• LES YEUX...

    les yeux sont les fenêtres de l'âme...

    pour vous cet après-midi, je vous ai trouvé quelques histoires sur les yeux, bonne lecture, et bon après-midi, bisous...

     

    LA FEE AUX CHEVEUX BLONDS ET AUX YEUX BLEUS...

    Une fée aux cheveux blonds et aux yeux bleus, prénommée Lavandula, aurait vu le jour au milieu des lavandes sauvages de la montagne du Lure. Les années passèrent et l'envie lui vint un jour de s'installer. Ne sachant pas où elle se voyait domiciliée, elle décida de feuilleter son cahier de paysages pour faire un choix éclairé. Son survol s'arrêta brusquement sur la page présentant les terres incultes de la Provence. Bouleversée par la tristesse du panorama, la fée se mit à pleurer. En tombant sur le livre, ses larmes de couleur lavande tachèrent la page de bleu. Dans l'espoir de réparer sa maladresse, Lavandula tenta en vain de sécher ses yeux bleus et d'essuyer la page, mais l'effet contraire se produisit. Les gouttelettes se répandirent sur le paysage de la Provence. Désespérée, la fée traça un grand pan de ciel bleu au-dessus du sol taché pour dissimuler son erreur.



    C'est depuis ce jour que la lavande pousserait allégrement sur les terres de la Provence et que les jeunes blondes de la région auraient dans les yeux une étincelle bleu lavande, surtout devant le spectacle qu'offre le ciel bleuté tombant sur les champs de lavande en fin de journée.

    LA LOUVE AUX YEUX D'OR....

    Il y a bien longtemps, si longtemps que même ce mot ne veut rien dire, arriva dans une immense forêt située là-bas dans les brumes nordiques un groupe de femmes d'enfants et, d'hommes.
    D'où venaient-ils ?
    Nul ne s'en souvient, mais ils étaient fières et fiers guerriers se tenant droits ne craignant personne tutoyant la Déesse Mère..
    Ils avaient décidé de partir, d'entreprendre ce long voyage car, ils voulaient vivre en paix, trop de combats, trop de malheurs, les avaient marqués.
    Après un bref conciliabule, ils décidèrent de s'installer au cœur même de la forêt, il y avait là tout ce qu'ils souhaitaient la Déesse Mère se montrait généreuse.
    Ils bâtirent leurs maisons, défrichèrent, profitant sans abus de la générosité de la forêt.
    Le premier hiver fut rude ils durent lutter de toutes leurs forces pour rester en vie mais, ils savaient que la Déesse Mère était avec eux.
    Puis vint le printemps, l'été, c'est au cours de cette saison que la toute première rencontre eut lieu.
    Un jour, l'un des hommes du groupe s'aventura plus avant dans la forêt, guidé par un appel qui résonnait dans son cœur.
    Il marcha longuement, il arriva dans une clairière baignée de soleil là il s'arrêta net n'en croyant pas ses yeux.
    Une louve magnifique au pelage soyeux assise sur arrière train le regardait venir, l'homme n'eut pas de crainte car comme tous ceux du clan il avait un profond respect pour le loup qui représentait pour eux la liberté, il s'assit face à elle.
    Pendant plusieurs heures l'homme et, la louve restèrent ainsi face à face immobiles, l'homme sentait bien qu'au fond de lui quelque chose se passait, il sentait que la louve lui parlait mais, il ne comprenait pas son langage;
    Le soleil déclina, la louve se leva et, jeta un dernier regard vers lui, L'homme alors vit briller l'or du dernier rayon de soleil dans les yeux de la louve et, son coeur se remplit d'amour.

    Après son départ, pensif il resta encore dans la clairière jusqu'à la nuit et, reprit le chemin du retour.
    Sa compagne ne l'accueillit pas avec le sourire car, il rentrait les mains vides.
    Plusieurs jours se passèrent ainsi, à peine levé il courait à la clairière et, attendait la louve, quand elle arrivait son cœur battait plus fort, plus vite, il sentait une force immense l'envahir mais, hélas il ne comprenait toujours pas, ils n'arrivaient pas à communiquer.
    Sa compagne comprenant qu'il se passait quelque chose le pressa de questions il finit par lui expliquer.
    Bien, dit-elle demain allons y ensemble nous verrons bien ce qui va se passer.
    Le lendemain matin, ils attendaient dans la clairière assis côte à côte.
    Quand la louve arriva elle se dirigea droit vers la femme et, posa son museau dans sa main, il n'y avait pas de crainte ni d'un côté ni de l'autre, elle vrilla son regard d'or dans celui de la femme qui ressentit aussitôt une paix immense.
    Elle comprit soudain ce que pensait la louve, leurs esprits et, leurs coeurs battaient à l'unisson.
    Elle renvoya son mari, lui intimant de faire en sorte que le soir il y ait du gibier à manger car, pendant tous ces jours passés il n'avait rien ramené.
    La louve et la femme restèrent en communion jusqu'au coucher du soleil.
    Rentrée chez elle son mari à son tour lui posa mille et une questions.
    Prends patience, répondit elle, la louve a beaucoup à m'apprendre et, je dois me comporter en bonne élève.
    Chaque jour elle rencontrait la louve et, plongeait son regard dans l'immensité des yeux d'or apprenant les secrets de la forêt, les secrets du monde que les hommes ont maintenant oubliés.
    Puis vint le jour béni où le clan fut créé.
    La femme rentra chez elle convoqua tout le monde et, leur dit:
    Nous devons nous rendre demain à la clairière, nous avons rendez-vous avec la louve.
    Même les enfants? demanda une mère un peu inquiète.
    Oui tous nous devons être là sans exception répondit elle.

    Ainsi fut fait et, le lendemain matin tout le groupe était présent dans la clairière.
    La louve arriva suivie par toute la meute, de part et d'autre un grand élan se produisit et, tandis que les hommes caressaient la fourrure épaisse des loups et que les enfants jouaient avec les louveteaux, toutes les femmes et toutes les louves entrèrent en communion.
    Ainsi fut créé dans un grand élan d'amour réciproque, le clan de La Louve aux Yeux D'or.
    Pendant des décennies, la meute et le clan menés par la louve et la femme chassèrent de concert et, ne manquèrent jamais de rien.
    Puis ce fut leurs enfants, et les enfants de leurs enfants. Hélas pendant ce temps les furieux envahissaient tout ils vinrent jusqu'au abords de la forêt et, voulurent réduire le clan à leur merci.
    Les hommes et les femmes se réunirent et, décidèrent d'affronter le danger mais ils décidèrent aussi de faire en sorte que le clan ne soit pas totalement anéanti si cela tournait mal.
    Il fut divisé en cinq clans, le clan de l'Aigle qui devait partir vers l'est, le clan du Taureau qui devait partir vers le sud, le clan du Cerf qui devait partir vers l'ouest, le clan de l'Ours qui devait partir vers le nord, et enfin le clan du Loup qui lui devait rester là et se battre côte à côte avec les meutes de loups de la forêt contre les furieux.
    Les combats furent terribles, impitoyables, mais le clan du Loup ne baissa jamais les bras, les furieux admiratifs devant tant de courage finirent par les laisser tranquilles et, portèrent ailleurs leurs cœurs noirs comme la nuit, sachant que d'autres victimes moins farouches les attendaient.
    Le clan avait perdu maintes et maints guerriers de valeur, il était exsangue et, ne se remit pas, il n'y avait pas que le fer qui les avait battus mais, aussi la méchanceté et, l'horreur qui était dans le cœur des furieux.
    Ceux qui n'en pouvait plus, hommes et loups se couchèrent sur le sol, et se laissèrent mourir abreuvant la terre bénie où ils avaient vécus de leur sang
    Seuls quelqu'un parvinrent à survivre et, c'est grâce à eux que je suis là et peux écrire ceci .

    Puis, les siècles passèrent recouvrant de leur poussière la poussière des os de femmes et des hommes qui savaient ce que les mots, amour, courage, compassion, don de soi, veulent dire.
    Le clan du Loup à survécu, il ne compte que bien peu de représentants jamais il ne retrouvera sa puissance d'antan mais, ceux qui restent leurs cœurs sont purs et leurs âmes sont sans taches.

    j'ai trouvé cette dernière histoire sur le net,dont voici le lien,

     

    http://www.el-annabi.com/forum/topic6734.html

     

     

    L'œil de Sainte Lucie et sa légende


    Il s'agit de l'opercule d'un coquillage que l'on peut ramasser sur certaines plages après une grosse tempête.
    La taille des opercules peut varier de 2 mm à 3 cm.

     

    C'est au IV ème siècle que naquit la légende de Ste Lucie : une jeune fille de la noblesse Syracuse qui obtint la guérison miraculeuse de sa mère atteinte d'une maladie incurable à force de prières répétées à la Vierge Marie.

    Vouant un culte et une dévotion sans limites à cette dernière, elle s'arracha les yeux et les jeta à la mer pour ne pas être détournée de sa foi et éloigner ses prétendants.


    Toute entière tournée vers la prière, elle réalisa bon nombre de miracles.
    En réponse à cette dévotion, la Sainte Vierge, lui rendit la vue et lui donna des yeux plus beaux et plus lumineux ("Occhji belli e lucentti").
     

    L'opercule du coquillage nommé le "Turbo Rugueux" que l'on trouve sur les rivages méditerranéens symbolise les yeux de Ste Lucie. En porter un, éloigne, dit-on, le mauvais œil et favorise la chance.

    Il est à noter que l'on retrouve des variantes de ce symbolisme, dans tout le bassin Méditerranéen, et au-delà ( notamment en Indonésie ).

    En Corse "l'œil de Sainte Lucie" est considéré comme un porte bonheur.


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  • bon début de semaine...

    ma petite citation du jour , pour vous souhaiter une superbe journée pleine de rire...

     

    en ce début de semaine, froide, il fait bon de réchauffer le coeur, avec des sourires...

     

    gros bisous à tous et toutes...


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  •  

    Mon petit poème de Novembre, avant que celui-ci ne laisse sa place pour le beau mois de décembre...

     

     

    NOVEMBRE…

     

    Novembre, le plein automne en somme

     

    Pas facile pour lui d’être comme

     

    Octobre et la beauté de ses paysages

     

    Où Décembre ses fêtes et ses Rois mages

     

    Alors pour Novembre

     

     

    Pas facile de se défendre

     

    Mais c’était sans compter

     

    Sa détermination et sa volonté

     

    Avec Halloween, il s’illumine

     

    Les citrouilles sont de sorties

     

    Les déguisements sont remplies de folies

     

    Et on se laisse envoûter

     

    Alors malgré ce qu’on peut penser

     

    La musique et les bals costumés

     

    Font de Novembre, un mois endiablé

     

    Il n’a rien à envier

     

    Aux autres mois qui ont défilés

     

    Pour nous amener à Décembre, dernier

     

    Mois de l’année…

     

     

    Bonne journée...

    et Bon WE les z'amis...

     

    bisous... de véro...


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  • Beaucoup de légendes Bretonnes se déroulent dans nos forêts, car non seulement on y rencontre des êtres fabuleux, mais la forêt aussi recèle des trésors aussi fabuleux que térrifiant, voici quelques légendes liées aux arbres ou aux forêts, , illustrées avec quelques spécimens d'arbres assez éffrayant, je dois dire...

     

     

    L’arbre à souhaits

    "Un voyageur très fatigué s’assit à l’ombre d’un arbre sans se douter qu’il venait de trouver un arbre magique, "l’Arbre à Réaliser des Souhaits".

    Assis sur la terre dure, il pensa qu’il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

    Étonné, l’homme s’y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

    « J’ai faim, se dit l’homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

    L’homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l’action du vin et de la fatigue, s’abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

    « Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu’un tigre passe par ici pendant que je dors. »

    Un tigre surgit aussitôt et le dévora."

    Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres.

    Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer. C’est le mécanisme des soucis. 

     

    L’arbre de vie…

    Les yeux tout embués, le cœur battant, le petit garçon éveillé par un cauchemar demande une histoire à sa maman.
    Ce petit garçon a rêvé qu’un arbre mort très méchant voulait le dévorer.
    Sa maman le prend dans ses bras et commence son récit.
    « Tu sais l’arbre que tu as vu, au début il n’était pas méchant, ni maintenant d’ailleurs je vais te raconter son histoire…
    Il était une fois un grand pré tout vert sous le soleil, dans ce pré il y avait un arbre qui commençait à sortir, ce petit arbre avait un peu peur, il était tellement petit que chaque fois que le vent soufflait un peu, il tremblait, chaque fois qu’il pleuvait il avait peur d’être mouillé il avait peur que le soleil s’il brillait trop longtemps, le brûle. Le petit arbre avait peur aussi d’être écrasé par des grandes personnes qui marchaient dans ce pré.
    Alors le petit arbre voulait grandir très vite pour devenir plus fort, et puis un jour alors qu’il avait plu, le petit arbre a vu qu’il faisait de nouvelles feuilles. Il s’est dit « Tiens, la pluie n’est pas si méchante elle m’aide à grandir » Le vent s’est mis à souffler et a séché les larmes du petit arbre il s’est dit : « Tiens le vent aussi est gentil, il sèche mes larmes » Et le soleil s’est mis à briller pour le petit arbre qui avait compris que les éléments autour de lui l’aidaient à grandir. Quand il est devenu adolescent, l’arbre s’est senti très fort, il regardait les gens de haut, maintenant ils ne pouvaient plus l’écraser. Et puis, il a commencé à voir ses feuilles tomber…alors la peur l’a envahit comme quand il était enfant, il a regardé autour de lui et il a vu que les autres arbres aussi avaient perdu leurs feuilles. Alors il a demandé à un vieil arbre ce qui se passait, celui ci lui répondit : « Tu sais, parfois nous possédons des choses et nous ne les voyons plus, alors nous n’en prenons pas soin et puis quand ces choses là tombent et ne sont plus là, elle nous manquent… alors nous faisons « peau neuve » comme on dit. Ne t’inquiète pas, les feuilles repousseront quand tu en auras besoin et tomberont au fil des saisons…c’est la vie »
    L’arbre se senti rassuré et au fil des saisons il comprit beaucoup de choses sur la vie, il donnait des fleurs et des fruits même aux personnes qui lui avaient peut être un jour fait du mal. Mais ça ne l’avait pas empêcher de grandir, au contraire.
    L’arbre est devenu adulte ; ses racines sont devenues de plus en plus solides et tout le monde venait le voir parce qu’il donnait toujours l’impression de sourire. Les enfants jouaient autour de lui, les adolescents s’abritaient du soleil et les adultes l’enviaient de le voir si beau.
    « Mais pourquoi maman il m’a fait peur avec ses grandes branches ? »
    « Il ne voulait pas te faire peur, il était juste un peu triste comme nous pouvons l’être parfois, et il t’a tendu les bras… il ne faut pas avoir peur des arbres et des personnes tristes ou qui ne te paraissent pas comme les autres, il faut juste les regarder et essayer de comprendre.
    Cet arbre mon enfant, nous sommes comme lui, nos larmes nous aident à grandir et parfois nous perdons des choses ou des êtres qui nous sont chers et nous avons besoin de faire peau neuve et même si le vent nous bouscule parfois, même si, à certains moments le soleil reste caché derrière les nuages, il faut bien ouvrir les yeux pour le voir et tu le verras et il te réchauffera ; mais n’oublie jamais qu’il ne faut pas regarder les gens de haut et se croire plus fort que eux…..
    Voilà tu vois il ne te faut pas avoir peur de cet arbre…il vit et grandit comme toi….c’est l’Arbre de vie.
      

     

     

    L'arbre de l'humanité - Conte malgache !

    "L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-mères et les grands-pères l'avaient toujours vu. On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On le savait magique. Des femmes trompées venaient le supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à leur mal. Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques. Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était empoisonnée. Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.   Une année, un été chaud assécha la terre, un automne sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine envahit bientôt le village. Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri. Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas. Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut. Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite. Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc. En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits."   ...
     
       
     
     
     

    Légendes d’arbres en Suisse :

    L'un des arbres les plus connus de Suisse, associé à un événement historique, est le «tilleul de Morat», qui se trouve en réalité non pas dans la petite ville de Morat mais à 17 kilomètres de là, à Fribourg. Cet arbre commémore la bataille de Morat (1476), qui vit les troupes suisses infliger une sévère défaite à l'armée bourguignonne de Charles le Téméraire. D'après la légende, un messager courut porter jusqu'à Fribourg la bonne nouvelle, agitant en signe de victoire un rameau trouvé sur le champ de bataille. Epuisé, il s'effondra à son arrivée. La branche prit racine à cet endroit précis.

    Cette belle histoire ne correspond probablement pas à la réalité, puisque l'arbre est encore plus vieux que la bataille. Ou plutôt était : il a connu une triste fin, lorsque, en 1983, un conducteur ivre l'a percuté de plein fouet. Il subsiste sous la forme d'un arbrisseau issu des restes du grand tilleul et planté hors de portée des automobilistes. Quant à l'héroïque messager, on célèbre sa mémoire chaque premier dimanche d'octobre, à travers la course pédestre Morat-Fribourg, à laquelle prennent part 8000 sportifs, hommes et femmes.

     

     

    Un autre arbre séculaire entouré de mystères, encore un tilleul, vit toujours à Linn, dans le canton d'Argovie. D'après la légende, il serait situé sur une fosse commune où furent enterrées jadis les victimes d'une épidémie de peste. L'histoire raconte que tous les habitants du village de Linn furent terrassés par la maladie, à l'exception d'un seul homme. Celui-ci n'eut d'autre choix que de creuser une fosse commune en dessous de l'arbre, pour enterrer tous les cadavres. L'histoire fait sans doute référence à la peste de 1660, qui tua effectivement plus des deux tiers de la population de la région. Quant à l'arbre, il est certainement encore plus ancien, puisqu'on estime son âge à 600 ou 800 ans. Aujourd'hui, avec 3,4 mètres de diamètre, ses dimensions sont impressionnantes. Il a survécu à de nombreux périls; plusieurs fois, son tronc fut attaqué par le feu, mais tous les incendies ont pu être éteints à temps. La dernière attaque remonte à 1990, lorsqu'une personne a tenté d'empoisonner ses racines.

     

     

    légendes d'arbres...

     

     

    L'arbre aux 40 ecus...

    Surnommé « arbre aux 40 écus » ou « arbre aux mille écus », le Ginkgo Bilota est originaire de Chine. Il est vénéré en Asie pour son extraordinaire longévité. On le trouve dans l'enceinte des temples et palais, pour les protéger de la destruction. Certains des ginkgo biloba présents actuellement en Chine ont plus de mille ans.

     

     

     

    Le nom d’ « arbre aux quarante écus » lui vient du fait qu’en 1788 le botaniste français, M. de Pétigny, avait acheté 5 plants de Gingko à un botaniste anglais pour la somme de 200 livres, soit 40 écus d’or.

    Quant au nom d’« arbre au mille écus », il suffit d’admirer le tapis d’or de ses feuilles à l’automne pour comprendre…

     

     

    Sa croissance est très lente mais il peut atteindre jusqu’à 40 mètres de hauteur et vivre jusqu’à 1500 ans.

     

     

    Souvent qualifié de « fossile vivant », le Ginkgo Biloba est l’arbre le plus ancien sur terre puisqu’il est apparu il y a environ 300 millions d’années (avant les dinosaures !). Il a su résister à tous les bouleversements géologiques et thermiques. C’est par exemple le seul arbre qui survécut à Hiroshima. Lors de la catastrophe, la bombe anéantit toute la ville ; rien ne repoussa du sol calciné... sauf un Ginkgo Biloba.

     

     

     

    La légende du Frêne...

     

     

    Dès que la neige commence à fondre et que le soleil réchauffe la terre, les habitants de la forêt célèbrent la venue du printemps. Les jacinthes et les jonquilles se mettent à fleurir, dans leur jolie robe bleue, rose ou jaune. Les oiseaux sortent de leur nid et chantent gaiement en voletant de branche en branche. Les loirs se réveillent et sortent du long engourdissement de l'hiver.

    Les arbres aussi se préparent. Ils revêtent leur nouvelle parure pour être élégants lors de cette grande fête. Les plus impatients et les premiers à bourgeonner sont les saules et les joncs qui poussent au bord de l'eau. Ainsi, ils peuvent se mirer à loisir et jouer les dandies. Puis viennent les bouleaux au corps mince et élancé comme celui des danseuses. Leur feuillage argenté les distingue des autres arbres; on dirait des jeunes filles poudrées impatientes d'aller valser.

    Il fallut un peu plus de temps au vieux chêne centenaire pour se préparer. Il hésita longtemps avant de choisir la tenue qui le flatterait le plus. Enfin, il se fit faire par un tailleur habile un feuillage dentelé, qui le faisait ressembler à un respectable académicien.

     

    Il n'y a qu'un arbre qui ne s'était occupé de rien. Il continuait à dormir, comme si la neige tombait encore, ou que le brouillard régnait en maître. C'était le frêne, que n'avaient réveillé ni le gazouillis des oiseaux, ni le bourdonnement des abeilles. Il continua même à dormir lorsque la douce pluie de mars entreprit de rafraîchir la forêt. Il fallut que la brise tiède aille chercher du renfort auprès d'un vent énergique pour que le frêne sorte de sa léthargie. Alors, il ouvrit timidement un oeil, et s'étonna de voir, tout autour de lui, les arbres qui avaient verdi.

     

    Déjà ? Nous sommes au printemps ?

    Et oui, grand paresseux ! répondirent les bouleaux.

     

    Nous sommes tous prêts, habillés, pomponnés. Dépêche-toi, ou tu ne trouveras rien à te mettre. Tu ne peux pas rester ainsi, nu comme un ver !

    Et les bouleaux se mirent à rire, bientôt suivis par les joncs et le chêne.

    Alors le frêne, de peur de ne rien trouver, se prépara à la va-vite. Tellement vite, qu'il ne prit pas le temps de faire des essayages, ni même de choisir des feuilles à sa taille. Elles étaient petites, peu découpées et le feuillage n'était pas assez touffu pour dissimuler sa nudité.

    Les joncs, les bouleaux et le chêne se moquèrent de lui :
    On dirait que tu n'es qu'à moitié habillé !
    Il te manque des feuilles ! On aperçoit ton tronc et presque toutes tes branches !
    Hou ! Hou ! Il est presque nu !

     

     

    Mécontent, le frêne reconnut que sa tenue laissait à désirer. Aussi, il résolut de se débarrasser très vite de ses feuilles lorsque viendrait l'automne.

    Et en effet, à la fin de l'été, au moment où les jours raccourcissent, mais alors que le soleil est encore chaud et que les vendanges commencent à peine , le frêne s'impatienta.

    Est-ce l'automne ? Ne sentez-vous pas souffler le vent du nord ?

    Attends un peu, lui répondirent les autres arbres. Laisse-nous profiter encore du beau temps, et de notre belle parure. L'hiver est si long, nous aurons si froid, et plus de feuillage pour nous tenir chaud.

    Mais le frêne s'en moquait. Au contraire ! Trop content de se défaire de son vêtement raté, il perdit toutes ses feuilles et se dressa tout droit dans la forêt, attendant l'hiver. Autour de lui, les joncs, les bouleaux et le chêne luttaient de toutes leurs forces contre la bise pour garder le plus longtemps possible toutes leurs feuilles.

     

    Mais le frêne, étourdi, n'avait tiré aucune leçon de son expérience. L'année suivante, à la fin de l'hiver, il dormait encore et il oublia de se préparer à temps. Encore une fois, il resta mal habillé tout l'été, et fut le premier à se déshabiller lorsque les jours raccourcirent.

     

     

    Bonne visite...

    et bonne lecture...


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  • Kdo pour ma fille Véro et ses enfants

    Merci beaucoup Maman,

    bisous et bonne journée...


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