• Coucou, c'est lundi debout...

    avec de bonnes crêpes, ou galettes, car c'est bientôt la chandeleur... encore une semaine de gâteries...

     

    Crêpes et galettes…

     

     

     

    On confectionnait déjà des crêpes à l’époque néolithique. Il s’agissait de pâtons faits de céréales et d’eau cuits dans le foyer. Rondes et dorées, les crêpes évoquaient le disque solaire et furent mises à l ‘honneur au mois de Février, dans certains rites païens pour célébrer la fin de l’hiver, et la saison prochaine.

    Cette tradition fût reprise au Ve siècle en Europe pour fêter la chandeleur, célébration de la présentation du Christ au temple.

     

     

    Quant à la fameuse crêpes de sarrasin, elle apparut sur les tables Bretonnes au XIIe siècle, lorsque les Croisés rapportèrent d’Asie Mineure, le blé noir. Celui-ci trouva en Bretagne, trouva en Bretagne un sol propice à sa culture. Peu couteux, il entre dans la composition de galettes, que les paysans dès lors au quotidien, comme du pain....

     

     

     

    Puis au XVe siècle, Anne de Bretagne se chargea de faire connaître ce mets traditionnel au-delà des frontières de son duché…

     

     

     

    et voici un florilège d'expression autour de la Chandeleur...

     

    Quand le soleil, à la Chandeleur, dit lanterne
    Quarante jours après il hiverne…

     

    Quand Notre-Dame de la Chandeleur luit  L'hiver de quarante jours s'ensuit…

     

    Quand pour la Chandeleur le soleil est brillant  Il fait plus froid après qu'avant…

     

    A la Chandeleur verdure  A Pâques neige forte et dure…

     

    Soleil de la Chandeleur  Annonce hiver et malheur…

     

    Celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge fripé, celui-là aura du bonheur jusqu'à la Chandeleur prochaine…

     

    Celui qui rapporte sa chandelle chez lui allumée  Pour sûr ne mourra pas dans l'année…

     

    A la Chandeleur, grande neige et froideur…

     

    A la Chandeleur, le froid fait douleur…

     

    Si la louve se met au soleil, le 2 février :  six semaines d'hiver derrière…

     

    A la Chandeleur, au grand jour, les grandes douleurs…

     

    Si point ne veut de blé charbonneux  Mange des crêpes à la Chandeleur…

    Soleil de la Chandeleur annonce printemps, fleurs et bonheur…

    A la Chandeleur il faut manger la soupe doréepour avoir de l'argent toute l'année…

     

    A la Chandeleur s'il fait beau, sûr qu'il ne tombera plus d'eau…

    les z'amis bisous bisous... 

     

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  • Coucou, en ce beau dimanche froid mais sous le soleil

    je continue de vous offrir des légendes sur les fleurs...

    pour agayer cet hiver assez rude...

     

    bon dimanche et bonne visite...

    bisous bisous de véro...

     

    Le coquelicot...

     

     

     

     

    Sur le plan symbolique, le coquelicot est associé à la déesse Déméter. Déméter, déesse de la fertilité, mère nourricière, a tout pouvoir sur les cycles de la nature. Sa fille Perséphone est, elle aussi, souvent représentée tenant des fleurs de coquelicot ; la tendre jeune fille cueillant cette fleur fut enlevée par Hadès, dieu des Enfers, laissant ainsi sa mère inconsolable. Lorsque Déméter menaça de détruire toutes les moissons, Zeus persuada Hadès de laisser son épouse Perséphone vivre une partie de l'année auprès de sa mère.
    Dans ce mythe ancien, la fleur allie le rouge de toute Vie (Déméter) aux tendres pétales fragiles (Perséphone) qui portent en leur centre la marque noire (Hadès).

     

     

    autre légende... écrit par un anonyme...

     

    la légende du coquelicot...

     

     

     

    on dit qu'aux mois de mai et juin le soleil vient caresser les cheveux blond de la terre la pauvrette ne pouvant en rougir et pour exprimer son sentiment elle mis au monde sur le champs une fleur, belle rouge fragile et écarlate comme le péché,LE COQUELICOT.

    à sa vue les autres fleurs prirent peur la rose s'enfuit du coté de provins et la violette prés de Toulouse seuls la margueritte et le bleuet rèstèrent ses plus fidèles compagnons.

    le coquelicot fils de la terre refleuri chaque année dans les champs de blés  pour le plus grand plaisir du soleil car c'est une preuve que sa belle l'aime toujours ...

     

     

     

     

    LA MARGUERITE...

     

     

    Il était une fois une jeune fille qui habitait avec sa grand-mère, une maisonnette, dans une forêt à la périphérie d’un village, près d’une rivière.

    Elle s’appelait Marguerite. Elle était bien triste car elle s’imaginait être laide et ne jamais pouvoir conquérir le cœur d’un garçon qu’elle aimait.

    Alors elle pensa se confesser à une bonne et belle fée qui régnait sur la rivière.

    La fille la pria de lui donner un peu de sa beauté. Après avoir écouté toute son histoire, la fée dit à Marguerite qu’elle se trompait car, certes, le garçon de ses rêves avait mille raisons pour l’admirer.

    Mais la fille ne voulait pas y croire. Comme la fée ne put accomplir son désir, elle la transforma en une fleur toute pareille à la fille délicate, avec des pétales blancs comme sa peau et le centre jaune comme avaient été ses cheveux.

     

     

    La fée lui donna même un nom : MARGUERITE. L’année suivante les jeunes gens du village virent le long de la rivière, des champs de marguerites.

    Le garçon que Marguerite avait aimé, les apprécia tellement qu’il en planta quelques unes dans son jardin, sans savoir qu’elles étaient nées de l’amour d’une fille pour lui.

    Il est possible que la fée ait eu raison de dire que le garçon aurait aimé Marguerite...

    Depuis, garçons et filles rompent un à un les pétales d’une marguerite pour savoir si leur

    amour est partagé : ... il m’aime, ... il ne m’aime pas, ... elle m’aime, ... ?

     

     

     

     

    LE MUGUET...

     

     

    Notre histoire commence dans une famille qui vivait dans un petit village. Même s’ils étaient pauvres, l’amour profond qui réunissait la mère, le père et leur petite Fille les rendait heureux. La fille jouait et chantait dès l’aube jusqu’au soir. Mais un accident affreux mit fin à ce bonheur en tuant ses parents.

    La petite resta seule au monde.

    Un matin, la Reine des Fleurs qui surveillait leur merveilleux jardin, fut étonnée de la voir solitaire et accablée de tristesse, en cueillant les fleurs qu’elle avait tant soignées.

    Marchant sur ses pas, elle la vit s’arrêter face au tombeau de ses parents, le couvrant de fleurs et de chaudes larmes.

    La Reine envoya vers elle un parfum qui la fit s’endormir sur place.

    Puis, elle parut dans son rêve en lui disant :

    “ Grâce à ta gentillesse envers la Nature et parce que tes parents te manquent tant, je vais te transformer en fleur, au printemps, pour rester avec eux.

     

     

     

    Se réveillant, la petite se souvint du rêve et elle en fut très contente. Elle alla à la maison, attendant avec impatience l’arrivée du printemps.

    En effet, au mois de mars, tout le village constata sa disparition.

    Et les gens ne furent pas moins étonnés de voir sur le tombeau de ses parents une petite fleur unique au monde.

    Les petites floraisons étaient blanches et ressemblaient à des larmes d’enfant. De plus, elle était enveloppée de deux grandes feuilles vertes.

    Seule la Reine des Fleurs savait qu’elles étaient les deux parents de la fille qui la protégeaient, en l’embrassant de part et d'autre.

    C’est ainsi qu’une nouvelle fleur parut au monde. Elle fut appelée LE MUGUET.

    Dans mon pays, son nom est “ PETITE LARME ” ; elle ne vit que pendant le printemps et maintenant nous savons bien pourquoi.

     

     


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  • vendredi youpi...
     
    avec un beau soleil malgré le froid chez moi aujourd'hui, et bien je vous offre encore des légendes sur les fleurs, pour vous souhaiter un bon WE fleuri...
     
    bisous bisous les z'amis...
     

    LE TOURNESOL...

     

     

    On dit qu’il y a des milliers d’années, le monde était partagé entre le Soleil (le jour) et lesEtoiles et la Lune (la nuit).

    Ainsi donc, la Terre connaissait une partie dominée par les ténèbres et une autre maîtriséepar le Soleil (la Lumière).

    Mais le fort désir de la Lune était que l’obscurité puisse vaincre, de cette manière elle allaitdevenir la maîtresse de la Terre, tandis que le Soleil serait asservi.

    Par conséquent, entre la Lune et le Soleil, éclata la guerre.

    Le Soleil avait une fille qui s’appelait Hélianthe. Mais elle ne ressemblait pas aux autres deson âge, pas seulement grâce à sa beauté sans pareille mais surtout à sa vaillance.

    Elle proposa donc à son père de lutter l’un près de l’autre contre la Lune.

    “ Nous devons vaincre ” - dit-elle, sinon nous serons enveloppés par les ténèbres.

    “ J’en suis d’accord ”, répondit le Soleil inquiet. “ Mais n’oublie pas que je suis vieux etqu’il me manque la force de lutter. De plus, elle a aussi de son côté les Etoiles et leur victoire estpresque assurée ”.

    Mais c’est moi qui vais lutter près de toi ”, l’encouragea Hélianthe.

    “ Non ma fille - C’est trop dangereux et de toute façon nous n’aurons aucune chance deréussite ”, ajouta son père.

    N’écoutant pas son conseil, Hélianthe participa au combat comme un homme.

     

     

    A la suite d’une bataille acharnée, le Soleil fut déclaré victorieux.

    C’est alors que sa fille révéla son beau visage. La Lune vit ainsi que son vainqueur avait delongs cheveux blonds comme les épis d’or, flottant sur ses épaules et de très beaux yeux noirs.

    Furieuse, elle lui lança un sortilège.

    “ Que tu sois à tout jamais une plante, que “ le Tournesol ” devienne ton nom et quand ilfera soleil que tu regardes toujours vers ton père ” !

    A cause du maléfice de la Lune, la fille se métamorphosa en une fleur de toute beauté.

    Ses cheveux blonds se transformèrent en grands pétales jaunes et ses yeux noirs ensemences.

    Et jusqu'à nos jours, le sortilège n’a pas été rompu. Hélianthe, métamorphosée en fleur,regarde encore et toujours vers son vieux père - le Soleil.

     

     

     

     

    La légende de la tulipe...

     

     

     

     

    Elle se transforma tour à tour en rosée du matin, en soleil ardent, en buisson bruissant de vent, en nuage discret... simplement pour conquérir le cœur d'une belle indifférente. Fille de Protée, dieu de la mer, elle se nommait Tulipe ! La légende est trop belle pour être vraie car elle semble tout droit sortir de la ruelle de la Princesse de Clèves et de sa carte du Tendre. La jeune Tulipe, en fuyant son amant désespéré, un certain Vertumme, se jeta dans un buisson d'épines. Elle demanda à Diane de la sauver. Celle-ci la transforma en fleur renaissant chaque année, pour célébrer le printemps, avant de disparaître dans la terre jusqu'à l'année suivante.

     

     

     

     

    Une légende persane bien plus ancienne, raconte qu'une belle arménienne lasse d'attendre son amant parti pour un long voyage, se jeta du haut d'une falaise en éclaboussant les roches de son sang. Les gouttes donnèrent naissance à une fleur rouge : la tulipe, nom tiré d'un vieux mot persan signifiant turban. Devenue l'un des grands symboles de l'amour dans toute l'Asie Mineure, la tulipe n'a jamais perdu son pouvoir et chaque année en Turquie comme en Iran le jour de la fête de la tulipe, les amoureux l'offrent à leur belle, en la glissant entre les croisillons des moucharabiés qui protègent les harems des regards indiscrets. Attention toutefois à bien en choisir la couleur : rouge, amour ardent, panachée admiration, jaune, amour sans espoir, noire (si vous en trouvez une !), « je me ruine pour vous » et rose enfin, « mon amour pour vous est fou ». Apprenez donc à parler tulipe.

     

     

     

     

    Les botanistes qui sont gens sérieux, précisent que la première tulipe fleurit en Europe en 1559 dans le jardin d'un amateur allemand qui l'avait reçue de l'ambassadeur d'Allemagne, alors en poste à Istanbul. Mais plus que tout cela, voici pourquoi la tulipe est précieuse à mes yeux. On dit qu'un bouquet de « fleur offert à un homme, est un message de confiance, d'estime et d'amitié. De beaux sentiments fleur qui, paraît-il, sert de berceau aux fées endormir leurs enfants.
     
     

     

    Le Lys 

     

    C’était au début du printemps.

    La Déesse - Nature jeta un coup d’œil sur la Terre et aperçut un immense domaine royal, entouré d’un jardin aussi large où il ne poussait que des chardons.

    Au milieu de son jardin, le Roi-Maître, qui s’appelait “ Lys ”, regardait d’un air chagrin autour de lui et pleurait.

    Il aurait volontiers offert une bonne partie de sa fortune si même une fleur s’était épanouie dans son jardin.

    Attendrie par sa souffrance, la Déesse décida d’accomplir ce désir mais pas avant qu’il fasse preuve d’humanité envers ses prochains.

    Ainsi, un jour, une envoyée de la Déesse, pareille à une pauvre vieille femme fatiguée par les années, s’arrêta à la Cour Royale en demandant asile et soin.

    Le Roi fut profondément touché par sa requête.

    On savait qu’une sorcière lui avait préparé une potion-miracle pour une jeunesse et une vie éternelle, avec la consigne de ne jamais se séparer de la liqueur. Mais sans hésiter, le Roi l’offrit à la petite vieille.

    Le lendemain, elle avait disparu comme par enchantement. Rêveur, le Roi se promenait à travers son jardin et il fut étonné de voir à la place de la forêt de chardons, des milliers de feuilles vertes.

    La deuxième envoyée de la Déesse fut une très belle fille qui était aussi la plus pauvre de la contrée. Avait sonné l’heure de son mariage.

     

     

    Mais il lui était impossible de s’acheter la robe de cérémonie.

    De nouveau généreux, le Roi lui en fit don. Sa blancheur était d’un éclat sans pareil et les plis la rendaient si ample que deux pages devaient la tenir.

    A l’aube, la jeune fille n’était plus là. A sa place, dans le jardin, à côté des feuilles, il y avait des fleurs blanches et étincelantes dont les pétales ressemblaient aux plis de la robe de mariée.

    Le jardin royal devint un vrai paradis.

    Une raison de plus pour que les ennemis du Roi se préparent à le détruire ! Mais la Déesse-Nature veillait toujours sur lui et, de plus, elle était très contente de la noblesse qu’il avait prouvé devant la souffrance humaine. Voilà pourquoi elle dota les fleurs d’un parfum si fort qu’à la tombée du jour, quand les ennemis s’approchèrent du jardin, ils s’endormirent sur place.

    De bon matin, ils partirent honteusement, sans jamais penser à toucher les fleurs royales.

    Dès lors, il y eut sur la terre : le Lys, cette fleur fort parfumée, d’un blanc étincelant, si délicate et tendre, comme les faits du Roi Lys, dans le jardin duquel la Nature l’a planté pour la première fois.

     

     

     

    Bon Samedi fleuri les z'amis...

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  • En vous souhaitant un bon vendredi, je vous offe quelques petites légendes sur les fleurs... pour enivrer votre journée, de douceur et de parfum...

     

    Grenade...

     

     

     

    Proserpine, fille de Cérès, avait été enlevée par Pluton qui en fit la reine des Enfers. Cérès implora Jupiter de lui rendre sa fille. Celui-ci accepta à condition que Proserpine n'ait rien mangé durant son séjour souterrain. Or la jeune fille avait mangé en cachette sept grains de grenade. Un jeune homme, Ascalaphe, révéla le fait et Proserpine dut rester aux Enfers. Pour punir Ascalaphe, Cérès le changea en hibou.

     

      

    Iris... 

     

    Iris était la fille de Thaumos, fils de la Terre. elle devient la favorite de Junon, à laquelle elle n'apportait que de bonnes nouvelles. En récompense de ses services elle fut changée en arc-en-ciel, symbole du retour du beau temps.

     

      

    Jacinthe ... 

     

     

     

    Hyacinthe était un jeune homme également aimé d'Apollon et de Zéphyr. Un jour qu'ils jouaient ensemble au palet, Zéphyr crut s'apercevoir que Hyacinthe favorisait Apollon. Il lui jeta son palet à la tête si violemment qu'il en mourut. Apollon le changea alors en fleur pour que le souvenir de son ami ne s'effaçât pas de la terre. 

      

      

    Laurier...

     

     

    Apollon ayant poursuivit la nymphe Daphné, celle-ci implora Minerve qui la changea en laurier. Pour honorer cette vertu Apollon voulut que cet arbre lui fût consacré et depuis il porta une couronne de feuilles de laurier.

     

      

    Myosotis... 

     

    Symbole parfois du " ne m'oubliez pas", cette fleur doit sa réputation à une légende allemande : deux jeunes gens se promenaient au bord du Rhin lorsque la jeune fille aperçoit une fleur bleue filant sur l'eau. Le jeune homme veut la saisir, tombe et se noie. Mais avant de disparaître il a encore la force de tendre la fleur à la jeune fille en lui criant : ne m'oubliez pas !
    "Pour exprimer l'amour ces fleurs semblent éclore ;
    Leur langage est un mot mais il est plein d'appas.
    Dans la main des amis elles disent encore :
    Aimez-moi, ne m'oubliez pas !"

     

      

    Nénuphar... 

     

    Ce nom lui fut donné d'une nymphe qu'un amour passionné pour Hercule conduisit au tombeau. Le héros qui l'avait si cruellement repoussée voulut néanmoins éterniser sa mémoire et la changea en nymphéa, ou nénuphar.

     

      

    Œillet... 

     

    Symbole du caprice, naquit ainsi, si l'on en croit Ovide : Diane, dans un accès de mauvaise humeur, rencontra un jeune berger et lui arracha les yeux. Un instant après, bien qu'elle les trouvât fort jolis, ne savait plus qu'en faire. elle les jeta sur le chemin où ils germèrent en donnant naissance à l'œillet.

     

      

    Pensée...

     

    Io, fille très belle d'Inachus, roi d'Argos, fut consacrée à Junon dont elle devint la grande prêtresse du temple. Sa beauté attirait les plus beaux partis mais Io restait inflexible jusqu'au jour où Jupiter, sous un déguisement de mortel, la vit. Ce fut le coup foudre entre Io et le dieu. Hélas Junon apprit la chose et résolut de se venger. Jupiter, pour éviter le courroux de sa femme, changea Io en génisse. Pour atténuer la tristesse de l'animal, Cybèle, déesse de la Terre, fit surgir autour de la génisse un parterre de fleurs odorantes : des pensées qui devinrent ainsi le symbole du souvenir.

     

      

    Roseaux plumeux...

     

     

     

     

    On raconte qu'une nymphe aussi belle que sage fut aimé du berger Iphis. quatre jours avants on union, Iphis, ne pouvant résister à la violence de sa passion, poursuivit la nymphe dans les bois. près de succomber la jeune fille appela à son secours le dieu Hymen qui la changea en sensitive pour échapper au berger trop entreprenant.

     

      

    Tilleul.. 

     

    Symbole d'amour conjugal, il doit cette particularité à la légende mythologique selon laquelle Jupiter et Mercure visitant la Phrygie déguisés en humains se virent chassés de toutes les riches maisons où ils demandèrent l'hospitalité. Seul un couple de pauvres bûcherons, Philémon et Baucis, les reçut de son mieux malgré leur misère. Pour les récompenser Jupiter changea leur cabane en un temple dont ils furent les serviteurs. Ayant demandé la faveur de mourir ensemble à la fin de leur vie, ils furent changés pour l'éternité, Philémon en chêne et Baucis en tilleul.

     

     

    Vigne... 

     

     

    La vigne est depuis Noé, qui se grisa de son vin, le symbole de l'ivresse et de la fureur. Les Egyptiens prétendaient qu'elle était née du sang des géants et expliquaient ainsi la fureur que donne l'ivresse. La vigne ne fleurit que lorsque les gelées sont passées. A ce moment sa sève s'échappe abondamment de ses rameaux.
    "Honteuse alors que tout fleurit,
    De recouvrer si tard ses charmes
    La vigne arrose de ses larmes
    La colline qui la nourrit".

     

     

    Violette...

     

     

    Chez les grecs et les celtes elle fut l'emblème de l'innocence et de la virginité. La coutume voulait qu'on en décorât le cercueil des jeunes vierges. Lorsque Vénus épousa Vulcain elle ne pouvait se résoudre à le suivre aux Enfers. Celui-ci se couronna de violettes et la belle déesse, sensible à leur doux parfum, céda à Vulcain.

     

     

    primevère... 

     

     Elle est la première fleur du printemps et ,en Angleterre une fleur porte-bonheur à l'instar du muguet en France. La forme caractéristique de sa corolle lui vaut le surnom de " clef des fleurs ". Dans la mythologie nordique, la primevère était dédiée à Freyja, la déesse de l'amour, qui l'utilisait pour verrouiller son palais aux trésors ; Dans le folklore, cette fleur est supposée ouvrir le chemin vers des richesses féeriques.

    Chez les chrétiens, elle est la " clef de Notre-Dame ", qui peut ouvrir les portes du royaume des cieux.

    La primevère est l'emblème de Vénus et le symbole de l'amour.

    Dans les campagnes, on confectionnait une boule parfumée avec de l'herbe et la tête d'une primevère, qu'on appelait " fagotin ".

    Ce petit fagot était utilisé comme un oracle prédisant l'identité d'une épouse ou d'un mari futurs.

    O le lançait en l'air tout en égrenant le prénom des fiancé(e)s possibles.

    Celle ou celui qui l'attrapait aurait la chance d'épouser l'élu(e) de son cœur.

     

     

     

    Narcisse…

     

     

     

     

    Narcisse, beau jeune homme, fuyait les jeunes filles car il était très timide. En se promenant dans les bois, il se perd et Écho, jeune et jolie nymphe, reconnaît sa voix et l'appelle vers elle pour le sauver. Écho est amoureuse de Narcisse mais lorsqu'il la rejoint, il la repousse. Némésis, déesse de la vengeance, regarde la scène et décide de punir Narcisse de sa prétention : elle le rend amoureux de lui-même.

    Narcisse aime bien se promener dans les bois et un jour, il aperçoit son reflet dans un étang. Il en devient éperdument amoureux et tombe dans les eaux en essayant de l'attraper. À l'endroit exact où il tombe, une merveilleuse fleur jaune pousse. Cette fleur, comme Narcisse, a la tête penchée pour mieux admirer son reflet. On la nomme le narcisse.

     

     

     

    Poinsettia…

     

    C'était la veille de Noël. Tout au fond de l'église, Lola, une petite mexicaine, tout en larmes, priait : "S'il-te-plaît, mon Dieu, aide-moi! Comment pourrais-je montrer à l'Enfant Jésus que je l'aime, je n'ai pas la plus petite fleur à lui offrir pour mettre au pied de sa crèche!" Soudain, il y eut un éclair brillant, et Lola vit à côté d'elle son ange gardien. "Jésus sait que tu l'aimes, Lola, il voit tout ce que tu fais pour les autres. Ramasse seulement ces plantes qui poussent sur le bord de la route". "Mais ce sont des mauvaises herbes!" s'écria Lola. "Les herbes qu'on appelle mauvaises sont seulement des plantes dont l'homme n'a pas encore découvert ce que Dieu veut qu'il en fasse" répondit l'ange dans un sourire.

    Lola entra dans l'église les bras chargés de cette verdure disparate et la déposa respectueusement parmi les autres fleurs qu'avaient apportées les habitants du village. Soudain, un murmure d'ébahissement parcourut la chapelle : les «mauvaises herbes» de Lola étaient transformées en superbes fleurs rouges comme des langues de feu! C'est depuis ce jour que les poinsettia s'appellent au Mexique «Flores de la Noche Buena», fleurs de la Sainte Nuit.

     

     

     

    Anémone…

      

    Anémone était une nymphe de la cour de la déesse Flore. Elle était si belle que Zéphyr, le mari de Flore et un autre dieu du vent, Borée, s'éprirent d'elle. Flore, folle de colère, changea Anémone en une fleur, condamnée à fleurir avant le printemps, pour qu'elle subisse les brutales bourrasques de Borée, qui éparpille sa corolle aux vents glacés du Nord. Lorsque le doux Zéphyr, dieu du vent de l'Ouest, vient plus délicatement lui donner ses caresses, alors Anémone fanée a perdu ses pétales"…

     

     

     

    Millepertuis…

     

     

     

    Le millepertuis tire son nom de petites glandes translucides qui donnent l’impression qu’il est perforé de ‘mille trous’. Pour expliquer cette singularité, une légende raconte qu’une jeune fille, poursuivie par le diable, se cacha dans un champ de millepertuis. Afin de la retrouver, Satan aurait troué toutes les feuilles de la plante.

     

     

    L’orchidée…

     

    Selon la légende, l’orchidée apporterait un fils si la fleur s’ouvre vers l’est et une fille si elle s’épanouit vers l’ouest ! Il suffirait donc de tourner le pot pour conjurer le sort…

     

     

    Achillée… 

     

    Le nom de l’Achillée n’est pas sans rappeler celui d’Achille, le célèbre héros de la guerre de Troie. La mythologie grecque raconte que, sur les conseils d’Aphrodite, le guerrier aurait eu recours à cette plante pour soigner ses soldats. Depuis la Préhistoire, l’Achillée s’est révélée un "pansement" des plus efficaces sur les plaies ouvertes, elle est synonyme de guérison et rassure les malades.

     

     

    Angélique… 

     

     

    Une légende biblique raconte que Raphaël, l'Archange de la Guérison, aurait révélé aux hommes les vertus bénéfiques et exceptionnelles de l'Angélique. Aussi appelée "racine du Saint-Esprit", elle avait sauvé beaucoup de vies lors des grandes épidémies de peste de 1510. L'"herbe aux anges", accrochée au cou, conjurait les mauvais sorts. Elle symbolise l'inspiration.

     

     

    Aster… 

     

     

    L’aster serait né des larmes d'Astrea, déesse de la justice chez les Grecs. Après l’ouverture de la boîte de Pandore, la balance qu’elle tenait dans sa main penchait toujours du côté du mal. L'aster symbolise le réconfort dans la vieillesse parce qu’il fleurit très tard en saison. Il représente dans le langage des fleurs une promesse de fidélité et une confiance en amour.

     

     Azalée… 

     

     

    L'azalée représente la joie d'aimer. Dans la culture chinoise, une légende raconte que l'azalée serait née de la tristesse d'un coucou. Il aurait crié jusqu'au sang, et une goutte aurait donné naissance à la fleur d'azalée...

     

    Bon Vendredi les z'amis...

    bien fleuri...

    et sans souci...

     

     


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  • Coucou, je vous offre un peu de détente aujourd'hui, si vous voulez avec des eaux florales... pour une journée de relaxation...

     

    Les eaux florales…

     

     

    Rafraîchissantes et parfumées, elles possèdent des vertus incomparables pour entretenir et soigner la peau…

    Une eau florale, aussi appelée hydrolat, est l'eau recueillie après distillation d'une plante. Elle contient, dans de faibles proportions, les mêmes composants et propriétés que l'huile essentielle dont elle est extraite, et, contrairement à celle-ci, l'eau florale peut être utilisée sans précautions particulières.

    Elle s'utilise après le démaquillage de la peau, en tonique, pour rafraîchir le visage ou encore dans la confection de soins maison où elle jouera le rôle de phase aqueuse.
      
      

     

    L’eau de bleuet, utilisée en compresse, elle apaise les yeux fatigués, elle tonifie aussi la peau, et s’emploi contre la couperose…

     

     

    L’eau de camomille romaine, elle régénère, apaise et purifie les peaux fragiles, ou irritées…

     

     

    L’eau de fleur d’oranger, elle tonifie, rafraîchit et régénère, les peaux sèches…

     

     

    L’eau de géranium bourbon, tonique, purifiante, elle réveille le teint de toute les peaux…

     

     

    L’eau de lavande, elle adoucit les peaux fragiles, calme les irritations, et soigne l’acné…

     

     

    L’eau de rose, astringente, purifiante, et tonifiante, elle prévient le vieillissement cutané…

     

     

     

     

    Comment fabriquer une eau florale chez soi…

     

     

    Liste des fournitures...

     

    Fleurs séchées ou fraîches

    Eau minérale naturelle de source

    Miel, lait, huiles essentielles... (facultatif)…

     

    Étapes de réalisation...  

    L'eau florale peut avoir diverses propriétés ; choisissez les plantes en fonction de l'effet recherché :
    - adoucissant et calmant : Rose, Bleuet, Camomille, Oranger ;
    - astringent : Hamamélis, Lavande ;
    - antirides : Tilleul, Rose...

     

    Pour fabriquer l'eau florale, faites chauffer 25cl d'eau minérale de source jusqu'aux premiers signes de frémissement. Ôtez la casserole du feu et jetez-y une bonne poignée de fleurs fraîches ou séchées. Laissez infuser durant une demi-heure, puis filtrez. ..

     

    Si vous le désirez, vous pouvez ajouter d'autres ingrédients à votre eau florale, comme :
    - un peu de lait dans lequel vous aurez pu diluer quelques gouttes d'huiles essentielles (pour un effet hydratant),
    - une demi-cuillère à café de miel liquide (pour un effet adoucissant).
    Incorporez-les après avoir fait tiédir l'eau florale à feu très doux, et mélangez…

     

     

    Conservez l'eau florale dans un flacon en verre et au réfrigérateur, pour une fraîcheur bienfaisante et assurer une plus longue conservation. Agitez le flacon avant chaque usage, et essayez de l'utiliser dans le mois qui suit sa préparation...

     

     

    Bonne journée les z'amis...

     

     

    Bisous, bisous...

     

     

     

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