle s'appelait Nina, elle m'aimait !!! monsieur, oh oui ! elle m'aimait !... Et moi, je le lui rendais bien. Pauvre petite sœur !Il s'arrêta pour pleurer.- Elle était douce et tendre, mais, par malheur, elle était malade, et le médecin était venu. Curieux je m'étais caché derrière un paravent pour écouter. Le médecin disait : "Elle est atteinte d'une maladie terrible, plus d'espoir !..." et, désignant les fleurs qui étaient sur notre fenêtre : "Aux premiers bourgeons !" Je ne le crus pas, tout d'abord, mais le mal empirait de jour en jour. Le médecin avait prédit qu'elle mourrait aux premiers bourgeons ; eh bien ! il fallait empêcher les bourgeons de pousser ; c'est pourquoi, quand mère n'était pas là, je regardais les bourgeons et les coupais aussitôt... Mais j'en ai laissé passer, sans doute, puisqu'elle est morte !!"Pour en revenir aux oiseaux, ma Nina bien-aimée avait pris en affection une jolie mésange bleue qu'elle avait apprivoisée et qui faisait sa joie. Lorsqu'elle vint à mourir, la mésange resta sur le lit mortuaire et ne voulut pas le quitter. Quand on fit l'enterrement, la mésange resta perchée sur un panache du corbillard. Au cimetière, elle se mit au bord de la fosse. On parvint à la reprendre et on l'emmena chez nous ; mais quand on ouvrit la fenêtre elle disparut avec un cri plaintif. Le lendemain, nous allâmes au cimetière, et nous vîmes, sur la tombe, le corps de la pauvre mésange bleue morte de froid et de faim."Voilà pourquoi...A ce moment, le père de l'enfant s'approcha de nous et avec un sourire forcé, il nous dit qu'il était fâché d'interrompre notre conversation mais qu'il était temps de partir. L'enfant me fit un petit salut gracieux et me quitta. Je sortis de ma poche un mouchoir pour essuyer une larme.

    W. D…

     

     

     

     


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  •  

    CADEAUX...

    (cadeau commun prit chez kdomivesoda)...

    merci maman...

     

     

    Coucou, et bien je ne sais pas pour vous, mais  chez moi dans ma Bretagne,, on a plus de soleil, et donc encore moins de cigales... il pleut encore un peu...

     

     

     

    mais heureusement avec la magie du net, on peut s'imaginer un beau paysage de Provence, un beau soleil, et le chant des cigales pour lézarder tranquillement, et se croire en vavances...

     

     

     

     

    je vous laisse en compagnie de cigales, et d'imagination, en vous souhaitant un beau vendredi... ensoleillé et chaud...

    bisous les z'amis...

     

     

    La Cigale et la Fourmi
    Jean de La Fontaine…

     

       

      

     

     

     

     

    La Cigale, ayant chanté
    Tout l'été,
    Se trouva fort dépourvue
    Quand la bise fut venue :
    Pas un seul petit morceau
    De mouche ou de vermisseau.
    Elle alla crier famine
    Chez la Fourmi sa voisine,
    La priant de lui prêter
    Quelque grain pour subsister
    Jusqu'à la saison nouvelle.
    "Je vous paierai, lui dit-elle,
    Avant l'Oût, foi d'animal,
    Intérêt et principal. "
    La Fourmi n'est pas prêteuse :
    C'est là son moindre défaut.
    Que faisiez-vous au temps chaud ?
    Dit-elle à cette emprunteuse.
    - Nuit et jour à tout venant
    Je chantais, ne vous déplaise.
    - Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
    Eh bien! dansez maintenant…

     

     

     

     

    Proverbe provençale…

    Il ne fait pas bon travailler quand la cigale chante…

     

     

     

     

     

    L’histoire se déroule au temps béni où les anges venaient passer leurs vacances en terre de Provence.
    Lorsqu’ils arrivèrent par une matinée de grande lumière, Ils s’attendaient à trouver vergers et potagers prospères où la population s’affairerait à entretenir. Mais aussi furent-ils étonnés de ne rencontrer personne entre les calanques et les restanques, d’apercevoir de nombreux champs en friche.
    Il furent s’enquérir au près du curé du pourquoi du comment de l’affaire et au lieu de le trouver à officier, ils le trouvèrent entrain de faire la sieste. Ce dernier s’empressa de leur expliquer que dieu leur avait donné trop de chaleur et de soleil les entraînant ainsi ses compatriotes et lui à de très longues siestes.
    L’un des anges interrogea :
    - Mais quand travaillent-ils alors ?
    - A la fraîche ! répondit l’homme d’église. Un peu au lever du jour, et guère plus en fin de journée. Ceci explique l’état de friche de leur terre rajoute-t-il contrit.
    Les anges s’en retournèrent conter à dieu leur séjour. Celui-ci fâché, décida aussitôt de créer une nouvelle espèce d’insectes.
    Lorsque le soleil se montrerait trop chaud, durant toute la durée de l’été, les insectes se cacheraient dans les pins et exécuteraient, tels une clique militaire, de diffuser des notes stridentes et entêtantes, avec le secret dessein d’empêcher les Provençaux de dormir trop longtemps.
       

     

     

    C’est ainsi que naquirent les cigales, symbolisant, la Provence et avec l’art de faire une petite sieste à la cale…

     

     

     


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